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descriptionRakesh Taradhish [FINIE] EmptyRakesh Taradhish [FINIE]

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Rakesh
Taradhish

Identité et caractéristiques

  • Race : Graärh

  • Sexe : Masculin

  • Surnom : Rak’, crinière d’étoiles

  • Date de naissance : 21 décembre 1732

  • Age réel : 31 ans

  • Age en apparence : 27 ans

  • Lieu de naissance : Néthéril

  • Lieu de vie : /

  • Rang social : Ashüddh

  • Poste/Emploi : Vagabond






    Caractéristiques physiques
  • Force : Moyen

  • Endurance : Bon

  • Coordination (agilité/réflexe) : Maître

  • Furtivité : Bon

  • Perception : Bon




    Caractéristiques mentales
  • Force mentale : Moyen

  • Education : Très bon

  • Charisme : Moyen

  • Intuition : Bon

  • Espérance/chance : Très bon




    Résistances
  • Résistance physique : Bon

  • Résistance magique : Moyen




    Compétences
  • Magie : Faible

  • Expertise :

  • Arme 1 : Arme contondante : Moyen

  • Arme 2 : Pugilat : Moyen

  • Habileté : Très bon

  • Navigation : Moyen

  • Equitation : Très faible

  • Dressage : Bon




    Bonus
  • Bonus : Dressage (Garal)





Équipements (Optionnel)

Erm’ëss
Réalisé à base cuir de cerf-dragon, Erm’ëss est constitué de lanières qui soutiennent efficacement les pattes arrières de Rakesh afin de lui apporter une protection sans pour autant gêner ses mouvements. Enroulées autour de ses pattes, les lanières protègent les parties sensibles tout en laissant coussinets et griffes libres, s’enroulant sur la cheville et le tibias pour protéger des chocs et des éventuelles égratignures.
Elles lui apportent une certaine résistance lors de ses acrobaties et lui évitent certainement de se tordre les pattes lors de réceptions peu prudentes.

Détection des pièges
Utilisation : Passive
Effet : Semelles dotées d’une rune enchantée pour avertir son porteur qu’il s’apprête à marcher sur un piège magique ou non magique, permettant à celui-ci d’arrêter son pas, s’il est en train de marcher (ne fonctionne pas sur un pas de course qui ne laisse pas le temps au porteur de réagir).
Jet de sauvegarde : Dissipation d'effet magique ou annulation de glyphe

Pas du chat
Utilisation : Passive
Effet : Annule totalement le bruit des pas du porteur, le rendant plus discret (+5 aux jets de furtivité).
Jet de sauvegarde : Dissipation d'effet magique ou annulation de glyphe

Il possède également un sac confectionné par Luxshana dans lequel il fourre à peu près tout ce qu’il peut tant que le tissu peut le contenir sans risquer de se déchirer. Sur le sac est noué un tissu bleu offert par Madhulekha Dans les tréfonds du sac se trouve notamment un carnet, créé par ses soins, dont certaines pages sont couvertes de son écriture précautionneuse relatant ses diverses connaissances acquises au fil de ses aventures mais aussi de son temps comme apprenti auprès d’Arpana.


Description physique

Rakesh a une crinière plus fournie que ses compagnons de Néthéril, un choix esthétique qu’il assume complètement car il agrémente généralement sa "chevelure" de tresses qu’il orne de perles - il aime le bruit qu’elles font lorsqu’il se déplace ou quand le vent se glisse dans ses longs poils. Il lui arrive de les attacher en une seule et grande tresse s’il souhaite que les perles s’entrechoquent moins et fassent moins de bruit - ou s’il ne veut pas souffrir de mèches dans les yeux, comme lorsqu’il s’intéresse à un piège particulièrement complexe.
Sa fourrure ne se fond pas exactement dans le décor au milieu duquel il est né. Rakesh a un pelage clair, gris clair parsemé de blanc et tigré de noir. Son crâne est orné de cornes et il dispose d’une double paire d’oreilles.
Sa gueule est assez carrée et quelque peu massive, garnie de longues canines qui dépassent de sa lèvre supérieure. Sa fourrure épaisse dissimule une carrure relativement sportive, sa crinière fournie souvent étalée sur ses épaules cache leur épaisseur.


Description psychologique

Rakesh est un personnage assez atypique au milieu des autres graärhs déterminés à faire vivre leur peuple au travers de leurs activités. Il n’a pas la vocation à nourrir les siens, se sait peu efficace en matière de chasse. S’il reste capable de créer quelques outils de ses pattes, il n’en est pour autant pas un grand ouvrier.
Il a appris à soigner les gens, auprès de son maître, et c’est probablement une chose qu’il apprécie de faire… mais là où son coeur balance est dans la connaissance et la curiosité maladive qui le mène par le bout du nez. Il a le coeur aventureux et le besoin de se lancer sur les routes dans le but de chercher… il ignore tout à fait quoi. Il a besoin de savoir, d’apprendre et surtout de retrouver ce qui a été perdu, même s’il ne sait pas exactement ce dont il s’agit. Il sait vouloir compiler toutes ces histoires que les anciens racontent et se transmettent, parfois trop tard, parfois pas du tout à cause d’un savoir perdu sur le lit d'un mort abandonné.
Il est un opportuniste qui saisira une occasion au vol sans se soucier beaucoup des éventuelles conséquences - dont il prend généralement conscience bien trop tard. Il est enthousiaste pour ce qui l’intéresse mais il peut s’avérer compliqué de lui faire voir les choses d’une façon différente. Un peu têtu, il est aussi assez… inconscient, refusant de réfléchir plus loin que le bout de son nez et d’imaginer un avenir autre que son prochain pas en avant. Car c’est bien une chose à son sujet : c’est un optimiste qui se laisse difficilement abattre, qui ne voit rien d’impossible (tant que c’est quelque chose qu’il souhaite faire, en tout cas).
C’est un personnage un peu moqueur, un peu railleur, jamais vraiment dans l’intention de faire mal mais qui aime bien titiller les gens - toujours lorsqu’il sait pouvoir s’en tirer en toute sécurité en tout cas. Il aime bien chatouiller l’ours qui dort du bout d’un bâton, mais seulement s’il est certain de ne pas le réveiller. Il lui arrive cependant de se tromper et de devoir trouver un moyen de s’en sortir.. ce qu’il arrive généralement à faire car la chance est de son côté. Jusqu’au jour où elle détourne le regard et qu’il ait à patauger dans la boue pour s’en tirer.
S’il est un aventurier qui apprécie de se jeter dans la gueule du loup avec une lampe et un sac, il y a cependant une chose qu’il déteste par-dessus tout : les insectes. Il n’aime pas faire du mal inutilement, évite généralement consciencieusement de se mettre dans une position pouvant donner lieu à un besoin de sa part de blesser quelqu’un ou quelque chose, mais les insectes mettent à mal cette décision. Il est peu de chose qui le font réagir extrêmement comme un insecte peut le faire et si celui-ci à la mauvaise idée d’être en contact avec sa personne, les choses peuvent vite tourner à la catastrophe.

En ce qui concerne la tribu, contrairement aux apparences, Rakesh ne déteste pas le concept ni n’y est opposé. A vrai dire, il aime sa tribu, il aime le fonctionnement interne, il aime chacun de ses êtres qui la font vivre et survivre dans un milieu hostile. Il n'est peut-être pas tout à fait d'accord avec sa décision de s'enterrer dans une simplicité excessive sous prétexte qu'une erreur du passé aurait pu les exterminer il y a tellement longtemps que les éventuels récits ou preuves du passé ont presque tous disparus. Il les voit souvent revenir de chasse, blessés parfois au-delà de ce que les guérisseurs de la tribu peuvent faire et repartent, une fois sur pieds à nouveau, sans un regard en arrière et même un sourire aux lèvres. Il voit des graärhons se relever après une défaite, en plein entraînement, après une première chasse infructueuse, après un premier combat perdu pour autant l'intégralité de leur race a décidé d'enfoncer sa tête dans le sable. Il y a des jours où il s'asseoit à même le sol, au pied d'un arbre, au sommet d'un rocher, essayant d'imaginer ce qui pourrait bien avoir justifié une telle réaction, ce qui pourrait avoir motivé une décision aussi radicale. Essayant de déduire du peu qu'il sait l'événement pouvant pousser son peuple à une telle extrémité. Le mystère reste entier et il semble être le seul à se poser la question, à vouloir savoir et peut-être aller plus loin, retrouver leur splendeur d'antan, comprendre d'où leurs conditions de vie actuelles vient. A voir le nombre des siens qui tombaient à la chasse ou dans d'autres circonstances, les rigueurs de leurs vies, il doutait qu'ils n'aient pas appris leur leçon mais encore fallait-il savoir de quoi il retournait, probablement. Après tout, il lui fallait convaincre un peuple entier, terrifié de réitérer leur erreur, de tenter l'expérience malgré une peur si profondément ancrée qu'ils refusaient même de considérer l'idée.

L’honneur qui fait partie de son fonctionnement est un autre élément qui le fait s’interroger. Pour lui, l’honneur n’est pas dans la victoire, l’utilité n’est pas seulement d’apporter nourriture et cuir pour se vêtir. L’honneur est dans l’assurance de permettre un avenir aux siens, qui va plus loin que le lendemain matin. L’utilité va plus loin que s’assurer que tout un chacun est nourri et abrité. Bien entendu, ces éléments sont importants mais l’honneur et l’utilité ne s’arrêtent pas là et c’est un avis qu’il ne retrouve pas chez les autres.
C’est pourtant pour lui une conviction profonde. Il a conscience que d’autres connaissances, d’autres opportunités se trouvent ailleurs que là où sa tribu se rend et rester là, engoncé dans un carcan sans progression, le tue à petit feu.

Il ne veut pas nécessairement partir et abandonner sa tribu, le fait de ne pas rester avec les siens ne veut pas dire qu’il les abandonne - il s’agit là d’une décision rigide du fonctionnement graärh qui lui fait parfois grincer des dents. Il est juste persuadé qu’il y a plus, en dehors des frontières graärhs, des connaissances, des outils, des éléments qui pourraient permettre aux siens de vivre mieux.
La présence des sans poils n’a fait qu’accentuer cette conviction. Il a entendu parler des armes qu’ils emploient, des savoirs qu’ils amassent… il ne peut qu’imaginer les outils que toute cette connaissance pourrait donner à son peuple. Des savoirs pour guérir mieux, peut-être plus vite, avec moins de séquelles comme pour sa pauvre Arpana. Il n’a presque pas la capacité à imaginer le volume de bienfaits qu’il pourrait apporter s’il pouvait en apprendre plus pour transmettre ces connaissances aux siens.

Rakesh n’a juste pas la même vision de l’Honneur et de l’Utilité à la Tribu que les autres. Ca ne veut pas dire qu’il a raison et qu’ils ont tort, juste qu’ils n’ont pas le même avis ni la même façon de faire. De même, cela ne signifie pas qu’il leur tourne le dos en se lavant les mains de leur avenir, il souhaite juste… partir en pèlerinage dans l’espoir d’en savoir plus. Il est simplement possible que son pèlerinage dure toute une vie.

Esprits liés proposés par ordre de préférence : Lémurien, Hyène, Chouette, Bourdon, chat.


Histoire - Questionnaire


Questions générales
Pour la faction Graärh, vous trouverez ici uniquement des questions concernant les événements ayant eu lieu sur l’archipel.

  • Sur l'archipel :

    • L'archipel est un endroit à la fois splendide et plein de dangers : au(x)quel(s) votre personnage a-t-il été confronté, de près ou de loin, volontairement ou non) ? (Couronne de Cendres, Licornes, Ekkynopyre, séisme, monstres marins, etc..):
      Il était présent au domaine baptistral durant leur attaque mais n’a pas eu la "chance" de croiser leur chemin.
      Il n’a pas été confronté au licornes ni aux ekkynopyres bien qu’il finira certainement par se rendre à Calastin pour explorer les étendues creuses sous terre.
      Lors du séisme, il se trouvait chez les baptistrels et y est resté.

    • Pro ou anti-lien ?
      Rakesh n’a pas tout à fait d’avis sur le sujet. Les chimères étant définitivement rayées de la surface de la terre, il ne s’inquiète pas outre mesure. C’est un sujet pour les concernés, pour le moment il ne pense pas faire parti de ceux qui doivent s’exprimer sur le sujet.

    • Lors de l'ultime bataille contre les chimère, vous étiez... :
      Sur Tiamat afin d’aider les baptistrels du mieux qu’il pouvait en essayant de repousser les chimères. Son aide en la matière cependant était en dernier recours, n’étant pas un grand combattant et rebuté par l’idée de blesser un corps innocent. Il assista les baptistrels selon ses capacités.

