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Ssaadjith l’Inoubliable
Identité et caractéristiques

  • Sexe : Masculin

  • Surnom : L’inoubliable

  • Date de ponte : Mai 1763

  • Date d'éclosion : Mai 1763

  • Age : 1 an

  • Lieu de naissance : Tiamaranta

  • Lieu de vie : Néthéril






    Caractéristiques physiques
  • Force : Faible

  • Endurance : Faible

  • Coordination (agilité/réflexe) : Moyen

  • Furtivité : Faible

  • Perception : Moyen




    Caractéristiques mentales
  • Force mentale : Très Bon

  • Education : Bon

  • Charisme : Grand-Maître

  • Intuition : Moyen

  • Espérance/chance : Moyen




    Résistances
  • Résistance physique : Moyen

  • Résistance magique : Bon




    Compétences
  • Vol : Moyen

  • Dracosire : Innée

  • Craché de feu : Très bon

  • Combat au sol : Très faible

  • Combat en vol : Très faible




Description physique

Il est difficile de rendre compte de la prestance naturelle qui habite le petit dragonnet d’obsidienne et il est encore plus laborieux de dépeindre fidèlement son apparence. Ainsi sont faits les dragons. Des livres, non guère assez, des manuscrits pourraient être grattés pour ne décrire que les pics se dressant comme des lances de la base de sa crête jusqu’à sa queue en forme de pomme de pain étirée et bardée de nombreux épis.

Mais nous n’avons pas le temps pour cela. Nous n’avons jamais le temps. Allons à l’essentiel.

Ssaadjith est un dragonnet sorti d’un œuf à sa mesure : un œuf exceptionnel et gigantesque qui ne protégeait non pas un mais bien deux êtres dans sa coquille ; un œuf qui avait pris la teinte de ce qui allait être plus tard son noir obsidienne et l’or de son frère, entremêlés de filaments de conflit fraternel sur la ligne centrale. Lorsqu’il sortit de l’œuf en tant que dragonnet, Ssaadjith ouvrit deux yeux d’un vert absinthe dans lesquelles dansaient, tantôt discrète, tantôt frivole, une lueur malicieuse ; un air qui ne permettait guère de penser que l’on avait affaire à un petit être sans défense ; un air qui décrivait à lui seul l’infinie intelligence qui sommeillait en lui.

Tous dans sa famille purent également voir qu’il avait son museau long et fin, masquant à merveille ses deux rangées de crocs lactés ; qu’ils avaient bonne grâce, ainsi accoudés et un peu penchés en avant, faisant voir à l'avantage, au-delà de la mâchoire, leur forme effilée et tranchante ! Sur sa tête, deux fines cornes surgissaient à l’improviste, malignes, nouvelles et certes même curieuses de cette vie qu’on leur offrait. Mais Ssaadjith savait qu’elles n’en étaient qu’à leur état de pure découverte. Elles s’essayaient à l’allure, s’esquivaient en délicatesse, bouillonnaient  d’impatience, attendant le moment fatidique où elles pousseraient pour ne devenir que celles méritées par un être comme Ssaadjith.

Pourtant tout cela ne suffisait pas au petit dragonnet d’obsidienne. Car de leur naissance jusqu’à aujourd’hui, Ssaadjith n’avait eu de cesse de se demander pourquoi par la suite ses écailles étaient demeurées aussi ternes que scintillaient celles de Nephilith ? Pourquoi on louait les joyaux de ses yeux et de son échine alors qu’on omettait la lueur subtile de son propre regard ? Le dragonnet d’obsidienne avait une cuirasse bien peu reluisante comparée à celle de son frère coquille et en éprouvait encore maintenant une jalousie fermement ancrée en lui.

Croyez-vous qu’il s’en retrouverait contrit ? Vous êtes bien loin du compte. Ssaadjith ne voudrait pas de votre pitié ou de vos sentiments. Car Ssaadjith avait des rêves. Un jour prochain, ce serait lui le plus magnifique. Son museau ne serait plus une petite lame fine, mais un marteau de ténèbres à fracasser sur ses ennemis. Lorsqu’il grandirait, ses ailes seraient les plus massives, les plus impressionnantes et les plus belles de tout l’archipel. Son corps pour le moment frêle et menu deviendrait celui d’un prince du vent, si colossal que d’une griffe une seule, il trancherait la chair des montagnes. Les épis sur ses pattes arrière et dans les os de ses ailes formeraient des pelotes de pics plus aiguisés que des crocs de vampires et plus sinistres que la morsure du blizzard. Et puis il y aurait ses cornes. A la place d’une tête hérissée d’épines ridicules, typique de ses semblables, vous auriez droit à un heaume ; pas un casque de bipède en devenir, non. Ce serait un ornement prodigieux, plus spectaculaire qu’une cuirasse dorée et plus royal qu’aucune couronne prétendant en être le symbole.

Ssaadjith savait tout cela plus réel que le jour et la nuit. Il l’avait vu dans ses Rêves communs à ceux de son frère, alors qu’il fendait la mer de nuages de ses cornes titanesques, qu’il enfonçait ses épis tels des masses épineuses dans de puissants rivaux et que son feu nappait cités et royaumes d’un lit de flamme verdoyant.

