3 Mai 1764 - Matin
Le soleil était proche de son éveil, le ciel se teinté doucement de rouge, comme pour honorer la mémoire de cet être nocturne. L'air frais de Mai s'abattait doucement sur cette terre qui était devenue mienne il y a plusieurs mois. J'avais trouvé en ce lieu un abri, une nouvelle raison de vivre en méditant toujours autant sur ma colère passé. Je me retrouvais doucement, au fil des jours, je m'épanouissais de nouveau, retrouvant un sourire chaleureux, et peut-être un jour, mais vieille habitude...
Mon devoir de nourrice n'était pas de tout repos par moment, surveiller ces êtres sans poils, qui pour certain possède encore l'esprit de jeune enfant par moment. Le danger est présent partout, autour de nous, et personne ne peux nous dire, de quoi demain sera fait. J'ai appris à les aimer, à les connaître pour mieux veiller sur eux et leur offrir ce dont ils ont besoin.
Foulant la terre, je me frayais un chemin jusqu'à la demeure de celui qui portait le titre de dominant pour moi, j'avais encore du mal à faire la différence comme les sans poils, ma vision des choses restait inchangé au vu de la hiérarchie qu'adoptait mon peuple.
Pour ne pas perdre de mon ancien apprentissage, bien souvent, je m'entraînais comme mon père me l'avait enseignait. Cela me faisait du bien, reproduire les gestes de nos arts de combat, cela avait à mon sens un effet thérapeutique, lorsqu'ils sont exécutés plus lentement. C'était ma manière d'honorer le défunt, bien qu'en fuyant, j'ai abattu le déshonneur sur mon sang...
Le chemin jusqu'à la grande salle me semblait plus court que d'ordinaire, et avant que je n'arrive, une odeur inconnue hérissa mon poil. Légèrement penché sur l'avant, les oreilles plaquées sur le crâne, j'avançais prudemment jusqu'à la source de cette odeur particulière. Je vis un sans poils dans la pièce, et ce qu'il faisait m'interpellait plus qu'autre chose... Les oreilles en avant, la tête légèrement penchée sur le côté, je me posais des questions, sur ce qu'il faisait...
J'approchais doucement, sans cacher ma présence, les yeux, légèrement plissés, certains mouvements me rappelait, quelque chose, mais d'autre semblait... Mis en compote, réduisant en poussière cet art si magnifique... Une véritable torture... Un grognement sortit de ma gueule, pour montrer mon mécontentement, puis rabattant mes oreilles vers l'arrière, je mis en position défensive devant cet étranger à l'odeur bizarre...
« Qui êtes-vous ? Que faites vous en ce lieu ? »
Cette demeure appartenait à mon nouveau maître et je ne pouvais tolérer que des étrangers viennent jusqu'ici... Et encore moins ce en ce jour particulier...
Le soleil était proche de son éveil, le ciel se teinté doucement de rouge, comme pour honorer la mémoire de cet être nocturne. L'air frais de Mai s'abattait doucement sur cette terre qui était devenue mienne il y a plusieurs mois. J'avais trouvé en ce lieu un abri, une nouvelle raison de vivre en méditant toujours autant sur ma colère passé. Je me retrouvais doucement, au fil des jours, je m'épanouissais de nouveau, retrouvant un sourire chaleureux, et peut-être un jour, mais vieille habitude...
Mon devoir de nourrice n'était pas de tout repos par moment, surveiller ces êtres sans poils, qui pour certain possède encore l'esprit de jeune enfant par moment. Le danger est présent partout, autour de nous, et personne ne peux nous dire, de quoi demain sera fait. J'ai appris à les aimer, à les connaître pour mieux veiller sur eux et leur offrir ce dont ils ont besoin.
Foulant la terre, je me frayais un chemin jusqu'à la demeure de celui qui portait le titre de dominant pour moi, j'avais encore du mal à faire la différence comme les sans poils, ma vision des choses restait inchangé au vu de la hiérarchie qu'adoptait mon peuple.
Pour ne pas perdre de mon ancien apprentissage, bien souvent, je m'entraînais comme mon père me l'avait enseignait. Cela me faisait du bien, reproduire les gestes de nos arts de combat, cela avait à mon sens un effet thérapeutique, lorsqu'ils sont exécutés plus lentement. C'était ma manière d'honorer le défunt, bien qu'en fuyant, j'ai abattu le déshonneur sur mon sang...
Le chemin jusqu'à la grande salle me semblait plus court que d'ordinaire, et avant que je n'arrive, une odeur inconnue hérissa mon poil. Légèrement penché sur l'avant, les oreilles plaquées sur le crâne, j'avançais prudemment jusqu'à la source de cette odeur particulière. Je vis un sans poils dans la pièce, et ce qu'il faisait m'interpellait plus qu'autre chose... Les oreilles en avant, la tête légèrement penchée sur le côté, je me posais des questions, sur ce qu'il faisait...
J'approchais doucement, sans cacher ma présence, les yeux, légèrement plissés, certains mouvements me rappelait, quelque chose, mais d'autre semblait... Mis en compote, réduisant en poussière cet art si magnifique... Une véritable torture... Un grognement sortit de ma gueule, pour montrer mon mécontentement, puis rabattant mes oreilles vers l'arrière, je mis en position défensive devant cet étranger à l'odeur bizarre...
« Qui êtes-vous ? Que faites vous en ce lieu ? »
Cette demeure appartenait à mon nouveau maître et je ne pouvais tolérer que des étrangers viennent jusqu'ici... Et encore moins ce en ce jour particulier...