    • En quoi avez-vous la foi ? (Néant, les 7 déesses, les Esprits Liés, Origine, rien...) :
      Les Esprits-Liés ont une place prépondérante dans la vie de Rakesh. Il prie régulièrement et leur voue un culte honnête et sans fard ni prétention. Il les respecte et souhaite suivre leur voie autant qu’il le peut, honorer ceux qui l’ont choisi tout en respectant ceux qui existent autour. Ils sont importants et il est possible qu’il attribut certains événements de la vie de tous les jours impliquants un animal représenté par un Esprit à l’éventuelle volonté de ce dernier.

    • Votre/vos ambition(s), votre/vos projet(s) ?
      J’ai l’ambition de faire participer Rakesh à tout ce qui a trait au passé des graärhs, notamment pour explorer les vestiges des anciens temps. Les ruines, les cavités, tout ce qui peut contenir des traces de leur civilisation passée.
      Si possible (si ça doit se faire, tant mieux, si pas c’est pas grave) en faire le premier graärh dragonnier (ou pas le premier, mais ce serait cool) pour aider la cause des graärhs sur un front tout à fait différent.
      Je pense éventuellement l’orienter soit sur un plan entièrement explorateur/aventurier, peut-être l’impliquer auprès des baptistrels, je verrais en jeu comment cet aspect là se développe.

    • Un avis sur la magie ?
      Rakesh n’est pas très à l’aise avec la magie et ne s’y intéresse pas outre mesure. Il est curieux mais la magie en elle-même ne fait pas partie des sujets qui attise son enthousiasme. Son utilité est indéniable cependant et a permis de sauvé son frère.

    • Un avis sur les autres races ?
      Il respecte les dragons, est toujours indécis sur les humains. Les elfes, il n’en a pour l’instant vu aucun. Il en va de même pour les vampires, ou s’il en a aperçu un c’était de loin et probablement sans s’en rendre compte.
      Il a cependant un avis très tranché concernant les baptistrels : qu'ils soient elfes ou humains, il les respecte beaucoup et les aime presque comme des semblables. Il ira volontiers vers l'un d'entre eux, avec très peu voire pas de méfiance et une joie qu'il ne cherchera pas à dissimuler.





Questions de Faction Gräarh
Cette partie contient des questions spécifiques à votre faction. Pour rappel, toutes les informations sur les factions se trouvent dans la section Factions.


  • Trand ou garal ?
    Garal

  • Un avis sur les Ambarhûniens ?
    Leur présence sur les terres qui ont abrité les Graärhs depuis toujours le dérange quelque peu. Surtout qu’ils ont pris la mauvaise habitude d’aller mettre leur nez là où il voudrait aller remuer le sien avant lui, ce qui ne l’aide pas des masses. D’autant que, techniquement, ils sont à l’origine de l’arrivée des chimères sur l’archipel.
    Pour autant, ils ne sont pas tous mauvais même si les baptistrels ne sont pas représentatifs, Rakesh leur voue néanmoins un intérêt et un respect certain qui permet de racheter certains mauvais points.
    Les pirates sont en revanche un véritable calvaire.

  • Comment avez-vous vécu ou qu'avez-vous pensé de la bataille contre les pirates et/ou contre les vampires ?
    L’attaque était prévisible, peut-être tardive à son goût mais prévisible, très clairement.
    Que les pirates soient parvenus cependant à apprendre l'arrivée imminente de leur attaque et à retourner celle-ci contre les graärhs est un réel crève-coeur. Les pertes sont incroyablement lourdes et Rakesh a participé à l’effort pour guérir les survivants, ce qui n’a pas été une mince à faire.

  • Avez-vous mis les pieds au Baôli ?
    Rakesh s’y est rendu uniquement lorsqu’il a fallu le protéger contre l’attaque des chimères, il faisait partie des graärhs qui s’y étaient déplacés. Initialement dans l’idée d’apporter son aide, de guérir en cas de besoin surtout pour l’après mais pas seulement. C’était un sujet assez important pour lui, lui qui a perdu un fils aux chimères et failli perdre un frère, et il souhaitait être là et apporter son aide.

  • Un avis sur les autres factions ?
    Il déteste les pirates. Il a une affection toute particulière pour les baptistrels qu'il garde près du coeur. Il a connaissance de la Loge mais la nécessité d'avoir une compétence en la magie le garde d'y appartenir donc il ne s'y intéresse pas outre mesure. Il attendra de se faire une idée des autres avant de faire le moindre commentaire sur le sujet.



Liens

  • Reynagane Shäa : La petite graärh faisait partie des jeunes qui, parfois, venaient l’écouter pendant qu’il racontait ses histoires. Rey finissait parfois pelotonnée contre Jay, notamment, et jouait à l’occasion avec le petit graärh, au grand plaisir de Rakesh.
    Plus récemment, il l’a croisée pendant l’attaque des couronnes sur le domaine baptistral. Une réelle surprise de croiser la petite qui, désormais, était bien adulte et capable.

  • Nyana Valthana : Trop obstinée pour joindre les autres et écouter les histoires de Rakesh, Nyana passait généralement son temps à s’entraîner et à essayer de dépasser son frère. Rakesh ne la connait pas beaucoup mais, à l’instar de Rey, l’a recroisée récemment.

  • Ilhan Avente-Falkire : Rencontré pour la première fois après que l’humain se soit échappé après un enlèvement par les pirates. Certains sans-poils qui avaient accompagnés la délégation s’étaient rapprochés de graärh en demandant si l’un d’entre eux pouvait les guider jusqu’aux marais, lequel se trouvait plutôt loin de leur position. Rakesh qui avait fait partie de l’expédition envoyée sur les lieux encore récemment se retrouva embarqué - de bonne volonté, toujours, à l’idée de partir à l’aventure quoique pas rassuré par les étrangers. Sur le chemin, ils croisèrent un groupe de graärhs encadrant un autre sans poil, manifestement celui que recherchaient ceux qui avaient approché Rakesh. Sa présence se révéla on ne pouvait plus bénéfique car le sans poil était dans un état lamentable et nécessitait des soins d’urgence avant de poursuivre le chemin. Il n’était pas équipé pour une telle tâche, bien qu’il emportait généralement de quoi se soigner en cas de besoin, mais parvint à effectuer un travail satisfaisant avec les moyens du bord. A l’arrivée à la légion, il fut nécessaire d’organiser le rapatriement du sans poil vers le domaine baptistrel qui, on l’avait assuré à Rakesh, serait en mesure de le soigner ou avait en tout cas de grandes chances d’y parvenir. Ce fut difficile pour le graärh de le laisser repartir sans l’accompagner pour s’assurer de sa survie, mais Rakesh resta sur les lieux.
    Plus tard, revenu pour soutenir l’effort de la délégation délimarienne pour établir des relations diplomatiques avec les félins, Rakesh pu découvrir un personnage bien différent car celui-ci avait subi une transformation et pas des moindres.
    Ilhan, tout comme Reynagane et Nyana, était présent lors de l’attaque au domaine baptistral. Une opportunité que le graärh mit à profit pour se rapprocher de l’homme.

  • Autone Falkire-Avente : Compagne d’Ilhan, comme Rakesh le découvrit après l’attaque du domaine. Les deux étaient ensembles et les présentations furent assez rapides car Autone était notamment blessée et Rakesh, bien que n’étant plus tellement équipé après avoir usé de ses herbes et autres sur d’autres avant elle. Il parvint à la distraire en la faisant rire un peu avant qu’un autre homme ne puisse prendre la relève avec nettement plus d’efficacité que lui.

  • Chanteterre : Bien des événements sont survenus pendant l’attaque des couronnes sur le domaine des Baptistrels mais un événement en particulier attise intensément la curiosité du graärh. Parmis les rumeurs, il en existe une qui fait état d’un sans poil se jetant - sans hésitation - dans la lave… et en ressortir non seulement en vie mais également plus fort. Il y avait une histoire à découvrir, des choses à apprendre et Rakesh est plus que déterminé à l’idée d’un jour rencontrer ce personnage mythique.

  • Asolraahn : Véritable colosse impressionnant, Rakesh a fait la connaissance d’Asol alors que celui-ci accompagnait les rescapés de l’attaque d’Atghalan. Le personnage, non content de le dominer de toute sa taille, partageait également quelques ressemblances avec lui au niveau du pelage. Un réconfort quelque peu étrange étant donné l’origine Garal de l’un et Trand de l’autre.
    Il s’occupa notamment des blessures du géant mais pas seulement. Asol n’était pas seul, outre les autres graärhs qu’il avait accompagné jusque là, et son petit fils, Shuu’ran Rashi, nécessitait également des soins que Rakesh se fit un plaisir - et un devoir - de lui apporter. Tâtant d’abord le terrain afin d’essayer de deviner le caractère du petit, le graärh s’y adapta pour rendre les choses plus faciles à la fois pour l’un, comme pour l’autre. Notant, plus particulièrement, l’absence de mot formulé, le graärh usa à outrance du langage corporel afin de mettre à l’aise le plus jeune, le tout en lui adressant à l’occasion quelques grimaces ridicules dans l’espoir de lui tirer un sourire. Le caractère farouche du jeune ne lui facilita pas les choses mais il parvint néanmoins à s’en occuper et à lui offrir des soins adaptés.
    Rakesh apprécia définitivement la rencontre de ce géant à la langue aussi acérée que ses griffes et de son petit sauvageon, et espère pouvoir les retrouver prochainement, peut-être pour s’entraîner, éventuellement.


Derrière le clavier

  • Petite présentation : Voir Sorel Gallenröd

  • Particularité RP ? Voir Sorel Gallenröd

  • Rythme RP ? Moyen, je peux répondre parfois le jour qui suit mais cela peut aussi me prendre bien plus de temps.

  • Comment as-tu découvert le forum ? Voir Sorel Gallenröd

  • As-tu signé le reglement ? Oui !



Dernière édition par Rakesh Taradhish le Sam 27 Fév 2021 - 12:18, édité 9 fois

descriptionRakesh Taradhish [FINIE] EmptyRe: Rakesh Taradhish [FINIE]

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Coucou Winter Smile

C’est moi qui m'occuperais de ta fiche Wink Néanmoins, sache que comme à notre habitude, tout le staff a lu attentivement la fiche de Rakesh.

D’une façon générale, le contexte est bien suivi et fouillé, ce qui est un bon point pour toi. Tu es une joueuse habituée maintenant, mais c’est toujours sympa de te lire et de voir que notre univers te donne de l’inspiration.

Nous avons toutefois quelques points à soulever, et des retours à te faire. Je vais le faire dans l’ordre de la fiche si tu le veux bien :

Bloc identité et caractéristiques :

R.A.S de ce côté-là, on note un bon équilibre dans tes caracs, et on te félicite pour ça.

Pour ton Rang Social, Rakesh sera pour l’heure Ashüddh, à la vue de la désertion de sa tribu à la fin de son histoire, qui même si elle a des raisons, reste un déshonneur du point de vue des graärh. Mais libre à toi de faire évoluer ce statut en t’intégrant ailleurs si tu le désires.

Equipements :

R.A.S de ce côté là non plus, félicitations pour cet inventaire sympa. J’aimerai à titre perso que tu précises ce que sont tes “Erm’ëss” : si je comprends l’idée derrière ce joli jeu de mot, ce sont des genre de bottes n’est-ce pas ? Une petite mention entre parenthèses pour préciser le type d’objets suffira.

Description Physique :

Le poil long alors que Rakesh aura vécu toute sa vie à Néthéril, c’est non. Si tu désires garder cette description pour ton graärh, il te faudra impérativement changer ton île de naissance. Les poils courts pour les Garals sont des caractéristiques inhérentes à ce type de Graärh, qui ont évolués vis-à-vis du / se sont habitués au climat très chaud de cette île : si tu gardes les poils longs sur Nethéril, ce serait comme si tu gardais 3 polaires et que tu faisais des sprints dans ton appart pendant la canicule.

C’est supportable pendant quelques instants, mais ça ne l’est certainement pas sur le long terme.

Hormis ce petit point, tout nous semble OK Wink Encore une fois, beau boulot.

Description Mentale :

Une petite remarque ici : on aurait aimé que tu intègres mieux les concepts fondamentaux de la race des Graärhs à ta description. L’Honneur et l’Importance de la Tribu notamment qui font partie intégrante de cette race, et qui sont des notions très importantes auxquelles Rakesh a forcément été confronté dans sa vie.

