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Dans le creux de la vague
Feat: Tobold  Juin 1764
On était sur le bateaux depuis un moment, en pleine mer. Toujours la même routine. Avant le lever du soleil, je prenais ma serpillère et je commençais à épongé l'eau salé du pond. Frottant les zones les plus glissantes avec ardeur. Le soleil se levait à peine que j'étais déjà en sueur. Et je me répétais, il n'en reste pas beaucoup, ça va finir, frotte frotte. Le bruit du linge qui venait éponger le sol puis l'eau qui tombait dans le sceau formait un rythme et ma rengaine devenait comme une musique désaccordée. Lors que le l'ombre du mat était bien visible, je rangeais en vitesse mes linges et mon sceau. Les matelots étaient de plus en plus nombreux, les regards noirs se faisaient plus fort. Je baissais les yeux, et alla en cuisine cela faisait quelques jours que je devais aider. On devait assez me faire confiance pour tenir un éplucheur. Peux être. J'entrais et les cuisiniers étaient là à prendre leurs pain mouillé. Je pris un sac de légume, deux bassines et l'éplucheurs qui trainait . Assis dos à eux pour ne pas les gêner j'épluchais. En même temps, dans ma tête. Là où j'avais l'habitude de me réfugier, je priais. A mes esprits, libellule et l'étoile de mer. Que aujourd'hui encore j'honorerais de mon travail, puisque la liberté m'avait été arraché. Sans m'en rendre compte j'avais déjà éplucher pas mal de légume et mes mains avait perdu quelques poils. Il avait dû tombé dans le bac, alors je pris l'initiative de tout rincé. Les cuisiniers commençaient à s'afférer et me prirent le bac des mains. Ils allaient faire la soupe, et moi je lavais les ustensiles et les casseroles. Les couteaux étaient mit dans un autre bac pour que je n'ais pas à y toucher. Les casseroles étaient usés et parfois il fallait frotter si fort que j'avais des petites cloques. Parfois après avoir fait tout ça, on me donnait le repas pour Nathanael, le Roi et j'allais lui donner. Mais pas ce jour là. Pour l'heure du repas, j'aidais à porter la soupe en dehors de la cuisine, et l'équipage venaient se servir. et mes compères esclaves en dernier. Lorsque plus personne ne venaient, je ramenais la casserole. Le vieux cuisto m'accordais de friper le fond, ce n'était pas très nourrissant, mais j'avais aussi le droit de friper les carcasses de poisson. Les poissons étaient péchés directement depuis le maelstrom, les meilleures servaient au repas des supérieurs et la soupes et les moins bons à nourrir les Graarh. C'est donc quand le soleil réduisait l'ombre du mat, qu'on mangeait nos poissons. Dans la cuisine, où il restait que le vieux cuisto à nous surveiller une couteau caché dans sa manche. C'est en silence qu'on engloutissaient notre repas et qu'ils repartaient. Après je nettoyais toute la cuisine pour que le soir cela soit propre. La pèche du jours arrivait souvent au crépuscule, les cuisiniers s'affairaient juste après. La même chose deux fois par jours. Je ne sortais de là que la nuit venus. Je me permettais de m'allonger un peu sur la proue, caché à cotés des cordes, je me resourçais. Les journées étaient longues en cuisine. Ce soir là je tombai de sommeil et c'est dans une demie conscience que je le remarquai. Vêtu de vêtement qui n'était pas ceux des matelots, il se fondait dans l'ombre. Tout se que je voyais de sa figure était ses yeux. Je crus à un rêve semi éveillé car je ne l'avais jamais vus. Depuis le début, il n'y avait pas d'homme vêtu ainsi. Je restai sans bouger de peur qu'il ne veuille passé ses nerfs sur un esclave comme certain autre faisait.

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Retour vers le passé

Quand Tobold des Mangroves, apprit que le Roi Nathaniel Eärendil, était entrain de monter une expédition pour se renseigner sur ce qui se passait à Endëarumë, il se demanda si il devait adhérer à cette expédition.......... Il s’était juré croix bois croix de fer, de ne jamais plus participer à ce genre d’événement, qui finissait mal pour lui....... Généralement!

Mais Kiet-Tiamat l'avait accueilli lors du grand voyage et son Roi Aegnor Evanealle le Roi des Elfs avait été son ami.

