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13 octobre de l'an 9

Stupide bateau ! Stupides vagues ! Stupide mal de mer ! Ces trois phrases tournaient en boucle dans ma tête alors que je descendais du ponton de ce fichu bateau, le plus dignement possible. Ma démarche n'avait en réalité rien de royal, en fait, j'étais courbée comme un ancêtre et je tentais tant bien que mal de tenir mon maigre ventre comme si ca pouvais m'aider à m'empêcher de vomir. Ça et mon teint pâle étaient assez explicite sur mon état actuel pour que les gens aient l'intelligence de s'écarter d'un bon mètre de moi. Et tant mieux, je ne voulais pas qu'ils se collent à moi et que l'un d'eux me détrousse. On ne détrousse pas Cendres impunément !

Maintenant que j'y pensais, c'était vrai que vivre sur un bateau quand on a le mal de mer et la peur de l'eau n'était pas une bonne idée mais bon, il suffisait juste que je ne mange pas trop et que je ne me penche pas sur le bord pour que ça passe. Pourtant ce n'était pas si simple vu mon penchant pour la nourriture, surtout que tout était a porte de mes mains baladeuses. Et c'est pour ça que j'avais eu la bonne idée de me goinfrer en secret dans les réserves. Oui, même les esprits supérieurs comme moi peuvent commettre des erreurs. Je fit quelques pas rapides pour m'éloigner du vieux quai en bois moisi cerclé par la masse sombre et informe de l'eau et je me sentis déjà un peu mieux.

La terre ferme était irrémédiablement mon environnement favori. Plus stable. Moins agité. Et au moins je pouvais y rencontrer des inconnus à piller et des distractions un peu plus variées. Sur le bateau de cet idiot de nain, il n'y avait que son équipage d'incompétents et d'inutiles et on avait vite fait le tour des choses à faire après tant de voyages. Je me mis à déambuler discrètement sur les pontons et les plateformes pourris d'Athgalan. Comme d'habitude, je n'avais pas d'intentions particulières mais j'avais besoin de marcher un peu sur quelque chose de plus ou moins stable après avoir passé tant de jours ballotée par l'eau. Et surtout j'avais besoin d'argent, de satisfaire ma cleptomanie et d'un peu de défi. Bon c'est vrai, surtout de défi pour l'instant parce que je m'étais vraiment fais chier tout ce temps. Je ne devais pas non plus faire n'importe quoi et me faire remarquer, je n'étais pas n'importe où. Pas que j'ai peur de quelque chose, je n'était pas du genre à me laisser impressionner par quoi que ce soit mais je ne voulais pas causer de problèmes a Arakjörn, il était si petit. Heureusement que j'avais la bonté de m'occuper de lui.

Je sentais que petit à petit mon mal de mer passa à mesure que je me faufilais tel une ombre entre les passants. Je subtilisai deux bourses au passage en vitesse. Il ne s'en aperçurent même pas, c'était vraiment trop facile même si j'avais volontairement pris des cibles qui n'étaient pas sur leurs gardes. Je commençais à prendre la main à force de m'entraîner sur les membres de l'équipage en même temps. Mes récoltes n'étaient pas très fructueuses, au total, j'avais seulement volé quelques pièces rouillées et une petite lettre que je m'empressai de lire et de jeter dans le marécage. Moi qui croyais pouvoir passer mon temps, actuellement je m'ennuyais comme jamais. Au vu du temps infect qu'il faisait, la plupart des gens devaient se trouver chez eux ou ailleurs que dehors. J'espérais qu'il pleuve, ça dégagerait sûrement l'odeur salée que je trainais avec moi. Me laver n'était clairement pas assez divertissant pour moi, alors je préférais laisser faire la nature à ma place.

Mes maux de ventre passèrent complètement lorsque je me mis à vomir dans un recoin sombre à l'abri du regard de la foule. C'était loin d'être une attitude gracieuse et distinguée mais au moins c'était sorti sans que je glisse par dessus la corde usée sur le bord du ponton. Et de toute manière, l'odeur de mon vomi ne pouvais qu'améliorer celle de cette satanée ville. C'est donc le coeur plus léger, et surtout l'estomac plus léger que je repartis.

Je m'enfoncais dans le dédale de pontons branlants au hasard en passant toujours des rues où il y avait le minimum de monde. Je ne voulais pas me faire bousculer par des imbéciles sans cervelle et tomber dans la vase boueuse en contebas. Ce ne serait sûrement pas compliqué de retrouver le port pour moi, je n'aurai qu'à suivre l'aire salé de la mer qui me puquais les yeux. Après un certain temps, je décidai de m'arrêter de marcher et m'assis contre un mur en bois suintant d'eau. L'isolation n'était pas une grande facilité dans un marécage. Je croisai mes jambes et m'accoudais nonchalamment sur mes genoux. J'avais l'impression qu'il n'y avait rien à faire par ici.  Je fermai les yeux quelques instants.

Tac. Tac. Tac. Quelques personnes défilaient rapidement devant moi en silence. C'est vrai qu'on a pas spécialement envie de se faire repérer à Athgalan, les gens ne sont pas de gentils pêcheurs. Partout autour de moi j'entendais le bois grincer sous le poids de cette ville. Il y avait aussi les bruits discrets du marécage : une onde dans l'eau par ci par là qui prouvaient que nous n'étions pas les seuls ici, le brut poisseux de la vase sur les pilotis. Pas de quoi faire rêver comme fond sonore. Pourtant je n'ouvris pas mes yeux et je repensai à un garçon que j'avais croisé un jour dans une rue. Il chantonnait une mélodie avec lenteur alors qu'un commerçant lui hurlait de déguerpir. Et c'est sur ses quelques notes en boucles que je m'endormis. Je dus dormir une vingtaine de minutes. Mais mon sommeil n'était jamais assez profond pour ne pas que je sente ce qui m'entourait, et à ce moment, je sentais une présence à mes côtés. J'entrouvris un œil sur mes gardes et c'est là que je le vis.

Dernière édition par Alyssa Mayzoll le Dim 3 Sep 2017 - 15:27, édité 1 fois

descriptionCoïncidence [PV Erdrak Geflorth] EmptyRe: Coïncidence [PV Erdrak Geflorth]

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Les terres sauvages et inconnues de Tiamaranta ouvraient de nouvelles perspectives aux mercenariats. Et le Loup Solitaire l’avait tout de suite senti. On ne pouvait pas renier sa nature, et abandonner complètement les arts martiaux au profit d’une organisation purement exploratrice et civile aurait été impossible et stupide. Le territoire regorgeait de dangers qui n’attendait qu’à tomber sur les inconscients. Il valait mieux savoir se battre, et être prêt à tout plutôt que se dire que le monde qu’ils avaient découvert était merveilleux. Quelques missions commandaient par des nobles pour trouver un lieu où s’établir ont suffi à Erdrak et à ses Loups de jauger les risques du pays. Mais aucun n’avait reculer et si certains ont tout de suite prêter allégeance au Loup Solitaire, ils furent beaucoup plus nombreux à jurer fidélité à la Meute. En un an de temps, la trentaine d’hommes et de femmes qui formaient les Loups de la Meute avait été entrainée rudement. Mais à présent, ils savaient tous lire, écrire, tirer à l’arc, chasser et identifier diverses plantes, lire et écrire une carte et se soigner sommairement. Ils formaient une unité indivisible ou chacun veiller sur l’autre.

L’unité dont Erdrak était le commandant, l’emplissait de fierté. Ils avaient vite été reconnu comme des combattants aguerris et avait rapidement eu des missions de maintien de l’ordre et d’exploration pour les Loups mais les autres unités de sa guilde ne restèrent pas en reste. Escorte, étude, exploration… Le travail ne manquait pas dans ces domaines. Dans le cadre d’une mission, lui et ses hommes avaient embarqué pour Néthéril, et débarquèrent à Athgalan. C’était la première mission extérieure de ses hommes et avant de partir à l’aveuglette explorer la zone très éloignée des terrains connus des hommes, les Loups devaient obtenir des informations, autant que possible. Ils s’étaient donc dispersés pour réaliser leur quête avec un rendez-vous dans une taverne. Quelques hommes surveillaient les chevaux et les paquetages. Erdrak faisait pleinement confiance à ses hommes. Ce n’était pas les anciens Loups, ceux de la compagnie de son enfance, qui n’étaient que des soiffards, bien que bons combattants. Erdrak avait fait des Loups une unité d’élite, et c’était un honneur pour ses membres d’en faire partie. La plupart était bien plus jeunes qu’Erdrak, seuls trois d’entre eux étaient son aîné.

Tout à ses pensées, le Loup Solitaire se dirigeait vers une capitainerie, pour prendre des informations sur les marécages. Perdre un cheval ou un homme était facile dans ces lieux et Erdrak préférait éviter cela. Par contre, en ces lieux, tous les bâtiments semblaient être identiquement différent. Tu te prends pour un poète ? Avoue que tu es perdu et que tu sais pas où chercher cette capitainerie. Quel beau commandant d’exploration tu fais ! Ça se perdre dans la ville et ça veut explorer les terres inconnues après. Heureusement que je suis là pour t’assister. Tiens, Asmo était réveillé. Après l’enfer qu’avait vécu Erdrak lorsqu’il ne savait pas contenir sa seconde personnalité et la libérer à bon escient, entendre sa Colère se contenter de se moquer de lui était presque un bonheur. Presque. Si tu n’es pas de meilleures solution, je vais donc demander mon chemin. Le silence fut sa réponse.