Quelques pistes de réflexion pour t’aider :

Que pense-t-il de la mise en avant par l’Honneur au sein de la Tribu ? Quel place a la Tribu dans son cœur ? Et puisqu’il l’a quitté de son plein gré, ce qui est quand même très à contre courant du commun de ses contemporains, car cela représente environ le déshonneur suprême, outre la bougeotte, qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

Tes Esprits-liés te seront révélés au moment de la validation de ta fiche Wink

L’Histoire :

Dans l’ensemble, l’histoire est assez bien ficelée, ce qui rend sa lecture assez fluide et agréable. Tu maîtrises assez bien le contexte, et de ce fait, tu fais un sans faute sur le lore là dessus : bien joué Wink

Cependant, là encore quelques points pour lesquels nous souhaiterions avoir des précisions/éclaircissements, et des remarques :

- J’en parlais dans la description mentale, mais encore + là, ce serait l’occasion de montrer le “pourquoi” Rakesh voudrait s’en aller, dès son jeune âge, autre que son envie d’aventure. Il a été élevé par des graärh très honorables, qui ont éduqué Rakesh comme tel, en toute logique ton personnage est censé se sentir à sa place dans sa tribu.

Il a été confronté à des événements tragiques dans sa vie. Quelques pistes de réfléxion pourraient être ainsi aborder : est-ce que c’est la mort de sa femme qui l’a fait réalisé que la tribu, et tout son système c’est quand même un truc assez futile dans la mesure où ta vie peut basculer en 2-2 si tu fais une mauvaise rencontre pendant une chasse ? Ou bien la place des soigneurs de la tribu qui ne sont pas assez “bien considérés” à son goût, et du coup il ne trouve pas cela très cohérent avec le système d’honneur, parce quand même ils s’assurent que tout le monde reste en vie alors qui vont s’éclater la tête dans la savane pour le sacro-saint Honneur ? Je reviendrais plus tard sur la stase de 10 ans, mais ce serait peut être intéressant de l’évoquer aussi comme quelque chose qui l’a décidé à partir. C’est une position qui sera là encore très atypique pour un graärh, mais ça pourrait justifier le fait qu’il s’en aille.

Tu as un terreau sympathique pour te construire une solide histoire là-dessus, alors joue en ! Wink

- Dans la même veine, et tu l’auras peut-être senti au fur et à mesure de mes remarques, mais on sent que globalement ton personnage est surtout centré autour des mystères de Tiamaranta et des Couronnes de Cendres. Alors dans mon cas, c’est un peu la poêle qui se fout du chaudron dans la mesure où je joue quand même Claudius qui est très mono-centré sur l’Empire. Cependant l’arc de scénario des Couronnes est déjà assez avancé, et de nombreuses personnes ont déjà joué des choses vis-à-vis de ça en RP, et bientôt Tiamaranta sera moins emplie de mystères. On s’interroge donc sur “l’après Couronne” de ton perso, quand cela arrivera : tu mets beaucoup l’accent là-dessus, mais tu avais aussi l’optique d’en faire un bapti : pourquoi ne pas s’étendre là dessus aussi ? Mais aussi sur les autres hobbys/valeurs/passions que Rakesh pourrait avoir ? De là, on pourrait sentir une véritable profondeur à ton perso Smile

- Dernier point sur ta mise en stase pendant 10 ans : c’est quelque chose qu’on a déjà pu voir dans la fiche prédef d’Illidim, mais là ça pourrait faire un point assez original pour ton personnage, en tout cas moi j’aime bien l’idée et puis bon, tu connais mon amour pour Hibernatus donc voilà. Là encore, on aimerait voir quelques petites choses pour l’enrichir.

Globalement 10 ans ça reste assez conséquent comme punition, d’un côté comme de l’autre : du point de vue de Rakesh, on pense que ce serait pas de refus que tu approfondisses un peu plus là-dessus, que tu soulignes comment il gère ça. Tu nous dis qu’il a un souci de rythme, mais comment se sent-il face à ses enfants qu’il voit grandir d’un seul coup ? Et ses petits enfants ? Ça lui fait quoi d’être Papy ? D’avoir vu sa tribu bouger sans y prendre part ? Les problèmes qu’il rencontre physiquement ( -car passé 10 ans en stase, cela doit laisser des séquelles au point de vue musculaire, rééducation etc …- ), et mentalement : autre qu’un souci de rythme, ne souffre t-il pas de soucis mentaux plus profond (la souffrance dû à l’isolement, p-e la douleur d’avoir vu des proches s'éloigner sans qu’il ne puisse rien faire, d’avoir vu le monde changé sans qu’il ne puisse y participer, ou que sais-je encore) ? D’une façon générale, quel serait son point de vue sur sa famille qui lui a fait subir ça ? Parce que 10 ans, ce n’est pas anodin. Ce n’est pas une punition légère.

Du point de vue de sa tribu et de sa famille : 10 ans en stase, ça reste une punition vraiment forte, comme je le disais. Ce serait peut-être intéressant que tu développes là dessus aussi, mais d’un point de vue extérieur à Rakesh. Tu parles d’une dispute à son réveil, mais est-ce que ces choses là étaient fréquentes ? Est-ce qu’ils ont dû "cacher" Rakesh vu l’ampleur de la punition, si la décision venait seulement de sa famille ? Ou serait-ce quelque chose qui a été vu avant avec la tribu, donc une conséquence de ses actions (assez conséquentes pour justifier 10 ans à l’isolement, donc) ? Bref, comment cela a t-il abouti, et a été géré ? Il y a beaucoup à exploiter pour quelque chose comme cela, et c’est dommage de n’avoir “que” quelques remarques en surface.

Les Questionnaires :

Général :

Pour ta remarque sur ta volonté d’en faire un graärh dragonnier : on ne peut te garantir aujourd’hui que cela arrivera. La liste d’attente de personnages prétendants à ce rôle est longue, on prend en note ta demande, mais sache que cela se construit avant tout en jeu, et que tout ne peut pas se faire très rapidement sur cette question.

Du reste, tout nous semble concordant, bien joué !

De faction :

- Un point concernant ta remarque sur les pirates : ”(bien que leur intérêt pour les richesses - et souvent les antiques par conséquent - pourrait bien attirer son attention)”. Celle-ci m’interroge. Tu précises bien que Rakesh considère les ambarrhuniens comme des envahisseurs. Le mot choisi est fort : de base, on a tendance à penser que Rakesh ne serait vraiment pas pour à ce que d’autres personnes ne fouine la terre des Graärh, autre que les graärhs eux-même. Et quand bien même il ne connaît pas bien tous les ambarhuniens, et qu’il peut avoir le bénéfice du doute, les faits sont là. Les pirates réduisent en esclavage les graärh, ne montrent aucun scrupule à les tuer, et à tout piller et saccager si cela est nécessaire.

Considérant tout ça, et à la vue de ce que tu as écris précédemment sur l’éducation de Rakesh et son mode de vie, cette remarque me semble a minima questionnable. Elle serait plus justifiée et cohérente si tu instaurais un climat + conflictuel avec ta tribu, ou quelque chose qui l’éloignerait suffisamment de sa tribu/de l’opinion générale, pour qu’il passe outre toutes les choses horribles que toutes personnes normalement constituées détesterait voir arriver pour sa famille et son peuple. Quand bien même les pirates s’intéressent aux richesses, il ne faut pas oublier que cette richesse, ils ne la “respectent” pas vraiment, surtout pas avec les Graärh. Il ne s’agit pas d’explorations calmes, dans 90% des cas.

OK pour le reste ! Wink

***

Voilà pour tes retours ! Smile Comme toujours, on essaie d’être assez exhaustifs, et te donner des alternatives/solutions pour te faire avancer, mais n’hésite pas à revenir vers nous si tu as des questions.

La fiche a de réelles qualités, et Rakesh semble être un personnage intéressant qu’il nous tarde de découvrir ! Smile

Bon courage pour les corrections, et tu sais où tu nous trouver si tu as besoin de nous

catkiss

descriptionRakesh Taradhish [FINIE] EmptyRe: Rakesh Taradhish [FINIE]

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Histoire en Détails

Enfance

Décembre 1732

Rakesh naquit d’une portée de six un jour de décembre où les températures, pour Néthéril, étaient relativement basses sans pour autant être dangereuses. Il vint au monde accompagné de trois frères et de deux sœurs. Rahas, Rajat et Harjit furent tous les trois ses aînés. Adhira était l’aînée de toute la portée - et le rappelait systématiquement à la première occasion donnée - quant à Madhulekha, c’était la petite derrière. La seule dont Rakesh pouvait se targuer d’être plus vieux, même si seulement de quelques secondes. C’était aussi probablement l’excuse parfaite pour la protéger. Protéger Madhulekha, la belle.

De décembre 1732 à décembre 1738

Ses souvenirs de ses premiers mois, pressé contre le flanc de sa mère, Tamasi, sont quelque peu brouillons mais pas tous. Les histoires qu’elle lui contait alors qu’elle le nourrissait, le protégeait. Ces histoires sont un fil d’or qu’il peut retracer comme s’ils étaient brodés à même sa mémoire, des souvenirs qui ne le quittent pas et qui façonneront assurément sa vie, guidant ses premiers pas et traçant le chemin sur lequel il s'avançait avec la confiance aveugle qui le caractérise.
Grandir dans une portée de six revêtait quelques problèmes mais présentait surtout des avantages pour Rakesh.
Rahas et Rajat passaient leur temps à se bagarrer, déterminés à prouver qui était le plus fort sans jamais parvenir à se départager. Ils avaient le caractère d’un soleil brûlant et entêté, brillants et toujours sur le devant de la scène. Ils attiraient l’attention et, pendant les premiers mois de leur vie, accaparaient une grande partie de l’attention de leur mère tant ils étaient remuants. Madhu, elle, se faisait discrète mais n’en perdait pas une miette et si d’aventure l’un d’entre eux venait l’asticoter d’un peu trop près… La surprise était alors particulièrement inattendue et salée. Harjit et Adhira se retrouvèrent, main dans la main, sur un piédestal en l’honneur de la contenance et du jugement, critiquant à loisir et jugeant sévèrement sans la moindre hésitation. Les frictions entre les deux flamboyants et les deux médisants étaient fréquentes et généralement pleines d’étincelles là où les deux autres se retrouvaient généralement sur le banc des spectateurs à partager des commentaires et des gloussements. Parfois, cela ne tournait pas en leur faveur mais le plus souvent les quatre autres étaient bien trop occupés à se manger la truffe pour leur payer la moindre attention.

Leur père, Chapal, était un enseignant strict et sévère qui ne laissait que peu de place à l’erreur… mais c’était aussi un grand joueur qui adorait ponctuer ses séances d’entraînement par des séances de jeux qui ravissaient Madhu et Rakesh.
Il était également un grand conteur et Rakesh passait son temps à lui réclamer histoires, légendes et mythes sans distinction, lassant bien rapidement ses frères et sa sœur. Fidèle présence à ses côtés, Madhu écoutait avec intérêt mais profitait surtout de la présence enthousiaste et pleine de vie de son frère, passionné qu’il était par les histoires de leur père. Chapal était un chasseur expérimenté dont le regard se tournait souvent vers l'horizon, il lui arrivait de raconter certaines de ses chasses à Rakesh. Souvent, ses mots se perdaient lorsqu'il racontait les terres qui s'étendaient à perte de vue et combien cela lui coûtait parfois de faire demi-tour une fois leur chasse couronnée de succès.

C’est à cette époque que Rakesh commença, à l’occasion, à disparaître et à ne pas participer aux sessions d’entraînement de son père, passionné par les mots de son père et les mystères que l'horizon renfermait. Bien que cela signifiait abandonner Madhu aux exercices, il la savait parfaitement en mesure d’y faire face. Ce n’était pas pour rien si Rahas et Rajat avaient abandonné tout espoir de l’embêter. Il errait alors aux frontières de leur campement, de la tribu, s’aventurant parfois un peu plus loin, grimpant dans les arbres au mieux de ses capacités et appréciant le sentiment de danger qu’il en ressentait. Le frisson d’excitation qu’il en ressentait devint rapidement addictif et s’il participa à la plupart des entraînements, il cessa de rester auprès de ses frères et soeurs pour profiter de la solitude et de l’aventure, s’imaginant participer à ces grandes histoires que son père lui racontait parfois, sans parler de celles qu’il se rappelait racontées par sa mère. Il y avait tant à voir, tant à découvrir au-delà de leur tribu, tant de choses et les siens ne faisaient que chasser, content de simplement survivre et de vivre sans se soucier de ce qui pouvait bien se trouver au loin.

Il ignorait alors que ce frisson de danger, cette sensation délicieuse au creux de son estomac, alors qu’il avançait sur des sentiers qu’il imaginait perdus et dangereux, n’avait que peu de raison d’être.
Sa mère, attentive, le surveillait parfois, silencieuse comme une ombre, le suivant dans ses pérégrinations, son regard ambré reflétant ses interrogations.


