Le navire impériale avait quitté la capitale la veille. Voguant maintenant sur des flots bien agités, il filait porté par le vent puissant venant d'au-delà de l'archipel.
La jeune femme qui se tenait sur le pont, grand manteau de voyage vêtu et cheveux blonds retenus en un chignon serré ressassait les événements récents dans sa tête. Son œil valide pointait vers la côte au loin était le seul point fixe qu'elle ne lâchait du regard.
Elle était donc dorénavant la nièce de l'empereur. Voilà qui était fait. Le Sacre ne datait que d'il y a quelques jours à peine et voilà que sa vie avait concrètement basculé dans un sens que jamais elle n'aurait put penser que cela puisse se produire. La mission qui lui avait été confié, plutôt, que son oncle avait bien accepté et l'avait même encouragé avait commencé dès lors qu'elle avait mis les pieds sur ce navire. Elle avait envoyé quelque lettres, pour faire part d'un projet sur le retour des connaissances à la nouvelle cité : L'Imbrûlé. Bien décidé à commencer le plus vite possible, Avara de Havremont avait choisit de débuter par quelque voyages sur Calastin. À commencer par Delimar l'Océanique, cité qui, elle avait bien l'impression, lui était encore très peu connu. C'était plutôt facile en réalité, on ne pouvait pas dire qu'elle s'était beaucoup déplacé en dehors des guerres. Les combats contre l'indépendance des Cités Libres étaient encore bien frais dans sa tête. Pour son plus grand malheur.
Elle devait se concentrer sur sa mission et sa mission seulement. Rejeter les aprioris et les mauvaises pensées à l'égard de l'Alliance des Cités Libres n'était pas chose aisé mais elle pouvait bien en être capable. L'ambition de pouvoir rendre réel une grande académie où le savoir pour tous serait sa signature donnait la force à la jeune femme de tout braver. L'empereur avait raison.... son oncle avait raison, la population avait besoin d'une chance pour que la connaissance devienne commune à tous.
Une bourrasque à l'odeur salée stoppa ses pensées tandis que le navire s'élevait et s'abaissait avec plus de violence face aux vagues des flots. Son voyage était prévu, et elle ne cachait pas sa petite peur intérieur. Avant tout, elle était ravie de voir enfin du pays, et ça, elle ne devait pas l'oublier. Son statut lui devait une garde qui l'accompagnée partout où elle allait. Bien qu'elle trouvait la chose agaçante, surtout après avoir passé tant d'années en guerre, il fallait s'y accoutumé. Comme si elle n'était pas capable de se défendre seule.
Un léger sourire ironique s'afficha sur son visage alors qu'elle quittait son poste d'observation pour retourner dans son appartement, qui était, confortable. Le soir commençait à tomber et même si l'été pointait de plus en plus le bout de son nez, le vent des mers était puissant et froid.
Descendant un petit escalier en bois en se cramponnant à la barrière, le navire s'éleva une énième fois avant de s'abaisser avec plus de violence cette fois-ci, laissant la jeune femme perdre l'équilibre avec une rapidité insoupçonné pour venir s'écrouler avec brutalité sur un homme qui se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment.
Refoulant la colère et la honte, Avara se redressa en tanguant au rythme du bateau tout en essayant d'aider l'individu à se relever.
- Pardonnez-moi... je suis vraiment conf...
Comment aurait-elle pu achever sa phrase ? Comment aurait elle pu ne pas avoir se terrible geste de recul ? En face de... de cet adepte du Néant. Le prêtre Naal. Elle le savait sur le navire. Elle savait qu'elle pouvait croiser son long manteau, mais qu'elle ne tombe littéralement sur lui, non ça, elle ne se le pardonnerait jamais. Le simple fait d'avoir croiser de son œil son visage tatoué et son regard sombre avait électrisait l'entièreté de sa peau alors que de sombre souvenir ressurgissait du passé.
La respiration fermé par une contenue qui se transformait peu à peu en colère, Avara releva le menton en prenant son courage à deux mains pour venir regarder le prêtre dans les yeux d'une froideur palpable.
- J'espère ne pas vous avoir fait mal. Déclara t'elle en articulant chaque syllabe. Il est vrai que j'ai perdu l'équilibre et je vous... prie... d'accepter mes excuses.