Après avoir essayé de communiquer avec des autochtones et n’avoir reçu que des grognements, Erdrak sentait l’énervement monter en lui, au grand plaisir d’Asmo. Les deux personnalités de l’humain recommençaient à fusionner depuis qu’elles s’étaient acceptées. Marchant d’un pas énergique, il se dressa devant une gamine qui semblait dormir sur un muret. D’un air agacé et énervé, il réveilla la gamine. Hey toi, tu saurais pas où il y a une capitainerie. Non bien sûr, comme tout le monde.

C’est bizarre, sa tête me dit quelque chose. Depuis quand tu as des souvenirs toi ? Je suis tes souvenirs, crétin. Tu te souviens ? Ah bah non, puisque c’est mon boulot de me souvenir, en plus de te maintenir envie, de me battre et de… a quoi tu sers en fait ? Je suis le plus beau des deux.

descriptionCoïncidence [PV Erdrak Geflorth] EmptyRe: Coïncidence [PV Erdrak Geflorth]

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Même si je somnolais juste, le réveil n'en était pas moins difficile. J'avais l'impression d'un coup que tous les sons environnants étaient trop forts pour mes oreilles. Que tout allait trop fite, triop rapidement. La personne qui s'était approchée était un homme. Je ne le connaissais pas. Mon cerveau du moins, parce que mon corps lui avait une mémoire bien plus fine et il me sembla que mes muscules se bandèrent légèrement en sa présence. Son visage, ses vêtements, sa corpulence. Rien ne me rappelais quelqu'un que j'avais pu connaître étrangement. Juste cette sensation physique de déjà vécu. Où alors c'était juste de la méfiance vis-à-vis d'un étranger. Ça me paraissait plus plausible même si je savais que ma mémoire me faisait souvent défaut. L'homme qui me faisait face devait voir une trentaine d'années. Vraiment banal, une carrure qui passait assez inaperçue mais peut-être assez sportive... Je pourrais sûrement mieux en juger s'il enlevait son armure qui le couvrait presque entièrement. Les cheveux bruns comme les bois assez courts qui encadraient un visage tout aussi banal même maculé d'une légère balafre à la joue. Tout était simple chez lui, à l'exception d'un regard d'une nuance qui était trop complexe pour être définie et nommée. Je baillai un coup alors qu'il s'approchait de moi, me toisant de son regard inexpressif. Pourtant son attitude trahissait un certain énervement. Qu'es qu'il pouvait bien me vouloir ? Et n'avais t'il pas vu que j'étais extrêmement occupée à dormir ?

« Hey toi, tu saurais pas où il y a une capitainerie. Non bien sûr, comme tout le monde. »
Ça n'était certainement pas une manière correcte de s'adresser à une personne de mon importance. Déjà, personne n'était autorisé à me tutoyer à part le capitaine et ensuite, on s'adressait avec moi avec un peu plus de politesse. Par exemple un «Excusez-moi votre grandeur» et un «s'il plaît à vôtre honneur» auraient été nécessaire. Surtout lorsque l'on m'interpellait dans ma sieste. C'était de toute manière une mauvaise pioche. Et en plus insinuer que je ne savais pas où se trouvait quoi que ce soit ici, c'était offusquant, et encore plus de me comparer à tout le monde. Je n'étais en rien comme tous les autres. J'étais Cendres. Je connaissais ces rues comme personne. Enfin, je n'avais pas fait attention à où j'étais partie mais je saurais très vite retrouver mes repères en marchant un peu. Mais je n'avais aucun intérêt à l'aider. Surtout après qu'il m'ait parlé de cette manière indigne. Je levai enfin mes yeux vers lui, en appuyant ma tête sur le mur qui me soutenait le dos et d'une attitude nonchalante comme il avait pu l'être avec moi, je lui répondis :

« Quand on réveille quelqu'un on s'excuse au moins, misérable. Et oui, évidemment que je sais où en trouver une. »
Je ne pris pas la peine de lui faire plus de critiques. Je n'étais pas d'humeur provocatrice aujourd'hui. J'avais sommeil et j'avais faim maintenant que j'avais rendu mon repas. Et surtout je ne devais pas m'attirer d'ennuis dès le premier jour. Alors j'appuyais de nouveau ma tête me sur mon côté gauche et je refermai les yeux pour tenter de m'endormir de nouveau. Il s'attendait à quoi ? Que je l'aide alors qu'il avait été irrespectueux envers ma grande personne? Que je lui indique la direction ? Que je gaspille ma salive alors que lui m'avait littéralement agressée ? En plus je ne saurai pas indiquer quel chemin prendre, je me repérai juste avec ma mémoire visuelle sur le moment. Que je l'y accompagne ? Encore moins. Je n'allais pas perdre mon temps à gambader dans Athgalan pour ses beaux yeux.

Toujours les paupières closes, j'avais toujours conscience de sa présence. Je ne savais pas si il n'avait pas compris ou si il compair juste insister. Ce serai vain de toute manière. À part s'il me payait bien. Dans ce cas, je pourrais mettre ma personne de côté. Enfin, à un certain point. Il fallait que ça zn vaille la peine. Si c'était pour assez l'argent, je serais prête à faire quelques concessions. Comme quoi, je pouvais être une personne très arrangeante dans certaines situations. Je soufflai néanmoins, un sourire malicieux au bord des lèvres :
« Bonne journée. »
Là s'il ne comprenais pas que je ne comptais pas l'aider dans l'immédiat, il était vraiment idiot.

descriptionCoïncidence [PV Erdrak Geflorth] EmptyRe: Coïncidence [PV Erdrak Geflorth]

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Le Loup soupira intérieurement alors qu’Asmo riait dans sa conscience. [color=#FF0000]Elle t’a bien mouché la petite. Je crois que je l’aime bien. Enfin… jusqu’à un certain point, il ne faudrait pas qu’elle se prenne pour ce qu’elle n’est pas. [color]Il est vrai qu’elle n’avait pas tout à fait tort. Erdrak avait laissé son dépit et son énervement prendre le pas sur la courtoisie, règle qu’il imposait pourtant dans sa compagnie. Une règle que s’appliquait pour tous, qu’il soit noble ou voleur. Et donc, même aux gamines qu’on réveille dans la rue. Cela lui coûta car quelque chose chez la jeune femme lui hérissait le poil, mais il n’aurait su dire quoi. Peut-être l’air arrogant ? Le ton hautain ? Sa façon de se tenir ? La marque de tes poings ? Quoi ? Non rien. Tu comprendras plus tard. En attendant, je te laisse gérer ça seul. Après tout, c’est toi le plus diplomate de nous deux.

Asmo lui cachait quelque chose et le Loup Solitaire n’aimait pas ça. Mais il ne devait plus entrer en conflit pour des broutilles avec sa seconde personnalité. Alors il laissa Asmo savourait ces instants où Erdrak baignait dans l’ignorance. Attends. Excuse-moi. Personne ne semble savoir où trouver une capitainerie en pleine ville portuaire. Voudrais-tu m’aider ? Je te récompenserai bien sûr. Erdrak tira une pièce d’or de sa bourse et la montra à la jeune fille. Voilà une avance sur salaire. Dis-moi comment t’appelles-tu ? D’accord, tu es ridicule là, si je n’étais pas coincé avec toi dans ce corps, je pense que je me serais enfui. Je suis d’accord, je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Il était vrai que sa question était incongrue puisque la jeune fille ne semblait pas disposer à l’aider. Mais Erdrak en avait plus qu’assez de chercher un bâtiment que ne semblait pas exister. Il se voyait revenir vers ses hommes et leur avouer son échec.

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Il était toujours là. Es qu'il était désespéré au point de traiter avec une gamine comme moi ? C'était bien son problème, aussi pitoyable soit-il, je n'allais quand même pas me lever et faire preuve de gentillesse. Un peu de bon sens quand même ! Je fis mine de l'ignorer mais je sentais toujours sa présence qui m'oppressait pour une raison qui m'était encore inconnue. Au bout de quelques instants, il reprit la parole :
« Attends. Excuse-moi. Personne ne semble savoir où trouver une capitainerie en pleine ville portuaire. »
Ah des excuses maintenant ? Je n'en attendais pas autant. J'entrouvrai mon oeil gauche pour le dévisager par dessous. Il ne pensait pas sérieusement que ça suffirait ? Bien sûr que certaines personnes savaient où trouver la capitainerie, mais si il les avait interpellé comme il venait de le faire, même moi qui avait certains problèmes avec la politesse, j'arrivais à comprendre pourquoi personne n'avait daigné l'aider. Ou alors ils étaient trop occupés pour donner de leur temps à un inconnu sans contrepartie. Un  peu comme moi. Sauf que moi je n'étais pas vraiment occupée. Ce n'était pas avec des supplications qu'il me convaincrait de devenir sa guide. Même si j'avouais aimer qu'on me supplie.

