Connexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

descriptionKaiikathal la Marche-Tempête (Terminée) EmptyKaiikathal la Marche-Tempête (Terminée)

more_horiz
Kaiikathal
Identité et caractéristiques

  • Sexe : Femelle

  • Surnom : La Marche-Tempête

  • Date de ponte : Deuxième Âge

  • Date d'éclosion : 31 mai an 1763

  • Age : 1 an

  • Lieu de naissance : Archipel de Tiamaranta

  • Lieu de vie : Archipel de Tiamaranta






    Caractéristiques physiques
  • Force : Bonne

  • Endurance : Maître

  • Coordination (agilité/réflexe) : Moyenne

  • Furtivité : Faible

  • Perception : Moyenne




    Caractéristiques mentales
  • Force mentale : Très bonne

  • Education : Moyenne

  • Charisme : Moyen

  • Intuition : Faible

  • Espérance/chance : Bonnes




    Résistances
  • Résistance physique : Bonne

  • Résistance magique : Bonne




    Compétences
  • Vol : Moyen

  • Dracosire : Inné

  • Craché de feu : Faible

  • Combat au sol : Bon

  • Combat en vol : Moyen




Description physique

“Je suis de toute beauté.”
  – Kaiikathal devant son reflet.

La dragonne, sortie d’un beau, vieil œuf doré, se distingue de la plupart de ses congénères du fait que deux couleurs ressortent chez elle au lieu d’une seule. Bien entendu, chaque dragon possède ses quelques subtiles variations de couleurs, mais elle sort du lot grâce à sa crête qui tranche avec le reste du corps. Mais d’abord, parlons canon.

Sa première année révolue, la dragonne mesure désormais trois mètres au garrot. C’est une créature au corps élancé qui lui confère une allure véloce, bien que cela soit surtout le cas dans l’eau, où elle s’est habituée à évoluer dès son plus jeune âge. Cette habitude lui confère une flottabilité vénérable et elle gère très bien l’équilibre de son poids dans l’eau quand elle veut nager quelques mètres sous la surface : pas besoin d’avaler des cailloux pour se lester l’estomac !

Grande nageuse, c’est une dragonne athlétique aux muscles noueux qui jouent sous ses écailles. Ses ailes sont courtes mais larges, elle n’est donc pas une adepte du vol plané en dépit de son amour pour les milieux marins, mais elles lui confèrent une certaine agilité qui serait à travailler si elle voulait mieux maîtriser ses prouesses de chasse aériennes : la dragonne est un concentré de force brut qui privilégie la précipitation au lieu de se concentrer sur la souplesse, elle est plus douée en matière de chasse et de bagarre lorsque tout se déroule sur la terre ferme. Elle est taillée pour ça : en plus d’être dotée d’une force phénoménale pour un dragon d’un si jeune âge, ses écailles sont robustes et renforcent ses griffes, faisant de celles-ci des armes plus que redoutables. Sa queue, qu’elle utilise comme moyen de propulsion et de gouvernail sous l’eau, est aussi très puissante et elle aura vite fait de faucher plusieurs individus d’un seul coup violent.

La collerette avec laquelle elle est née s’est désormais prolongée le long de la nuque et du dos, avant de se terminer en piques incurvés. C’est une superbe voile solaire qui filtre la lumière de l’astre à travers tous les éléments. Sous l’eau, elle se teinte légèrement de vert. Parfois, lorsqu’elle nage, on ne voit que cela et on pourrait croire à un ruban turquoise ou doré selon si elle se trouve dans ou hors de l’eau. Kaiikathal en est très fier, car elle lui rappelle sans équivoque la couleur de son trésor, pour la grande part constitué de pièces d’or. La dragonne a d’ailleurs développé une affection particulière pour cette teinte au point d’avoir une pierre précieuse préférée : l’ambre. Elle aimerait bien trouver des bijoux chers et assez beaux à son goût pour se parer de belles couleurs et elle apprécierait que Nathaniel en fasse autant, même si l’elfe n’est pas prêt de finir couvert de kilos d’or comme elle le voudrait.

Les écailles de la dragonne sont d’un turquoise profond très utile pour se camoufler dans l’eau. Parfois elles tirent un peu plus sur le bleu, parfois sur l’émeraude tant il est difficile de distinguer les deux couleurs. Elles réfléchissent énormément la lumière ambiante et parfois des motifs irisés se dessinent sur ses flancs. Elle s’est même qualifiée une fois d’ “hypnotisante”.

Kaiikathal est dotée d’une vue perçante y compris dans le milieu aquatique : ses yeux, deux soleils brûlant de vie, sont capables de détecter d'infimes mouvements mêmes dans les endroits les plus reculés. Ses pupilles plus ou moins fendues lui confèrent un air facétieux ou joyeusement meurtrier lorsqu’elle s’emballe un peu trop.


Description psychologique

“Mmm… s’il me l’a ordonné, c’est que c’était important. Je n’enfreindrais jamais ses règles... si je n’avais pas l’impression de devoir faire ce qu’il faut.”
   – Réflexions de Kaiikathal à bord du nid-flottant lors de l’opération de purification d’Endëaerumë.

Kaiikathal a l’esprit aussi fougueux qu’une tornade de flammes. Du fait de son jeune âge, c’est une dragonne qui manque souvent de recul et de maturité mais elle est extrêmement loyale et bien trop téméraire et imprudente pour qu’on puisse parler de courage. Espérons qu’en grandissant elle mûrira assez vite pour acquérir sagesse et expérience, mais pour l’instant, son jeune âge et sa pétulance lui font défaut. C’est une dragonne extravertie d’un naturel bavard qui, si elle se montre extrêmement respectueuse et diplomate vis-à-vis des individus de son espèce, de Nathaniel et quelques bipèdes qu’elle place en haute estime comme Aldaron Elusis, elle se montre foncièrement détachée des “autres”. Sans les mépriser ou les détester, leur vie aura moins de valeur à ses yeux que celles de son Lié, des dragons, et ses rares proches. La dragonne a en effet du mal à accorder sa confiance aux bipèdes qu'elle comprend mal du fait de sa sombre expérience des chimères aux intentions vagues mais malhonnêtes, même si elle sait qu'il s'agit de deux choses bien différentes. Ces gens-là, à qui elle accorde peu de crédit, la percevront alors avec crainte - n’oublions pas que c’est avant tout une créature ancestrale et dangereuse en dépit de ses trois mètres au garrot qu’il n’égalent en rien ceux d’autres congénères qui peuplent l’archipel... Ou alors, les plus coriaces la trouverons odieuse et grossière, mais cela ne l’affecte en rien, car elle de ce qu’ils pensent d’elle et s’ils ne sont pas contents, elle n’a qu’à leur brûler la tête (enfin, elle le pourrait facilement). Il faudra vraiment qu'elle soit sûre qu'un bipède va dans son sens et qu'elle soit stimulée pour lui apporter un tant soi peu de considération.