Il se devait donc d'assister à cette aventure, et de retrouver les bords du grand fleuve Tampocuilë! Pas comme milicien, mais comme guide. Après tout il connaissait les lieux, le dessert et la ville royal. Et peut être Bobosse......

Il quitta rapidement Cendre-Terre avec un aviso transformé en langoustier, qui lui permit d'arriver à temps, pour l'appareillage du Maelstrom. Se retrouver sur la liste d'équipage du Bateau Pirate, ne posait pas de problème. Il y avait peut de volontaire pour ce confronter au terrible fléau, la peste Coralique.

Il passât les premiers jours, dans le quartier des équipes dans un hamac à dormir, et à manger. Notre homme savait qu'avant d'affronter des dangers, il fallait en profiter du moindre moment de calme, pour ce requinquer, car après, cela sera mission impossible.

Personne ne souciait de lui pour le moment, alors dès qu'il le pouvait, des Mangroves montait sur la mature, au plus haut, dans un nid de poule, dans le but de voir la terre apparaître. Il faisait plus chaud et l'eau prenait une teinte moins foncé. Ce n’était plus qu'une question de jours avant de retrouver l’île des Elfes. Au loin des voles d'oiseaux de mer, commençait à apparaître. L'aire embaumait de fragrances qu'il reconnaissait.

L'équipage avait été surprit de le voir monter sur ce navire en grande tenue des hommes du désert. Une longue chèche bleu lui recouvrait la tête, ne laissant apparaître que ses yeux. Aux membres de l’expédition qu'il croisait au moment des repas, il montrait comment il fallait ce protéger de la Peste du Corail! Au début on se moquait de lui, mais au fur à mesure du voyage, les miliciens commencèrent aussi à préparer des protections pour la conquête.

Un jour, il remarqua qu'un jeune Graähr le regardait fixement.

" - Que me veux tu jeune ...Homme?"

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Dans le creux de la vague
Feat: Tobold  Juin 1764

-"Que me veux tu jeune ...Homme?"

Je baissai le regard vite. Il n'était pas un rêve. Mes oreilles en arrière, je me redressais en faisant attention de rester courber devant lui. Il était plus petit que moi, je ne voulais pas qu'il se sente agresser.  Et lui fit signe de la tête que non je ne voulais rien. Je jetais discrètement des regards vers les sien avant de les rabaisser. La queue basse, je me demandais si il allait s'énervé que je l'ai fixé. Et puis je n'étais pas à ma place à dormir là part terre. Bien sur il attendait une réponse oral, mais je me méfiais d'utilisais ma voix. C'était difficile encore de parler dans une autre langue, surtout quand on la parlait peu. Mais c'état un atout que j'avais et que je ne comptais pas joué si vite. Il serait dommage que tout l'équipage sache que je parle, ça me mettais en danger. Alors je restai muet.
Je remarquai qu'il m'avait bien genré, c'était drôle car d'habitude on me disait elle, on m'appelait femme.
Il devait être très observateur. Je détaillais sa posture, et ses habits. Celui du désert, c'était pour se protéger du soleil plus que l'eau de l'océan. Il était étrange qu'un homme se tienne dans de tel habits au milieux des eaux. ça ne devait pas être très agréable cette tenue avec le vent, l'eau qui venait alourdir les vêtements et le sel qui abimait le tissus.
Je remontais mes yeux vers les siens tout doucement, observant qu'un coup ne parte pas. Je pris une tête interloqué, comme au théâtre, une tête un peu exagéré, il fallait bien me faire comprendre. Je touchai mes habits puis montrait celui de l'homme au visage caché.
Ce geste signifiait " Pourquoi es tu habillés ainsi ?" Il sous entendait aussi, qu'il était différent des autres et que c'était inhabituel.

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C'était hier

Les yeux de Tobold se firent rieurs. Il ne savait pas si le jeune Graärh comprendrais cela! Mais par sa façon de se comporter notre homme était pratiquement sur que le jeune esclave parlait le commun. Sans le regarder, des Mangroves regarda loin devant lui la mer.

" - Tu es un esclave, et tu as l’attitude d'un esclave, jeune homme. Il te faudra perdre cette habitude chez les Pirates, si un jour tu veux faire partie des frères de la cote. Si tu te conduit comme un esclave, en baissant les yeux et en couchant tes oreilles, tu seras un esclave, mais si tu te conduis en homme libre, on t’accepta comme un homme libre. Je peux le dire, car sous mon vêtement d'homme du désert sur mon épaule, il y a, la marque des esclaves inscrits dans ma chaire au fer rouge. C'était il est vrais sur un autre monde, à une autre période.