Puis il rajoutai :
« Voudrais-tu m’aider ? Je te récompenserai bien sûr. »
Ah ! Tout de suite, l'évocation d'une récompense mettait plus de sérieux dans sa demande. Il savait parler aux personnes de ma prestance en tout cas. Bien sûre que j'allais l'aider et avec enthousiasme en plus. Pendant quelques secondes je m'interrogeai sur le fait que ma cupidité puisse me rendre facilement manipulable mais finalement mes pensées retournèrent sur le profit que je pouvais faire. Tant pis pour la prudence. J'ouvrais les yeux et encrais mon regard malicieux dans le sien. Il sorti une pièce et me la montra. Bon, c'est bon quand même ! J'avais peut-être l'aire misérable en apparences mais j'avais quand même déjà vu de l'argent dans ma vie, j'étais voleuse. Une voleuse qui ne savait pas ce à quoi ressemblait ce qu'elle devait voler, c'était un peu improbable. Enfin, je me retins de faire une remarque sarcastique. Il m'avait l'aire un peu niais finalement, je ne savais pas pourquoi je ressentais cette crainte au fond de moi, il était un pigeon parfait. Au lieu de ça, je lui offris mon plus grand sourire et je hochais vigoureusement la tête pour répondre à sa question. Ah bon sang, c'était le sourire le plus faux que j'étais capable de faire. Et ça se voyait certainement car au fond de mes yeux s'était allumée une petite lueur malsaine. Donne moi cette putain de pièce !

« Voilà une avance sur salaire. Dis-moi comment t’appelles-tu ? »
Je me levai doucement puis, après m'être étirée en tirant mes bras en l'aire, je l'approchais pour saisir la pièce entre ses doigts. Je continuai sur ma lancée en faisant quelques pas pour placer derrière lui de dos. Je me sentirais moins à l'étroit qu'entre lui et le mur en bois. J'examinai la pièce, mais je savais que c'était innutile, je voulais juste la faire tourner entre mes fins petits doigts. Après quelques instants de silence, je me retournai vers l'homme qui me faisait à présent face et lui dit d'un ton assez neutre :
« Je m'appelle Cendres. Mais ne m'appelle pas, ce sera plus court. »
Bon, j'avais encore des efforts à faire niveu gentillesse, et pourtant j'avais fait tout mon possible pour éviter d'être provocatrice cette fois-ci. J'avais besoin de gagner sa confiance. Peut-être que je pourrais tenter de lui dérober le reste de ses effets après l'avoir accompagné où il le désirait, qui savait. Sans attendre de reaction de sa part, je commençai à partir au hasard sur les pontons moisis, afin de trouver un point de repère pour me resituer. Pendant un moment, je me rappelai que j'étais censée conduire quelqu'un et que j'avais donc intérêt qu'il me suive alors je tournai la tête dans sa direction et dis juste :
« Suis moi... »
Espèce d'imbécile heureux. Hum, peut-être pas conseillé de dire ça finalement !
« ...quel que soit ton nom. »

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Cendre. Pourquoi ce nom lui disait quelque chose. Tu as vraiment du flan à la place de la mémoire on dirait. Alors c’est peut-être toi le cerveau de nous deux, mais c’est moi la mémoire. Quoi ? On la connait ? Qu’est-ce qu’il y a ? Si tu sais quelque chose dis le moi. Non. Tu t’en rendras compte bien assez vite. Mais je la trouve changer tout de même. Je la connais donc. Tu verras. Asmo ria dans l’esprit d’Erdrak ce qui l’énerva un tant soit peu. Mais ce pouvait être une de ses blagues pour le faire tourner chèvre.

La jeune fille attrapa la pièce que le Loup Solitaire lui tendait. Il leva tout de même un sourcil interrogateur à son ‘’Ne m’appelle pas, ce sera plus court’’ mais il préféra ne pas relever. Sous son air hautain, elle sembla faire un effort pour paraitre moins complaisante, mais ce fut un échec. Son arrogance devait faire la taille d’un gros vaisseau. Elle a dû avoir un bateau rien que pour son ego pendant la traversée de l’océan, je ne vois que ça. Asmo n’avait pas tort. Mais au moins, elle acceptait de l’aider, ce qui n’était pas si mal.

Le Loup Solitaire suivit donc la jeune femme à travers les rues et les ruelles. Mais après un bon quart d’heure de marche. Erdrak nota un détail. Ils étaient déjà passés devant cette boutique. Cendre marchait un peu devant lui d’un air sûr et décidé, mais en réalité, ils avaient de nombreux détour pour tourner en rond. A tous les coups vous êtes perdus, et elle n’ose pas le dire. Là ça va devenir intéressant. Encore un sous-entendu. Mais Asmo n’avait pas tort. Il tournait en rond. Il attrapa l’épaule de la gamine et la força à s’arrêter. Hey gamine, tu es sûre de savoir où tu vas? Ca fait deux fois qu’on passe par ici. Tu ne te serais pas un peu payer ma tête.

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Je m'enfoncais sur les pontons moisis d'Athgalan avec une aisance et une confiance sans failles. Je savais où j'allais. Je devais trouver un lieu que je reconnaissais visuellement, après je n'aurai qu'à laisser faire ma mémoire. Je tournai à gauche, puis à droite. J'entendais les pas de l'homme qui me suivaient et inconsciemment, j'accélérai. Je ne savais pas bien d'où venais cette sensation de danger en sa présence. Et avec mon amnésie, je n'étais pas beaucoup plus avancée. Lorsque je me rendis compte que j'etais en train de le distancer, je ralentis de nouveau. Je continuais tout droit et après quelques minutes, je distinguai une taverne insallubre que je reconnaissais bien. À partir de là, je laissais ma mémoire visuelle me guider. Je savais où j'allais. Après m'être hasardée pendant 10 minutes dans le dédale de pontons en bois, je me rendis finalement compte que nous étions de nouveau dans la rue de la taverne. Et merde. C'était pas possible. L'homme était toujours derrière moi mais heureusement, il ne semblait pas s'être rendu compte que nous avions tourné en rond. J'allais réessayer. Je pris un tout autre chemin qui me semblait le bon avec confiance. C'était là ! C'était obligé ! Mais au bout de cinq minutes, nous étions de nouveau sur la plateforme où se trouvait la taverne. Mémoire visuelle ? Foutaises ! J'étais amnésique, bon sang. À quel moment, je pensais pouvoir me situer dans une ville d'après mes souvenirs alors que je ne me souvenais même plus trop de ce que j'avais fait il y avait une semaine.

J'allais partir de nouveau comme si de rien était mais je sentis une main sur mon épaule qui me stoppa dans mon avancée. Et mince ! Il s'en était rendu compte. Qu'es que j'allais dire ? Ah ! Ma récompense ! Non !
«Hey gamine, tu es sûre de savoir où tu vas? Ca fait deux fois qu’on passe par ici. Tu ne te serais pas un peu payer ma tête.»
Enfaite, techniquement c'etait la troisième fois, mais le fait que nous n'étions pas arrivés du même ponton avait fait qu'il ne s'en était pas rendu compte la première fois. Surtout qu'il ne sembalit pas connaître les lieux. En tout cas encore moins que moi. Je ne me fichais pas de lui... Enfin, si mais pour une fois, ce n'était pas spécialement volontaire. Je pensais vraiment savoir où j'allais moi ! Je me retournai vers lui, puis j'éclatais de rire en me tenant le ventre. Quand même c'était assez marrant de mon point du vue. Puis, un sourire malsain en coin, je disais d'une voix sarcastique :
«Aussi tu demande à une amnésique de te guider. Je me souviens même plus que je me souviens plus certaines fois.»
Je me retournais en étouffant un autre rire et rajoutai alors que je repartais de mon côté :
«En tout cas, je garde la pièce, tu m'as bien fait perdre mon temps, toi. Fais attention à ne pas tomber dans le marécage !»

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Une amnésique ? C’est quoi cette histoire ? Sûrement un moyen pour justifier son incompétence, ou son nom ridicule. On parle du nom de tes armes. Ce sont des armes, ça n’a rien à voir. Si j’étais amnésique et aussi prétentieux qu’elle, je ferais en sorte d’avoir un nom un peu mieux. Genre en lien avec un animal, comme un loup. Tu es ridicule. Et en parlant d’amnésique, tu en fais un beau tout de même. Erdrak ignora la remarque d’Asmo. Mais ne put faire de même pour le sourire sarcastique de Cendre. Un sourire qui fit aussi tiquer sa Colère qui s’empressa d’inonder son cœur de haine d’envie de violence. Tout doux, je vais te laisser régler ça. Je pense qu’un peu de ta diplomatie pourrait la remettre dans le droit chemin. Trop aimable mon seigneur. Le rire intérieur d’Asmo aurait glacé le sang d’Erdrak s’il n’avait pas l’habitude et ne savait pas que c’était une mise en scène. Leur évolution personnelle avait mis en évidence qu’Asmo n’était pas un assassin, ni un tueur de sang-froid, juste un sadique maléfique.

Erdrak se retira pour laisser place à Asmo. La Colère pris le contrôle du Loup Solitaire. Il retint la jeune femme alors qu’elle se retourna. Il n’était pas question qu’elle reparte avec un salaire non mérité. Tu m’as fait perdre mon temps, qui est bien plus précieux que le tien. Alors ton salaire tu vas le mériter, ou alors la mémoire va vite te revenir. Sinon, elle ne reviendra jamais. Le regard de l’homme n’était plus froid et inexpressif mais laissait apparaitre sa haine, sa force, sa détermination et une lueur malsaine, celle de quelqu’un qui n’hésite pas à répandre la douleur par plaisir. Ce n’était pas un artifice, car ainsi était Asmo, il était tous les mauvais côtés de l’humanité. Le sourire qui déformait les traits du Loup Solitaire, était sous sauf bienveillant. On aurait pu croire qu’il était fou, et ce n’était pas très loin de la vérité.