C’est un spécimen aussi impulsif que son Lié, fonce-dans-le-tas et très enthousiaste, ce qui risque de lui valoir quelques ennuis à l’avenir si elle n’apprend pas à se contenir et les esprits savent que la tâche sera ardue. Bagarreuse et sûre d’elle, elle sera outrageusement joyeuse à l’idée de participer à des raids dangereux, car elle est persuadée de toujours réussir, mais Nathaniel la met souvent à l’écart et lui distribue des travaux pas toujours aussi excitants que d’aller combattre et faire flamber l’ennemi, il lui arrive donc parfois d’éprouver inquiétude et frustration de devoir laisser Nathaniel affronter les dangers là où il lui aura sommée de rester près du nid pour gérer la situation à bon port. Si Nathaniel ne la laisse pas bientôt participer aux expéditions les plus risquées auxquelles lui-même prend part, cela pourrait se retourner contre eux deux, connaissant le tempérament incendiaire de la dragonne qui peut se montrer revêche. En effet, une fois qu’elle aura décidé de faire quelque chose, elle ira jusqu’au bout et personne ne pourra la dissuader, personne excepté son Lié, qui parfois la rend folle, à la déchirer entre l’amour et le farouche dévouement qu’elle éprouve à son égard et son besoin de le satisfaire autant que de ne pas le décevoir. Elle regretterai profondément la trahison qu'elle causerait si elle devait échouer à réprimer son besoin de l’accompagner partout où il va un jour où il lui aura ordonné de rester là où elle est. Elle s’inquiète beaucoup pour lui depuis le jour où elle a remarqué qu’il se comportait de façon étrange à Endëaerumë, ce qui n’arrange pas son état d’esprit et ne présage pas forcément que du bon pour les jours à venir.

Elle a gardé une nature très indépendante malgré son lien et apprécie partir en excursion pas trop loin du nid-flottant. Comme ça, elle a déjà rencontré plein de dragons. Avec ses congénères, elle est généralement bienveillante et a bon cœur, du moins c’est ce que lui ont inspiré toutes ses rencontres draconiques. C’est une dragonne très expressive et extrêmement loyale envers les siens, même si ses actions premières demeurent implacablement dédiées à son Lié. Elles n'hésitera cependant pas à exprimer son désaccord lorsqu'elle ne partagera pas leur opinion, voire les défier si elle estime que la provocation est tout à son avantage, car elle convaincue d'être dans son bon droit. Souvent, il lui arrive de se sentir en compétition avec eux lorsqu'il s'agit de trésor, en particulier avec les autres dragons Liés. Elle est parfois juste un peu, mais alors un petit peu, jalouse de Nahui, car son Lié est le bipède le plus riche de l'univers, mais c'est sa sœur de galère et elle ne pourrait jamais lui en vouloir pour ça. Mais rien ne l'empêche d'essayer de dépasser son bipède !



Histoire
Chapitre 1 : Le grand sommeil
C’était un monde d'ombre et de lumière, de fraîcheur et de silence. Elle ressentait les couleurs, explorait les sons, endormie, loin de tout.
  – Quelques mille ans plus tôt.

Mère n’était plus là pour veiller sur elle et c’était un peu bizarre de ne plus sentir sa proximité, de ne plus percevoir son ombre rassurante. Elle ressentait un manque, mais le cours d’eau l’avait enveloppé de ses bras d’eau protecteurs dès la seconde où elle avait plongé dans l’eau fraîche.
Elle aurait pu tomber pire : il l’avait lovée au fond de lit, pas très loin d’un ruisseau qui se déverser dans le courant et même si elle dormait à quelques deux mètres et demi de profondeur, l’eau était si propre, claire et limpide que même les rayons du soleil parvenaient à filtrer la surface pour caresser la délicate coquille dorée de son bel oeuf strié d’or. Les traits de lumière projetaient de chatoyant fragments solaires sur la face interne de l'œuf veinée de capillaires brunâtres.
Et puis la nuit succédait au jour : un moment plus calme et silencieux que le jour, c’en devenait presque assourdissant. Des courants froids rasaient parfois l’enfoncement en lame de fond : ils faisaient un petit gargouilli bien spécifique et apportaient fraîcheur et joie de vivre à la petite boule de vie qui grandissait, grandissait et attendait qu’on vienne la chercher. Où était-il ? Elle avait hâte de le rencontrer, même si la tendre tiédeur de son œuf, vestige d’un souvenir parental rompu depuis l’éloignement de sa demeure d’origine.
Ici c’était sa chambre, son nid, et elle s’y sentait en paix. Rien n’aurait pu la préparer à ce qui allait suivre dans quelques centaines d’années.


Chapitre 2 : L'enlèvement
Et soudain, tout changea. Le désespoir avait remplacé la paix intérieure.
 – Pendant la pourchasse par les chimères

Lorsque qu’on la retira brutalement du lit du Wylorel, la déconfiture de Kaiikathal fut complète. Elle avait eu la chance d’avoir peu de souvenirs de son départ du nid, elle savait juste qu’il avait été houleux : qu’il y avait eu Mère ainsi que deux présences semblables à la sienne. Elle se rappelait qu’une avait subitement disparu, qu’elle avait éprouvé le stress pour la première fois. L’autre s’était éloignée pendant qu’elle avait sombré dans le fleuve où elle s’était rendormie.
C’était donc la seconde fois qu’elle faisait l’expérience d’un changement violent et traumatique, et cette fois-ci, elle était beaucoup plus âgée, beaucoup plus à l’étroit dans son œuf, mais jamais elle ne fut prête. Elle sentit l’étau se resserrer sur elle. C’était comme des griffes, noires et invisibles. Elles essayaient de percer sa coquille. Ou plus que ça. On essayait de l’atteindre. Une aura malfaisante planait désormais autour de son nid douillet. Qu’était-ce donc cela ? Qui était venu la chercher ? Pourquoi l’emmenait-on loin de sa maison ? Mais elle ne pouvait pas protester, car elle ne pouvait crier. Elle voulait pourtant leur dire, leur faire comprendre que c’était une erreur. Contre son gré, on l’emporta sur un autre nid. Moins confortable. Désagréable. On riait, on piaillait tout autour d’elle. Elle était convaincue que ce n’était pas normal. Que ce n’était pas censé se produire de cette façon. Mais comme elle ne savait rien de ce qu’il lui arrivait, elle attendit.