Ici tout le monde ce moque, que tu sois esclave si tu tient bien ta place dans un combat, ou que tu saches faire des choses utile à la confrérie, notre Roi Nathaniel Eärendil préférera un Graärh qui est une tête bien faite qu'un Graärh qui se fait du gras, petit.

Cela ne se fait pas en un jour, jeune Graärh, il m'a fallu des années pour me sentir libre, et j'ai eu la chance d'avoir eu un mentor, mon Maître dans les Mangroves, après mon évasion et la longue fuite vers la presque île."


Tobold regarda alors droit dans les yeux, le jeune Craärh.

" - Si je reviens vivant de cette expédition, on ce reverra. Mais c'est à toi de forger ton présent.

Ah oui, apprend à te couvrir le corps, pour te protéger de la peste du corail. C'est l'une des raisons de mon costume."

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Dans le creux de la vague
Feat: Tobold  Juin 1764


Il eu un regard plissé, comme si ses yeux souriaient à la place de sa bouche caché par le tissus qui se déformait lorsqu'il commença à parler. Sa voix était celle d'un homme mûr, il avait du en vivre des vies.

" - Tu es un esclave, et tu as l’attitude d'un esclave, jeune homme. Il te faudra perdre cette habitude chez les Pirates, si un jour tu veux faire partie des frères de la cote. Si tu te conduit comme un esclave, en baissant les yeux et en couchant tes oreilles, tu seras un esclave, mais si tu te conduis en homme libre, on t’accepta comme un homme libre."
J'eu envie de protester et me plaindre que j'avais mon collier et que par cela je n'étais réduit qu'a cela. Mais je pris le temps de réfléchir sur les paroles de l'ancien. Deux ans auparavant c'est ce que j'avais fait à vrais dire. J'avais osé parlé et dire non au fer qui entravait mes pieds et j'avais marché de moi même au travail. Comme si j'étais libre, mais en réalité je ne l'étais pas. L'homme qui était devant moi avait de belle parole pour un être libre. Je remontais mes oreilles, plus droite pour prêté attention à la suite de ses paroles.

-"Je peux le dire, car sous mon vêtement d'homme du désert sur mon épaule, il y a, la marque des esclaves inscrits dans ma chaire au fer rouge. C'était il est vrais sur un autre monde, à une autre période.
Ici tout le monde ce moque, que tu sois esclave si tu tient bien ta place dans un combat, ou que tu saches faire des choses utile à la confrérie, notre Roi Nathaniel Eärendil préférera un Graärh qui est une tête bien faite qu'un Graärh qui se fait du gras, petit.
Cela ne se fait pas en un jour, jeune Graärh, il m'a fallu des années pour me sentir libre, et j'ai eu la chance d'avoir eu un mentor, mon Maître dans les Mangroves, après mon évasion et la longue fuite vers la presque île."


A ce moment j'étais juste abasourdis, je parlais à un ancien esclave, comme moi. Mes muscles se relâchèrent, comme si j'étais plus en sécurité. D'un coup après 3 ans asservissement, je vis une possible fin. Cet humain me faisait pensé à la vielle de mon village, mais lorsqu'il plongea à nouveau son regard dans le mien par reflexe je détournai les yeux vers le sol. Et puis comme si les paroles de l'ancien avait éveillé mon âme, je me pris de courage. Je remontai mes yeux vers les siens, reconnaissant.

" - Si je reviens vivant de cette expédition, on ce reverra. Mais c'est à toi de forger ton présent. Ah oui, apprend à te couvrir le corps, pour te protéger de la peste du corail. C'est l'une des raisons de mon costume."

Je fis oui de la tête, je ne pouvais pas lui caché que je comprenais parfaitement tout se qui me disait. J'eu un petit soufflement de la truffe  car j'avais sur moi d'un simple maillot et un pantalon cargo, ce n'était pas vraiment ce qu'on appelait habillé.
J'happai l'air et lui dit d'une voix casé par le silence.

"-Merssi, ce serait un plaisir deu se revoir. merssi des conseils, vous êtes un homme grand, môsieur. "

Je pris plusieurs respiration, c'était différent de parler à haute voix, plutôt que de chuchoter.