Asmo avisa au bout de la rue, des arbres et une portion de marais non asséchée encore qui s’avançait dans la ville. Comment ont-ils construit cette ville ? Avec ta méthode je suppose, en bourrinant. La réponse sembla satisfaire Asmo. En parlant de ne pas tomber dans les marécages, faisons une expérience. Ne conteste pas, je ne te laisse pas le choix. Et si tu protestes, sache que je ferais comme la dernière fois. Agrippant ferment le bras de la jeune fille, il la tira jusqu’à la zone de marais, et avant qu’elle ne puisse faire un mouvement pour s’enfuir, la saisit par la taille et la jeta dans l’eau, par-dessus la barrière.

Tu as perdu la tête, elle va s’enliser et on va devoir la chercher pour éviter qu’elle ne meurt ! Regarde l’arbre.Quel arbre ? L’arbre à côté idiot. Ses raciness ne sont pas en surface. Et donc ? Tu n’as vraiment rien écouté au Domaine. Je méditais au Domaine. Et c’était d’un ennui, bref. Un de ces pacifistes expliquait que dans un marais, les zones sûres se trouvaient à proximité des arbres dont les racines restaient sous terre. Parce qu’il y a moins d’eau. Sinon elles remontent pour repsirer. Tu en es sûr, parce que moi j’ai comme un doute L’homme regarda la fille se débattre dans l’eau.

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Il était bien marrant celui là ! Comme si j'allais m'excuser et lui rendre sa pièce seulement pour ses beaux yeux. Ce n'était pas un salaire mérité bien évidemment, mais j'étais une voleuse, c'est pas comme si ça me dérangeait de gagner mon pain salement. Je m'apprêtais à partir loin de cet étranger dont le sort m'indifférait d'une puissance phénoménale mais une main forte me retînt. Bon sang, mais c'était quoi cette manie de toujours me retenir par l'épaule ? C'était une sorte de fantasme ? Je me dégageait de sa prise avec une expression de dégout profond mais sans pour autant chercher à m'enfuire, je n'avais rien à me reprocher. Mais franchement, pour qui il se prenait celui là à poser la main deux fois sur ma gracieuse personne ? Il commençait sérieusement à me taper sur les nerfs avec ses pseudo-problèmes importants. Il s'adressa à moi :
« Tu m’as fait perdre mon temps, qui est bien plus précieux que le tien. »
Son timbre me paraissait différent de quelques instants plus tôt. Un je ne savais quoi chez lui provoqua chez moi une vague de haine de d'agressivité. Instinctivement, je le défiais du regard en chien de faïence tandis que j'adoptais une position défensive. Je le connaissais, c'était obligé, sinon je voyais pas bien pourquoi je me sentais si menacée en sa présence. Pourtant j'avais beau le dévisager avec minutie, son visage n'avait toujours rien de familier pour moi. Qui pouvait-il bien être ? Et où aurais-je pu le croiser par le passé ?
«Alors ton salaire tu vas le mériter, ou alors la mémoire va vite te revenir. Sinon, elle ne reviendra jamais. »
Le... Mériter ? Mais je ne savais pas pas où était sa fichu capitainerie, et je n'en avais absolument rien à faire. Mais, une seconde ? Est ce qu'il était en train de me menacer cet idiot ? Est ce qu'il était vraiment en train de me menacer, moi ? Mes poings se serrèrent et je défiait son regard haineux et malsain du miens qui l'était sûrement beaucoup plus. Il pensait pouvoir m'effrayer ? C'était peine perdue. Je rétorquais d'une voix beaucoup plus rauque que je l'aurai voulu :
« Je n'ai pas besoin de mériter quelque chose pour le prendre. »

Soudain se regard se tourna vers la gauche. Je n'osais détourner mes yeux de lui pour voir ce qui avait bien pu attirer son attention. Je pressentais que j'allais en pâtir rien qu'à voir son expression de sadique en extase lorsqu'il se tourna vers moi en disant qu'il avait une expérience en tête et que ferais mieux de ne pas protester. Et merde... Non ! Pas les marécages. C'était trop salissant pour ma digne personne.
« ... je ferais comme la dernière fois. »
Ces quelques mots me sortirent de mon état de rage. Comment ça la dernière fois ? Alors je l'avais déjà rencontré avant comme je le pensais. Mais pourquoi il n'avait rien dit au début ? Et surtout qu est qu'il avait bien pu me faire ? Oh non... Il n'aurait pas ? Mais c'était malsain ! Oh non... Mon expression changea du tout au tout et je me retrouvai à le fixer la tête penchée et les yeux écarquillés. À ce moment il me saisit le poignet de sa poigne ferme. Je tentai du mieux que je pus de résister alors qu'il me traînait vers le bord de la plateforme en bois. Je criai en me débattant :
«Non. Nooooon. »
C'était du bluff, bien évidemment... C'était seulement pour lui faire croire que la situation m'échappais. Mais tout était sous contrôle. Bien évidemment... C'était ce dont je réussis à me convaincre jusqu'au moment où l'homme me souleva d'une facilité déconcertante mais pas surprenante vu ma carrure pour me balancer dans l'eau boueuse du marécage. Oh non ! Ma chute provoqua un bruit vaseux. Si il y avait bien une chose que je ne supportait absolument pas, c'était bien l'eau. J'allais me noyer. Un flot d'injures les plus exotiques les unes des autres jaillirent de ma bouche à toute allure alors que je commençai à trembler. Je me débattais vainement alors que de la boue arrivait au niveau de mon visage. J'allais vraiment mourir comme ça ? Probablement... Je ne voulais pas mourir. Au bout de quelques secondes à adresser aux personnes que j'aimais, ce qui fut assez rapide, vu que la seule concernée était en train de se noyer, je me rendit compte que je ne m'enlisais pas. Pire encore, j'avais pieds. Je me relevais. La vase arrivait au milieu de mes cuisses en fait. Après quelques instants à observer que j'étais bien vie, je retournai vers l'homme encore sur le ponton qui avait l'aire d'aimer ce qu'il voyait. Il allait me le payer cet abruti ! Je me mis à crier en m'avancent dans sa direction :
« Espèce de petite fiente, je vais te tuer et t'écorcher vif. Puis après je donnerais tes misérables restes à un chi...»
Je n'eus pas le temps de finir ma délicate interpellation que je sentis mon pieds glisser dans la boue. Mes bras battirent quelques instants l'aire pendant ce qui me sembla durer une éternité. Et d'un coup, je m'effondrai de nouveau dans la boue de pleine face. Encore... Je ne pris même pas la peine de me relever et cette fois-ci, je restai assise dans le marécage en fixant intensément l'homme.

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Le plaisir malsain que prenait Asmo à maltraiter la jeune femme mettait Erdrak mal à l’aise mais il avait appris au domaine que s’il voulait garder le contrôle et cohabiter avec sa Colère, il fallait qu’il apprenne l’accepter et lui lâcher un peu la bride. Ainsi, il ferma son esprit aux émanations néfaste de sa seconde personnalité pour n’être qu’un lointain spectateur de la scène et s’isoler des mauvaise émotions d’Asmo. Du coup il ne ressentit pas la joie profonde d’Asmo alors que la jeune fille paniquée sous sa poigne. Mais il ressentit la satisfaction intense du travail accompli, lorsque Cendre baigna dans le marais.

En voyant la jeune femme se relevait Erdrak se sentit soulager. Asmo avait raison et à part une maladie de peau, qu’elle méritait, l’effrontée s’en sortait pour bon compte. Alors qu’elle insultait copieusement le Loup Solitaire, elle retomba dans la nasse, ce qui fit éclater de rire Asmo comme Erdrak. Ce dernier, toujours sous forme de conscience, cessa brutalement devant la révélation. Cendre ! Elle a un de ces nez maintenant ! Je m’en souviens. Tu as été plus clément que moi, mais beaucoup drôle. Tu en as mis du temps à la reconnaitre. Faut dire qu’après ton passage, elle avait déjà bien changé, et vu son caractère, tu ne dois être le seul à lui casser la figure. Erdrak s’en voulait un peu de ne pas avoir reconnu Cendre tout de suite. Son caractère était tellement unique. Une telle arrogance avec un tel ego dans un si petit corps, voilà qui avec le mérite de surprendre n’importe qui. Finalement, la solution d’Asmo était mérité.

Sa Colère se retira satisfaite, rendant le contrôle à Erdrak. Celui-ci observa les environs et trouva ce qu’il cherchait. Il se tourna vers Cendre qui le fixait d’un air énervé. Il lui adressa un sourire charmeur, sourire qu’il avait réappris il y a peu. Finalement tu as su te montrer utile. En plus de m’avoir diverti, il est rare de trouver une empotée aussi bête que toi. Une petite pique pour l’ego de Cendre. Tu as su me mener à une capitainerie. Comme je n’ai qu’une parole tiens voilà ton salaire. Le Loup Solitaire lança deux pièces d’or à côté de la jeune femme. Elles tombèrent suffisamment loin pour qu’elle ne puisse pas les attraper et disparurent dans l’eau avec un *blurp* sonore. Jeter de l’argent ainsi était indécent, mais il pouvait se le permettre dorénavant. La Meute avait beaucoup plus de succès qu’il ne s’y attendait, et il ne restait qu’un seul créancier à rembourser. Ce dernier n’était pas à la semaine, puisqu’il était à l’origine financière de la Meute.