Chapitre 3 : La traversée
“Je me sens faillir, pourtant quelque chose me retient. Je le sens, j'approche enfin du but : ma consœur et moi devons tout faire pour tenir le coup.”
 – Pendant la pourchasse par les chimères

Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que ce n’était pas son Lié qui était venue à elle. Bientôt, un mot se forma dans sa conscience : chimères. Depuis son œuf, seule protection contre ce nouveau monde extérieur affreusement hostile, elle les visualisait comme des ombres ténébreuses aux mains avides. Quelques fois, des voix susurraient tout près de la coquille et parvenaient jusqu’à elle. Les premières fois furent rudes. Au bout d’un certain temps, elle ressentit la terreur. Elle ne voulait pas de ces êtres, elle refusait qu’ils la touchent, qu’ils l’enlacent et la pervertissent. Ils n’avaient aucun droit sur elle, personne n’avait aucun droit sauf son âme sœur, perdue quelque part, dans un endroit introuvable. La dragonnette fut gagnée par le désespoir. Où était-il ? Par toutes les écailles, où était-il ? Elle avait besoin de lui, ça ne pouvait pas se terminer ainsi…
Et au moment où elle crut qu’elle allait échouer, que sa résistance atteignait ses limites… Elle le sentit.

Elle se rapprochait de lui.

Fallait-il qu’elle subisse toutes ces horreurs pour atteindre son but ? Elle avait l'indéfectible sensation qu’elle n’avait pas d’autre choix, que la seule façon de le trouver, c’était d’affronter cette épreuve. Juste au moment où elle en avait le plus besoin arriva alors une autre présence à bord du nouveau nid - le nid damné, comme elle l’appelait. Une essence douce et agitée, aussi nerveuse que lorsqu’elle était arrivée ici. Elle n’était plus seule.
Il fallut un petit moment pour que la dragonnette réussisse à entrer en contact avec l’autre esprit mais lorsque la liaison fut créée, elles se mirent à déverser leur surcharge émotionnelle l’une dans l’autre. Cette mixture de peur, de solidarité et d’empathie scella à jamais la fusion entre ces deux essences. La dragonnette avait trouvé la panacée à ses maux.
Elle n’était plus seule.
Bientôt elles devinrent le pilier l’une de l’autre, la dragonnette guidant sa consœur du nid damné, elle s’appuyant sur le soutien infaillible de l’autre. Ensemble, elles tiendraient le coup, et chaque jour passé la rapprochait, elle, de son Lié.


Chapitre 4 : La séparation
“Je n’oublierai jamais ce jour où l’on m’amputa d’une de mes deux seules raisons de vivre.”
 – 5 avril 1763

La rupture fut comme un coup de tonnerre qui lui déchira les entrailles. Les derniers temps avaient été agités mais elle ne s’était pas attendue à sentir l’essence s’affaiblir au loin d’elle. Au départ elle avait eu très peur, pensant d’instinct à l’œuf de sa couvée qui s’était éteint tout près d’elle. Elle avait cru que sa consœur était morte.
Finalement la sensation avait été la même que pour l’autre œuf, qu’elle avait senti s’éloigner. On les avait séparées mais elle devait sûrement être en vie.
Pourtant, la dragonnette était désespérée. Elle venait de perdre un de ses appuis majeurs. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était prier en silence pour qu’elles se retrouvent d’ici peu.
Ce moment ne vint jamais.

L’agitation était insupportable et elle passa d’êtres en êtres. Elle pouvait presque sentir les crochets mesquins des chimères s’enrouler autour d’elle comme des serpents étouffants, prête à l’anéantir. Au dernier moment cependant, elle se retrouva dans d’autres mains. Des vraies mains.
Une pulsion retentit dans ses veines et elle eut une pensée pour son Lié. À chaque fois que cela arrivait, c’était sans équivoque : le moment approchait.
On la plaça dans un autre nid, où la sensation de flottement était la même mais sans la présence des chimères pour agrémenter le voyage d’une auréole menaçante.
C’était un autre monde : moins angoissant. Moins bruyant.
Ennuyeux. Et puis un jour, le flottement cessa et elle se perdit dans la mélancolie de l’attente. Le temps n’était devenu qu’une notion floue, et elle mettait tant de tant à l’atteindre lui qu’elle finit par se complaire dans une somnolence dépressive, la vidant de toute envie de vivre.
Elle était à nouveau seule, sans aucune idée d’où elle se trouvait, séparée de son essence. Ennuyée, abandonnée, sans même avoir le droit d’être bercée par la présence de l’eau.
Elle se perdit dans le vide de ses pensées.


Chapitre 5 : L'éclosion
“C’était probablement le plus beau jour de ma vie. Le résultat de toutes ces heures à me battre pour notre réunion. Ne serait-ce que pour ressentir à nouveau ce bonheur intense, je le revivrais encore et encore sans jamais m'en lasser.”
 – 31 mai 1763

Par tous les esprits, les derniers temps n’avaient pas été aisés. Elle s’était ennuyée au fond d’une cave, d’un coffre, peu importe, de quelque chose de sombre et assommant. Elle n’en pouvait plus. Cela faisait trois jours que son petit corps était en effervescence, qu’elle avait des papillons partout dans le ventre. Une excitation fiévreuse s’était emparée d’elle, ainsi qu’une agitation presque palpable. Nombreux avaient été les coups donnés dans la coquille de l'œuf qui bougeait quelques fois tant elle y mettait de la rage. Elle voulait sortir, elle étouffait, elle n’en pouvait plus de se sentir aussi énervée !

Et à juste titre, elle avait senti, enfin, ENFIN ! que le monde était prêt à l’accueillir. Que son Lié était prêt à la recueillir.