Se cramponnant de nouveau à une corde, la jeune femme serra ses doigts libres en un poing de frustration. Maudissant soudainement la fougue des vagues.
La jeune femme qui se tenait sur le pont, grand manteau de voyage vêtu et cheveux blonds retenus en un chignon serré ressassait les événements récents dans sa tête. Son œil valide pointait vers la côte au loin était le seul point fixe qu'elle ne lâchait du regard.
Elle était donc dorénavant la nièce de l'empereur. Voilà qui était fait. Le Sacre ne datait que d'il y a quelques jours à peine et voilà que sa vie avait concrètement basculé dans un sens que jamais elle n'aurait put penser que cela puisse se produire. La mission qui lui avait été confié, plutôt, que son oncle avait bien accepté et l'avait même encouragé avait commencé dès lors qu'elle avait mis les pieds sur ce navire. Elle avait envoyé quelque lettres, pour faire part d'un projet sur le retour des connaissances à la nouvelle cité : L'Imbrûlé. Bien décidé à commencer le plus vite possible, Avara de Havremont avait choisit de débuter par quelque voyages sur Calastin. À commencer par Delimar l'Océanique, cité qui, elle avait bien l'impression, lui était encore très peu connu. C'était plutôt facile en réalité, on ne pouvait pas dire qu'elle s'était beaucoup déplacé en dehors des guerres. Les combats contre l'indépendance des Cités Libres étaient encore bien frais dans sa tête. Pour son plus grand malheur.
Elle devait se concentrer sur sa mission et sa mission seulement. Rejeter les aprioris et les mauvaises pensées à l'égard de l'Alliance des Cités Libres n'était pas chose aisé mais elle pouvait bien en être capable. L'ambition de pouvoir rendre réel une grande académie où le savoir pour tous serait sa signature donnait la force à la jeune femme de tout braver. L'empereur avait raison.... son oncle avait raison, la population avait besoin d'une chance pour que la connaissance devienne commune à tous.
Une bourrasque à l'odeur salée stoppa ses pensées tandis que le navire s'élevait et s'abaissait avec plus de violence face aux vagues des flots. Son voyage était prévu, et elle ne cachait pas sa petite peur intérieur. Avant tout, elle était ravie de voir enfin du pays, et ça, elle ne devait pas l'oublier. Son statut lui devait une garde qui l'accompagnée partout où elle allait. Bien qu'elle trouvait la chose agaçante, surtout après avoir passé tant d'années en guerre, il fallait s'y accoutumé. Comme si elle n'était pas capable de se défendre seule.
Un léger sourire ironique s'afficha sur son visage alors qu'elle quittait son poste d'observation pour retourner dans son appartement, qui était, confortable. Le soir commençait à tomber et même si l'été pointait de plus en plus le bout de son nez, le vent des mers était puissant et froid.
Descendant un petit escalier en bois en se cramponnant à la barrière, le navire s'éleva une énième fois avant de s'abaisser avec plus de violence cette fois-ci, laissant la jeune femme perdre l'équilibre avec une rapidité insoupçonné pour venir s'écrouler avec brutalité sur un homme qui se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment.
Refoulant la colère et la honte, Avara se redressa en tanguant au rythme du bateau tout en essayant d'aider l'individu à se relever.
- Pardonnez-moi... je suis vraiment conf...
Comment aurait-elle pu achever sa phrase ? Comment aurait elle pu ne pas avoir se terrible geste de recul ? En face de... de cet adepte du Néant. Le prêtre Naal. Elle le savait sur le navire. Elle savait qu'elle pouvait croiser son long manteau, mais qu'elle ne tombe littéralement sur lui, non ça, elle ne se le pardonnerait jamais. Le simple fait d'avoir croiser de son œil son visage tatoué et son regard sombre avait électrisait l'entièreté de sa peau alors que de sombre souvenir ressurgissait du passé.
La respiration fermé par une contenue qui se transformait peu à peu en colère, Avara releva le menton en prenant son courage à deux mains pour venir regarder le prêtre dans les yeux d'une froideur palpable.
- J'espère ne pas vous avoir fait mal. Déclara t'elle en articulant chaque syllabe. Il est vrai que j'ai perdu l'équilibre et je vous... prie... d'accepter mes excuses.
Se cramponnant de nouveau à une corde, la jeune femme serra ses doigts libres en un poing de frustration. Maudissant soudainement la fougue des vagues.