5 Mai 1764
Il avait été si étrange de quitter le Domaine Baptistrale après tant d'événements. Ce n'était pas sans peine que j'avais entrepris mon voyage de grand retour vers la Légion en compagnie de ma sœur de cœur. J'avais eu si peur pour elle, mais rien ne m'avait surpris lorsqu'elle m'avait expliqué comment d'un coup de maître elle avait terrassé la Couronne gonflé portant le nom de Lolupata. Elle avait réussi, c'était sûr maintenant, elle qui avait tant souffert du fait d'avoir perdu un quelconque honneur, ma belle et courageuse amie avait réussit. Qui pouvait être plus fière que moi ? Qui pouvait sincèrement comprendre ce que ressentait Nyana au retour dans la Légion ? Personne.
Je nous revoyais encore, sur le toit surplombant Caladon, les yeux rivés vers les étoiles en songeant à notre grand retour sur Néthéril. À comment serait donc notre nouvelle vie, après avoir quitté ce monde de l'esclavage. Là était la place de Nyana et je souriais avec la plus grande tendresse alors que mes pattes s'occupaient de broyer des petites feuilles à l'odeur puissante. Cela n'allait bientôt qu'être une question de jour avant que son nom ne soit redoré de toute sa beauté. Moi...
Je cessais ma petite préparation de cicatrisation en entendant des rires de Gräarhons en train de jouer derrière ma tente. Extirpée de ce doux moment de nostalgie, je jetais un regard coupable vers un sac qui n'attendait plus qu'une chose, partir. Moi... voilà que cela était une toute autre histoire. Beaucoup de chose c'était passé dans ma tête depuis la Revenante. Bien que cela pouvait paraître superflue, j'avais pris un peu plus confiance en moi. Pas dans le sens que les autres voulaient, à part Nyana, du moins je l'espérais. J'espérais sincèrement qu'elle comprendrait, elle, mon choix. Car après mille questions sans réponses, tourbillonnant comme des tornades dans ma tête, j'avais tranché.
- Reynagane ! Tu prépares quoi aujourd'hui ?
Je me retournais surprise, que l'on me coupe ainsi dans mes réflexions et mon regard s'attendrit lorsque je reconnus Vigaja, une petite femelle qui semblait t'il, m'aimait bien malgré ce que tout le monde pouvait chuchoter derrière mon dos. Et je l'aimais en retour. Vigaja me posait de nombreuses questions sur toutes sortes de plantes et je me faisais toujours une joie de lui répondre, persuadée qu'un jour, elle ferait une merveilleuse Kissan.
- Un petit cataplasme. Tu ne devrais pas être ici, le soir tombe Vigaja, et je ne suis pas sûr que ta mère aimerait te retrouver à traîner par ici.
Je l'a regardé avec tendresse alors que je fronçais les yeux en la voyant se tortiller. La petite femelle tourna vivement la tête d'un côté puis de l'autre avant de me tendre avec une vitesse folle un petit collier de perles.
- C'est pour toi Reynagane.
Un ronronnement s'échappa de ma gueule alors que je remerciais la petite, la couvant du regard en l'a voyant s'en aller gaiement. Le collier était constitué d'un tas de petites perles blanches avec en son milieu une jolie perle noire. Mon sourire s'effaça petit à petit en observant avec intention la perle noire entourée de toutes ces perles blanches. Mon esprit, bien malgré moi, commençait à faire une comparaison sur cette belle perle noire qui était tout en contradiction face aux perles blanches. Comme si, cette perle n'avait rien à faire ici. Qu'elle devait trouver une nouvelle voie, un nouveau collier où là, elle serait enfin à sa place.
Le mystère des Couronnes me hantaient depuis l'attaque au domaine. Beaucoup de pourquoi et de comment qui me faisaient vibrer. Je voulais des réponses et c'est pourquoi je devais partir d'ici.
Je redressais brusquement les oreilles en entendant la voix de Nyana au loin. Je plissais les yeux en l'a voyant discuter avec beaucoup de sérieux face à deux autres Gräarhs mâles puis je décidais enfin de bouger mon fessier du tabouret. Rangeant mon bazard sur la table, j'avais placé le collier autour de mon coup comme pour me porter un message à moi-même. Il était temps... Oui il était temps de lui dire. Lui dire qu'elle était la voie que j'avais décidé de prendre. Je ne reculerai plus.