Adolescence

De Décembre 1738 à décembre 1744

Peu intéressé qu’il était de courir après du gibier et la mise à mort, lui qui appréciait la vie et ne souhaitait pas y mettre fin, même pour un animal destiné à lui remplir la panse, Rakesh se rapprocha de la soigneuse de leur tribu. Arpana, “Celle-qui-a-renoncé”, est une femelle juste mais exigeante, qui ne laisse que peu de place à l’erreur mais quiconque se trompe en sa présence le fait par manque d’attention. Lorsqu’elle prit Rakesh sous son aile, consciente de son habitude de disparaître du campement pour un temps indéterminé, elle avait conscience que cela requérerait de l’adaptation mais n’eut pas entièrement besoin de s’y faire. Faisant preuve de la même détermination avide que lorsqu’il harcelait son père de questions et de demandes pour des histoires, il s’investit à ses côtés avec passion.
Il apprit autant que faire se peut, faisant rarement des erreurs mais justifiant néanmoins quelques remontrances salées de la part de sa tutrice. Arpana avait régulièrement besoin d’aide. Chasseuse émérite, sa vocation lui fut enlevée lors d’une rencontre brutale avec un smilodon qui lui avait presque arraché la jambe lors d’une confrontation. Secourue par le reste du groupe, Arpana, alors appelée Preyasi, la Bien-Aimée, survécu, contrairement au smilodon qui périt mais emporta avec lui tout espoir pour la graärh de retourner dans la savane subvenir aux besoins de sa tribu.
Depuis, elle s’était réorientée vers la médecine et l’attention portée au bien-être de sa tribu. Le graärh qui l’avait soignée - sauvée, vraiment - lui enseigna tout ce qu’il savait et désormais elle déversait ce savoir dans la coupe avide de Rakesh, désireuse d’apaiser les élans aventureux du jeune graärh tout en assurant que sa tribu bénéficierait d’un soigneur lorsqu’elle retournerait auprès de ses Esprits-Liés, au milieu des étoiles.

En Juin 1743, alors âgé de 11 ans, Arpana l’envoya, accompagné d’un groupe de chasseurs, rendre visite à une tribu voisine. Incapable d’effectuer le voyage sans mettre en danger ses compagnons du fait de sa lenteur et de son endurance médiocre, Arpana se résolu à envoyer Rakesh à sa place. Cette expédition planta une graine qui ne cesserait alors de grandir, nourrie par des années de légendes et d’histoires vibrantes et par son propre besoin d’aventure.

Tapas était un vieux graärh et s’il avait survécu jusqu’à ce jour, c’était aussi bien à cause d’une force de caractère exceptionnelle que d’un corps parfaitement entretenu. Rakesh parvint à ses côtés, armé de l’équipement nécessaire à une longue rédaction en cas de besoin.
Tapas était dépositaire d’histoires qui ne devaient pas se perdre et s’il devait partager avec Arpana, Rakesh serait l’intermédiaire entre ces deux créatures d’un autre temps, vieux et pourtant si fermement accrochés à la vie qu’ils continuaient de parcourir la terre et de chasser avec les Esprits. Le voyage de Tapas, cependant, touchait à sa fin.
Toujours touché par l’excitation d’avoir voyagé plus loin qu’il ne l’avait jamais fait en dehors des limites du campement, seulement accompagné de quelques autres des siens, s’apaisa cependant à l’instant où le vieux graärh commença à parler.
Sa voix, comme une vieille feuille abandonnée par l’automne, craquante et friable, commença d’abord par attirer la concentration du jeune Rakesh. Il devait retranscrire, aussi griffonnait-il rapidement ce qui lui était transmis, le plus fidèlement possible afin de pouvoir fournir un travail aussi précis que possible et peut-être convaincre Arpana qu’il était tout à fait de confiance pour retourner sur les routes, si d’aventure le besoin se faisait ressentir. Mais à mesure que les mots tombaient des lèvres du vieux graärh, la concentration du plus jeune se laissait happer, transportée par les histoires et les informations. Il parvenait à conserver un rythme d’écrire suffisant pour préserver une exactitude satisfaisante mais son esprit partait à la dérive sur les ailes de l’imagination et de la fascination.

Après plusieurs jours, l’ancien nécessitant de nombreuses pauses, la session toucha à sa fin et alors que le jeune graärh se redressait pour quitter les lieux, le vieux graärh lui attrapa le bras, ses doigts noueux aux griffes fragiles mais néanmoins acérées se refermèrent sur la fourrure épaisse de Rakesh et les yeux brillants de l’ancien cherchèrent les siens.

« Ces mots sont pour Arpana, et Arpana seule, » dit-il de sa voix râpeuse. « Si tu ne peux les oublier, garde les pour toi. »

Rakesh s’inclina et, l’esprit troublé au moins autant qu’il était enthousiasmé par ces découvertes, quitta les lieux pour rejoindre son groupe.

Cette année-là, Chapal, le père de Rakesh, réalisa le rêve de ce dernier et se jeta sur les routes avec l’intention d’en savoir plus. La mère du jeune graärh le regarda s’éloigner, le regard résigné et les lèvres tordues en une expression sévère et désapprobatrice qui cachaient mal sa tristesse et son déchirement.
Plus tard, quelques mois seulement, un groupe de chasseurs parmi lesquels se trouvait Adhira, sa soeur, revint avec, entre leurs mains, les possessions de Chapal. Il ne restait pas grand chose, dirent-ils, mais le graärh avait manifestement croisé la route d’une meute de nocturnhènes et, comme à l’accoutumé avec ces créatures, avait été pris par surprise. Les chasseurs n’en dirent pas davantage mais le regard hanté d’Adhira parlait pour elle. Plus tard, Rakesh apprendrait les tourments que les chasseurs avaient su lire dans les traces laissés par les prédateurs.
La perte de leur père ramena les adelphes ensemble pour quelques heures, pour pleurer sa perte et partager une proximité qui leur manquait un peu, du temps de leurs jeunes années qui n’étaient pas si loin encore.


L’appel de la route


De Janvier 1745 à 1752 (20 ans en décembre 1752)

Si rendre visite au vieux graärh avait rendu Rakesh heureux et plein d’enthousiasme, cette période de sa vie recèle ce qu’il considère comme une des plus belles qu’il ait expérimenté. S’il ressent toujours le besoin pressant de s’élancer sur les routes, il trouva, durant ces quelques années, quelque chose suffisant à le retenir sans lui donner l’impression d’être tenu en laisse, figé sur place et emprisonné.
En avril 1746, il osa finalement approcher une femelle du nom de Vindhä. C’était une chasseuse expérimentée au rire contagieux qui lui faisait souvent retrousser les lèvres sur ses longs crocs ivoiriens. Il n’était pas le seul et le défi qui leur fut lancé était quelque peu inattendu. Habile à l’arc, elle l’était d’autant plus à la lance qu’elle savait jeter avec une précision mortelle, c’est donc avec surprise qu’elle défia Rakesh au bâton et l’autre prétendant au lancer.
Contrairement à l’autre prétendant, il la vainquit, de peu, habile qu’elle était malgré son peu d’aisance avec ce type d’arme.

Elle était un peu plus âgée que lui mais leur relation, à la surprise de tout le monde, fut d’une simplicité et d’une authenticité inattendue. Ils s’organisaient avec une grande efficacité, ils savaient où se trouvait leur place et trouvèrent rapidement un équilibre satisfaisant pour chacun d’entre eux. Les marques d’affection étaient nombreuses et ouvertes, sans aucune gêne ni honte, à la vue de tous parfois. Il aimait ses ronronnements autant qu’il aimait lorsqu’elle lui pinçait l’oreille quand il l’embêtait un peu trop ou le rire de nez qui lui échappait lorsqu’il la surprenait lors d’une de ses innombrables embuscades.

Quelques mois après leur union, Vindhyä donna naissance à trois graärhons qu’ils nommèrent Tarak, Dhanya et Luxshana. Comme à l’accoutumée, elle s’occupa des petits pendant les trois premiers mois de leur vie, racontant les légendes et les histoires de leur peuple. Généralement ce n’étaient pas trois paires d’oreilles qui l’écoutaient mais bien quatre, Rakesh se laissant bercer par sa voix profonde et régulière, appréciant la façon qu’elle avait de conter ce qu’elle savait.

Lorsque vint son tour de s’occuper de trois petits bouts de graärh, Rakesh se découvrit une fibre paternelle qu’il s’ignorait et se lança à corps perdu dans le plaisir simple de leur apprendre ce qu’il savait, peu importait ce qui les intéressait. Les jeux avaient sa nette préférence, les moments qu’ils passaient pelotonnés tous les quatres, se berçant les uns les autres au rythme de leurs ronronnements. La joie simple de voir leurs bouilles se fendre d’un sourire, de chiffonner d’une mine boudeuse, la mine sérieuse d’un affrontement joué, Rakesh se surprit si souvent à venir se mêler de leurs affaires, devenant rapidement l’insupportable papa qu’ils adoraient malgré eux, feignant l’irritation pour mieux venir chercher le contact.

Une fois qu’ils eurent six ans, ils décidèrent chacun de s’orienter dans leur propre spécialité. Tarak et Dhanya devinrent d’excellents chasseurs - nul doute qu’ils avaient beaucoup appris des innombrables embuscades tendues par leur insupportable papa - tandis que Luxshana décida de se lancer dans la tannerie, travaillant le cuir et fournissant les siens avec vêtements, tentures et autres lanières qu’elle était capable de réaliser. Elle est également connue pour intégrer les différents mythes et légendes qui ont bercés son enfance dans ses réalisations, souvent des gravures à même le cuir d’une beauté à couper le souffle.

Janvier 1753 à 1759

Rester enfermé dans son coin et refuser de voir ou d’accueillir quiconque ne ressemblait pas à Rakesh mais au décès brutal et inattendu de Vindhyä, il se referma sur lui-même. De ses enfants, seuls Tarak et Luxshana manifestèrent leur chagrin, Dhanya s’enfermant dans son rôle de chasseresse et se lançant à corps perdu dans la savane pour y apporter la mort afin de fournir la vie.
Dans les bras de Rakesh, pelotonnés contre sa poitrine ferme et couverte d’une fourrure chaude se trouvaient les derniers enfants que Vindhyä lui offrirait jamais. Ils n’étaient pas sevrés, cependant, et les maintenir en vie malgré tout releva du plus grand défi qu’il n’ait jamais eu à surmonter. L’un des petits n’y survivra pas. Le second, Ajay, survécu de justesse.

En juillet 1757, après avoir perdu sa compagne et l’un de ses petits, Rakesh pleura la perte de Dhanya. La vaillante chasseresse décéda lors d’une chasse particulièrement mouvementée qui coûta la vie à un autre graärh, celui-ci aura survécu suffisamment longtemps pour rentrer mais décéda de ses blessures peu de temps après, malgré les efforts de Rakesh et d’Arpana.
Ajay, le petit dernier, âgé de 4 ans, se révéla être un enfant presque aussi curieux et intéressé que Rakesh lui-même. Un enfant joueur qui tentera à l’occasion de prendre son père par surprise et parviendra, le plus souvent, à le jeter au sol et à lui mordre l’oreille sous les cris de surprise exagérée et les agitations peu crédibles d’un adulte un peu trop gaga.

Durant ces quelques années, le graärh poursuivit ses efforts auprès de la vieille graärh dont le poil se parait de blanc par endroit. Elle continuait de l’envoyer, plus confiante désormais, auprès de ses pairs afin de récupérer informations et connaissances. Par ce biais, Rakesh découvrit des histoires dont il n’aurait jamais eu connaissance autrement, mais pas seulement. Arpana et lui apprirent différents moyens de traiter blessures et maladies, différents faits qui avaient lieu sur leur île et parfois au-delà. C’était une méthode particulière mais les connaissances étaient précieuses et Rakesh les chérissait presque autant que ses enfants, les confiant aux pages d’un carnet afin de garder une trace fiable des différents faits à sa connaissance.

Une fois qu’Ajay fut âgé de 6 ans, le jeune graärh, un peu malingre, prit sa propre indépendance et entreprit d’apprendre à sculpter des arcs et des flèches. Particulièrement curieux et investi, il se révéla être un très bon apprenti et rapidement réalisa ses propres arc qui se révélèrent satisfaisants à bien des égards mais en amélioration constante.
Se retrouvant seul dans sa propre vie, seulement ponctuée par ses activités comme apprenti, Rakesh sentit les esprits du voyage revenir le hanter. Ils lui mordaient les pattes, lui tiraient les poils, lui tournaient la tête vers des chemins qu’il n’avait pas encore arpentés, vers des îles sur lesquelles il ne s’était pas rendu. Il y avait des histoires, au-delà de sa tribu, qui n’attendaient que lui pour être découvertes. Il avait des faits à vérifier, des lieux à explorer, il y avait tant à faire et il avait l’impression de tourner en rond parmi les siens, de perdre son temps, de ne pas être à sa place.
Il reprit son habitude de s’éloigner sur les routes, disparaissant parfois des heures entières, parfois des jours entiers, sous le regard inquiet de sa mère et de ses soeurs.


