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descriptionLéon Syzÿgiehnn, aîné des Jumeaux Maléfiques EmptyLéon Syzÿgiehnn, aîné des Jumeaux Maléfiques

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Léon
Syzÿgiehnn

Identité et caractéristiques

  • Race : Vampire (Raudr)

  • Sexe : seulement avec le consentement

  • Surnom : “Léooooon” mais avec une voix criarde

  • Date de naissance : 23 novembre 1321

  • Âge réel : 443 ans

  • Âge en apparence : 28 ans et demi

  • Lieu de naissance : forêt elfique

  • Lieu de vie : nomade, mais majoritairement à Sélénia

  • Rang social : petit peuple

  • Poste/Emploi : Domestique / Dague de verre





    Caractéristiques physiques
  • Force : faible

  • Endurance : moyen

  • Coordination (agilité/réflexe) : moyen

  • Furtivité : Grand-Maître

  • Perception : bon




    Caractéristiques mentales
  • Force mentale : bon

  • Education : très bon

  • Charisme : moyen

  • Intuition : moyen

  • Espérance/chance : très bon




    Résistances
  • Résistance physique : moyen

  • Résistance magique : faible




    Compétences
  • Magie : faible

  • Expertise :

  • Arme 1 : Dagues & Poignards : très bon

  • Arme 2 : Armes contondantes : moyen

  • Arme 3 : Pugilat : moyen

  • Habileté : bon

  • Navigation : médiocre

  • Equitation : bon

  • Dressage : médiocre




    Bonus
  • Bonus : Furtivité (Raudr)





Équipements (Optionnel)

Une dague. Du matériel pour se faire passer pour humain. Du matériel pour correspondre avec ses contacts.


Description physique

Pour qui ne le connaît ni ne le cherche, Léon peut tout à fait ne pas être remarqué.
Pour un elfe, il est plutôt petit, culminant aux alentours d’un mètre soixante dix-sept. Sa carrure est d’une banalité affligeante, ne se parant pas même de subtils muscles, d’épaules solides ou de hanches particulières. S’il se pare d’habits étroits, il peut tout à fait se faire passer pour un jeune noble, ou quelque éphèbe au métier de peu d’efforts physiques. Aucune cicatrice apparente ne fait de lui un guerrier, ou un aventurier. Il dispose également de suffisamment de connaissances en déguisements divers et variés pour masquer ses terribles crocs, et ses discrètes oreilles pointues, pour ne laisser au final qu’un jeune homme banal, à la chevelure d’ébène ondulée jusqu’à la pointe de son menton, aux yeux verts lichen, aux lèvres molles et à l’accent discret.

Pour qui le connaît plus personnellement, il est bien reconnaissable. Expressif, joueur, il affiche souvent une attitude détachée, possède mille nuances de son affection pour la couleur noire, et il est bien rare de le voir arborer ne serait-ce que la pointe de l’esquisse d’une couleur. En bonne compagnie, il n’aura également aucune honte à révéler les tatouages qui couvrent son corps, de son cou à ses chevilles, en passant par ses mains.


Description psychologique

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Léon est un être sociable. Jovial, plaisantin, il est naturellement expressif, enclin tant à porter les discussions les plus légères qu’à saisir les subtilités d’un double discours, aidé en cela tant par son passé de linguiste que par les connaissances amassées par un esprit de lecteur avide. Il apprécie de deviser de maints sujets et rencontrer de nouvelles têtes. Il maîtrise l’art de singer les personnes, identités et classes sociales. En revanche, on lui connaît une forte tendance à éviter les conflits, qu’il s’agisse de conversations tendues ou de passage aux armes.
S’il est capable de mentir, tricher, cacher, et assassiner, il est en revanche d’une loyauté sans failles envers sa faction, ainsi qu’envers toute personne qu’il apprécie hors du cadre de son travail. Il gère ses relations avec une humanité surprenante pour un représentant de son peuple.

Peut-être a-t-il une légère tendance à subtiliser des éléments non-nécessaires à ses missions. Jusqu’alors, personne ne s’en est plaint. Quand bien même quelqu’un s’en plaindrait, ce sera dramatique pour ladite personne, car Léon n’a ni la volonté ni les moyens d’empêcher cela. Tous les objets sont susceptibles d’y passer, sans préférence de valeur.
Il vous une dévotion forte au Néant.

Note : chers petits admins, pour mes esprits-liés j’ai dressé une liste de possibles gais lurons que je serais ravi d’honorer :
la pie, pour des raisons aussi historiques que professionnelles
la corneille, pour le plaisir de rappeler à Verith qu’il a été bipède ans une vie antérieure, et pour amorcer un intérêt pour les oeuvres de Mort
le chat, pour pouvoir squatter plus facilement quand je suis sous couverture
le renard, parce que lui et moi avons des intérêts communs
le caméléon, mais laissez-moi péter les dents de la première personne à faire un jeu de mot avec mon prénom
l’hippocampe, pour le plaisir de participer à un complot mondial
la grenouille de verre, pour le recueil d’informations
…. ça fait sept, n’est-ce pas ? Mea culpa. Jamais été bon en maths.


