Jab thandee hava
Naacho aao
Nadee gaatee hai
Hoolana nahin hai
Naacho aao
Nadee gaatee hai
Hoolana nahin hai
Une mélodie à peine audible s'élevait dans la petite pièce de fortune tandis que je continuais à ranger les affaires peu à peu accumulé de ma sœur de cœur et moi. Le vent se levait apportant avec lui l'air du changement. Une semaine était passé depuis la réunion avec les autres gardiens du domaine, comme j'avais aimé les prénommer. Le domaine n'était plus ce qu'il était à notre arrivé. Il y avait déjà eu des rénovations, mais quand bien même, je savais que rien ne serait comme avant. J'avais peur du futur mais étrangement, j'étais aussi déterminée que jamais. Les événements récent avait, semblait il, allumer une petite étincelle en moi qui m'avait fait comprendre de nombreuses choses. Il était grand temps d'arrêter de faire comme si tout allait pour le mieux. Oui, il était grand temps de quitter le torrent qui me portait depuis bien trop d'années...
Le monde était important et si des milliers de questions tourbillonnaient dans ma tête au sujet des Couronnes de Cendres, je voyais un chemin remplit de recherches et de questions à leur sujet. Laalach m'avait dupé, mais je me souvenais parfaitement de la sensation que j'avais eu lorsque nous étions tout deux à la Fontaine d'Argent. Je ne savais pas ce que cela signifiait mais j'étais persuadée d'une chose, tout pouvait encore changer, en bien, avec de l'espoir...
Mes oreilles se dressèrent et mes mouvements cessèrent tout mouvement pour observer l'endroit ou je me trouvais. Il était temps de retourner auprès des nôtres. J'avais tellement du mal à me voir revenir dans la Légion après ce qu'il s'était passé. Une Légion qui refusait de m'accepter, soit disant parce que je n'étais plus des leurs.
Mes doigts serrèrent si fort un bout de tissu que par maladresse je fis un trou dedans. La berceuse que je fredonnais cessa. Me laissant seule. Je détestais être seule en réalité. Essuyant une petite larme sur ma joue, je me levais, de nouveau piqué par l'envie de venir saluer tout ceux qui avait partager cette épreuve avec moi. Je voulais leur dire aurevoir, et, je l'espérais, à bientôt.
Fouillant dans mes affaires, je savais déjà par quoi commencer. Une fois une petite poche de cuir trouvée, je sortais de mon petit coin en me dirigeant au hasard. Sur mon chemin, j’eus le plaisir de croiser une femme que j'avais épaulé après le passage des Couronnes. Gravement touché, je n'arrivais pas à expliquer mon sentiment tandis qu'elle me remerciait encore et encore.
J'évitais ainsi avec insistance toute la partie ou les Couronnes de Cendres étaient passées, pour errer à la recherche du Maître Baptistrel qui c'était sacrifier pour tous. Cette image, un homme pénétrant dans la lave, resterait gravé à jamais dans mon esprit. Je savais qu'il avait été gravement atteint par ce geste et il était grand temps pour moi de le trouver, et de le remercier. Était-ce étrange ? Pour ma tendre sœur de cœur, sans doute, pour moi, pas du tout.
Je souriais en imaginant Nyana plisser les yeux en croisant les bras devant elle mais mon imagination cessa brusquement lorsque j'aperçue une forme et une odeur qui me disait quelque chose.
- Maître Valmys ? Appelais-je en trottinant vers lui.
Je plaçais un grand sourire en arrivant à sa hauteur avant de placer une patte sur mon cœur et de le saluer. Il semblait encore fatigué, rien d'étonnant. J'étais ravie de l'avoir trouvé, peut-être allait-il faire de gros yeux en se demandant qu'est-ce que lui voulait une pauvre Gräarh partie à sa recherche... On ne pouvait pas dire que nous avions beaucoup converser ensemble.
- Bonjour. Je... je voulais vous donner ceci, déclarais-je en lui tendant la petite poche de cuir prise plus tôt. Se... sont des graines de Jengyje, elles peuvent apaiser la sensation de fatigue. Je voulais aussi prendre de vos nouvelles avant notre départ, je... je ne veux pas vous importuner, c'était simplement, enfin, nous n'avons pas eu trop l'occasion de nous présenter.