Février 1760

Des années qu’il se battait contre un besoin continu de s’en aller, sa résistance atteignit sa limite cependant. Ses enfants n’avaient plus besoin de lui, Vindhyä n’éclairait plus ses jours de son rire plein de crocs, de ses pincements douloureux ni de ses petites bagarres innocentes auxquelles ils se livraient parfois du temps où elle était encore en vie. Arpana avait épuisé son savoir et n’avait plus rien à lui apprendre, si ce n’était de lui demander occasionnellement de se rendre dans une tribu voisine mais ces voyages se faisaient rares. Il le voyait bien sur la gueule de la vieille graärh, cette expression qu’il retrouvait sur celle d’Adhira, lorsqu’il croisait la route de sa soeur, ou celui de sa mère, Tamasi. Elles ne pouvaient pas être plus différentes et pourtant lorsqu’elles posaient les yeux sur lui, elles avaient toutes la même expression. Celle d’Adhira avait cette culpabilité et cette angoisse avec lesquelles elle vivait depuis qu’elle avait retrouvé les restes de son propre père. Sa mère, quant à elle, avait cette expression dure et déterminée qu’il connaissait trop bien.

C’était uniquement dû à de la mauvaise chance, il en était persuadé. Cette dernière l’abandonna au moment le plus crucial, et Rakesh la blâmait occasionnellement, sur un ton plaisantin, pour ce qui survint en ce mois.
Alors qu’il préparait ses affaires, récupérant ses maigres possessions, fourrant dans son sac son livre dans lequel il avait rédigé ses histoires, ses notes et ses découvertes, ainsi que quelques éléments nécessaires à sa survie, il fut surpris par Tamasi. Sa mère tenta de le convaincre, son ton âpre cachant mal sa colère que son expression corporelle dévoilait sans difficulté. Ses oreilles, ses feulements entre deux mots durs, mais Rakesh y resta sourd. C’était un sujet sur lequel ils ne s’entendaient pas. Tamasi avait bien essayé, à bien des occasions, de le dissuader, le poussant doucement vers Arpana en espérant que le travail et l’investissement pour la tribu le sauverait de sa folie. Mais il avait atteint sa limite, il ne resterait pas une seconde de plus, il en était incapable. Il ne pouvait pas.
Pourtant, la douleur qu’il voyait dans ses yeux, la peine qu’il y croisait depuis la mort de Chapal, le convainquit une dernière fois. Il resterait une journée de plus, le temps d’expliquer son départ afin de ne pas abandonner sa tribu du jour au lendemain. Il abandonna son sac près de sa couche, de mauvaise foi, l’air malheureux et plus en colère qu’on l’ait jamais vu, pour autant qu’il puisse l’être.

Le lendemain matin, il se présenta afin d'expliquer son choix de partir. Malgré ses idées et ses raisons, ils n'entendirent pas raison et lui expliquèrent, sous le regard consterné de sa mère, que s'il décidait d'aller au bout de sa décision, il deviendrait Ashüddh. Exaspéré, Rakesh tourna les talons et s'éloigna.
Il rendit visite à Madhulekha avant de partir ainsi que ses enfants. Tarak et Luxshana n'étaient pas bien surpris, à l'instar de Madhulekha, mais Jay était le seul qui comprenait sa décision, probablement fait d'un bois presque similaire à celui de son père, juste un peu plus doux et moins désireux de s'éloigner. La tribu lui offrait la protection dont il avait besoin.


Sur les routes

De Février 1760 à Mars 1761

Il se rappelait encore du visage d'Adhira au retour de sa chasse macabre, lorsqu'elle avait retrouvé les restes épars de leur père, aussi Rakesh se montra-t-il prudent bien que curieux. Il n'avait que rarement eu l'occasion de se déplacer seul et une telle occasion lui offrait la possibilité d'être plus discret que s'il avait fait partie d'un groupe.
Il ne savait pas encore trop dans quelle direction se rendre ni où il trouverait les précieuses informations dont il avait besoin et qu'il recherchait mais à cœur vaillant rien d'impossible. Du moins, c'est ce à quoi il pensait lorsqu'il dormait en haut des arbres, à l'abri des prédateurs terrestres ou lorsqu'il se blessait parce qu'il payait plus attention à son environnement et ses potentiels prédateurs qu'à là où il mettait les pieds.

Cette période de sa vie fut probablement la plus difficile. L'aventure n'était pas aussi belle et miraculeuse qu'il l'avait imaginée, elle était faite de sueur et de sang, de douleurs et de déception, pourtant il ne l'aurait échangée pour rien au monde. Il ne découvrit rien de bien intéressant mais chaque jour il se réveillait avec un paysage différent et l'inconnu vers lequel il se dirigeait avec prudence mais enthousiasme. Ses enfants et sa tribu lui manquaient mais il découvrait et assistait à des scènes qu'il n'aurait probablement jamais vues s'il était resté chez lui. Il ne regrettait pas d'être parti, même lorsqu'il se planquait dans une grosse salvatrice pour la nuit, les coussinets de ses pattes à vif et l'inquiétude de trouver un point d'eau le lendemain.

Il n'avait couvert qu'une partie de Néthéril mais commençait à considérer l'option d'utiliser une de ces embarcations pour se rendre sur Paadshail si sa mal chance continuait de le décevoir, conscient qu'il devrait trouver un moyen d'en obtenir une malgré son statut d'Ashüddh ce qui ne serait pas une mince affaire. Sans compter que l'idée de mourir noyé ne l'intéressait pas outre mesure.
Il en était là dans ses considération lorsque, mi-mars 1761, il apprit que de nouvelles créatures arpentaient les îles de leur archipel. Il était difficile d'avoir des nouvelles, son statut le gardait éloigné des tribus et de son réseau d'information mais il en glana quelques unes, rencontra une autre Ashüddh qui lui fit part de ce qu'elle savait - non sans avoir caressé l'idée, pendant un bref instant, de le dépouiller de ses possessions - tandis qu'il s'occupait d'une plaie qu'elle avait au bras. Un service pour une information, c'était peu cher payé mais elle lui indiqua avoir surpris quelques informations, elle qui traînait souvent aux abords de la tribu qui l'avait bannie et d'une autre, voisine. Elle n'en savait pas plus mais apparemment certains de ces nouveaux venus s'aventuraient parfois sur Néthéril, se risquant dans la savane. Ils y mourraient parfois, peu préparés pour les dangers que la savane recelait. Elle n'en dit pas plus mais, malgré sa crinière emmêlée aux poils arrachés par endroit, il nota l'intérêt fiévreux dans les yeux fuyant de la femelle.

D'Avril 1761 à Septembre 1761

Madhulekha le garda au courant du mieux de ses capacités mais ses petits mots étaient espacés et peu indicatifs. Elle lui donna parfois des nouvelles de Tarak, Luxshana et Jay, parfois il récupèra uniquement un petit dessin de sa main, une fleur du désert, un animal, un croquis approximatif de la vie à la tribu ou d'un élément quelconque. Rien de bien excitant mais il s'agissait de petits bouts de la maison et, surtout, de l'affection de sa soeur adorée. Bien que conscient de la présence de ces nouveaux venus, Rakesh reprit sa vie fouillant tout en gardant un œil prudent sur l'horizon. Il continuait de rester à l'affût des prédateurs mais maintenant son attention se portait également sur d'éventuelles silhouettes inhabituelles.

Quelques mois plus tard, il finit par croiser la route de quelques sans poils mais il resta à distance, les observant sans trop essayer de les approcher ni d'essayer de communiquer. Rakesh les observa de loin, curieux et attentif mais surtout méfiant. C'est à cette occasion qu'il réalisa pourquoi l'Ashüddh qu'il avait rencontrée avait démontré un intérêt aussi poussé pour les nouveaux venus. Leurs vêtements sont particuliers mais ce sont surtout leur équipement qui attira son regard. Des armes et des objets compliqués et alambiqués, probablement - à n'en pas douter, mais Rakesh refusa de l'admettre dans un premier temps - plus avancés et plus efficaces que ceux confectionnés par les graärhs.
Il les suivit pendant un temps, prudent et attentif à ne pas se faire remarquer. Jusqu'aux berges de Néthéril où il réalisa juste à quel point ils étaient devancés en matière d'outils et de construction. La chose qui se tenait sur l'eau, grande et fière, n'avait rien à voir avec les petites embarcations que pouvaient réaliser les graärhs. Elle faisait au moins une trentaine de mètre de long, peut-être plus, la distance ne l'aidait pas à avoir une perspective idéale et ces sans-poils ne semblaient pas bien grands pour comparer. De grands bout de bois partaient de son pont, s'élevant jusqu'à une hauteur qu'il ne parvenait pas à estimer, de nombreuses voiles offrant une surface suffisante pour que le vent puisse avoir un réel effet sur le déplacement. Il ne doutait pas que ce bateau pouvait parcourir et affronter les mers de l'archipel sans risquer de se faire renverser par de grandes vagues ni de se faire avaler par une créature marine.

Rakesh resta planté là, accroupit et le regard rivé sur le bateau qui, progressivement, s'éloignait du rivage avec, à son bord, tant de gens qu'il n'avait pas eu le temps de les compter. La haute silhouette disparu à l'horizon mais le graärh resta là, plongé dans ses pensées. Il ne se redressa qu'à la nuit tombée lorsque le besoin de trouver un abri se fit impérieux.

D'octobre 1761 à septembre 1761

Un message de Madhulekha faisait mention d'une grande activité à l'est de l'île et d'événements étranges à travers l'archipel mais elle n'entrait pas particulièrement dans les détails, le rassurant sur le bien-être de leur famille et de la tribu. Curieux quant à l'agitation, il se mit en route. Ce n'était pas comme s'il avait trouvé quoique ce soit qui puisse être d'un quelconque intérêt pour lui et il n'avait pas exactement à emploi du temps chargé ni de cible prédéterminée. Si l'envie le prenait d'aller à l'ouest, il pouvait y aller sans regarder en arrière, c'était une liberté qui lui convenait et qui, surtout, lui rappelait chaque jour la raison pour laquelle il n'aurait probablement pas été aussi à l'aise dans sa tribu.
Ce qu'il trouva à l'autre bout du chemin n'était autre qu'un énorme rocher sur lequel des édifices construits à base de pierre s'élevaient déjà. Rakesh s'installa à proximité, tapis dans les rares fourrés qui occupaient les alentours. Le rocher semblait être un point d'entrée dont des sans-poils allaient et venaient avec un calme relatif et une aisance souvent ponctuée de chants et de musique, d'une manière ou d'une autre. Depuis sa position, le graärh percevait le bourdonnement aléatoire de musiques provenant des galeries que le rocher abritait.

Son petit manège dura pendant quelques jours jusqu'à ce qu'une figure solitaire ne le rejoigne tranquillement, sans peur ni sans se presser. Rakesh considéra un instant l'idée de prendre la fuite mais la figure n'était pas bien grande et plutôt fine. Il n'était lui-même pas exactement un représentant particulièrement épais de sa race mais il n'en restait pas moins qu'il évoluait dans la savane, seul, depuis un petit moment maintenant. Il saurait s'en sortir s'il devait d'une manière ou d'une autre avoir à défendre sa peau.
Lorsque le nouveau venu le rejoignit, Rakesh réalisa qu'il y avait plus que la barrière de la provenance qui les séparait. Il ne parlait pas leur langue et les sons étranges qui provenaient du sans poil, sans la moindre mimique physique pour appuyer ses paroles, le laissèrent confus. Pourtant, rapidement, à travers des gestes et une attitude qui se fit plus ouverte et moins gardée à mesure que l'échange (compliqué, presque à sens unique) se poursuivait sans agressivité de la part de Rakesh ni de l'inconnu, le nu-peau entreprit d'ouvrir son langage corporel et de s'exprimer avec des gestes de mains.

En fin de compte, Rakesh se retrouva invité à l'intérieur du rocher et découvrit des cavités qui commençaient à être habitées et travaillées pour offrir un lieu de vie à une quantité de sans poils qui laissa le graärh pantois et quelque peu inquiet. Ils s'activaient et si la musique qu'il avait entendu à l'extérieur avait été diffuse et distante, ici elle résonnait entre les murs de pierre avec une clarté et une pureté qui le laissa admiratif. Il en oublia le bâton qu'il tenait alors à la main, tout à son observation et sa découverte des lieux et des gens autour qui l'accueillaient à bras ouverts sans poser de question.