Après un dernier coup d’œil à la jeune fille, d’un regard de nouveau vidé de toute émotion, il se dirigea vers le bâtiment tout désigné pour lui apporter des informations.

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Comment ... ? Comment osait-il ? Qui lui avait donné le droit de se moquer de moi ? Il allait me le payer très cher. Personne ne riait de Cendre impunément ! Je maugréait des insultes à tout va à mon interlocuteur qui ne m'écoutait probablement même pas. En plus de ça il ne daignait même pas m'écouter. Bien. Il allait voir de quoi j'étais capable lorsque j'étais irritée. Je me levai et restai droite comme un piquet. Je n'allais pas non plus me riquer à faire un pas si c'était pour glisser de nouveau et finir une fois de plus le visage dans la boue : c'était bon, je pensais avoir eu ma dose de soin naturel pour le visage. L'idiot qui me surplombait du haut du ponton cessa brusquement de rire. Ah, il avait sûrement compris la m'en E que je pouvais représenter pour lui. Un peu de bon sens dans ce corps ingrat, tout n'était peut-être donc pas perdu pour lui. Il prit la parole avec un sourire de pervers sexuelle qui lui allait à ravir :
« Finalement tu as su te montrer utile. »
Je lui retournai un sourire rageur alors que je me forçais à garder mon calme pour ne pas m'élancer sur lui. Ce qui risquait de se solder d'un échec d'ailleurs. Je lui répondis le plus calmement que je pus mais sans pour autant pouvoir m'empêcher de lui aboyer dessus :
« Merci ! »
Il ajouta :
« En plus de m’avoir diverti, il est rare de trouver une empotée aussi bête que toi.
- Peut-être pou toi, mais les gens qui t'ont rencontré n'ont pas dû rester en manque...»
S'il pensait me toucher avec ses critiques, c'était évident que c'était vain. Je n'étais pas du genre à m'intéresser à l'opinion des inconnus...  Une minute, une QUOI ? Il osait traiter une demoiselle de mon rang d'empotée idiote ? Je me demandais vraiment à quoi allait ressembler son joli petit minois lorsque je lui aurait arraché les globes oculaires. Je tapotais rageusement du pied ce qui produisait un bruit de succion désagréable alors que je sentais mes chaussures se remplir de boue. Berk ! L'imbécile tourna les yeux et dit :
« Tu as su me mener à une capitainerie. »
Je regardai dans la direction où son regard s'était dirigé et aperçu le vieux bâtiment en bois que nous cherchions depuis une bonne demi-heure. Mes yeux s'écarquillent et rit en lui répondant avec arrogance :
« C'est inné, même lorsque je ne fais pas exprès, je suis un génie. Ne me remercie pas, être inférieur, c'est mon talent, c'est tout ! »
- Comme je n’ai qu’une parole tiens voilà ton salaire. »
Oh ! Encore mieux. Je ne crachais pas sur de l'argent non mérité moi. En plus ce serait un dédommagement pour le tors qu'il m'avait causé ! Il sortît deux pièces de sa bourse et mon coeur se lit à tambouriner à leur vue. C'est bon, je crois que j'étais tombée amoureuse. Elles étaient si belles ! Je les voulais ! Lorsqu'il les lança dans les airs, mes yeux pleins d'étoiles ne les quittèrent pas un instant, même pas lorsque je vus ma main se tendre vainement vers elles alors qu'elles chutaient deux mètres plus loin. Je vis leur doux éclat doré disparaître dans ma masse sombre du marécage. Non. Mon premier et seul amour. Alors que je fixai désespérément la parcelle de boue ayant englouti les pièces, je criais avec rage :
« Non ! Nooooon... Rend les moi, la boue ! C'est pas à toi ! C'est pas gentil ! »
Voyant que celle-ci ne me répondait pas, ce qui en soi était assez logique vu que c'était juste de la boue, je lui donnai un coup de pied vigoureux, ce qui ne fit que m'éclabousser encore plus. Abandonnant l'idée d'un jour les revoir, je rejoignis le ponton alors que l'homme retournait sûrement vaquer à ses occupations.  Je lui hurlai dessus :
« Et en plus j'ai de la boue dans l'œil à cause de toi. »
Je me hissais sur la plate-forme en bois et courus à la suite de l'ingrat personnage. Il semblait ne plus se soucier de moi en réalité. Je me mit à sa droite.
« Ça me gratte l'œil. Je vais perdre mon œil. je serai BORGNE à cause de toi. J'ai mal ! Je souffre. »
Il ne semblait toujours pas vouloir s'intéresser à moi alors de mes deux mains, je m'aggripai à son bras et me laissait pendre de tout mon poids pour tenter de le retenir en arrière. Je me mis à gueuler avec désespoir :
« À jamais douce vie, je préfère me ôter la vie plutôt que de te laisser me prendre mon oeil. Pas mon visage ! Pas mon magnifique visage ! Au secours ! À l'aide ! Je souffre le martyre ! »

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Le Loup Solitaire ignora la réplique de l’effrontée mais il ne put ignorer son air ravi puis horrifié en voyant la pièce d’argent disparaitre dans le marais. Erdrak avait repris le contrôle du Loups Solitaire, ce qui l’empêcha d’éclater de rire devant le malheur de Cendre. Asmo pour sa part, riait dans un coin de l’esprit du guerrier. Son mauvais coup était l’un des plus subtile et des plus amusants qu’il avait fait. Petit à petit, la Colère apprenait que la violence n’était pas forcément ce qu’il y avait de mieux. Toutefois, ce n’était pas pour faire le bien que la seconde conscience du Loup Solitaire apprenait la douceur de la manipulation et la finesse de la stratégie. Mais Erdrak trouvait que ce genre de progrès était une bonne chose, dotant que si Asmo se calmait, Erdrak avait toutefois du mal à garder son calme sans que sa Colère n’entre dans l’équation de ses émotions.

Le Capitaine des Loups s’éloigna, en entendant Cendre criait sur la boue comme une démente, et Asmo riant dans son esprit. La jeune fille était si stupide qu’elle avait réussi à se mettre de la boue dans l’eau. Comment avait-elle fait ? Comment a-t-elle fait pour rester en vie surtout. C’est une vraie tête à claque cette fille. Elle n’a rien dans le crâne et l’instinct de survie d’une pomme dans un compotier. Tes images laissent à désirer. Mais elle ne doit pas valoir l’effort de lui trancher la gorge. Si je me souviens bien, elle sert de sac de frappe et de poteau d’entrainement à toutes les petites frappes en manque de pouvoir ou tous les énervés du moment. Oui c’est ça. Alors j’ai le droit de m’exercer sur elle ? Non, plus maintenant, nous devons respecter un certain code de l’honneur. La jeter dans le marais était une punition forte mais non violente. La passer à tabac serait outrepassé notre position. Asmo maugréa en arrière-pensée pendant que le Loups Solitaire continua sa route paisiblement, satisfait de la juste leçon qui avait été affligée à l’effrontée.

Mais ses cris commencèrent à l’énerver lorsqu’elle se mit à geindre à la mort à cause de la boue qui avait atteint son œil. Ce n’était pas possible d’en faire des tonnes pour si peu. Elle n’en avait jamais assez d’être ridicule. Les quelques personnes de passage la regardaient d’un air perplexe ou énervé avant de passer leur chemin. La ville ne devait pas avoir beaucoup de bonnes âmes prêtes à lui venir en aide. Erdrak se demanda s’il la poignardait comme ça en public, est-ce que quelqu’un interviendrait ? On devrait essayer juste pour voir. Non.Mais l’idée était tentante. Elle le devint encore plus lorsque la gamine lui saisit le bras en hurlant à la mort dans une attitude d’héroïne de tragédie surjouée le tout en alexandrin. C’était vraiment exécrable et le contact de la jeune fille sur son armure, alimenta sa Colère.

En réponse à cette effronterie, Erdrak eut envie d’aplatir son poing sur le visage de la gamine, cela lui rappellera des souvenirs. Mais il ne pouvait plus se le permettre. Le comportement d’Asmo avec la gamine était déjà limite, mais maintenant, il avait le contrôle et ne pouvait pas se permettre ce genre de chose. Il réussit à se contrôler, mais il ne vit pas Asmo se glissait sous sa garde pour faire le geste qu’il avait retenu. Il vit son poing ganté, bardé de fer voler à grande vitesse vers la jeune fille. L’impact sera beaucoup terrible que la dernière fois, et un drame allait se passer s’il n’intervenait pas.