Bon sang, quand est-ce que j'arriverai à en placer une correctement ?
- Et puis je voulais aussi vous dire merci.
J'observais le maître Baptistrel d'un œil curieux, mi timide tout de même. Il devait être encore fatigué et je venais me planter devant lui. Je ne pouvais cependant pas ignorer les distinctions physiques de l'homme en face de moi, les avaient-ils toujours eu ? Non, pas cette peau dont je ne détachais plus le regard.
Le monde était important et si des milliers de questions tourbillonnaient dans ma tête au sujet des Couronnes de Cendres, je voyais un chemin remplit de recherches et de questions à leur sujet. Laalach m'avait dupé, mais je me souvenais parfaitement de la sensation que j'avais eu lorsque nous étions tout deux à la Fontaine d'Argent. Je ne savais pas ce que cela signifiait mais j'étais persuadée d'une chose, tout pouvait encore changer, en bien, avec de l'espoir...
Mes oreilles se dressèrent et mes mouvements cessèrent tout mouvement pour observer l'endroit ou je me trouvais. Il était temps de retourner auprès des nôtres. J'avais tellement du mal à me voir revenir dans la Légion après ce qu'il s'était passé. Une Légion qui refusait de m'accepter, soit disant parce que je n'étais plus des leurs.
Mes doigts serrèrent si fort un bout de tissu que par maladresse je fis un trou dedans. La berceuse que je fredonnais cessa. Me laissant seule. Je détestais être seule en réalité. Essuyant une petite larme sur ma joue, je me levais, de nouveau piqué par l'envie de venir saluer tout ceux qui avait partager cette épreuve avec moi. Je voulais leur dire aurevoir, et, je l'espérais, à bientôt.
Fouillant dans mes affaires, je savais déjà par quoi commencer. Une fois une petite poche de cuir trouvée, je sortais de mon petit coin en me dirigeant au hasard. Sur mon chemin, j’eus le plaisir de croiser une femme que j'avais épaulé après le passage des Couronnes. Gravement touché, je n'arrivais pas à expliquer mon sentiment tandis qu'elle me remerciait encore et encore.
J'évitais ainsi avec insistance toute la partie ou les Couronnes de Cendres étaient passées, pour errer à la recherche du Maître Baptistrel qui c'était sacrifier pour tous. Cette image, un homme pénétrant dans la lave, resterait gravé à jamais dans mon esprit. Je savais qu'il avait été gravement atteint par ce geste et il était grand temps pour moi de le trouver, et de le remercier. Était-ce étrange ? Pour ma tendre sœur de cœur, sans doute, pour moi, pas du tout.
Je souriais en imaginant Nyana plisser les yeux en croisant les bras devant elle mais mon imagination cessa brusquement lorsque j'aperçue une forme et une odeur qui me disait quelque chose.
- Maître Valmys ? Appelais-je en trottinant vers lui.
Je plaçais un grand sourire en arrivant à sa hauteur avant de placer une patte sur mon cœur et de le saluer. Il semblait encore fatigué, rien d'étonnant. J'étais ravie de l'avoir trouvé, peut-être allait-il faire de gros yeux en se demandant qu'est-ce que lui voulait une pauvre Gräarh partie à sa recherche... On ne pouvait pas dire que nous avions beaucoup converser ensemble.
- Bonjour. Je... je voulais vous donner ceci, déclarais-je en lui tendant la petite poche de cuir prise plus tôt. Se... sont des graines de Jengyje, elles peuvent apaiser la sensation de fatigue. Je voulais aussi prendre de vos nouvelles avant notre départ, je... je ne veux pas vous importuner, c'était simplement, enfin, nous n'avons pas eu trop l'occasion de nous présenter.
Bon sang, quand est-ce que j'arriverai à en placer une correctement ?
- Et puis je voulais aussi vous dire merci.
J'observais le maître Baptistrel d'un œil curieux, mi timide tout de même. Il devait être encore fatigué et je venais me planter devant lui. Je ne pouvais cependant pas ignorer les distinctions physiques de l'homme en face de moi, les avaient-ils toujours eu ? Non, pas cette peau dont je ne détachais plus le regard.