C'est au domaine baptistrel qu'il apprit ce qu'ils appellent "la langue commune" et parvint à communiquer plus efficacement avec eux. Il découvrit également un accès à une quantité de livres et de connaissance qui le laissa sur les fesses. Les baptistrels partageaient sans hésiter et il découvrit, avec le temps, à force de les côtoyer et d'être exposé à leur drôle d'expression faciale, qu'ils le faisaient avec plaisir. C'est à leur contact qu'il réalisa combien l'écriture graärh avait une complexité propre. Aux côtés des baptistrels, il découvrit que ces peuples avaient plus d'une langue, plus d'une écriture et que si certains étaient capables de communiquer dans plusieurs langues à la fois, ils butaient face à l'écriture particulière des graärhs. C’est à leur contact qu’il réalisa combien il ignorait des choses au sujet de son propre peuple. Il y avait tant de zones d’ombres, tant d’inconnus et ces gens pourtant bien plus avancés qu’eux en matière de technologie ne parvenaient pas à déchiffrer leur écriture ni à comprendre certains éléments les concernant. Cela ne fit que renforcer la détermination de Rakesh d’en apprendre plus sur l’histoire de son peuple, lui qui semblait avoir tant à cacher.

Bien que l'extérieur l'appelait de son chant, Rakesh resta quelques temps au domaine.


Les sans-poils

Début 1763

Alors qu'il résidait encore auprès des Baptistrels, un mot de Madhulekha le relança sur les routes avec désespoir. Quelque chose était arrivé à Tarak. Le mot était court mais il était arrivé quelque chose à Tarak. Il était en plein milieu de récupérer ses affaires, les fourrant sans considération dans son sac lorsqu'un nouveau mot le rejoignit rapidement, plus long cette fois. Indéniablement plus long. Il avait bien entendu conscience qu'elle avait eu des petits avant son départ, avait eu la chance de croiser leur route et de les observer avant son départ. Pour autant, la quantité de mots inscrits indiquait un autre événement qui le fit s'asseoir sur le bord de sa couche, ses affaires éparpillées autour de lui. Elle lui écrivait plus en détail les événements. Lui raconta le retour de Tarak de sa chasse, avec son oncle, Rahas, et du massacre qui s'en était suivi avant qu'ils ne parviennent à maîtriser les deux graärhs. Ils avaient réussi à sauver Rahas mais Adhira avait été contrainte de mettre fin aux jours de Tarak. Arpana avait était celle qui avait réussi à venir en aide de Rahas.
Elle lui intimait - ordonnait, vraiment - de ne pas venir, lui rappelant sans détours qu'il était un Ashüddh et qu'il ne ferait que déshonorer la mémoire de son propre fils s'il se présentait. La lettre entre les mains, le graärh resta enfermé dans sa chambre pour le reste de la journée. Plus tard, toujours abattu, il entreprit de questionner les baptistrels et autres habitants du domaine au sujet de ces choses étranges. C'est ainsi qu'il découvrit l'existence des chimères et comprit plus en détail ce qui était arrivé à son fils et à son frère. Rahas avait été chanceux, Tarak semblait plutôt faire partie de la grande majorité qui ne sortait pas vivant d'une telle rencontre.

Avril 1763


C’est sur Vaalaamuk que tout se jouerait et c’est là-bas que Rakesh se rendit, suivant les baptistrels qui s'y rendirent. Il n’était pas un grand combattant mais il savait pouvoir se rendre utile si besoin. Peut-être en dernière ligne de défense, peut-être pour porter secours et soutenir les baptistrels dont tout semblait dépendre.
Le chant grisa Rakesh, hérissant son poil tandis qu’il oeuvrait de concert avec les siens et des sans-poils pour repousser l’invasion des chimères et permettre aux chanteurs de faire leur œuvre.

La victoire ne fut pas sans un goût de défaite au vu des pertes essuyées.

De retour sur les routes

Rakesh découvrit un groupe de sans-poils aux intérêts semblables aux siens. Ils s’appellaient la Meute et si le terme ne correspondait pas tout à fait à son propre mode de vie (félin, merci bien), il y découvrit des gens avec des intérêts semblables aux siens, des curiosités qu’il n’avait encore jamais rencontré et qu’il découvrait avec une excitation et un enthousiasme sans limite. Il les avait déjà croisé auparavant lors de l'événement au marais de Néthéril, avec Rog.

Alors qu'il voyageait aux côtés de la Meute, il apprit qu’une délégation de sans poils approchait de sa légion, Rakesh les rejoignit prudemment pour observer, se joignant aux siens d’abord avec hésitation puis avec un soulagement qu’il ne chercha pas à cacher. Il avait besoin d’aventure, les routes l’appellaient, mais il n’en avait pas moins besoin des siens pour se sentir à l’aise et en sécurité. Il n’y avait rien de tel qu’une légion, une tribu, sa tribu, pour se sentir à sa place. Bien que la démangeaison de repartir sur les sentiers perdus ne tarda pas à le reprendre.

Il retrouva ses compagnons de la Meute peu après, le temps d’un échange et peut-être d’organiser une éventuelle expédition mais cette compagnie fut de courte durée car la Meute fut dissoute seulement quelques mois après l’arrivée de Rakesh, leur chef perdu devenu soudainement fou. La Meute rejoignit une autre organisation connue sous le nom de la Loge et si celle-ci semblait avoir un noble objectif, il requérait une connaissance et une compétence en magie que le graärh ne possédait pas.
Sans compter que ses pas devaient continuer à parcourir l’archipel afin de continuer à en apprendre davantage, afin de découvrir ce qui n’avait pas encore été découvert, afin d’explorer les sombres recoins de l’archipel.

Traversée (début 1764)


Pour autant qu’il avait décidé ne pas revenir auprès des siens sans une bonne raison Rakesh le fit néanmoins lorsqu’il apprit les desseins guerriers qui mènerait bientôt ses pairs jusqu’aux pirates.
Il n’assista pas à l’hécatombe mais il s’occupa du peu qui parvint à revenir et aida à juguler le flot de blessés tout en essayant d’aider les guérisseurs.

Plus tard, avec l’appel à l’aide des baptistrels et la mention irrésistible des Couronnes de Cendres, Rakesh se mit en route pour le domaine baptistral avec la ferme intention d’apporter son aide mais surtout d’en apprendre davantage sur les Couronnes de Cendres. Peut-être en rencontrer une, si l’occasion se présentait !

Il fut accueilli là-bas par des gens qu'il avait déjà rencontré par le passé et avec lesquels il avait eu l'occasion d'échanger. Si les baptistrels se préparaient manifestement à faire face à une attaque imminente, ils n’en oubliaient cependant pas que la vie continuait et si Rakesh ne voulait rien de moins que de retourner sur les routes, il retrouva le domaine avec un sentiment de joie ténu.

C’était incroyable. L’euphorie, cependant, toucha à sa fin durant les premiers jours d’avril 1764.

Les baptistrels ne s’étaient pas trompés et les Couronnes des Cendres frappèrent bien le Domaine. Malheureusement, Rakesh n’eut guère l’occasion de croiser le chemin de l’une d’entre elles, occupé qu’il était à donner un coup de main à l’évacuation et à aider là où il le pouvait. Il ne s’imaginait pas prendre la fuite comme il le fit mais le Domaine comptait parmi ses habitants de jeunes enfants et il était hors de question qu’il abandonne des petits, même sans-poils, pour satisfaire sa curiosité. Il y avait beaucoup de choses qu’il était prêt à faire pour l’assouvir, abandonner des jeunes n’en faisait pas partie.

Il lui restait désormais à retrouver le passé perdu de son peuple.


Dernière édition par Rakesh Taradhish le Sam 27 Fév 2021 - 12:11, édité 5 fois

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Coucou !

Merci pour le temps passé sur la fiche et pour le commentaire ! Je vais voir pour répondre et modifier selon les demandes et indications <3.

Pour ton Rang Social, Rakesh sera pour l’heure Ashüddh

J'ai modifié et ajouté le rang normalement, j'éditerais probablement parce qu'il est fort probable que j'ai oublié un d et le précieux ¨.

Equipements :

R.A.S de ce côté là non plus, félicitations pour cet inventaire sympa. J’aimerai à titre perso que tu précises ce que sont tes “Erm’ëss” : si je comprends l’idée derrière ce joli jeu de mot, ce sont des genre de bottes n’est-ce pas ? Une petite mention entre parenthèses pour préciser le type d’objets suffira.

Alors, pas tout à fait des bottes. Plutôt un genre de strap qu'on enroule sur les pattes du coup pour protéger. Un peu comme les straps qu'on met pour soutenir la cheville lorsqu'elle est un peu bancale/fragile/pas fiable. Là en l'occurrence le but est surtout de la maintenir lorsqu'il bondit et/ou grimpe. J'ai fais un petit dessin à l'arrache, c'est pas tout à fait ça mais ça donne l'idée XD. Mais du coup oui, ça reprend l'idée de chaussure/botte pour l'objet, juste... ce n'est pas l'objet complet quoi (il ne supporterais juste pas des bottes xD).

Le poil long alors que Rakesh aura vécu toute sa vie à Néthéril, c’est non.

C'était une erreur de mot, j'utilisais le mot "fourrure" pour faire référence à sa crinière, ses cheveux, qu'il garde fournie (d'où le fait que je passe derrière sur le fait qu'il l'agrémente de perle). Est-ce que la crinière est à proscrire ? Pour le moment j'ai modifié en faisant référence au fait qu'il s'agit d'une crinière et poursuivi en utilisant le mot "chevelure" même si du coup je sais pas si le terme s'applique, au moins c'est plus clair jusqu'à ce que je sache si la crinière est à éviter aussi. Auquel cas je devrais peut-être changer d'avatar :p.

Pour ce qui est du mental et de la tribu, j'ai conscience qu'effectivement il donne beaucoup l'impression de n'en avoir rien à faire. Mais s'il a resisté si longtemps avant de partir sur les routes, ce n'est pas pour rien. Sa famille, la conscience que c'est "mal" l'a beaucoup retenu, l'a beaucoup fait se questionner mais pour lui, partir n'est pas un déshonneur ni une trahison en soit. C'est un moyen pour parvenir à ses fins, et son but c'est de pouvoir fournir de meilleurs outils à son peuple pour vivre. Qu'il s'agisse de moyens médicinaux ou juste de connaissances perdues (ce qu'il est persuadé de retrouver et de pouvoir restaurer) ou en allant fouiller du côté des Ambarhuniens. Je ne sais pas si ce sera suffisant, s'il faut ajouter/préciser, n'hésitez pas surtout ! =3
En ce qui concerne la tribu, contrairement aux apparences, Rakesh ne déteste pas le concept ni n’y est opposé. A vrai dire, il aime sa tribu, il aime le fonctionnement interne, il aime chacun de ses êtres qui la font vivre et survivre dans un milieu hostile. L’honneur qui fait partie de son fonctionnement, cependant, le fait s’interroger. Pour lui, l’honneur n’est pas dans la victoire, l’utilité n’est pas seulement d’apporter nourriture et cuir pour se vêtir. L’honneur est dans l’assurance de permettre un avenir aux siens, qui va plus loin que le lendemain matin. L’utilité va plus loin que s’assurer que tout un chacun est nourri et abrité. Bien entendu, ces éléments sont importants mais l’honneur et l’utilité ne s’arrêtent pas là et c’est un avis qu’il ne retrouve pas chez les autres.
C’est pourtant pour lui une conviction profonde. Il a conscience que d’autres connaissances, d’autres opportunités se trouvent ailleurs que là où sa tribu se rend et rester là, engoncé dans un carcan sans progression, le tue à petit feu.

Il ne veut pas nécessairement partir et abandonner sa tribu, encore une fois, le fait de ne pas rester avec les siens ne veut pas dire qu’il les abandonne - il s’agit là d’une décision rigide du fonctionnement graärh qui lui fait parfois grincer des dents. Il est juste persuadé qu’il y a plus, en dehors des frontières graärhs, des connaissances, des outils, des éléments qui pourraient permettre aux siens de vivre mieux.
La présence des sans poils n’a fait qu’accentuer cette conviction. Il a entendu parler des armes qu’ils emploient, des savoirs qu’ils amassent… il ne peut qu’imaginer les outils que toute cette connaissance pourrait donner à son peuple. Des savoirs pour guérir mieux, peut-être plus vite, avec moins de séquelles comme pour sa pauvre Arpana. Il n’a presque pas la capacité à imaginer le volume de bienfaits qu’il pourrait apporter s’il pouvait en apprendre plus pour transmettre ces connaissances aux siens.