Reprenant le contrôle de son corps, Erdrak ralentit son mouvement et ouvrit la main. Elle se posa un peu brusquement sur le front de Cendre mais sans violence. Puis il la repoussa fermement, pour éloigner la gamine de lui. A ce moment, il sentit un flux se déplacer en lui. Un flux magique, portant de son ventre jusqu’à sa main, puis se concentrant sur une de ses bagues. Puis le flux repartit dans l’autre sens, mais il avait changé. Erdrak ressentait un sentiment qu’il ne lui était pas inconnu, mais pourtant il lui était étranger, comme si ce n’était pas le sien. Il entendit Asmo rire aux éclats, et une envie de partir en courant le saisit. Mais il résista. Asmo, qu’as-tu fait ? Je lui ai appris ce que c’est la vraie vie. La bague a aspiré tout ce que je considère comme un mal terrible. La lâcheté, la peur, la roublardise. C’est ça que tu ressens, un léger effet secondaire. A la place, il ne lui reste plus qu’une grande combativité, sa prétention naturelle à laquelle s’ajoute maintenant son absence de peur des conséquences. C’est vraiment quelque chose de stupide ce sentiment. Elle n’a plus aucune retenu. Juste à mettre le feu aux poudres. Erdrak fut horrifié par ce qu’Asmo avait fait. Il avait créé un second lui ou presque, en retirant les restrictions mentales comme la peut et l’instinct de conservation. Aller misérable chose. Retourne jouer dans la boue et laisse-moi tranquille, ou tu vas vraiment le regretter

La provocation sortit toute seule et si Asmo avait raison, le résultat allait rapidement se faire sentir. Le Loups Solitaire se raidit légèrement.

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Je ne demandais pas grand chose, juste qu'on s'intéresse à ma personne et mes petits problèmes futiles. Ce n'était pas bien compliqué pourtant. Moi qui attendais juste un peu d'attention, bon sang, je fus copieusement servie. L'homme leva le poing. En une demi seconde, je compris que j'allais me faire frapper. Encore ? Non ! Cette fois-ci je ne l'avais pas mérité ! Je me plaignais juste. Sa main s'abattit sur moi et je fermais les yeux. Au lieu d'un impact violent comme je m'y attendais, je sentis le fer froid du gantelet de l'homme se poser sur mon front et me repousser au loin avec puissance. Je trébucha en arrière. Mais il était fou, j'ai cru qu'il allait me décapiter à pousser ma tête comme ça. Je me massais le cou douloureux. Je me relevais maladroitement. Mes habits étaient fichus. C'était la seule idée qui me vint à l'esprit alors que je faisais enfin une inspection de mon état.

Soudain, une drôle de sensation parcourut mon corps, me donnant la chaire de poule. Dans ma poitrine, je sentis les battements de mon coeur s'affoler alors que je ressentais une soudaine montée d'adrénaline. Je relevais la tête vers l'idiot en armure, le défigurant de haut en bas. Pourquoi au juste je cherchais l'attention de cette vermine ? Tout ce qui m'intéressait chez lui, c'était au pire des cas, ce qu'il vallait en pièces, le reste n'avait aucun intérêt. Et je n'avais pas besoin de m'humilier pour l'approcher et le voler. Tant pis pour la stratégie. Je m'approchait de lui avec la détermination de le dépouiller de tout les biens qu'il possédait lorsqu'il me dit :
« Aller misérable chose. Retourne jouer dans la boue et laisse-moi tranquille, ou tu vas vraiment le regretter. »
Mon sang ne fit qu'un tour et je vis instantanément rouge. QUOI ? Misérable ? Moi ? Il mesurerait plus ses mots quand je lui aurais écrasé son imonde petit visage contre un mur. C'était lui qui allait le regretter. Amèrement. Et en plus, peut-être que moi je jouais dans la boue mais au moins j'avais une jolie peau et un visage magnifique contrairement à lui. Il était sûrement plus dégeulasse que la boue, c'était pour dire. Mon expression se durcît et mes poings se serrèrent alors que je lui faisais face. Et lui qu'es qu'il fir ? Il repartit en direction de la capitainerie. Il osait me tourner le dos ? Il osait encore une fois me manquer de respect ? J'allais l'écorcher vif. Je sortis ma dague et vérifiai si elle coupait toujours autant alors que je sentais mon corps se changer.

Mes vêtements abîmés par la boue ne résistèrent pas longtemps au changement de ma carrure. En quelques secondes, je pris l'apparence de mon adversaire. Avec l'armure et les vêtements en moins. Mais je me fichais bien d'être nue, après tout, c'était le corps de mon adversaire qui était affiché aux yeux de tous pas le miens. Ce qui me dérangeait plus c'était que je venais de perdre un magnifique t-shirt et un pantalon à cause de lui. Je savais que malgré le fait qu'il me tourne le dos, il s'attendait à une offensive de ma part. Et bien il allait être servi. En un instant, je parcourus la distance qui nous séparait en quelques pas. C'était toujours étrange de se sentir plus fort et plus grand qu'à mon habitude, je pourais presque m'y accoutumer si je ne me sentais pas aussi peu discrète. Arrivée à son niveau, je tentais d'attirer son attention :
« Tes sales pieds me font un pas vraiment lourd. Et t'as déjà pensé à prendre soin de ton épave de corps ? Parce que là c'est pas la folie pour les femmes. »
Lorsqu'il se retourna pour me faire face et comprendre de quoi je lui parlais, mon poing qui me paraissait maintenant immense vint s'écraser dans son visage. Tout ce que je ressentis fut un plaisir immense et j'armais de nouveau mon poing pour jouir encore une fois de ce sentiment magnifique que procurait le fait de frapper quelqu'un. Au fond de mon regard luisait une lumière de plaisir malsain et de détermination farouche. Je me sentais libre. Je me sentais puissante. Et bon sang, j'aimais ça.

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Epartant vers la capitainerie, tournant le dos sciemment à Cendres, le Loup Solitaire restait sur ses gardes. Ce qu’avait fait Asmo avait de grande chance de provoquer ce que la Colère attendait, un tabassage en règle pour légitime défense. Erdrak espérait qu’une partie de la jeune femme soit rester raisonnable et qu’elle préfère se défouler sur quelqu’un d’autre que lui, mais il en doutait. La pique d’Asmo était volontairement lancé pour finir d’allumer le brasier de colère de l’effrontée. Il ne craignait pas pour ça personne, il craignait pour elle. Le Loup Solitaire était un guerrier, équipé en conséquence et il ne craignait pas les combats de rue. Il avait découvert récemment la puissance magique de l’armure de son père, et était convaincu qu’elle lui réservait d’autres surprises. Si Cendre essayait de s’en prendre à lui, elle en serait pour ses frais.

Le Capitaine entendit un craquement derrière lui, comme des vêtements qu’on arrache. La bague l’avait-elle rendu tellement folle qu’elle allait jusqu’à déchirer ses vêtements de rage ? C’était absurde, mais cette fille était une aberration de la nature, sa survie était improbable et Asmo l’avait transformé en quelque chose d’encore plus terrible : une folle suicidaire et rageuse. Mais Erdrak se retint de jeter un coup d’œil derrière lui. Ce serait lui donner de l’importance là où il n’y en avait pas. Il en avait terminé avec elle. Qu’elle se roule au sol en hurlant s’il le faut, mais Erdrak ne s’occupera plus d’elle. C’était assez pour aujourd’hui et l’année à venir. Mais Cendre ne l’entendait pas de cette oreille, ou plutôt l’Asmo de Cendre ne l’entendait pas ainsi.

Des bruits de pas se firent entendre derrière le Loup Solitaire. Des pas bien plus lourd que ce que la jeune femme pourrait produire. La voix qui l’interpela sonna étrangement à son oreille. Attention ça vient. Le ton enjoué d’Asmo ne laissait rien présager de bon sur ce qui allait suivre, mais cette fois, il était hors de question de lui laisser régler l’affaire. Il était allé trop loin et c’est Cendre qui allait s’en mordre les doigts à sa place. Le Loup Solitaire se retourna à l’interpellation de l’effrontée. Il ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire. La folie lui faisait sûrement tenir des propos incohérents.

Quand il reçut le coup, il fut d’abord surpris. Surpris de vois qui le lui avait donné. Tu es vieilli depuis que tu t’es regardé dans un miroir. Même Asmo était estomaqué. Erdrak ne s’était vu dans un miroir qu’à Gloria, chez Lorelei. C’est d’ailleurs pour ça qu’Asmo prenait la forme du guerrier à son âge juvénile, car c’est ainsi que le Loup Solitaire se voyait. Il savait qu’il avait changé, qu’il avait dû vieillir, mais il n’avait pas vérifié, jamais car il n’appréciait pas l’image que lui renvoyer les miroirs. Un regard aux couleurs non stabilisées, et surtout ne laissant absolument aucune expression filtrer. Voilà ce qu’il avait vu et qu’il revoyait aujourd’hui lui mettre un poing dans la figure. C’était Cendre, à n’en point douter, et par un tour qu’il ne connaissait pas, elle lui avait pris son apparence. Pour qui se prenait-elle ? En plus tu ne t’es pas arrangé avec l’âge, regarde-moi cette cicatrice Asmo allait certainement commenter tout le combat pour ennuyer Erdrak. Erdrak resta un instant surpris par cette vision. Mais il était un guerrier et il réfléchirait aux conséquences plus tard. Et aussi au comment. Pour l’heure, il s’agissait de rendre des coups à son double suicidaire.