Pensez-vous qu’il mente ?

Il est aussi dans votre droit de rêver.


Description psychologique

Délaissez vos règles, vos contraintes, vos lois, vos protocoles, convenances, conventions, constitutions, mesures, codes et principes. Délaissez et apprenez. Ne retenez que L’inoubliable. Vous comprendrez un peu plus ce qui fait de Ssaadjith un dragon libre. S’il devait suivre une règle, ce serait celle de se dérégler, de serpenter à tâtons sur le chemin de la reconnaissance, sans partition aucune, sans voie ni route prescrite. Le dragonnet d’obsidienne n’a que faire des indications. Tout cela ne fait qu’asservir sa liberté.

Et s’il se refuse à suivre le règlement de la famille, ce n’est pas celui des bipèdes qui va l’émouvoir. A part si on lui donne un peu de lait ou des œufs, ou bien mieux encore, si on lui apporte un divertissant petit spectacle. Et même dans ce genre de cas, quand bien même ! Ssaadjith a bien l’intention d’user de toutes ses griffes et de tous les mots jaillissant de sa verve pour s’élever au-dessus du vivier grouillant de l’archipel. Il est libre et aime jouer son rôle à la perfection, un instant respectueux de tout ce qui l’entoure, tant que ça l’arrange, l’instant d’après capable de ruses et de faux-semblants. Ainsi se compose Ssaadjith, à l’esprit joueur, buriné hors des conventions et des chaînes qui se risqueraient à retenir le flux de ses actes virtuoses. Avec lui, nul ne sait où commence le spectacle ou si seulement il y en aura un. La scène où il se produit n’a pour limite que les mers lointaines et son rideau est un ciel qui depuis longtemps ne se ferme plus. De l’acteur jouant sa multitude de rôle, il présente l’incarnation la plus pétillante, le pur panache inlassable… et lassant. Plus légion est son oratoire, plus truculentes seront ses frasques et plus profonde sera la marque qu’il laissera derrière lui. En bien ou en mal. Mais comme toutes ces pantins qui gisent dans leur accablante tranquillité, qui le vénèrent ou le prennent en grippe, ce ne seront jamais à eux de décider. Ssaadjith se contente de les laisser crier son nom. Il y a tant de façons d’obtenir la gloire mais tant d’entraves conçues pour l’en empêcher. Le dragonnet d’obsidienne les fera frire une par une et brûlera tout ceux qui oseront lui barrer la route. Quitte à ce qu’on le haïsse, quitte à n’être qu’un oiseau de mauvais augure. Son nom n’en sera que plus répandu ; il sera sur toutes les lèvres, les babines, et les crocs.

Qui saurait dire ce qu’il recherche avec ce comportement ? La réponse est pourtant simple : Il désire par-dessus tout la constance de son monde, son ancrage à force de liens ; il veut voir dans le regard des autres ce reflet de soi dont il est en quête constante et qu’il peine à discerner par lui-même. Ainsi, il refuse catégoriquement d’être oublié ou laissé derrière et refuse également de n’être qu’une infime partie d’un grand tout. Il veut être admiré à en crever, au bas mot. Pour cela, il se doit d’être imprévisible, de troubler, de surgir, d’inventer sans cesse, et comme il le dit si bien : Affréter la surprise pour naviguer de splendeur. Il ne se laisse jamais embarquer dans l’ennui car alors il perdrait tout ce qui ferait son attrait. En sa qualité de Ssaadjith, il offre le banal de bon cœur aux petites gens qui essaient de lui ressembler, comme un dragon laisse des bouts de carcasses par charité envers des prédateurs de plus modeste dynastie.

Car il faut le dire, Ssaadjith est ce que l’on pourrait appeler un dragon éminemment porté sur le vif et l’instant : Avec sa fougue rhétorique, son museau jamais fixe, ses yeux jamais vides, il est la vie même. Son attention est partout, son intérêt est ailleurs. Ssaadjith est imprévisible. Hormis pour sa famille, il ne s’attache guère à quiconque. S’il s’installe quelque part, ce n’est pas dans l’attente. Il est le dragon qui ne fait que passer pour chaparder l’attention, par tous les moyens possibles, ne demandant à ses camarades rien sinon le plus dur : être sans cesse en vie à son côté, bondir de louanges et le surprendre. Il est facile de captiver son attention, mais infiniment plus ardu de la conserver. Est-ce de sa faute alors s’il est si irrésistible ? Comment ne pas être fou d’amour de la vie ? Allure de fanfaron mielleux et verbe haut, tout en altesse et en fluidité, nul n’a jamais réussir à le comprendre ou plus exactement à le saisir ; son esprit s’envole, se dérobe puis rejaillit un peu plus loin avec son sourire railleur. Il est toujours là où on l’attend et plus souvent encore là où on ne l’attend point.

Quant à son égo, eh bien certes il culmine jusqu’au mont Tiamat, mais n’est-ce pas un bien nécessaire ?