Rakesh n’a juste pas la même vision de l’Honneur et de l’Utilité à la Tribu que les autres. Ca ne veut pas dire qu’il a raison et qu’ils ont tort, juste qu’ils n’ont pas le même avis ni la même façon de faire. De même, cela ne signifie pas qu’il leur tourne le dos en se lavant les mains de leur avenir, il souhaite juste… partir en pèlerinage dans l’espoir d’en savoir plus. Il est simplement possible que son pèlerinage dure toute une vie.


- Dans la même veine, et tu l’auras peut-être senti au fur et à mesure de mes remarques, mais on sent que globalement ton personnage est surtout centré autour des mystères de Tiamaranta et des Couronnes de Cendres. Alors dans mon cas, c’est un peu la poêle qui se fout du chaudron dans la mesure où je joue quand même Claudius qui est très mono-centré sur l’Empire. Cependant l’arc de scénario des Couronnes est déjà assez avancé, et de nombreuses personnes ont déjà joué des choses vis-à-vis de ça en RP, et bientôt Tiamaranta sera moins emplie de mystères. On s’interroge donc sur “l’après Couronne” de ton perso, quand cela arrivera : tu mets beaucoup l’accent là-dessus, mais tu avais aussi l’optique d’en faire un bapti : pourquoi ne pas s’étendre là dessus aussi ? Mais aussi sur les autres hobbys/valeurs/passions que Rakesh pourrait avoir ? De là, on pourrait sentir une véritable profondeur à ton perso

En même temps, c'est une nouveauté pour lui. C'est la première chose qu'il voit, la première chose qu'il expérimente et un mystère directement lié à tous les mythes qu'il a écouté/entendu quand il était jeune. Rakesh est intéressé par les couronnes (elles sont des vestiges vivantes du passé, c'est pas rien) mais il est surtout orienté aventure - pour moi, à l'avenir. Il a un background de guérisseur parce qu'il "fallait bien faire quelque chose" et que c'était plus ou moins ce qui se rapprochait le plus de son besoin de connaissance. Là c'est vraiment le personnage quand je vais commencer à le jouer, ce qui l'intéresse à l'instant T. Je ne suis fermée à rien, selon comment c'est joué à l'avenir, qu'il s'agisse de rejoindre les baptistrels ou de poursuivre ses explorations sur les différents mystères de tiamaranta parce que ça ne s'arrête pas aux couronnes, y'a aussi les vestiges graärhs qui vont attirer son attention, les différentes grottes éventuellement. A peu près tout ce qu'il peut découvrir et qu'il n'a pas encore eu l'occasion de voir. Donc c'est central, oui, parce que à l'instant T, ça l'est pour lui. Pour moi, j'ai plein d'idées et je pense que les joueurs/staff du forum sont plus qu'à même d'offrir d'autres opportunités qui lui conviendront et me permettront de le bourlinguer à droite à gauche.  

Globalement 10 ans ça reste assez conséquent comme punition, d’un côté comme de l’autre : du point de vue de Rakesh, on pense que ce serait pas de refus que tu approfondisses un peu plus là-dessus, que tu soulignes comment il gère ça. Tu nous dis qu’il a un souci de rythme, mais comment se sent-il face à ses enfants qu’il voit grandir d’un seul coup ? Et ses petits enfants ? Ça lui fait quoi d’être Papy ? D’avoir vu sa tribu bouger sans y prendre part ? Les problèmes qu’il rencontre physiquement ( -car passé 10 ans en stase, cela doit laisser des séquelles au point de vue musculaire, rééducation etc …- ), et mentalement : autre qu’un souci de rythme, ne souffre t-il pas de soucis mentaux plus profond (la souffrance dû à l’isolement, p-e la douleur d’avoir vu des proches s'éloigner sans qu’il ne puisse rien faire, d’avoir vu le monde changé sans qu’il ne puisse y participer, ou que sais-je encore) ? D’une façon générale, quel serait son point de vue sur sa famille qui lui a fait subir ça ? Parce que 10 ans, ce n’est pas anodin. Ce n’est pas une punition légère.

Du point de vue de sa tribu et de sa famille : 10 ans en stase, ça reste une punition vraiment forte, comme je le disais. Ce serait peut-être intéressant que tu développes là dessus aussi, mais d’un point de vue extérieur à Rakesh. Tu parles d’une dispute à son réveil, mais est-ce que ces choses là étaient fréquentes ? Est-ce qu’ils ont dû "cacher" Rakesh vu l’ampleur de la punition, si la décision venait seulement de sa famille ? Ou serait-ce quelque chose qui a été vu avant avec la tribu, donc une conséquence de ses actions (assez conséquentes pour justifier 10 ans à l’isolement, donc) ? Bref, comment cela a t-il abouti, et a été géré ? Il y a beaucoup à exploiter pour quelque chose comme cela, et c’est dommage de n’avoir “que” quelques remarques en surface.


J’ai ajouté ceci :

Pendant ce calme imposé, lui qui ne pouvait définitivement pas s’élancer sur les routes de l’aventure, fut forcé de se pencher sur des sujets épineux auxquels il aurait préféré ne pas porter la moindre attention. Peut-être une philosophie étrange que d'aller de l'avant sans trop se poser de question, sans trop s'appesantir sur ce qu'il savait ne pas être bon pour lui. Pourtant, alors qu'il était assit au pied d'une tente de fortune, son regard ne cessait de passer d'un visage à un autre. Il avait croisé ses enfants depuis son retour mais l'activité étant trop intense, ils n'avaient pas eu le temps d'échanger suffisamment longtemps. Ce fut assez, cependant, pour lui faire réaliser combien il avait manqué de choses. S'il regrette de ne pas avoir pu assister à certains événements, il réalisa rapidement qu'il ne regrettait pas tant d'avoir été absent pendant si longtemps. Son esprit pragmatique et positif lui permettant de réaliser qu'au moins cela lui permettait tout de même de pouvoir retrouver ses enfants et ses proches, qu'au jour le jour il avancerait. Ce qu'il regrettait, cependant, c'était le temps qu'il avait fallu à sa famille pour venir le chercher.
Quelque peu amer sur ce point, il se lança à la recherche de sa mère. Tamasi était encore entre deux chasses, un élément qu'il n'était pas sans savoir, aussi la trouva-t-il rapidement. Malgré les années et la stase, il se rappelait encore de son rituel aussi précis que son précieux arc d'après chasse. Ou d'avant départ, selon le point de vue. Elle était occupée à traiter le bois de son arme, un pot de graisse à proximité indiquait qu'elle s'occuperait bientôt de la corde. Il s'assit en tailleur en face d'elle, la gueule fermée et les babines tendues.
La confrontation ne fut pas évidente, pour elle comme pour lui mais au moins en ressortit-il avec des réponses. Elle n'avait, initialement, pas l'intention de le laisser en stase si longtemps. Pour commencer, elle voulait simplement lui apprendre "une bonne leçon" et, lorsqu'elle aurait le temps, s'occuper de lui pour le remettre sur le droit chemin. Lui remettre la tribu et ses besoins au devant des préoccupations de Rakesh. Ce qu'elle n'avait pas considéré, c'était le manque de temps et son manque cruel d'énergie. Le décès de Chapal et la chasse, le besoin constant de subvenir aux besoins des siens, de s'assurer honneur et distinction, l'épuisait jour après jour et l'idée de la bataille constante avec son propre fils dans l'espoir de lui faire comprendre et de le faire rester... c'était plus qu'elle ne s'était sentie capable de faire. Alors ce qui n'aurait du prendre que quelques semaines se tourna en mois puis en année. Honteuse, elle avait dissimulé Rakesh en prétendant qu'il s'était rendu dans une tribu relativement éloignée afin d'apprendre de nouvelles façons de soigner les siens. Lorsque les mois se tournèrent en année, son mensonge se fit plus facile et le soulagement qu'elle ressentait à ne pas avoir à s'occuper de devoir le retenir, le convaincre, ne rendit la chose que plus facile... et la culpabilité plus violente. Elle peaufina son mensonge lorsque quelques personnes revinrent à la charge pour s'enquérir à son sujet. Rakesh avait trouvé une nouvelle compagne, reviendrait plus tard probablement, d'abord il devait s'occuper de ses petits avant de pouvoir effectuer le voyage du retour. Et puis les sans-poils sont arrivés et son mensonge devint inutile, il y avait plus important à faire. Jusqu'à ce qu'on ai besoin d'une personne qui connaisse les marais et qu'elle ne réalise que, peut-être, il était temps de mettre fin à la mascarade.
Lorsqu'il mentionna la dispute dont il se souvenait, elle haussa les épaules. Tamasi avait eu conscience qu'ils avaient besoin de lui, qu'il pouvait représenter un atout pour eux, c'était aussi la raison pour laquelle elle avait accepté de le libérer, outre sa propre libération personnelle de ne plus avoir à le cacher, mais elle ne voulait pas non plus avoir à le retenir, une fois encore. Il y avait également ceux, peu nombreux, qui étaient présents et peu contents d'avoir été dupés par ses mensonges.
Enfin, alors qu'ils touchaient à la fin de leur échange, tout ce qui avait besoin d'être dit finalement admit, il posa du bout des lèvres la seule question dont il voulait vraiment entendre la réponse, la seule question qui avait de l'importance.

« Si tu n'avais pas eu besoin de moi, m'aurais-tu réveillé ? »

Une question à laquelle Tamasi aurait aimé avoir une réponse, tout en sachant que celle-ci ne lui plairait certainement pas. Elle était si fatiguée.

« Non »  était probablement la réponse qu'elle n'osait pas donner.

Rakesh ressortit de là plus abattu qu'il ne s'était un jour imaginé être. Peut-être similaire au temps où il avait perdu Vindhyä... qui était, encore pour lui, hier ou peu s'en fallait. Quelques années, tout au plus, pourtant il pouvait encore glisser les coussinets sur la fourrure fine de sa joue et l'enquiquiner en lui coiffant sa jolie crinière du bout des griffes, sachant pertinemment qu'elles s'accrocheraient au moindre nœud. Et qu'elle lui en voudrait - pour de faux - s'il coupait malencontreusement une mèche. Il tentait de se rappeler, avec désespoir, combien de tresses il avait fait dans ses cheveux avant qu'elle ne parte pour sa dernière chasse. Sans succès. Il lui fut difficile de dire, une fois arrivé sous sa nouvelle tente, ce qui, de la discussion avec sa mère ou de ce souvenir inaccessible, fut responsable de ses sanglots.


Il y avait déjà quelques éléments ici et là. La fiche se faisait déjà longue avec les différents faits, je préfère généralement développer les trucs comme ça en rp mais j’avais mis ça pour indiquer qu’il s’est beaucoup raccroché à sa famille, à ce qu’il en reste en tout cas. Surtout à sa soeur avec qui il a toujours eu un lien bien plus fort et particulier qu’avec les autres. La présence de ses petits enfants le réjouit parce qu’il adore les gosses en général, il n’essaie pas trop de voir le côté ‘petit-enfant’ mais plutôt le côté “y’a des petits”, il essaie de pas trop raccorder les deux faits. La stratégie de l’évitement, si vous voulez xD. Il est pas mal dans une idée d’aller de l’avant sans s’appesantir sur ce qu’il a vécu parce qu’il ne veut pas patauger dedans et pas trop s’en approcher (ce qui peut donner lieu à des trucs intéressants IRP en guise de conséquences).

Tarak était alors papa d’une portée de quatre petits graärhs, qui approchaient néanmoins rapidement de leur maturité. C’est ainsi que Rakesh fit la rencontre de Nabarun, Birbal, Kairav et Ankit, quatre petits qui avaient hérités du caractère un peu trop sérieux de leur père tout en admettant les traits de leur mère, qu’il rencontra à l’occasion d’une brève entrevue. Un autre père était en charge des petits mais étant lui-même un chasseur, Rakesh s’occupa des graärhons pour quelques mois. Lui qui réapprenait encore à vivre à un rythme normal, il s’accrocha aux boules de poils qu’il apprit à connaître avec un plaisir et une joie qu’il ne chercha même pas à dissimuler.
Il rencontra également les petits de Luxshana, ceux-là déjà plus nombreux et certains déjà en poste comme jeunes chasseurs, artisans - comme leur maman - ou guérisseurs - comme leur grand-papa ? Ajay avait une compagne, qui elle-même avait un autre compagnon, mais pour l’instant aucune portée à compter qui soit la sienne.