Elle avait été si agacée qu’elle ne s’était pas rendue compte du changement de nid, du moins pas jusqu’avant les quelques heures qui précédèrent son éclosion. Elle réalisa que le nid était de nouveau ballotté par les eaux - pas besoin de les voir pour les sentir, et elle en aurait glapi de joie tant elle était heureuse de retrouver le milieu aquatique. Dans un cruel effort d’imagination, elle nomma alors ce nouveau nid le nid-flottant. Quelle chance que d’éclore si près du milieu qui l’avait bercée et soutenue durant la terrible épreuve des chimères ! Son Lié devait être quelqu’un d’être exceptionnel.

Jamais elle n’eut la sensation de s’être trompée en perçant finalement la coquille d'œuf. Sortir ! Je veux sortir ! Je veux te voir ! C’était devenu trop petit, pas assez épanouissant. Désormais, elle voulait plus. Elle tapa une première fois, vit que le défi requerrait plus d’efforts qu’un simple coup de diamant dans la coque. Elle dut s’y reprendre à trois fois avant de percer un trou mais une fois que cela fut établi, elle n’eut aucun mal à ronger les bords et à se projeter de sa prison comme un boulet de canon.

Cette entrée théâtrale fut soldée par quelques coups de langue sur le museau, des pas maladroits, empêtrés dans le liquide collant et visqueux qui l’avait nourrie et protégée durant toutes ces années. Ses poumons se déployèrent. Cela fit mal, mais l’amour qu’elle éprouva en venant au monde annihilant momentanément toute sensation de douleur, tous les mauvais souvenirs.

Il était juste là, il râlait déjà sur elle mais il avait ce sourire en coin qui ne trompait en rien ce qu’il ressentait à l’instant.
Parce qu’elle le ressentait, elle aussi.
Elle avait trouvé son Lié.
Elle avait trouvé Nathaniel Eärendil.

Chapitre 6 : Shyven
“La première fois que j’ai rencontré un congénères, j’ai senti mes écailles frissonner. C’était la première fois qu’une autre que ma consoeur et mon Lié me comprenait sans que j’ai à dire un seul mot. Si seulement ce pouvait être toujours ainsi, le monde se porterait mieux.”
 – 30 août 1763

Kaiikathal, c’était ainsi qu’elle s’appelait, fut très chanceuse de faire la rencontre d’un autre dragon aussi tôt dans sa vie. Il faut dire que la vie de nomade qu’elle menait à bord du nid-flottant multipliait les possibilités que ces rencontres arrivent, mais de là à ce que cela ait vraiment eu lieu, elle ne s’y serait pas attendue tout de suite.

Shyven était une dragonne plus que sympathique et Kaiikathal fut plus qu’heureuse d’être tombée sur elle la première. La dragonne bleu-blanc-rose, elle ne savait pas trop, et elle était un peu envieuse des beaux reflets de ses écailles, lui avait fait un joli compliment sur son nom, ce qui n’avait pas manqué de la flatter, elle et son monstrueux égo qu’elle cachait d’une fausse modestie visible à des centaines de lieues à la ronde.

Shyven était un curieux modèle de liberté : elle fut intéressée de découvrir le nid-flottant que la dragonnette avant tant hâte d’exhiber. Elle trouva en elle une compagne de jeu assez rigolote, quelque chose dont elle ne s’était pas attendue de la part d’un adulte de son espèce, mais qui la rassura : elle aurait donc aussi le droit de s’amuser un peu quand elle serait aussi grande qu’elle. De toute façon, elle ferait bien ce qu’elle voudrait.

Elle fut ravie de constater que son Lié se soit montré cordial avec elle. À partir de ce jour, elle eut envie de présenter son Lié adoré à tous les autres dragons qu’elle rencontrerait pour le montrer à tout le monde et expliquer à quel point il était le meilleur dans à peu près tout, sauf au vol ou à cracher du feu.


Chapitre 7 : Nouvelle amitié
“Quand j’ai retrouvé Nahui, j’étais si choquée que je n’ai pas su quoi dire. Je me sentais accomplie, moins coupable. Elle aussi, elle avait tenu bon, elle avait réussi. Maintenant dès que nous nous retrouvons, j'ai l'impression de retrouver une part de moi que j'ai perdue.”
 – 15 septembre 1763

C’était un jour comme un autre, où Kaiikathal et sa consœur de galère Nahui, qui se trouvait être la Liée de l’allié de son Lié (elle s’y perdait, parfois), avaient pu se promener au port d’Athgalan. Le ciel au-dessus d’eux avait ce bleu intense des journées particulièrement froides : le mois de septembre s’était révélé plus intense que prévu et l’eau étant plus froide, Kaiikathal n’avait pas rechigné plus de temps sur la terre ferme. Le soleil avait déjà dépassé son zénith quand elles étaient tombées sur ce drôle d’individu aux écailles dorées, que Kaiikathal avait d’abord confondu avec un monticule d’or tant elle avait été obnubilée par ce-dernier.

L’individu s’était révélé être un dragon aux beaux yeux azurs fort sympathique du nom de Nephilith, et il était en quête de son frère, qu’il appelait “Frère-coquille”. Il leur avait envoyé une image mentale du bougre en question : un mâle noir de jais, mais elle n’avait pas bien vu la couleur de ses yeux. L’expédition s’était terminée plus tôt que prévu mais Kaiikathal avait été curieuse de tomber sur ce dragonnet sauvage. Elle aimerait bien savoir ce qu’il est advenu de lui à présent : ce doit sûrement être un beau dragon au regard fier et à l’allure élégante ! Et son frère ? Mystère.


Chapitre 8 : L'aventure
“Cela m’a donné envie d’accomplir plus de choses ensemble. Pas toi ?”
– Kaiikathal à Nathaniel suite au succès de leur capture, 1er octobre 1763

Cette fameuse “aventure” comme Kaiikathal l'appellera souvent par la suite, marque définitivement les premières envies de la dragonne, encore très jeune à cette époque, à quitter plus souvent le nid-flottant et tout autre endroit barbant pour profiter elle seule de la compagnie de son Lié et accomplir des missions toujours plus enivrantes et excitantes. Échappés d’une ennuyeuse réunion dans les marais qui jouxtent le port d’Athgalan, il lui avait dit qu’il n’y avait “rien à voir, hormis le danger.”