Car il en va de son destin que son nom perdure par-delà le règne du temps et les cendres de l’oubli. Il veut devenir l’étoile polaire, à la fois la voie et le repère à suivre, la route à prescrire, la partition que tous devraient jouer, sinon par plaisir, au moins par besoin ! Dans l’obscurité du monde, qu’aucune étoile ne peut gracier de sa lumière, dans les lieux où paissent ingénus et ignares, où même le soleil n’a que peu de poids si ce n’est celui de la déchéance, il tranchera par ses actes et ses sombres écailles seront plus lumineuses que l’astre. Il faut bien cela pour être Ssaadjith.

Pour être Inoubliable.

 


Histoire
La Coquille-Rêve

Une histoire très commune voudrait qu’une naissance de dragon issue de deux parents aussi illustres que l’Ire de la colère et l’Orage, en gestation depuis des mois, parsemés de-ci de-là de rêves et de caprices, sur une île perdue dans l’Archipel de Tiamaranta, s’achève seule avec un œuf éclos lové contre le ventre chaud et réconfortant de sa mère.
L’œuf devait éclore seul.
Ce fut à cette nuance massive qu’en réalité, la naissance de Ssaadjith se passa dans une solitude extraordinairement peuplée ; peuplée de voix et de pensées d’une famille éclatée, de dragons épars et lointains, d’une Mère soucieuse et attentionnée, à l’énergie vibrante et entière, pleine de chaleur suintant jusqu’au sang, et d’un Père guerrier dont le destin de l’Archipel reposait entre ses immenses pattes. Leur attente, leur impatience et leur fournaise de passion qui gravitait tel un nid de braises autour de l’œuf était cette part la plus vivante et la plus tranchée, la moins conforme de sa famille. Celle qui le laissait tranquille et heureux chaque fois que le dragonnet d’obsidienne y repensait.

C’est autour de ce peuplement insolite que se réchauffait la coquille de leur œuf. Leur ? Certes, le terme pouvait prêter à confusion car un œuf n’était censé appartenir qu’à un seul dragon. Cependant, il n’en était pas moins vrai. L’incroyable personnage qui allait se frayer un chemin jusqu’à la volupté de l’air des montagnes et devenir le plus grand dragon de son temps était également accompagné d’un autre petit dragonnet ; une boule d’écailles dorées en devenir. Et dans cette improbabilité aussi merveilleuse que surprenante, les deux dragonnets se lièrent à l’unisson, se subjuguèrent de leur besoin commun qui ne pouvait que les pousser non pas à se fuir, mais à s’étreindre à jamais dans le microcosme de leur coquille. Ils percevaient très clairement le long vertige de la présence de l’autre, de ce sentiment net et absolu, nappant de vide tout ce qui pouvait former l’Alentour, qu’à aucun autre endroit ils n’auraient voulu se trouver et avec nulle autre personne ici et maintenant. Avec leur frère.

Bien longtemps l’esprit naissant de l’obsidienne crut qu’il tenait simplement à l’autre ; qu’il n’était que récif et qu’une vague, de temps à autre, le percutait ; qu’il n’était qu’ombre et que pour chaque pan d’obscurité il fallait une lumière. Mais de ce passé dans l’œuf, leur lien évolua, non pas entre eux, mais en eux. La peuplade insolite les attendant n’eut alors guère plus d’importance. La boule d’écailles dorées n’était plus un compagnon de chambrée qu’on accueillait et côtoyait. Elle le peuplait également, habitait sa caverne de muscles et de chair, se dressait, s’opposait autour du gong pulsant qui régissait sa coquille. Elle se lovait tendrement contre ses écailles frêles, solidifiait son sang de souvenirs.

Dans le même temps, ses pensées frissonnaient de la myriade de sens et de savoirs ancestraux partagés par sa mère aimante qui les couvait du haut du cosmos vivable, de cette tempête, poussive tresseuse du temps. Ce fut pour l’obsidienne une merveilleuse expérience qu’il aurait voulu éternelle. La présence de cet Esprit maternelle le berçait de félicité, éveillait son entendement, régulait les vibrations du temps qui s’écoulait lentement autour de la couverture que constituait sa coquille. En cet intérieur chaud et réconfortant, l’obsidienne se forgea au travers de la connaissance et des émotions émises par sa Mère, se transformant au contact des images mentales que lui léchait sa conscience.

Et la boule d’écailles dorées à ses côtés écoutait aussi. Elle l’emplissait et le complétait.

Ainsi dura ce mirage de vie, cette hallucination de l’existence idéale et fantastique. Dans leur Rêve. Jusqu’à ce que par malheur le vent reflue, que la brume intemporelle qui sifflait autour d’eux disparaisse subitement pour révéler les encoignures de grands ravins. Le vent heurta de droite et de gauche la pente de terre, propulsant en aval des éclats de mémoires larmoyants. Sous l’impact, des tessons de souvenirs décollèrent quelques pattes au-dessus de l’obsidienne pour retomber derrière lui. Ce dernier fit une abattée sous l’intensité de la rafale. Il attendit quelques secondes, frissonnant. Puis il se releva.