"-Libre, un jour je s'rais peux être libre, mais avant je ne veux pas faire de grabuge car ici on me laisse plutôt trankille dans mon travail, surtout en couisine où j'y mange mieux. Ici les autres se font tapés quand ils se redressent de trop, ou parle comme les libres. J'aime être discret ici. Alors peux être qu'un jour je finirais libre, esclave oublié puis libreu. Môsieur j'ose croire en vos paroles. "

J'affichais un sourire timide, et mes joues me chauffèrent, c'était étrange de sourire, il y avait longtemps.
Le stress de la journée s'évanouissait dans se sourire et j'oublie un peu ma condition en parlant si librement avec l'ancien.

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Grimaldi


" - Ne m’appelle pas Monsieur, petit, je suis Tobold, dit Tobold des Mangroves, car je me suis réfugié sur une longue presque île, couverte de Mangroves, ou avec d'autres esclaves, en fuite nous nous sommes réfugiés progressivement. Dans ce milieu mi terrestre, mi marin, on venait pas nous cherchez, noise."

Tobold regardait le collier signe d'infamie. Il ne comprendrait jamais les esclavagistes, mettre ce type d'objet, au risque d’abîmer la marchandise. Il voyait aussi les yeux du Graärh, et il y lisait aussi de la terreur, tout cela était contre-productif et ne pouvait que conduire à des révoltes.

Notre homme regardait la mer, et le vole des oiseaux, il y en avait un peu plus dans le ciel, la terre s’annonçait, il se demandait pourquoi, on ne sondait pas la mer, pour connaître la profondeur du fond..... Mais le Pilote à la barre semblait connaître son affaire.

" - Dans quelques jours, petit Graärh, je serais en mission, et si tu es d'accord, je vais de confier, Grimaldi, je ne voulais pas l’emmener avec moi, mais je ne savais pas à qui le confier. Mais tu es là....."

Le Chamelier entrouvre son vêtement et en sort un petit singe.

" - C'est un petit malin, tu me le rendras, je ne l'ai que depuis quelques temps, il n'est pas farouche et quand je reviendrais....... Si je reviens!

Je dirais à l'équipage que tu es chargé, au péril de ta vie, de garder ce petit monstre, il ne te dérangera dans tes autres taches. Et si je ne reviens pas.......Si tu le souhaites, tu pourras le garder, ou le vendre, il sera à toi!."


Le Pirate regardait Panaa dans les yeux!

" - Quand penses tu? Petit Graärh, d’ailleurs j'y pense je ne connais, même pas ton nom..... Qu'elle est ton nom?"

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Dans le creux de la vague
Feat: Tobold  Juin 1764


Il me détailla du regard, surtout mon collier. Il me parla des Mangroves et j'essayai d'imaginer ce que ça donnerais une communauté d'ancien esclave. Je m'imaginais retrouvé la terre ferme pour longtemps, et de retravailler les plantes peux être même recommencer ma vie comme avant.
Il ouvrit sa veste et en sortis un singe. J'eu un plissement de yeux étonné. Il m'expliqua que ce petit être me reviendrait pour une durée indéterminé. C'est la responsabilité qui me donna mal au ventre. Il me prenait comme un autre être libre, et je fut totalement déstabilisé.

-"Môsieur, tobold c'est un honneur. Je garderais l'singue comme mon propre compagnon. Je m'appelle "पन्ना" et je serais la gardien de l'singe. Vous reviendrez et je vous le rendrez, Je me protègerais de la peste comme vous m'avez expliqué, plus de vêtement !"

Je soutenais son regard, c'était pas facile mais avec lui j'y arrivais. Je redevenais l'enfant d'avant.

-"Pour me retrouver je serais sur les quais ou bien ici. Peux être aussi dans la ville des esclaves, mais j'aimerais pas y amener l'singe."

Je m'approchai de l'homme, les bras en avant pour récupérer le singe. Les poiles doux de l'animal venait se mélanger avec ma fourrure. C'était un petit moment de bonheur. Comme un cadeau, j'avais un sourire gravé sur mon visage, impossible de m'arrêter.

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Approche

" - Bien पन्ना, tu gardes Grimaldi, et pour tes frais, et autre........"

Tobold prit dans son vêtement une petite bourse contenant des pièces de cuivre, et la mit dans les mains de Panaa. Discrètement notre homme lui donna aussi trois pièces d'OR avec en Avers la tête de profile de Claudius de Havremont I, ainsi qu'une petite émeraude.