Il n’en n’avait pas fallu plus pour mettre le feu aux poudres chez la dragonne : oui, du danger, de l’excitation, enfin ! Surtout qu’elle avait aperçu un graärh, juste avant qu’ils ne se fassent agresser par un serpent sur lequel elle se serait jetée la tête la première, gueule ouverte et toutes griffes dehors, si son Lié n’avait pas insisté pour travailler à deux en coopérant. Sur l’instant elle restait indécise, avant de réfléchir, puis de se dire que c’était une excellente idée qui renforcerait toujours plus leur lien.

Il s’avérait que le serpent était bien plus menaçant et dangereux qu’elle l’avait envisagé, aussi eurent-ils bien fait de travailler de concert, ce qui permit à Nathaniel d’emprisonner le serpent et de continuer leur chasse au graärh. Plus tard, Kaiikathal apprendrait de son Lié que le serpent en question était en fait une graärh maudite par l’esprit lié du serpent ! Cette histoire, elle la contait encore et encore à qui voulait bien l’entendre : ils avaient formé le duo parfait, et tout le monde devait l’entendre !


Chapitre 9 : L'assemblée
“Je crois que tu te fais souffrir pour beaucoup de choses.”
 – Kaiikathal à Verith, Novembre 1763

Kaiikathal était fatiguée d’avoir volé si longtemps, mais l’effort en avait valu la peine car elle ne vit jamais autant de ses congénères ce jour-ci. Mais ce jour marqua également une peur qui lui triture toujours les entrailles, car elle fut confrontée à la mort d’Aïasil, suite à la perte de son Lié. Chantant en son honneur, elle se posa beaucoup de questions sur son lien avec Nathaniel : ils étaient si connectés que ni l’un ni l’autre ne saurait vivre si l’un d’eux venait à…
Cette pensée était trop sinistre pour la concevoir. Après tout ce qu’elle avait traversé, perdre son Lié reviendrait à perdre tout espoir.

Elle fut cependant réconfortée par la présence des dragons venus des quatre coins de l’Archipel : Kaalys, Nynsith, les retrouvailles avec Shyven, autant de dragons qui lui apprirent beaucoup sur elle par leur simple façon d’être. Mais celui qui l’impacta plus que tous les autres, ce fut Verith.
Ses écailles avaient la couleur de la colère et dans sa voix grondait le tonnerre, un roulement subtil mais bien présent. Il était immense, son allure parlait pour lui et en cela, elle en vint à l’admirer, et espérer qu’elle lui ressemblerait un jour, même si elle lui trouvait quelques défauts.

C’est elle qui remit les dragons à leur place, qui se disputaient au lieu de pleurer décemment la défunte. Même si elle fut contente de rencontrer d’autres dragons en dépit des circonstances, elle trouva que certains ne se comportaient pas en nuée comme ils auraient dû le faire. Elle devint plus proche de certains de ses congénères que d’autres et elle n’est pas peu fière d’avoir tenu un discours élogieux sur le lien qui unit un dragon et son Lié, idée qui ne faisait visiblement pas l’unanimité. Verith fut une rencontre intéressante et perturbante. Sa présence imposante sut calmer les ardeurs de la dragonnette qui, ce jour-là, fit preuve d’une sagesse qui ne lui ressemblait pas.


Chapitre 10 : Le serpentempête
Extrait des mémoires mentales très personnelles de la Marche-Tempête
 – 28 mars 1764

La lune baignait la mer d’huile d’une clarté blafarde : le ciel était dégagé, avec cette teinte morose des heures grises qui précèdent l’aube. L’écume léchait placidement la coque du nid-flottant : c’était encore un peu tôt pour plonger dans l’eau mais dès qu’ils approcheraient des côtes elle s’autoriserait une sortie improvisée.

Juchée sur le pont, elle passait sa longue encolure par-dessus bord pour observer avec fascination la surface de l’eau et tenter d’apercevoir les habitants de l’océan. Elle ne vit rien de plus qu’une torture verte faire son chemin en sens inverse et était sur le point de se mettre en boule pour retrouver le sommeil lorsque quelque chose attira son attention.

Elle avisa un grand ruban, tordu et noueux, dont les anneaux émergeaient en de rares endroits en arches basses. Elle crut d’abord qu’il s’agissait d’une gargantuesque algue rouge, qu’elle toisa nerveusement. Aucune algue n’était aussi colorée que le feu.

Elle détourna promptement les yeux pour chercher Nathaniel, mais sa curiosité, qu’elle eut du mal à dominer, eut au moins un effet bénéfique : elle retourna l’étudia en fronçant son expression, perplexe, car elle avait une petite idée de ce que c’était et si elle ne se trompait pas, mieux valait ne pas trop s’en approcher. Elle sentit un frisson d’excitation parcourir son échine, jouant des griffes de manière compulsive.

Le pont finit par s’agiter : d’autres hommes avaient aperçu le potentiel danger. Nathaniel était parmi eux et Kaiikathal fut saisie d’un choc tout à fait inhabituel pour elle, qui la fit se précipiter vers son Lié en poussant exclamation de consternation. “Nathaniel, il faut que tu viennes voir !” Elle s’efforçait d’adopter un ton calme et résolu, et de se contenir également ; alors qu’en réalité, elle brûlait d’envie de survoler la chose. “Est-ce que c’est bien ce que je crois ?”

“C’est un serpentempête. Il ne semble pas être dérangé mais nous allons le contourner.”

Kaiikathal retourna à sa contemplation. Elle ne trouvait pas la tête sur serpent, sûrement immergée quelque part. Peut-être était-il en sommeil. De nombreuses algues et coquillages recouvraient son corps : des plaques de patelles s’étaient fixées sur les écailles de la bête.

“Il est si long. Un jour, je serai aussi grande que lui.”

Son Lié sourit.