Autour de lui, il n’y avait plus que le silence. Il avait envahi le paysage éthéré de ses songes. Abrupt, absolu, cassant, il remuait la terre rase sous ses pattes tremblantes. Ce dernier fut plongé dans un chaos de terreur. D’ordinaire, la voix Maternelle lui caressait toujours l’échine, lui enseignait l’histoire de son lignage, le destin qui l’attendait à la naissance. A l’inverse, le silence fut pour lui un prédateur féroce qui aurait reniflé son odeur et tournerait maintenant autour des pierres noircies propulsées par le blizzard. A chaque pulsation de la coquille qui l’entourait, le prédateur s’approchait prêt à le dévorer de ses crocs d’ombres.

Alors l’obsidienne s’enfuit, la boule d’écailles dorées avec lui. Son esprit se retrouva insuffisamment abrité, soumis par intervalle au supplice de la pulsation muette de l’espace. Il avait froid, l’impression qu’il se dispersait sans raison, que son corps se fragmentait en de petits bouts de lui-même qu’il était incapable de reforger tel que la voix Maternelle lui avait appris à le faire. Lentement, il perdait tout, progressivement percé à nu et séparé de ses fibres. Car le vent, le temps… l’Oubli était si puissant. Il n’était plus qu’une âme orpheline, sans raison de rester ici-bas. Si son esprit avait été un corps, ses pattes se seraient morcelées en de petits grains de poussière, ses tendons se seraient déchirés jusqu’à la corde blanchâtre de l’os, ses ailes auraient tirés jusqu’aux jointures, la membrane ballotée par les flocons d’air.

La terre était aussi vide et sinistre qu’une tombe. Lorsque l’Obsidienne levait le regard vers la voûte céleste, tout ce qu’il apercevait n’était plus que ces astres immobiles et éternels qui les observaient moqueusement, juchés en haut de leur perchoir. Elles lui montraient de temps en temps le chemin à suivre, les perdaient aussi, puis les ramenaient en terre plus sûre. Tour à tour bienfaitrice et malfaisante, l’Obsidienne les aimait autant qu’il les haïssait. En les contemplant, rien n’importait, plus rien n’avait d’importance. Car les étoiles n’avaient pas un regard pour lui. Elles se gaussaient bien de son existence éphémère, de la minuscule énergie qu’il dégageait. Qu’il existe ou disparaisse, elles demeureraient à jamais indifférentes à son sort.

Son esprit dériva peu à peu. Une véritable rivière de sable déferlait en continu sur la boule d’écailles et lui. Il eut alors le sentiment qu’aucun d’eux n’allaient s’en sortir. Ce n’était plus possible maintenant. Même si la Voix revenait vers un des lointains ravins, ils ne l’entendraient pas, même à cents griffes de là. Peut-être l’avait-il déjà dépassé…. Elle se trouvait peut-être derrière eux en aval. Pourtant l’obsidienne continua à minauder une complainte déchirante dans le vide, épaulé parfois de celle frêle, pâle et infime de son compagnon doré. Mais le silence répondait aux pleurs. L’âme de l’Obsidienne se morfondit. La Voix était partie. Elle avait coupé net le fil qui le reliait au monde extérieur, au destin auquel il était promis. Désormais plus rien ne serait, hormis l’oubli.

Pourtant, tout n’était pas perdu. La boule d’écailles dorées était toujours à ses côtés. Elle le reniflait toujours avec amour. Rapidement, elle s’approchait et parfois, c’était l’obsidienne qui l’accompagnait quand il sentait qu’elle avait déniché un chemin sûr. La boule d’écailles était pour lui comme un phare dans l’inconnu ; l’Oblique dans cette horizontalité morne. Son esprit goûta la boule d’écailles et celle-ci fit de même. Bien vite, il comprit que leur lien ne s’était pas effondré, que pour survivre et ne pas s’effacer à tout jamais, il devait prendre soin de cette écaille d’or, de cette gemme qui brillait, sinon de lumière, au moins de ses souvenirs diffus qui les avaient constitué tout deux. Ils devinrent complices et inséparables dans la nuit noire. Au milieu du silence et des errances, leur rencontre était un tableau et leurs pensées entremêlées autant de pinceaux et de peintures pour y illustrer rêveries et espoir pour l’avenir. C’est ainsi que l’obsidienne aimait à se rappeler cette errance. Car dans cette tempête de perdition, le ravage occasionné ne vainquit jamais son Nom, ni la relation harmonieuse qu’il entreprit de concevoir avec son frère-coquille. Il le protégea avec ardeur. Lorsqu’il trouvait un sentier praticable dans le Rêve, son ambition l’encourageait à mener la boule d’écailles avec lui aux confins de cette destination. Il était le plus grand des deux, il était son aîné. Il se devait de l’emmener et de l’accompagner jusqu’à leur objectif. L’Obsidienne sut ainsi que dans ce cauchemar, un seul être retiendrait son existence, ce qu’il avait été, et ce qu’il serait amené à être. A tout jamais.