" - Ce qui ce trouve dans la bourse ne vaut pas grand chose, पन्ना, et personne ne sera intéresser de te les voler, mais les pièces si!, et la pierre tu les couds dans tes vetements, elles ont un peut plus de valeurs, et cela ne doit être découvert par les autres, on dira que tu les as volé, et tu risquera la mort."

Bientôt pour des Mangroves, cela sera l'aventure.....peut être sans retour.

L'équipage du Maelstrom commençait à ce préparer à un empannage pour longer la cote! L'eau de la mer avait changer de couleur montrant par là l'influence du fleuve Tampocuilë.

Il rentrait chez lui! Il commençait à avoir un creux dans le ventre, cela lui faisait toujours cet effet là, avant l'action. Qu'allait il se passer à  Endëaerumë. Avant d'embarquer, il avait aussi entendu les rumeurs de la mort, du Roi des Elfes Aegnor Evanealle, et puis ils allaient côtoyer des Vampires, et Tobold n’appréciait pas trop ces gents la!

" - Fait ce que tu peux, petit पन्ना, et gère tes intérêts au mieux, sans risquer ta vie, sans te préoccuper de moi. On se retrouvera sur les quais ou dans la ville des esclaves. Cache bien les pièces, et procure toi des vetements. Protège toi des la peste du corail."

A la proue du bateau, un marin commençait à sonder. Il fallait se méfier des haut fonds du aux alluvions que le fleuve charriaient. Ils seraient bientôt à Mithribann.

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Le petit singe s'appelait Grimaldi. Il venait m'attraper le cou et l'épaule pour se placer dans mon dos. Je sentais sa respiration et je me sentais d'un coup très grand. Lorsque l'homme des Mangroves sortie sa bourse avec plus d'argent que je n'avais jamais eu je fut mal à l'aise. Je pris la bourse et les pièce d'or, et examina l'émeraude avec admiration. Je pris note mentalement que je devais caché tout ça. Je n'avais pas de chaussure, mais j'avais un large pantalon où à l'intérieur j'avais de la place pour coudre. je remerciai la vielle Graarh de m'avoir appris à coudre. Il me faudrait trouver un peu de fils et un tissu mais ça c'était simple.

-"Merci, je cacherais les pièces et je protègerais Grimaldi. Peux être quand on se reverra je pourrais moi aussi vous offrir quelque chose. "

Je pensais aussitôt à lui fabriquer une glyphe. J'avais appris à un faire quelque une. Je devrais me ré-entrainer et retrouver un peu de matériel, mais avec l'argent j'aurais de quoi m'acheter ce qu'il fallait, même au quartier des esclaves où il circulait un peu de monnaies et de troc.
Le vent se levait, je sentais le bateau ralentir. Bientôt nous allons arriver, il me fallait me trouver de quoi me couvrir et coudre.
L'homme du désert en espace d'un moment était devenu une belle source d'espoir. Comme une main tendu des dieux.

-"Je dois dormir quelques temps avant de retourner aux cuisines et de trouver des vêtements plus couvrant, je vous laisse et on se retrouvera. A bientôt homme "aasha""आशा"(espoire)"

J'inclinai légèrement la tête en signe de respect et de remercîment. fermai les yeux en signe de confiance et je m'enfuis vers le fond du bateau avec Grimaldi.

Là bas, entre les tonneaux de stockage, et les hamacs, je trouvais de quoi coudre et je cousu dans ma ceinture l'émeraude qui me fascinait et les pièces d'or. Grimaldi me regardait avec ses yeux noirs, je le trouvai adorable mais j'avais peur qu'on lui fasse du mal. j'essayais de chasser cette image de ma tête et commençai à chercher de quoi me draper. Je trouvais une chemise à manche longue, sale, ainsi qu'un vieux tissus assez long ressemblant à une écharpe noir. Je mis la chemise ce qui cachait en partie mon collier. Quelqu'un me faisait confiance, je me devais d'être loyale envers lui. C'était étrange de se sentir à nouveau être quelqu'un, une sensation angoissante de liberté. Le lendemain, je retournai aux cuisines avec Grimaldi comme compagnon. Je resterais silencieux et observateur, je servirais en réfléchissant à ce que ça peut me donner. Après 2 ans d'analyse et de silence, il était temps de se réveiller.

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