Chapitre 11 : La peste de corail
“Il est impératif que Nathaniel écoute ce que j'ai à lui dire. Car le jour où je serai plus grande qu'une montagne, rien ne pourra me retenir.” Elle pria, secrètement, pour que ses pensées trouvent leur chemin à travers Endëaerumë et parviennent à son Lié.
 – 15 juillet 1764

Nathaniel était revenu sain et sauf de l’expédition. Cela avait semblé être une victoire, même si toute la partie n’était pas entièrement gagnée, mais Kaiikathal était convaincue que les prouesses de son Lié ne pouvaient que réussir, surtout s’il était soutenu par ses alliés. Nahui avait pris part à la gloire de ses compagnons - quel artefact splendide, cet objet qui lui avait permis de grossir et atteindre une taille phénoménale ! Kaiikathal l’enviait énormément. Même si elle lui avait été reconnaissante de sa démarche qui avait aidé le groupe, la dragonne éprouvait colère et frustration d’avoir été mise à l’écart, car même si Nathaniel ne l’avait pas énoncé clairement, c’était ainsi qu’elle l’avait ressentie et elle savait très bien qu’elle ne se trompait pas sur ce point. En charge du nid-flottant et du blocus ? Cela avait été la tâche la plus ennuyeuse et la moins dangereuse.

Nombreuses furent les questions qu’elle se posa à bord du nid, à aboyer ses ordres et déverser son humeur maussade sur les hommes de son Lié. À quoi bon être Liée à lui, si c’était pour le laisser affronter seul les plus grands dangers ? Pourquoi Nahui avait-elle eu le droit d’intervenir et pas elle ? Kaiikathal avait été avertie des dangers de la peste de corail, et même si le fait d’accepter que ses griffes ne puissent pas régler tous les soucis était difficile à accepter, elle l’avait compris. Mais elle aurait pu faire plus, bien plus ! Elle qui s’imaginait en reine de cette magnifique cité qu’était Endëaerumë et dont elle était tombée sous le charme, voilà qu’elle se sentait honteusement illégitime, même lorsque Nathaniel insistait sur le fait qu’elle avait participé à cet effort en accomplissant son devoir. Il serait temps qu’il lui laisse plus de leste. Qu’il lui fasse plus confiance.

Mais à cette heure, son Lié se montre très réservé. Elle est persuadée que quelque chose cloche, et même si elle est bien décidée à lui faire entendre de sa voix qu’elle n’est plus d’accord avec sa façon de la laisser trop souvent à l’écart du danger, elle doit d’abord résoudre un autre problème. Depuis quelque temps, son odeur a changé, il est plus évasif. Elle le connaît. Elle sait que l’anguille sous la roche est prête à bondir, et elle est bien déterminée à découvrir ce qu’il lui cache.


Histoire - Questionnaire


Questions générales
Elles se décomposent en questions concernant les événements du vieux continent, et d'autres concernant les événements sur l'archipel.

  • Sur le vieux continent :

    • Pro-bipède ou contre ? Si pro-bipède, humains, elfes ou vampires ?
      Kaiikathal a un avis très neutre sur la question. Les bipèdes, elle les connaît, les côtoie, en apprécie certains, en tolère d’autre, serait prête à les massacrer de sang-froid si c’est dans l’intérêt de son Lié. Le fait est qu’elle a une grande méfiance générale à leur encontre et pour cause : leurs sociétés aux systèmes labyrinthiques et compliqués, les hiérarchies trop complexes, les guerres, alliances et magouilles plus difficiles à démêler qu’un noeud dans une pelote de laine lui inspire tantôt le désintérêt, tantôt l'éviction. En effet, elle n’éprouve ni compassion ni empathie pour eux. Car en dépit d’être une dragonne Liée, Kaiikathal reste la progéniture des dragons sauvages à qui elle s’identifie plus qu’aux bipèdes de Tiamaranta. Si elle est pro-quelque chose, elle est pro-Nathaniel et ça s’arrête ici.

    • Lors de l'invasion almaréenne, où étiez vous ?
      Elle était vraisemblablement dans son oeuf.

    • Face aux miasmes du Néant, avez-vous combattu ou fui ?
      Elle a bien dormi dans son œuf.

    • A l'ère du Tyran Blanc, où étiez vous ?
      Dans son oeuf, en train de se faire bringuebaler sur les flots.

    • Avez-vous été possédé par une chimère ?
      Kaiikathal n’a pas été possédée par une chimère, mais elles ont bel et bien essayé de la corrompre alors-même qu’elle flottait encore dans son œuf (encore et toujours), se préparant au jour où elle rencontrerait son Lié. Elle a réussi à leur résister.


  • Sur l'archipel :

    • L'archipel est un endroit à la fois splendide et plein de dangers : au(x)quel(s) votre personnage a-t-il été confronté, de près ou de loin, volontairement ou non) ? (Couronne de Cendres, Licornes, Ékinoppyre, séisme, monstres marins, etc..):
      En ce qui concerne les maladies, Kaiikathal s’est déjà retrouvée face à des réfugiés elfes et certains étaient infectés par la peste de corail. Se retrouver face à ce genre de menace ne lui a fait ni chaud ni froid, au début, simplement parce que l’idée que quelque chose de minuscule et invisible puisse être dangereux pour elle. Elle avait déjà vu des gens malades mais ça ne lui était jamais arrivé. Elle a cependant très vite appris aux dépens de Nathaniel, qui lui aura expliqué le pourquoi du comment de cette maladie avec un sérieux implacable, que ce n’était pas le genre de chose qu’on prend à la légère. Si elle n’a donc jamais contracté la maladie en suivant ses instructions (la première étant bien sûr d’éviter tout contact avec les infectés et potentiels infectés), elle fait désormais plus attention vis-à-vis de ce genre de chose, même si elle manque parfois de prudence.
      Et des monstres ? Kaiikathal en aura croisé quelques oui ! Oh rien de très spectaculaire, surtout des rencontre fortuites et éphémères. Elle aurait pu en croiser bien plus, comme des Licornes, si Nathaniel l’avait laissée venir à la chasse avec lui ! Mais elle peut se vanter d’avoir croisé une graärh maudite par l'esprit lié du serpent, transformée en reptile sinueux et colérique qui en voulait à son Lié. Elle a aussi fait la rencontre fortuite, de loin, d'un majestueux et dangereux serpentempête et il lui arrive fréquemment d'apercevoir des hippocampes tout près des navires.

    • Pro ou anti-lien ?
      Pro ! Kaiikathal n'a aucune dent contre les dragons sauvages, elle les apprécie tout autant que ses confrères liés, mais c'est si formidable d'avoir un lien plus fort que le plus dur des métaux, plus robuste que le plus compact des rocs. C'est quelque chose qui transcende l'Archipel, le monde, non, l'univers. Mais attention, qu'on soit bien clair : il n'y a qu'un seul dragonnier qui soit meilleur que tous les autres, et c'est le sien ! En cas de rencontre avec d'autres dragons liés, Kaiikathal sera ravie de faire leur connaissance. Mais cela déclenchera l'alarme de la compétition et elle fera tout pour s'assurer que tout le monde comprenne que c'est ELLE qui a le meilleur Lié.