J’arrive
Mais il arriva un jour où les Rêves ne suffirent plus, où le monde que constituait leur œuf chaud et réconfortant n’eut plus la même saveur de sécurité. Tout à coup, la conscience de Ssaadjith s’éveilla, et avec elle, la multitude de sentiments refoulée, le timbre terrible de sa colère et la révolte de son état de petite chose informe. Non ! Il n’était pas une petite chose informe ! Il n’était même pas une chose ! Il était quelqu’un ! Quelqu’un ? Un dragonnet, oui ! Et pas qu’un petit dragonnet, un véritable monstre d’épines, de puissance brute et de volonté.

Pour dire l’honnête, il était temps que cet œuf l’apprenne à ses dépends !

Quelque chose dans ses cornes commença à le démanger et la rage s’empara de lui. Son sang bouillonnait et le petit dragonnet comprit qu’il avait très envie de sortir de cette coquille-prison. Il sentit également que la boule d’écailles dorées avait le même désir. Non pas le même désir ! Un désir un peu similaire mais pas aussi gros que le sien, ça c’était sûr. Galvanisé par cette envie de sortir le premier du cocon, le dragonnet donna de grands coups de ses cornes contre la coque. Au début, ses efforts ne produisirent que des bruits sourds. Cela le mit encore plus en rage. Ce bruit sonnait comme un échec, comme s’il n’était qu’un moins que rien. Et il n’était pas un moins que rien ! En outre, son frère-coquille s’était lancé dans la même entreprise. Il était hors de question pour l’Obsidienne que ce dernier soit le premier à sortir. Il tâcha de reprendre son entreprise, donnant discrètement de petits coups de pattes arrière à son frère pour gêner ses propres mouvements. Ce serait lui qui sortirait le premier.

« Moi d’abord ! »

Il poussa de toutes ses forces contre la coquille, encore et encore, jusqu’à renifler une petite odeur de métal dans l’épais albumen qui l’environnait. Mais il cogna de nouveau. Une fois. Deux fois. Un bruit de fendillement. Trois fois. Des rainures se dessinèrent sur la coque. Trois coups de plus et la coquille céda.

Et puis l’œuf se brisa. Le museau du dragonnet d’obsidienne jaillit en premier. L’air brûlant-brut-fouettant-crépitant le pénétra jusqu’à en faire mal à ses poumons. Elle lui transmit tant de nouvelles perceptions qu’il trembla comme pris de vertige. En dépit de la douleur, c’était la sensation la plus belle qu’il n’avait jamais connu, exceptée celle de s’enrouler auprès de son frère-coquille dans leur Rêve. Alors il respira à nouveau, se remplit d’air jusqu’à exploser. Et puis une autre fois. Il ouvrit ensuite la gueule et goûta les odeurs pour la première fois. Ce n’était pas comme dans la tiédeur de son œuf. Ça avait un goût plus frais. Plus acide aussi.

En se réveillant lentement, le dragonnet d’obsidienne se débarrassa des derniers bouts de coquille qui collait à ses pattes et à ses petites ailes. Il poussa un glapissement de fierté. Il était en train de découvrir un monde tout à fait différent de ce qu’il connaissait naguère. Dans l’ancien, les voix venaient de partout et en même temps de nulle part, comme des échos étouffés, et les silhouettes et les couleurs ne chatoyaient pas comme dans cette vaste coquille grise et rugueuse. En plus, les saveurs paraissaient plus riches et il pouvait bouger beaucoup plus aisément qu’à l’intérieur de son cocon. Il décida donc que ce monde-ci était bien meilleur. Bien plus vaste, il y aurait bien plus de moyens de le marquer de son empreinte. De plus, avec le nouvel élément qui rentrait dans ses poumons, il se sentait plein d’énergie. Derrière lui, son frère doré le rejoignit. Son frère-coquille. Son jumeau. Sa Gemme-écaille. Son petit frère aussi, nota malicieusement Ssaadjith, se promettant de le lui rappeler plus tard. Quelque fois seulement suffirait.

Il cligna des yeux en reniflant l’aile humide du doré puis porta son attention sur le mouvement qui se massait à l’horizon. Et quelle masse ! Les trois gigantesques formes qui lui faisaient face devaient faire à elles-seules des centaines de milliers de fois la taille de son œuf. C’était de véritables géants, avec des écailles, des ailes, un museau et des yeux luisants comme lui. Il s’approcha et leurs esprits colossaux se joignirent au sien, l’entourèrent comme une vague portée par le ressac avant de le recouvrirent. Et alors, Ssaadjith s’abandonna à leur étreinte mentale. Il ferma ses yeux d’absinthe et vrombit de bonheur, sa crête frétillant avec vivacité. Toute cette énergie emmagasinée venait soudainement de retomber et il s’écrasa de tout son long contre la voix Maternelle pour somnoler un grand coup. Nephilith aussi fut pris de fatigue et rejoignit son jumeau sans hésitation. Ssaadjith se colla aux écailles de son frère doré et leurs ailes se joignirent. Les deux dragonnets n’étaient plus livrés à eux-mêmes désormais.

