20 Mai 1764
Le soleil se dirigeait doucement vers le couchant, colorant délicatement le ciel, accentuant à chaque minute quelques couleurs. Mon regard azuré se plongeait face à ce spectacle en caressant du bout de mes griffes le petit sac en toile que je portais toujours avec moi. J’observais, sans voir défiler les grains de sable du temps. Sans ressentir le froid, je restais sur place.
J’étais dans ma petite bulle, je me sentais bien, avec l’air frais et les quelques flocons qui commençaient à tomber du ciel. Doucement, je portais le petit sac en toile près de mon cœur, le posant contre le tissu des vêtements que je portais, celui qui cachait une misérable pelisse blanche et noire.
M’installant dans la neige, alors que le soleil disparaissait derrière l’océan, je profitais de ce coin tranquille que j’avais trouvé, sans le bruit des créatures de la nuit, piétinant le port. C’était un petit paradis, en la mémoire de cet être qui m’a été volé.
Doucement, mes paupières se ferment, aiguisant chacun de mes sens. J’avais l’impression de visualiser le monde sous une autre forme, comme si tout était amplifié, comme si tout était plus doux et plus beau. Le malheur était inexistant dans cette vision, il n’y avait que de la joie et du bonheur…
Une petite larme coula devant un flash du passé, comment oublier ? Comment pardonner ? Je n’avais jamais réussi… Ma colère envers ma propre tribu se cultiver, jour après jour, et dans un futur proche, je le savais, je devrais affronter mon passé…
Mais avant de penser à ce qu’il pourrait m’arriver, a ce que l’avenir allait me réserver. Je voulais tout oublier, revenir à l’état d’esprit, comme si j’étais qu’une petite boule d’énergie.
Doucement, mes oreilles se dressèrent sur mon crâne, devant le pas certes léger, mais perceptible dans la neige. Lorsque j’ouvre de nouveau les yeux, je vois que le soleil a complètement disparu, que le noir venait de s’installer, sans que les étoiles ne commencent à briller. En tournant la tête, je vois le visage de la princesse. Nous avions passé de beau moment ensemble, a redorer mon pelage, qu'elle prenait soin à chaque fois que l'on se voyait.
Le soleil se dirigeait doucement vers le couchant, colorant délicatement le ciel, accentuant à chaque minute quelques couleurs. Mon regard azuré se plongeait face à ce spectacle en caressant du bout de mes griffes le petit sac en toile que je portais toujours avec moi. J’observais, sans voir défiler les grains de sable du temps. Sans ressentir le froid, je restais sur place.
J’étais dans ma petite bulle, je me sentais bien, avec l’air frais et les quelques flocons qui commençaient à tomber du ciel. Doucement, je portais le petit sac en toile près de mon cœur, le posant contre le tissu des vêtements que je portais, celui qui cachait une misérable pelisse blanche et noire.
M’installant dans la neige, alors que le soleil disparaissait derrière l’océan, je profitais de ce coin tranquille que j’avais trouvé, sans le bruit des créatures de la nuit, piétinant le port. C’était un petit paradis, en la mémoire de cet être qui m’a été volé.
Doucement, mes paupières se ferment, aiguisant chacun de mes sens. J’avais l’impression de visualiser le monde sous une autre forme, comme si tout était amplifié, comme si tout était plus doux et plus beau. Le malheur était inexistant dans cette vision, il n’y avait que de la joie et du bonheur…
Une petite larme coula devant un flash du passé, comment oublier ? Comment pardonner ? Je n’avais jamais réussi… Ma colère envers ma propre tribu se cultiver, jour après jour, et dans un futur proche, je le savais, je devrais affronter mon passé…
Mais avant de penser à ce qu’il pourrait m’arriver, a ce que l’avenir allait me réserver. Je voulais tout oublier, revenir à l’état d’esprit, comme si j’étais qu’une petite boule d’énergie.
Doucement, mes oreilles se dressèrent sur mon crâne, devant le pas certes léger, mais perceptible dans la neige. Lorsque j’ouvre de nouveau les yeux, je vois que le soleil a complètement disparu, que le noir venait de s’installer, sans que les étoiles ne commencent à briller. En tournant la tête, je vois le visage de la princesse. Nous avions passé de beau moment ensemble, a redorer mon pelage, qu'elle prenait soin à chaque fois que l'on se voyait.