    • Lors de l'ultime bataille contre les chimère, vous étiez... :
      Dans l'oeuf, sur un navire chimère. Elle sera récupérée par la capitaine Honor Harrington.

    • Votre/vos ambition(s), votre/vos projet(s) ?
      Les ambitions de Kaiikathal sont claires, limpides même : elle désire vivre sa meilleure vie aux côtés de Nathaniel. Il lui a transmis son esprit de conquête et renforcé son amour de l'or et des trésors qui sommeillait déjà en elle à l'époque doucereuse où elle somnolait dans l'oeuf. Elle n'a pas pour vocation d'être juste riche, mais la plus riche, et elle n'attend qu'un signal de Nathaniel pour lancer l'assaut sur leurs prochaines victimes, tous bipèdes confondus : très dévouée à son Lié, elle n'a qu'une chose en tête, c'est réussir chacune de ses entreprises et le rendre toujours plus fier d'elle. Vous l'aurez compris, tout tourne autour de son Lié.

    • Un avis sur la magie ?
      Kaiikathal peut se montrer très intransigeante vis-à-vis de la magie, tout simplement parce qu'elle a fait l'expérience de la magie du Néant quand les chimères ont tenté de la corrompre. Elle la craint, car elle ne la maîtrise pas vraiment (puisqu'elle est jeune), elle la redoute, car elle ne veut plus jamais se retrouver confronter à ce genre d'incident qui lui a couté de nombreuses souffrances. De toutes façon, elle est plus du genre feu, griffes et crocs. C'est peut-être une façon plus ou moins consciente de préférer la méthode brute à la magie.

    • Un avis sur les autres races ?
      Pour Kaiikathal, il y a d'abord les dragons, et puis ensuite les autres. Par les autres, elle entend les bipèdes. Qu'ils soient des vampires à l'air glacial, des humains au tempérament robuste, des elfes mystérieux ou des graärh tout velus, elle va systématiquement s'en méfier, sauf s'il s'agit de membres de la Confrérie des Pirates (et du moment qu'ils ne se montrent pas retors à son encontre ou celle de Nathaniel. Elle s'en méfie depuis qu'elle est dans l'oeuf et qu'elle a vécu l'expérience atroce de la tentative de corruption des chimères par le Néant. Non pas qu'elle les considère comme des chimères, mais elle n'a confiance qu'en ses aînés draconiques et Nathaniel. Elle sait très bien que les bipèdes, même s'ils n'ont pas la grandeur des dragons, peuvent se montrer très coriaces, aussi elle ne se considère pas supérieure à leur égard, mais différente.





Liens



  • Nathaniel Eärendil : Comment dire. Nathaniiiieeel Eärennnndilll. Ce nom a un goût plus savoureux que tout ce qui existe sur sa langue draquine. En dépit du fait que son Lié se comporte comme un sacré barbare, elle l’aime plus que tout. Car si elle est là, qu’elle existe et qu’elle est bien elle, c’est grâce à lui. Il a été son unique espoir lors de la sinistre traversée ou les Chimère ont essayé de la corrompre par le Néant. Elle les a repoussées, leur a résisté, elle a failli craquer parfois, s’est laissée aller au malheur et au découragement, mais elle a tenu bon. Ce cordon invisible qui le reliait à elle a été son fil d’Ariane depuis qu’elle a été cueillie au fond du Wylorel et elle ne se laisse guider que par ce-dernier.

    Ainsi donc, presque l’intégralité de ses choix, décisions et positions gravite autour de son Lié. Cela ne veut pas forcément dire qu’elle approuvera tous ses choix, mais il est son âme soeur, il lui a sauvé la vie et en cela, elle l’adore, l’admire, l’a monté sur un piédestal de sorte qu’elle le suivra dans toutes ses entreprises, même celles qu’elle ne cautionne pas, car elle remuerait terre et ciel pour lui. Elle lui voue alors une dévotion excessive, qui se retourne contre elle sous la forme de frustration lorsqu’il estime que la situation est trop hasardeuse pour l’impliquer. Elle se retrouve donc de temps en temps mise à l’écart, comme lors de la chasse aux licornes ou le grand ménage d’Endëaerumë de la peste de corail où elle restera à bon port en se contentant d’assister les hommes de son Lié. Elle a horreur de rester oisive, en particulier quand elle pourrait se montrer très utile à son Lié - et aussi, pourquoi pas, l’éblouir un peu.

    Elle le laissera cependant s’occuper des chichis et conflits bipèdes lorsqu’il sera question de cela. La politique, les alliances, tout ce toutim sans queue ni tête, très peu pour elle, non merci : dans ces cas-là, elle préférera s’éloigner un peu pour prendre du bon temps autour du nid-flottant ou à travers les eaux de Tiamaranta, avec un peu de chance, elle pourrait tomber sur un de ses semblables. En revanche, elle sera outrageusement ravie de l’assister dans ses raids et pillages sanguinaires.

  • Nahui : au départ, Kaiikathal et Nahui ne se sont jamais vues, jamais touchées, jamais reniflées et pourtant, c’est peut-être la dragonne avec qui elle a le plus échangé au cours de son existence dans l’oeuf. Elles se sont rencontrées pendant ce que Kaiikathal garde en mémoire comme “le moment le plus sinistre et angoissant auquel elle a héroïquement résisté”. Il est vrai que garder son Lié en ligne de mire l’a majoritairement aidée à pallier la peur qui lui tordait ses petits organes de dragonnet à peine formé, mais la rencontre de Nahui a joué un rôle tout aussi important. Peut-être que son attachement temporaire à sa soeur de galère prend racine dans un sentiment égoïste où la douleur partagée réduit la souffrance des deux partis. Le fait est qu’elles se sont retrouvées ensemble dans leurs œufs respectifs par un pur hasard, et Kaiikathal aurait peut-être eu plus de mal à ne pas se plier au Néant si l’essence de l’autre dragonnette n’était subitement pas entrée en contact avec la sienne. Elles ont échangé des émotions puissantes comme la terreur, l’anxiété, l’incertitude aussi, et ont ainsi établi un lien transcendantal. Leur séparation a été un véritable choc sur l’instant et les jours qui ont suivi. Kaiikathal n’a pas oublié cette essence timide et tracassée qu’elle aurait voulu protéger si elle l’avait pu. La rencontrer à nouveau quelques temps plus tard lors de l'expédition contre la peste de corail aura été une grande joie, surtout en découvrant qu'elle était Liée, elle aussi, et pas à n'importe qui : l'allié de son Lié, le bipède le plus riche que la terre ait porté. Quelle chance ! Kaiikathal est également un peu - un chouïa - envieuse de son artefact qui lui permet d'atteindre des tailles phénoménales qu'elle n'atteindra que dans des années, mais... c'est sa soeur de galère. Elles ont partagé leur souffrance. Comment pourrait-elle montrer sa jalousie sans paraître impolie ?