Car les grands dragons qui les contemplaient dans l’immense coquille-monde, le Rouge-Seigneur-des-flammes, l’Orage-Impératrice-des-tempêtes et la Bleue-Reine-des-océans étaient de leur sang. Ils étaient sa famille.


Le Pharétoile
Au bout du canyon Karapt, dans les montagnes du désert, le mur d’enceinte naturel de la cime s’élevait en une sculpture de vague inversée, pente de roche insoumise et grisâtre. Au sol, la terre battue était couverte de poussière, entrecoupée de fougères sèches, de sable et d’une brise grainée qui les accompagnait. Le ciel avait pris la couleur d’un lac profond dont la couverture saphir se parsemait de motifs lumineux ; il n’était plus qu’un long tapis de bleu sur lequel les étoiles luisaient sans limite.

Là, au creux de cette montagne se tenait la gorge obscure d’une gigantesque caverne d’où s’échappait de temps à autre des étincelles et des ombres de flammes, mouchetées de-ci de-là de grondements de tonnerre. Et à quelques ailes de dragons de là, Ssaadjith se tenait sur un disque de roche, un gigantesque cercle de granit fortifié posé à la verticale. Il était loin de la petite créature qui était sortie de l’œuf, un an auparavant. Sa taille était arrivée à trois bons mètres d’écailles et son poids avait pris d’autant plus d’ampleur. Sous lui, le disque crépitait encore car sa texture rocheuse était carbonisée par le feu et on devinait encore par la forme de certaines arrêtes qu’on avait balancé de petits coups de langues sur la roche en fusion pour en retravailler la figure. C’était à la demande du dragonnet d’obsidienne que son Père avait bien voulu en étoffer l’aspect à l’aide de ses flammes. Bien que les siennes soient splendides, certes plus impressionnantes que celles de son frère, et qu’il aurait aisément pu réussir une œuvre d’égale beauté avec un peu de temps et de patience, il n’avait pas hésité à laisser Père bâtir habilement ce palet de granit à son égard. C’était là son cadeau d’anniversaire, ou de bienvenue Ssaadjith le devinait, pour le consoler de venir sur cette île terriblement ennuyeuse qu’était Néthéril.

C’était son trône ! Et Ssaadjith en était très fier. Ici, il appréciait jouer les acteurs, prendre des rôles, et se pavaner comme un pan. Car certes, si quelque visiteur le voyait, ils verraient là le plus splendide de tous les dragonnets ! Soudain justement, son fin corps se dévissa pour se présenter face aux montagnes plus petites et au paysage. Il leva son cou le plus haut qu’il puisse et ses yeux d’absinthe miroitèrent de plaisir en respirant l’air frais du dehors. Il tendit sa langue râpeuse et en goûta la saveur salée avant de lever un œil vers le ciel étoilé :