La tribu comptait tant de nouvelles têtes et tant de graärhs qui manquaient à l’appel qu’il avait l’impression de se trouver dans une tribu totalement différente. Si ce n’était la présence de ses enfants - et petits enfants, il avait encore du mal à le réaliser - et d’Arpana et de quelques autres, comme Adhira, mais surtout Madhulekha. Il se raccrocha à sa soeur avec désespoir. Adhira se déplaçait comme une âme en peine. Après avoir été celle qui avait découvert la dépouille de leur père, elle avait été celle qui avait donné la mort à Tarak, le fils de son propre frère. Elle n’avait toujours pas trouvé le courage d’affronter Rakesh, malgré le fait qu’il ne lui en voulait pas. Ou plus. La peine et la souffrance était bien là, et il reverrait probablement toujours ce dernier coup qui avait mis fin à l’existence de son fils, mais Adhira n’avait fait que ce qu’elle devait faire. Leur existence était faite de danger et plus nombreux étaient les graärhs qui périssaient que ceux qui vivaient.
Il se consola dans la présence de sa famille, de ses enfants et petits enfants et ceux des autres aussi, ravi qu’il était de pouvoir disparaître sous une pile de petits graärhs qui, pour l’instant, n’avaient pas encore perdu leur innocence au profit de la sévérité grave d’une vie d’adulte.


Pour ta remarque sur ta volonté d’en faire un graärh dragonnier : on ne peut te garantir aujourd’hui que cela arrivera. La liste d’attente de personnages prétendants à ce rôle est longue, on prend en note ta demande, mais sache que cela se construit avant tout en jeu, et que tout ne peut pas se faire très rapidement sur cette question.


Pas de problème pour moi ! Même si ça devait ne pas se faire, je voulais le mentionner malgré tout. Rakesh n’a pas d’avenir tout tracé, je n’ai pas de but prédéfinis et écrit dans la roche. Juste des possibilités que je peux ou non exploiter selon ce qui sera fait IRP. Qui vivra verra 8D.

Un point concernant ta remarque sur les pirates : ”(bien que leur intérêt pour les richesses - et souvent les antiques par conséquent - pourrait bien attirer son attention)”. Celle-ci m’interroge. Tu précises bien que Rakesh considère les ambarrhuniens comme des envahisseurs. Le mot choisi est fort : de base, on a tendance à penser que Rakesh ne serait vraiment pas pour à ce que d’autres personnes ne fouine la terre des Graärh, autre que les graärhs eux-même. Et quand bien même il ne connaît pas bien tous les ambarhuniens, et qu’il peut avoir le bénéfice du doute, les faits sont là. Les pirates réduisent en esclavage les graärh, ne montrent aucun scrupule à les tuer, et à tout piller et saccager si cela est nécessaire.


Oh, il ne les aimerait pas, mais Rakesh est opportuniste et malin, mine de rien. Il a aussi conscience qu’il ne peut pas être partout à la fois et empêcher les pirates de prendre ce qu’ils souhaitent prendre. Cependant si l’occasion se présente de hijack une organisation des pirates pour les “aider” et ensuite se tirer avec ce qu’il veut garder/protéger, il le fera sans aucune hésitation.
Ce n’est pas un guerrier, il sait n’avoir aucune chance à les combattre. Par contre, il peut totalement la leur mettre à l’envers si l’opportunité se présente. Il a un fort ressenti contre les ambarhuniens en terme général, après tout ils sont venus, ont apporté leur merde et les graärhs non seulement paient les pots cassés mais sont en plus harcelés par les pirates qu’ils ont amenés avec eux, le tout sans avoir la moindre aide des autres en plus d’être utilisés comme esclave par lesdits autres. Difficile d’avoir un a priori positif sur leurs peuples. Difficile, pour lui, de dire qui est pire de ceux qui les attrapent pour les réduire en esclavage… de ceux qui les achètent pour mieux se servir d’eux. Il ne va pas juger immédiatement quiconque, mais il aura effectivement un a priori négatif. Pour ce qui est des pirates, sont intérêts est purement égoïste : ils sont un moyen pour parvenir à une fin, rien de plus. Et s’il peut en profiter pour foutre en l’air leurs affaires pour mieux les freiner dans leurs actions, il le fera.

Voilà @@ J'ignore si j'ai tout bien fait, s'il y a des éléments à ajouter/expliciter, j'ai essayé de revoir progressivement. Encore une fois, au besoin, n'hésitez pas ! =3

descriptionRakesh Taradhish [FINIE] EmptyRe: Rakesh Taradhish [FINIE]

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Bonjour Wiwi Smile

Deuxième petit retour vis-à-vis de tes corrections :

OK pour le rang social, équipement, et physique. Cela nous va ainsi.

En revanche, et je suis désolé, mais il va y avoir de nouvelles corrections à apporter sur les autres parties.

Dans ta nouvelle description mentale, tu développes la notion d’Honneur pour les Graärh, et le fonctionnement tribal, c’est bien, mais pour nous, il existe encore des incohérences qui ne passent pas.

Notamment sur le fait que tu mets un accent fort sur le fait que Rakesh cherche à découvrir, explorer, avoir +. C’est quelque chose dont on a déjà discuté ensemble, et je sens l’intention de la joueuse derrière. Cependant, pour un Graärh normalement constitué, élevé de A à Z par des Graärh ayant un mode de pensée classique (ce que Rakesh est en tout point, jusqu’à preuve du contraire) : Chercher à avoir plus, découvrir des choses, fouiller les mystères de Tiamaranta, ce n’est pas bien vu : ils ne cherchent pas à s’étendre, ni même à fouiller leur passé, car ils ont peur de retomber dans les Cendres. Le Passé, et tout ce qu’il représente, sont des légendes craintes

Ton personnage peut avoir un point de vue différent, cela on ne te l’interdit pas, mais tu devras l’amener autrement qu’actuellement, quitte à être un peu en froid avec ta tribu. Car présentement avec une éducation comme celle que Rakesh a eu, on ne comprend pas pourquoi ton personnage pense autrement que la vaste majorité de ses semblables.

Concernant les couronnes, je persiste, mais il va y avoir du changement à faire. On va être très clair. Les places pour les prochaines intrigues vis à vis de ce sujet seront chères au vu du nombre de personnes investis sur la question, et on préfère prendre des personnages qui se seront investis sur le long terme sur plusieurs intrigues & qui par ailleurs auront joué des choses en RP autour de ce sujet, plutôt que des “personnages-fonctions” conçus autour de ce scénario.

C’est pour ça qu’on te dit de développer. Son intérêt pour les couronnes c’est bien, mais ne capitalise pas trop non plus dessus car tu risquerais d’être déçue. Il faudra impérativement qu’on sente d’autres pans de la personnalité de Rakesh, mais aussi d’autres façons de le construire plutôt qu’autour de cette idée là, sinon on ne te validera pas.

Pour la stase : c’est un bon début, mais je persiste également. A l’heure actuelle, ça nous paraît incohérent. Sa mère le met en stase pendant 10 ans, tout ça parce qu’il a envie de s’en aller. De 1, ça n’est pas une solution, de 2, personne dans la tribu ne la laisserait faire ça, de 3, c’est quand même complètement psychopathe de la part de sa mère oo. Je comprends l’intention de la maman qui voudrait garder son enfant et tout ça, voudrait qu’il ne fasse aucune bourde dans la tribu etc mais ouais : c’est pas du tout un acte à prendre à la légère, c’est des actions radicales. Les histoires de mensonge pourquoi pas, mais pas sur une période de 10 ans, ou alors pas sur toute la tribu. Et encore, si tu gardes cette histoire avec sa mère : il faudra qu’elle soit sévèrement puni pour ce qu’elle a fait une fois le pot-aux-roses découvert. Parce qu'autant s'éloigner de la tribu c’est pas bien, mais mettre en stase son fils pendant 10 ans, comme je le disais c’est pas vraiment une solution d’avenir et bien vue.

Pour le reste des mentions sur le ressenti de sa vie d’une façon générale une fois sorti de stase, ok.

Enfin, pour les pirates, ça nous paraît assez étrange, mais ok on te le laisse tel que si tu veux.

Courage pour la deuxième passe, et n’hésite pas à nous poker si tu as besoin !

catkiss

descriptionRakesh Taradhish [FINIE] EmptyRe: Rakesh Taradhish [FINIE]

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Bonjour !

Voici les modifications effectuées en accord avec notre discussion =3.

Dans les objets, j’ai ajouté la mentionné que le sac est confectionné par sa fille Luxshana et qu’il a également un foulard/tissu offert par sa soeur Madhulekha.

J’ai ajouté cet élément dans la description psychologique :

En ce qui concerne la tribu, contrairement aux apparences, Rakesh ne déteste pas le concept ni n’y est opposé. A vrai dire, il aime sa tribu, il aime le fonctionnement interne, il aime chacun de ses êtres qui la font vivre et survivre dans un milieu hostile. Il n'est peut-être pas tout à fait d'accord avec sa décision de s'enterrer dans une simplicité excessive sous prétexte qu'une erreur du passé aurait pu les exterminer il y a tellement longtemps que les éventuels récits ou preuves du passé ont presque tous disparus. Il les voit souvent revenir de chasse, blessés parfois au-delà de ce que les guérisseurs de la tribu peuvent faire et repartent, une fois sur pieds à nouveau, sans un regard en arrière et même un sourire aux lèvres. Il voit des graärhons se relever après une défaite, en plein entraînement, après une première chasse infructueuse, après un premier combat perdu pour autant l'intégralité de leur race a décidé d'enfoncer sa tête dans le sable. Il y a des jours où il s'asseoit à même le sol, au pied d'un arbre, au sommet d'un rocher, essayant d'imaginer ce qui pourrait bien avoir justifié une telle réaction, ce qui pourrait avoir motivé une décision aussi radicale. Essayant de déduire du peu qu'il sait l'événement pouvant pousser son peuple à une telle extrémité. Le mystère reste entier et il semble être le seul à se poser la question, à vouloir savoir et peut-être aller plus loin, retrouver leur splendeur d'antan, comprendre d'où leurs conditions de vie actuelles vient. A voir le nombre des siens qui tombaient à la chasse ou dans d'autres circonstances, les rigueurs de leurs vies, il doutait qu'ils n'aient pas appris leur leçon mais encore fallait-il savoir de quoi il retournait, probablement. Après tout, il lui fallait convaincre un peuple entier, terrifié de réitérer leur erreur, de tenter l'expérience malgré une peur si profondément ancrée qu'ils refusaient même de considérer l'idée.


Avec les changements de la fiche, j’ai légèrement modifié certaines compétences :

Furtivité est passé de Moyen à Bon

Dans la question concernant les dangers auxquels il a été exposé, j’ai modifié le passage sur le séisme de Calastin :

Lors du séisme, il se trouvait chez les baptistrels et y est resté.


Dans la question concernant les projets sur Rakesh j’ai retiré la mention sur les couronnes de cendres et suis restée sur le fait de surtout se concentrer sur le passé des graärhs. Les vestiges, etc…

Sur la question pour l’avis de Rakesh sur les autres races j’ai ajouté un élément concernant les baptistrels et retiré la mention d’éveil :

Il a cependant un avis très tranché concernant les baptistrels : qu'ils soient elfes ou humains, il les respecte beaucoup et les aime presque comme des semblables. Il ira volontiers vers l'un d'entre eux, avec très peu voire pas de méfiance et une joie qu'il ne cherchera pas à dissimuler.


J’ai retiré la mention envahisseur sur l’avis des Ambarhuniens.

Dans l’histoire j’ai rajouté un élément concernant le père de Rakesh, pour expliquer un des éléments qui lui a notamment mis en tête de mettre le nez dehors, plus loin :

Chapal était un chasseur expérimenté dont le regard se tournait souvent vers l'horizon, il lui arrivait de raconter certaines de ses chasses à Rakesh. Souvent, ses mots se perdaient lorsqu'il racontait les terres qui s'étendaient à perte de vue et combien cela lui coûtait parfois de faire demi-tour une fois leur chasse couronnée de succès.

C’est à cette époque que Rakesh commença, à l’occasion, à disparaître et à ne pas participer aux sessions d’entraînement de son père, passionné par les mots de son père et les mystères que l'horizon renfermait.


J’ai réécris l’histoire, pour adapter selon vos retours. J’espère que cela vous conviendra ^^.

descriptionRakesh Taradhish [FINIE] EmptyRe: Rakesh Taradhish [FINIE]

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Bienvenue sur tes nouvelles terres Invité



Tu as été choisi(e) par l'Esprit-Lié du Faucon et du Chat dont tu as atteint le niveau 3. Tes compétences ont été validées, tu pourras les faire évoluer tout au long de ton aventure.

Tu peux aussi adresser tes questions ici.

Bonne chance pour cette nouvelle aventure qui s'offre à toi !

descriptionRakesh Taradhish [FINIE] EmptyRe: Rakesh Taradhish [FINIE]

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