  • Aldaron Elusis : Lié de Nahui et vampire et bipède à la richesse supérieure à tous ceux qu'elle a connu, Kaiikathal était d'abord un peu jalouse de sa consoeur et il lui a fallut un peu de temps avant d'admettre que Nathaniel n'était pas le bipède le plus riche de l'Archipel, en dépit de ses belles prises. Mais la soif d'or aura eu raison de ses sentiments et elle réussira à aborder le vampire pour lui demander quelques conseils et leçons en matière "d'argent" sans avoir la sensation de trahir Nathaniel.

  • Shyven : Shyven est une dragonne avec de très belles écailles que l’on pourrait confondre avec du quartz rose tant elle scintille. Comme la plupart de ses congénères, Kaiikathal l’apprécie beaucoup. C’est, avec Nephilith, la dragonne la plus sympathique qu’elle ait rencontrée à ce jour. Et la plus vivante aussi !

  • Nephilith : Quel formidable dragonnet ! Elle garde un excellent souvenir de sa rencontre avec lui et de leurs batifolages en ville. À l’époque, c’était un dragonnet d’agréable compagnie, même s’il manque peut-être, éventuellement, juste un peu, de courage. Comme il est libre, elle était contente d’avoir un congénère un peu différent avec qui échanger. En plus d’avoir son âge, il a la couleur de l’or et de beaux yeux comme des saphirs. Franchement, qui ne voudrait pas l’ajouter à son propre trésor ?

  • Keetech : Keetech est un gigantesque minéral cristallin à elle toute seule ! Kaiikathal l'a aperçue le jour où elle a passé du temps en compagnie de Nephilith et Shyven. Elle aimerait devenir aussi grande et majestueuse qu'elle, car c'est l'impression qu'elle lui a fait !

  • Kaalys : À l’instar de sa fille, Kaalys est un dragon bienveillant et Kaiikathal est satisfaite que la dragonne ait au moins un de ses parents qui tienne autant à elle. Elle sera très attristée le jour où elle apprendra sa mort.

  • Nynsith : Kaiikathal respecte Nynsith, l’admire aussi, car c’est une dragonne aux airs très indépendants. Mais elle est résolument contre l’idée d’accepter sa progéniture, et Kaiikathal a du mal à comprendre pourquoi. C’est comme si Nathaniel avait décidé de la rejeter à son éclosion : comment peut-on renier un lien si puissant ? Et qui, par tous les cieux, ne voudrait pas d'une dragonne aussi chouette que Shyven comme descendance ?

  • Verith : Verith est, de loin, le plus grand et puissant des dragons qu’elle ait rencontrés à ce jour. Ses écailles sont rouges comme des rubis, et il inspire l’autorité et le respect, même si certains dragons osent s’opposer à lui quitte à hausser le ton, ce que Kaiikathal n’a jamais osé faire d’une part parce qu’il pèse des tonnes alors qu’elle n’était qu’une petite mouche insignifiante à ses côtés, d’autres par parce que ses paroles, même si la dragonnette n’était pas foncièrement d’accord avec, sont toujours nuancées de propos qui font sens. Il serait intéressant de le rencontrer à nouveau, un jour où elle serait un peu plus grande, pour échanger à nouveau avec lui.

  • Fabius : Non seulement Fabius est le plus insolent, le plus pédant, le plus vicieux, le plus insupportable énergumène de l’équipage du nif-flottant, mais en plus de cela, il est un obstacle à l’amour exclusif de son Lié envers elle. Pourquoi Nathaniel s’est-il entiché d’une bestiole pareille ? Que lui trouve-t-il de plus qui nécessite sa compagnie lorsqu’on a une dragonne liée ? Franchement, s’il y a bien une chose que Kaiikathal ne comprendra jamais, c’est bien cela. En plus, le sale animal est un voleur sournois récidiviste et a chapardé de la nourriture à Kaiikathal à plusieurs reprises. Elle est persuadée qu’il n’hésitera pas à piquer dans son trésor chaque fois qu’elle aura le dos tourné, alors elle le garde jalousement. L’idée lui a traversé l’esprit de le carboniser vif. Nathaniel ne serait pas d’accord, mais si un malheureux accident devait avoir lieu, il ne lui en tiendrait pas rigueur, tout de même !



Derrière le clavier

  • Petite présentation :
    Je suis bête du coup je compte sur vous pour m’aider à corriger les éléments de ma prez parce que j’ai pas du tout l’habitude des forums aussi complets

  • Particularité RP ?
    Je RP uniquement avec le petit doigt

  • Rythme RP ?
    Ça varie, mais 1 par semaine je peux le tenir

  • Comment as-tu découvert le forum ?
    Par Asolraahn

  • As-tu signé le reglement ? Ouient

descriptionKaiikathal la Marche-Tempête (Terminée) EmptyRe: Kaiikathal la Marche-Tempête (Terminée)

more_horiz

Bienvenue sur tes nouvelles terres Invité



Tes compétences ont été validées, tu pourras les faire évoluer tout au long de ton aventure.

Tu peux aussi adresser tes questions ici.

descriptionKaiikathal la Marche-Tempête (Terminée) EmptyRe: Kaiikathal la Marche-Tempête (Terminée)

more_horiz
Merci beaucoup !

descriptionKaiikathal la Marche-Tempête (Terminée) EmptyRe: Kaiikathal la Marche-Tempête (Terminée)

more_horiz
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
<<