- Quelle pléiade ! Au commencement, il y avait nuit, et puis d’un coup de griffe, il y a eu un pur mouvement de foule. Il y a de quoi rire et pleurer. Ah, le ciel, ce grand rideau des toiles constellé, j’adore en contempler le miroitement perlé, brouillon certes, mais encore que ?  (le dragonnet se dévissa tel un ressort et avisa les acacias au loin en reniflant) Comment ? Ne me suis-je pas encore présenté ? Toutes mes confuses ! Excusez cet instant qui m'emballe, mon nom est, bonjour, quoi donc, vous êtes ? Ssaadjith, j’entonne ? Oui, Ssaadjith moi-même, dragon pour être exact et à votre service. Pour le vice de ? Eh bien, si ce n’est de lui, ce doit être de moi. Lui, qui ? Jamais ! Je suis le fils du haineux et inratable Colérique, Verith de l’Ire et de son tendre pilier, une voûte à la grâce, Keetech Quartzécailles, la Grande Orageuse. Et entre eux, gît et s’agite…. Eh bien Ssaadjith ! Mais en vérité, je n’ai guère de temps à accorder aux vices. Je suis leur héritier et j’ai un monde à conquérir. Bien ! Un archipel spacieux et entier. Il me faut me préparer. Les merveilles ne se font pas en quelques heures alors tâchons de nous donner quelques jours. (Il grimpa sur un croc de roc du disque et s’adressa aux montagnes en levant un doigt griffu) Je n’ai guère d’intentions si ce n’est d’entrer dans la légende, d’avoir un nom bien placé dans le cœur de tous. Je le ferai peut-être en soumettant les peuples à mes pattes, peut-être les brûlerais-je tous pour qu’ils se plient à mon sublime. N’y voyez là aucune flatterie mal placée, au contraire, elle est au bon endroit. Je ne suis ni bon, ni mauvais. J’ai simplement cru comprendre qu’on n’était bien peu récompensé en se limitant aux règles du monde, encore plus par celles des bipèdes. Stupides deux-pattes ! Stupides civilisations ! Il me tarde de me jouer d’eux. Quand je serai grand, ni ruse, ni intrigue n’aura de secret pour moi. J’obtiendrai tout ce que je souhaite et je serai un plus grand dragon que ne l’aura jamais été mon Père. Croyez-vous que j’en aurai la force ? Non aucunement, mais je n’en ai pas besoin. Cornes et griffes brisent des coquilles, mais les mots font s’effondrer des empires. Ma langue sera ma lance, ma verve fluide le poison à son esponton. Il me suffira de déclencher une guerre, de profiter du fort pour vaincre le faible, puis de m’assoir sur ses blessures. Je serai protecteur et tourmenteur. Tous se tourneront vers moi par haine, par admiration, par jalousie ou par désespoir. Qu’importe. Mon nom entrera dans l’histoire. A la place de cavernes, des palais s’élèveront pour que j’y demeure. Des panthéons loueront mes actes. Et ceux qui voudront ma mort, même eux se souviendront de mon nom. Qu’ils le maudissent, tant qu’ils le clament haut et fort ! Je deviendrai éternel. Je serai envié. (Il leva son museau vers le ciel étoilé) Même par vous, mes chéries. Quoi ? A qui pensiez-vous que je m’adressais ? Les bipèdes sont des amuse-gueules, les dragons sont des rivaux et les chimères sont des ennemies, quoique… mais vous… vous, vous êtes ce que je désire le plus au monde. Vous souvenez-vous de moi, lorsque je gisais la langue pendante dans les Rêves ? Oh, comme je devine que vous avez ri ! Comme je devine que vous vous êtes moquées. Mais mon tour viendra, un jour, de rire. Et quand je serai avec vous et que je festoierai de votre lueur, il n’y aura plus que mes écailles pour resplendir dans le ciel. Ce sera un véritable spectacle ! Mais d’abord, les bipèdes. (Un grand rugissement tonna à l’entrée de la caverne suivie d’une grande flammèche qui dessina des ombres sur les rochers) Ah ! Justement, il est l’heure de manger. J’espère que ce sera de l’humain. Ils ont la chair tendre. Oh, il ne faut pas m’en vouloir. Après tout, ils ne sont pas autant en danger que nous. Les dragons sont en train de disparaître en Tiamaranta, la faute à leur trop grande sympathie envers les petites gens. Retenez bien ceci : Les elfes gardent leurs morts en mémoire ; les humains, les vampires et les Sainnûr les enterrent ; les Graärh les brûlent. Lorsqu’un dragon meurt, les uns dansent sur son cadavre tandis que les autres festoient de son sang. Quant à son crâne, il vient orner le mur de quelque empereur nauséabond dans son château royal. A quoi bon suivre leurs règles si c’est pour devenir leur esclave ou leur proie ? Pour la grande majorité d’entre eux, nous ne sommes que des bêtes ou des monstres assoiffés de sang. Mais prenez garde, cher bipède, à ne pas vous laisser pousser des ailes. Vous pourriez tomber. Et avec moi, la chute est infinie.  


Histoire - Questionnaire


Questions générales
Elles se décomposent en questions concernant les événements du vieux continent, et d'autres concernant les événements sur l'archipel.


  • Sur l'archipel :

    • L'archipel est un endroit à la fois splendide et plein de dangers : au(x)quel(s) votre personnage a-t-il été confronté, de près ou de loin, volontairement ou non) ? (Couronne de Cendres, Licornes, Ékinoppyre, séisme, monstres marins, etc..):
      Des chichis et des chèvres ! Des créatures sauvages et vicieuses qui n’hésiteraient pas à arracher des pattes à un dragonnet ! A part ça, rien.

    • Pro ou anti-lien ?
      Élevé parmi de grands réfractaires du lien, il est évident que je réponde présent à cet avis plus que partagé par les membres de ma famille. En outre, étant principalement attiré par les préceptes de mon père Verith, je pense que le lien est un acte d'opression pour réfréner ma liberté. Quel intérêt d'accomplir de grandes choses s'il me faut ensuite partager ma place avec un bipède sur le devant de la scène ? Pour autant, ce débat fait germer en moi de bien charmantes façons de manipuler les grands de ce monde. Que de belles promesses pourraient-on me faire avant que je ne me retourne contre eux ? J'en ai déjà le tournis ! Hélas ceux qui seront assez crédules pour croire me posséder découvriront à leur insu qu'aucune chaîne ni serment ne saura m'être imposé.

    • Lors de l'ultime bataille contre les chimère, vous étiez... :
      Un peu présent mais certes très occupé

    • Votre/vos ambition(s), votre/vos projet(s) ?
      J’ai beaucoup de projets, à commencer par une envie furieuse de manger le plus grand des chuchus ! A part ça, je veux devenir aussi célèbre que le plus grand des dragons, être plus quotidien que le soleil levant et entendre mon nom s’ourdir sur toutes les lèvres, crocs et babines.

    • Un avis sur la magie ?
      Les dragons en sont le point d’ancrage même. N’est-ce pas merveilleux ? Et dire que les bipèdes nous veulent du mal après cela. Mais si elle peut m’être utile, il serait dommage que je ne m’en serve pas !  