Le guerrier vit le coup plus qu’il ne le sentit. Ce qu’il sentait par contre, fut la mise en branle des équipements magiques qu’il avait sur lui. A l’emplacement du choc, une douce chaleur apparut, et le Loup Solitaire put sentir qu’elle se diffusait à son armure, et que la partie la plus concentrée se dirigé vers sa main droite. Il savait à quoi correspondait cette chaleur. C’était en réalité la douleur du coup qui se transmettait dans Vengeance et qui allait être renvoyer avec la même force à son adversaire. Dans le même temps, la douleur était canalisée dans son anneau, qui l’empêcher de souffrir, un artefact très utile lorsqu’Asmo se battait et accumulait les blessures. Sa bague se chargea en énergie, prête, elle aussi à renvoyer le coup sur ordre du Loup Solitaire, en une explosion soudaine.

Cendre avait l’air fière de son coup. Une odeur de fer apparut dans sa bouche et Erdrak sentait que sans la bague, le coup aurait été douloureux, et pour cause, la mâchoire devait être au moins fêlée. Un soin magique et ça ne serait même pas digne d’un souvenir. La main gauche montant doucement pour tâter sa mâchoire, le Loup Solitaire dressa sa main droite devant lui en reculant d’un pas et activa la décharge de Vendetta juste après la contre-attaque de Vengeance. Le coup repoussa Cendre plus loin et l’explosion était plutôt forte, preuve que la gamine avait frapper très fort. Je vais t’apprendre. Parler était gênant et probablement douloureux, alors Erdrak préféra éviter. Il avança vers son double nu et quelque peu sonné par l’explosion, et lui abattit son poing droit dans la mâchoire. Un partout. Sauf que son coup était bardé d’acier et de renforcement métallique conçu pour le combat sans armes et le maniement des armes lourdes. Ce devait être un peu plus douloureux. Il se prépara à la réplique et à la suite du combat.

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Je m'amusais. Je m'amusais juste comme une petite folle. Alors c'est ça le sentiment que ressentaient toutes les personnes qui me passaient à tabac ? Pas qu'il y en ait beaucoup non plus, j'étais effectivement un adversaire redoutable. C'était tellement jouissif que je ne sentis presque pas la vive douleur dans mon visage. J'étais trop exaltée par le combat pour m'en soucier. J'allais le frapper, j'allais le détruire jusqu'à ce qu'il se souvienne toute sa vie qu'on ne frappait pas une dame impunément. Et j'allais adorer ça. Je l'avais déstabilisé, ça se voyait à l'expression surprise qu'il avait arborée lorsqu'il m'avait dévisagé en train de le frapper. Lorsqu'il s'était lui-même dévisagé en train de se frapper. J'étais assez fière de mon coup, mais je me doutais bien que mon effet de surprise ne durerai pas.

Avant que j'ai pu le frapper de nouveau, le guerrier se recula de quelques pas et tendit sa main droite vers moi. Ça ne sentait vraiment pas bon pour moi ça... Sûrement par la magie, il provoqua un explosion qui vint me pousser fortement en arrière. J'atterrit bien évidemment sur les fesses. Ma tête me lança fortement après l'impulsion. Je ne savais pas ce qui me faisait plus mal, mon postérieur ou ma tête. Ah oui ? Il voulait jouer à ça ? Il allait me le payer. Mais avant que je puisse faire le moindre geste pour me relever, l'homme était déjà de nouveau au dessus de moi, et son poing à lui atterrit dans mon visage. Un partout j'aurai pu dire, mais son coup était beaucoup plus fort. Et il portait un gantelet en fer. Ça faisait furieusement mal. La seule réaction que cette douleur provoqua chez moi fut des éclats de rires. Oui, il était possible que j'avais l'aire d'une tarée à me marrer alors que je me faisais frapper. Mais bon, je n'avais pas à lui prouver mon équilibre mentale non plus. Si tenté que j'étais encore équilibrée après le coup qu'il venait de m'assener.

Je n'étais clairement plus en position dominante. Comment je pouvais bien retourner la situation à mon avantage ? En tout cas pas en concervant ce physique désavantageux ! J'entrepris de reprendre mon apparence. Je n'avais aucune arme sur moi, ni dague, ni rien de coupant à portée de main, et le combat à mains nues n'était clairement pas une de mes compétences. Cette fois-ci, je devais faire preuve d'un peu plus de stratégie si je voulais pouvoir lui faire mal sans me retrouver en mauvaise posture. Mais j'avais une idée de génie. J'allais lui sauter dessus par surprise et lui saisir les deux jambes. Plutôt au niveau des chevilles si je voulais que ça marche. De toute manière je n'aurai pas le temps de me relever. Puis je tenterai de le faire basculer en arrière en le poussant avec le poids de mon corps. C'était du pure génie !

Je mis en application ma technique pour faire tomber mon adversaire. Elle avait toutes ses chances d'aboutir à quelques détails près. J'avais peut-être oublié de prendre en considération que je venais de reprendre mon physique... Lorsque je m'élançai sur lui, mes bras étaient redevenus proportionnels à ma taille de mouche et c'était à peine si je réussis à attraper la jambe gauche seule de l'homme. Bien sûre, sur le coup, je ne tins pas compte de mon premier échec et me dis que si je le poussais assez fort, je pouvais toujours le faire basculer. Douce illusion de gamine désespérée sûrement. Je rassemblai toute ma force pour pousser l'homme du mon poids. Poids qui soit dit en passant était aussi important que les chances de réussite de cette action. Finalement, je me retrouvais à pousser de toutes mes forces le pied d'un homme qui ne cillai pas d'un seul millième de millimètre face à mon attaque. Je pense même innutile de rajouter à ça le fait que je poussait un petit cris aiguë, qui se voulait intimident, pour accompagner mon offensive.

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L’effrontée reprit sa forme, celle d’une jeune fille maigrelette, fragile et qui ne mangeait probablement pas souvent à sa faim. Erdrak en aurait presque eu pitié si elle n’était pas incroyable prétentieuse et stupide. Elle aurait pu être plus discrète et survivre autrement qu’en cherchant des crosses à n’importe qui. Mais la première leçon qu’Erdrak lui avait infligé n’avait pas suffi et la voilà maintenant, de nouveau prête pour une nouvelle raclée. C’était désolant. Le Loup Solitaire ne savait pas quoi faire de cette jeune femme. Mets fin à ses souffrances. Tu lui rendras un grand service et surtout au reste de l’humanité. Si ce n’est pas toi, ce sera quelqu’un d’autre qui le fera. En plus tu lui accorderas une mort rapide. Je suis sûr qu’elle te remerciera. Ou imagine pire, elle pourrait être vampirisée et conserver sa mémoire tellement elle est arrogante. Tu imagines ! Une casse-pied éternelle. Erdrak doutait d’une telle chose soit possible, mais l’idée qu’une personne aussi stupide puisse vivre éternellement le gênait beaucoup.

Toute à sa considération de l’avenir de la jeune femme, et en la dominant de toute sa taille, le Loup Solitaire la vit tenter quelque chose de surprenant. Par dans le fond, car l’idée de le renverser était excellente, mais plutôt dans la forme. A quel moment s’était-elle dit qu’avec sa taille, elle aurait pu y arriver ? Elle faisait difficilement le tour de sa jambe gauche et même en attrapant les deux jambes, avec quelle force comptait-elle renverser un guerrier en armure sur ses appuis ? Tu as peut-être raison. Elle est vraiment trop pitoyable pour vivre plus longtemps. Mais j’ai peut-être une idée. La voyant continuer à pousser Erdrak fut sidérée. Mais qu’est-ce que tu lui as fait ? Moi ? Mais rien du tout, je l’ai juste rendue meilleure en un sens. N’a-t-elle pas l’air heureuse de se faire passer à tabac ? C’est tout de même plus drôle. Non, ce n’était pas drôle pour Erdrak.

Comme on prend un chaton, ou un chiot, la main du Loup Solitaire se saisit du col de la gamine, enserrant suffisamment pour lui infliger une douleur saisissante, mais pas trop fortement pour qu’elle essaye de se débattre. Il la plaqua ainsi au sol, le visage contre le pavé boueux. Puis il mit son genou droit à terre et se pencha à son oreille.

Aujourd’hui, je serai plus clément que la dernière fois, petite souris, je suis prêt à te laisser le nez et le visage intact. Je suis même prêt à te laisser disparaitre dans les rues sans trop te botter les fesses. Donc voilà les options qui s’ouvrent à toi : tu disparais sans demander ton reste, c’est la première option. Tu continues à te débattre et tu retournes dans les marais avec plus de bleus qu’au premier voyage. Ça c’est pour la deuxième possibilité. La troisième serait beaucoup plus avantageuse. Après, je comprendrai clairement, petite souris, que tu ne t’en sentes pas capable. Il est évident que tu n’auras pas les compétences nécessaires pour réussir ce que je vais te demander. Mais sait-on jamais. Je te propose d’être mon informatrice dans la région. Contre rémunération bien sûr, tu pourras m’informer sur les récentes découvertes de l’île, sur qui est le chef de quoi, les capitaines en vogue, les dangers potentiels. Je me demande juste si tu sauras le faire. Je suppose que tu préfèreras la première option, celle de perdre la face.

descriptionCoïncidence [PV Erdrak Geflorth] EmptyRe: Coïncidence [PV Erdrak Geflorth]

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Mon petit cerveau assez inefficace mit quand même une bonne minute avant de réaliser que, peu importait la force avec laquelle je poussais mon adversaire, rien ne se produirait. En soi ce n’était pas vraiment surprenant. Pourtant même après l’voir réalisé, je continuai d’essayer, arrêter serait admettre que mon idée était d’une grande stupidité et ça, mon éco ne l’accepterai jamais. Au bout d’un moment, l’homme mit fin à cette situation plus que ridicule mais pas d’une façon qui me plut. Je sentis sa main s’agripper à mon col. Je me mit à gesticuler dans tous les sens comme si faire ça aurait pu m’aider. Je me débattais comme une folle pour tenter de me défaire de sa main d’acier mais cela ne semblait pas le moins du monde le déranger. Sa poigne était forte et j’avais l’impression qu’on me brulait la nuque.