Il avait été si étrange de quitter le Domaine Baptistrale après tant d'événements. Ce n'était pas sans peine que j'avais entrepris mon voyage de grand retour vers la Légion en compagnie de ma sœur de cœur. J'avais eu si peur pour elle, mais rien ne m'avait surpris lorsqu'elle m'avait expliqué comment d'un coup de maître elle avait terrassé la Couronne gonflé portant le nom de Lolupata. Elle avait réussi, c'était sûr maintenant, elle qui avait tant souffert du fait d'avoir perdu un quelconque honneur, ma belle et courageuse amie avait réussit. Qui pouvait être plus fière que moi ? Qui pouvait sincèrement comprendre ce que ressentait Nyana au retour dans la Légion ? Personne.
Je nous revoyais encore, sur le toit surplombant Caladon, les yeux rivés vers les étoiles en songeant à notre grand retour sur Néthéril. À comment serait donc notre nouvelle vie, après avoir quitté ce monde de l'esclavage. Là était la place de Nyana et je souriais avec la plus grande tendresse alors que mes pattes s'occupaient de broyer des petites feuilles à l'odeur puissante. Cela n'allait bientôt qu'être une question de jour avant que son nom ne soit redoré de toute sa beauté. Moi...
Je cessais ma petite préparation de cicatrisation en entendant des rires de Gräarhons en train de jouer derrière ma tente. Extirpée de ce doux moment de nostalgie, je jetais un regard coupable vers un sac qui n'attendait plus qu'une chose, partir. Moi... voilà que cela était une toute autre histoire. Beaucoup de chose c'était passé dans ma tête depuis la Revenante. Bien que cela pouvait paraître superflue, j'avais pris un peu plus confiance en moi. Pas dans le sens que les autres voulaient, à part Nyana, du moins je l'espérais. J'espérais sincèrement qu'elle comprendrait, elle, mon choix. Car après mille questions sans réponses, tourbillonnant comme des tornades dans ma tête, j'avais tranché.
- Reynagane ! Tu prépares quoi aujourd'hui ?
Je me retournais surprise, que l'on me coupe ainsi dans mes réflexions et mon regard s'attendrit lorsque je reconnus Vigaja, une petite femelle qui semblait t'il, m'aimait bien malgré ce que tout le monde pouvait chuchoter derrière mon dos. Et je l'aimais en retour. Vigaja me posait de nombreuses questions sur toutes sortes de plantes et je me faisais toujours une joie de lui répondre, persuadée qu'un jour, elle ferait une merveilleuse Kissan.
- Un petit cataplasme. Tu ne devrais pas être ici, le soir tombe Vigaja, et je ne suis pas sûr que ta mère aimerait te retrouver à traîner par ici.
Je l'a regardé avec tendresse alors que je fronçais les yeux en la voyant se tortiller. La petite femelle tourna vivement la tête d'un côté puis de l'autre avant de me tendre avec une vitesse folle un petit collier de perles.
- C'est pour toi Reynagane.
Un ronronnement s'échappa de ma gueule alors que je remerciais la petite, la couvant du regard en l'a voyant s'en aller gaiement. Le collier était constitué d'un tas de petites perles blanches avec en son milieu une jolie perle noire. Mon sourire s'effaça petit à petit en observant avec intention la perle noire entourée de toutes ces perles blanches. Mon esprit, bien malgré moi, commençait à faire une comparaison sur cette belle perle noire qui était tout en contradiction face aux perles blanches. Comme si, cette perle n'avait rien à faire ici. Qu'elle devait trouver une nouvelle voie, un nouveau collier où là, elle serait enfin à sa place.
Le mystère des Couronnes me hantaient depuis l'attaque au domaine. Beaucoup de pourquoi et de comment qui me faisaient vibrer. Je voulais des réponses et c'est pourquoi je devais partir d'ici.
Je redressais brusquement les oreilles en entendant la voix de Nyana au loin. Je plissais les yeux en l'a voyant discuter avec beaucoup de sérieux face à deux autres Gräarhs mâles puis je décidais enfin de bouger mon fessier du tabouret. Rangeant mon bazard sur la table, j'avais placé le collier autour de mon coup comme pour me porter un message à moi-même. Il était temps... Oui il était temps de lui dire. Lui dire qu'elle était la voie que j'avais décidé de prendre. Je ne reculerai plus.