    • Un avis sur les autres races ?
      Des imbéciles faibles d’esprit, stupides et ignares aussi. Je n’ai pas encore décidé lequel a le plus bon goût. Toutefois, je sais qu’ils me seront très utiles en tant qu’esclaves à l’avenir





Liens


  • Verith : Son père. A la pointe de la famille, décidant du chemin et mû par une volonté de titan, il est incontestablement l’être le plus puissant de l’Archipel, ce qui rend le petit dragonnet fier ! Il est à la fois modèle et vecteur de bien des ambitions du dragonnet d’obsidienne. Ssaadjith le jalouse car il est puissant, quasiment immortel et son nom est connu de tous. Il veut grandement apprendre de lui car il sait que c’est en suivant ses enseignements qu’il accomplira ses propres desseins. Bien qu’il l’aime par le lien qui les unit, il n’est pas pour autant assurer que cette loyauté perdure par-delà les années. Le dragon rouge sera-t-il un allié ou un adversaire ? Seul l’avenir le dira.

  • Keetech : Sa-douce-mère-affective-taillée-dans-un-cœur-de-quartz qui le couve sans ménagement. Elle se montre dure avec lui et sévère lorsqu’il s’agit de punir ses frasques. Ssaadjith ne peut lui en vouloir autant qu’il ne peut échapper à ses pulsions malignes. Elle porte un profond respect aux traditions, à l’honneur et aux règles, ce que le dragonnet d’obsidienne ne peut que regretter. Mais il a l’espoir qu’un jour, elle se rende compte que ne pas respecter les règles, ça a parfois du bon ! Il n’en reste pas moins que la dracène de l’orage prend une place à part dans son cœur. Elle était cette mère géante, dévouée, qui diffuse autour de lui la lueur rassurante de son affection protectrice.

  • Nephilith : Son petit frère, prince de l’or et des joyaux. Choyé et admiré pour sa cape royale. Il est humble et ne souhaite que l’équilibre. Cela ne facilite par sa relation avec  Ssaadjith et son égo démesuré. L’Obsidienne jalouse ses écailles et méprise ses ambitions qu’il considère vaines. Dire que le dragonnet doré joue un rôle d’apparat dans ses pensées est pour autant la plus stricte des aberrations. Il est sa Gemme-écaille, celui qui l’aimera et se souviendra toujours de lui. De par les Rêves communs qu’ils ont vécu, leur lien est plus solide qu’un diamant et plus éternel que le temps.

  • Nynsith : Il s’agit là de sa sœur aînée. Leur relation est ambigüe car Ssaadjith apprécie de se considérer comme l’aîné de sa couvée mais ne peut en dire autant de la famille entière à cause d’elle. Son orgueil lui souffle qu’il doit prouver sa valeur auprès d’elle. Seulement, il déteste se battre, un domaine dans lequel la dragonne apprécie particulièrement la conversation. Ainsi, Ssaadjith devra se montrer convaincant dans un autre type d’échanges. Il sent toutefois qu’il pourrait bien des secrets à son contact.

  • Shyven : La fille de Kaalys. Ils ont déjà participé à quelques aventures avec son petit frère doré sur Nyn-Tiamat. C’est une véritable petite peste rose qu’il ne lui déplairait pas d’agacer encore et encore jusqu’à ce que l’agacement même s’en trouve irrité.



Derrière le clavier

  • Petite présentation :
    DC Asolraahn

  • Particularité RP ?
    DC Asolraahn

  • Rythme RP ?
    DC Asolraahn

  • Comment as-tu découvert le forum ?
    DC Asolraahn

  • As-tu signé le règlement ? Jamais !



Dernière édition par Ssaadjith le Dim 9 Mai 2021 - 18:06, édité 4 fois

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Il est temps pour moi de lever le rideau et d'entrer en scène. L'amour ou mal ? Je vous laisse juge car j'ai terminé !

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Coucou Asooool ! Ou devrais-je plutôt dire Ssaaaaaaaaaaaadj du coup ! Smile

Honnêtement, il n'y aura pas grand chose à dire sur ta fiche : elle est globalement parfaite, et on tient à tous te souligner la qualité de ton écriture, et ton investissement, on est sûrs que tu feras un excellent Ssaadjith Smile

On a juste une petite remarque sur la vision du lien, notamment visible dans le questionnaire :

Je comprends que Ssaadj voit au + opportun pour lui concernant le lien, mais avec la famille qu'il a, on aimerait que tu nous dises détailles un peu les raisons qu'il ferait qu'il se lie à quelqu'un, si tu as envie de le jouer "neutre" de ce point de vue là, d'autant que tu sembles faire grand état de sa liberté dans sa fiche aussi. Se lier c'est aussi un peu partager sa notoriété également, donc à voir, d'autant que l'éducation qu'il aura reçu sera très probablement farouchement anti-lien !

Ce sera la seule remarque qu'on aura pour ta fiche, mais n'hésite pas à nous trouver si tu veux voir ça avec nous plus en détail catkiss on pourra te valider ensuite ! Smile

Courage pour cette petite modif !

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Bienvenue sur tes nouvelles terres Invité



Tes compétences ont été validées, tu pourras les faire évoluer tout au long de ton aventure.

Tu peux aussi adresser tes questions ici.

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