À cet instant, je fis trois constatations : la première était que cette situation était encore plus humiliante que la précédente, la deuxième que j’étais encore nue et la troisième que j’avait besoin d’extérioriser ma douleur. Dans cette optique, continuer à l’insulter était une solution qui me semblait assez efficace. Alors que je lui offrais un flot de jurons plus exotiques les uns que les autres, il me plaqua au sol violemment avant de m’immobiliser totalement. J’aurai adoré dire qu’il m’aurait fallu un claquement de doigts pour m’échapper mais j’était tellement collée au sol qu’on aurait facilement pu dire que je lui faisait l’amour. Surtout au vu de ma tenue assez osée. L’homme reprit la parole de sa voix irritante pour m’informer que sa généreuse altesse me laisserait intact contrairement à la dernière fois. Mais de quelle dernière fois ? Peut-être que je l’avais déjà croisé auparavant et que j’avait oublié cet épisode. Vu le personnage, ça ne m’étonnait même pas : qui voudrait se souvenir d’un abruti pareil sérieusement ?

J’eus quand même la bienséance d’écouter attentivement ses propositions. On parlait quand même de ma vie, la deuxième chose la plus précieuse à mes yeux après mon amour propre. La première option n’était clairement pas envisageable, justement parce que mon égo surdimensionné passait avant tout. Je la rayais mentalement de la liste de mes solutions.
« Tu continues à te débattre et tu retournes dans les marais avec plus de bleus qu’au premier voyage. »
Uh ! Rien ne peut le permettre d’affirmer que si je continue à me débattre je n’arriverai pas à lui mettre une sacrée raclé à cet abruti de première. Peut-être hein, on pouvait toujours croire en un miracle dans ma position. De toute manière, c’était la seule chose qui pourrait me sauver à ce stade.

«  La troisième serait beaucoup plus avantageuse. »
Ah ! Il me laissait lui botter les fesses ? Ça j’étais tout à fait d’accord ! Malheureusement ce n’était pas ce dont il était question… de quoi pouvait- il me croire incapable ? Il me prenait pour qui au juste celui-là ?Il me mettait au défi pour tenter d’obtenir quelque chose de moi. Je le voyais bien. Il pensait peut-être que ça allait marcher ? Que j’allait tomber dans son piège stupide ? Eh bien il avait carrément raison cet imbécile. J’était tout ouïe quant à ce qu’il s’apprêtait à me demander :
« Je te propose d’être mon informatrice dans la région. Contre rémunération bien sûr… »
À ce moment mon cerveau se déconnecta et je n’entendis rie à part une voix malsaine répéter le même mot dans mon esprit : argent… Mais s’en était presque une demande en mariage ça ! Si la seule chose que j’avais à faire c’était laisser mon oreille trainer un peu partout, c’était déjà dans mes cordes. Et en plus si j’étais payé… Je n’hésitai pas longtemps entre la deuxième et la troisième option. Ma cupidité sans limites me poussa à répondre avec assurance :
« Combien je suis payée au juste ? »

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Le Loup Solitaire sourit. Cette gamine était en réalité encore plus bête qu’il ne le pensait. Sa cupidité y était vraiment pour quelque chose. Asmo en riait dans l’esprit du Loup Solitaire tant s’en était ridicule et Erdrak se serait joint à lui s’il ne devait pas garder un minimum de sérieux. Il avait trouvé le mot magique pour cette jeune fille, et il n’était pas bien compliqué. L’argent, bien que ne poussant pas sur les arbres n’était plus vraiment une denrée rare pour le Capitaine de la Meute. Les missions d’escorte des Chiens assurait une entrée d’argent régulière et les explorations de grosse entrées brutales. Une oreille attentive comme celle de Cendre ne serait pas bien cher, malgré sa haute estime d’elle-même.

Disons que tu seras payée aux renseignement, à son utilité, sa qualité et sa véracité. Les Loups sont généreux, tu n’as pas à t’inquiéter de ça. Mais craint plutôt de te tromper. Je risque souvent de passer sur cette île. Je voudrais savoir qui fait quoi, qui va où, s’il y a de nouveaux villages, de nouvelles routes, des chemins secrets, des hommes dangereux en maraude. Tout ce qui peut être utile. T’en sens-tu capable ? Et surtout te sens-tu capable de survivre entre temps ? Car il s’avère que tu t’attires bien souvent des ennuis. Mais c’est ton problème. Il redressa la gamine nue en la regardant droit dans les yeux. Alors, avons-nous un accord ? Tes informations, contre de l’argent. Et il va s’en dire que cela est un secret. Si ça venait à se savoir, je pense que le marais sera le dernier de tes problèmes. Erdrak avait laissé Asmo finir leur affaire. La lueur qui brûlait dans les yeux du Loup Solitaire sous le contrôle de la Colère devait, Erdrak l’espérit, convaincre la gamine de respecter leur accord.

Il commença à s’éloigner avant de finir. Et avant que tu ne le demandes, ton premier paiement est déjà là. Dommage que tu l’ais fait tomber dans les marais. A bientôt j’espère, jeune effrontée. Et pense à t’habiller. Te voir nue est un vrai cauchemar. Le Loup solitaire laissa la jeune fille nue et marcha vers la capitainerie

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« Disons que tu seras payée aux renseignement, à son utilité, sa qualité et sa véracité. »
Inconsciemment, je fis une moue dégoutée. Il me prenait pour qui l’autre imbécile ? Il pensait que je ne voyais pas sa stupide manière d’esquiver ma question ? Je voulais du concret moi, un chiffre, pas des jolis mots…
« Les Loups sont généreux »
Les loups ? Pff, sérieusement, c’était vraiment nul comme nom. La seule chose qu’il avait en commun avec un loup c’était le fait de pisser contre les arbres. C’était pas non plus l’originalité sa seule qualité en tout cas… Mais bon, j’avais pas intérêt à lui partager cette pensée : si je voulais me le mettre dans la poche, il fallait que je le caresse dans le sens du poil… Je rigolai intérieurement à mon jeu de mot un peu facile. Ah ! Qu’es que j’étais marrante moi dis donc.

« Je voudrais savoir qui fait quoi, qui va où, s’il y a de nouveaux villages, de nouvelles routes, des chemins secrets, des hommes dangereux en maraude. Tout ce qui peut être utile. »
Je ne savais pas ce qu’il comptait faire de ces informations, mais il n’avait vraiment pas l’aire net. Mais à part ça, j’en était tout à fait capable.
« Et surtout te sens-tu capable de survivre entre temps ? »
Je ne pus m’empêcher de ricaner à sa remarque. Pas de manière sarcastique, simplement parce que ce qu’il disait était tout à fait juste. J’étais quand même assez intelligente pour me rendre compte que le fait que sois encore envie relevait du miracle. Mais bon, je croyais aux miracles récurrents, alors je n’allais pas changer pour autant. Je hochais la tête et confirma :
« Evidemment que j’en suis capable, tu me prends pour qui ? »
L’homme me remit sur mes deux pieds et je pus jouir de la sensation de ressembler un peu plus à une femme. Je me mis face à lui, les bras croisés, mon air hautain de retour.

« Et il va s’en dire que cela est un secret. »
Je me retins de répondre « bien évidemment » de manière sarcastique. Ma fidélité allait à celui qui payait le mieux, et il se trouvait que je connaissait une personne de petite taille qui serait intéressé de savoir qu’un gars louche faisant parti d’une sorte de secte appelé les Loups fouinait sur son territoire. En plus ça me permettrais de me faire pardonner la razzia que j’avais fait dans la cuisine… Je me contentai donc de hocher de la tête de la manière la plus sérieuse possible, comme si ses menaces avaient fait effet sur moi. Mais sereinement, il avait toujours pas compris que les menaces n’avaient pas d’effets sur ma personne inconsciente ?
« … ton premier paiement est déjà là. Dommage que tu l’ais fait tomber dans les marais. A bientôt j’espère, jeune effrontée. »
C’était ça, tu n’avais qu’à faire le malin… Cette fois-ci, je n’allais pas répliquer. J’étais doublement gagnante dans l’affaire, je venais de gagner un employeur et une info croustillante pour Arakjörn…
« Et pense à t’habiller. »
Bon sang ! J’étais encore nue ! Il fallait que je me trouve quelque chose à mettre avant de rentrer sinon pour sur, j’avais encore essuyer des moqueries, et j’estimais m’être faite humilier suffisamment aujourd’hui.

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