Histoire en Détails

Un elfe adorable ou presque

1321. Sans dragons, le vieux continent peinait à maintenir un faible niveau de magie. Au sein de la tropicale forêt elfique, les enfants étaient rares, et célébrés. Les jumeaux, eux, étaient des miracles, de véritables dons des Sept.
En ces temps, il était encore possible d'y croire - de croire que Lemuriel était un petit présent des déesses. Pendant longtemps, il offrit à son entourage la présence agréable d'un enfant relativement sage, c'est-à-dire silencieux. N'ayant jamais connu le monde qu'aux côtés de Nayrae, il ne voyait d'intérêt à s'écarter de cette dernière ; restait auprès d'elle comme son ombre l'eût fait. Plus encore que leurs parents, elle était son assurance, sa sécurité. Forte de mille talents, elle était également un modèle, apte à maintes merveilles avec grande aisance. Jaloux autant qu'admiratif, Lemuriel s'essayait parfois à s'entraîner la nuit, d'arrache-pied, pour parvenir aux mêmes résultats que sa jumelle, sans qu'il n'y paraisse, avec un succès mitigé. Néanmoins, il prit par ce biais goût aux insomnies, à la poésie très particulière inhérente aux heures tues. Forcé au silence, enjoint au sommeil par ces gens étranges prétendant vouloir son bien, il développa, comme tout bon nocturne, diverses stratégies pour n'attirer ni l'attention ni le doute.

Ainsi la poignée de décennies que furent son enfance ne connut guère d'heurt majeur. Bien que disposant de parents aimants, Lemuriel ne parvint à leur offrir l'attachement qu'il vouait à sa sœur, y trouvant là une indépendance des plus agréables. Il ne trouva non plus d'intérêt particulier à leurs occupations. Quelle jeune âme ne refusât jamais de partager son temps, ignorant l'éphémérité des êtres aimés ?
Il fallut un temps bien trop long avant que quelque chemin ne se profilât quant à son avenir. Muet tant sur ses émotions que ses passions, Lemuriel paraissait tout juste apprécier étudier divers domaines sans jamais pleinement se vouer à l'un d'eux. Au moins ne rechignait-il pas aux tâches de l’esprit. Ses facilités se trouvèrent dans l’art des langues, leur étude et apprentissage. Fort de cette fascination, il eut l’opportunité de quelques voyages et amitiés aux seins de villes humaines, notamment Althaïa et Lyssa. Naturellement, il n’était pas question d’y aller seul. Nayrae l’accompagnait donc, de gré ou de gré.

Le temps passa, la magie revint en ces terres maudites, apportant son lot de problèmes dans un tourbillon d’ennuis. Il eût été facile d’imaginer Lemuriel embrassant ce changement à bras ouvert, tout être de magie qu’il était, encouragé par le contact de ces créatures changeantes qu’étaient les humains. Au lieu de cela, il accueillit ce retour avec scepticisme, cherchant les termes cachés d’un contrat tacite. Son esprit-Lié, lui, se montrait bien moins sibyllin que l’ensemble des événements alentour. Il accueillit la pie à bras ouverts. Les larcins qui l’accompagnaient ? De menus détails, sur lesquels il était inutile de s’attarder, voyons. Rien de plus qu’une passion grandissante.
Au moins l’ouverture forcée du peuple elfique au monde lui donna un semblant d’utilité pour son peuple, là où jadis il avait été principalement accessoire.
Lorsque les choses commencèrent à se gâter, lorsqu’il fut question de prendre parti, se battre, chacun à sa façon, Lemuriel avait déjà un pied sur le champ de bataille, déjà présent auprès des humains.


Il était des questions qui ne se posaient pas. Des sentiments inavouables, coupables. Des doutes, des fascinations morbides. Au sein d'Aigue-Royale, Lemuriel servait de petites mains à la rébellion. L'ennemi interdisait la magie, cette même magie qui composait son peuple que la chair. L'ennemi était violent, sans vergogne. L'ennemi s'était imposé sur une terre qui ne leur appartenait pas. L'ennemi révérait un dieu qui les haïssait. Un dieu dont on savait peu de choses, si ce n'était que son existence était certaine. Les bribes qui circulaient à son sujet étaient parfois contradictoires. La religion s'auréolait de mystère, quand bien même elle était au centre du conflit.
Le coeur battant de honte et d'appréhension, Lemuriel avait guetté le bon moment pour franchir des limites que le bon sens seul avait bâties. Il attendit qu'un Almaréen se trouvât seul, à sa merci. Là, depuis les ombres, il l'interpella, à mi-voix.

"- Eh, toi. Viens par là. Parle-moi de Néant."

Peut-être était-il le seul à faire la nuance. Peut-être était-il le seul à entendre par-delà la voix du prêcheur, ce qui vivait véritablement au sein du Néant. Il n'abandonna pas la rébellion, bien qu'il nourrit l'espoir muet que le conflit ne s'achevât sur l'éradication d'un camp comme de l'autre. Il créa son jardin secret, celui qui attendait que les ombres le protègent pour murmurer d'amour pour celui dont on avait volé le coeur. Peut-être était-il quelqu'un d'horrible, d'écoeurant. Mais entre ses côtes, ces prières avaient vibraient comme une part de soi retrouvée, comme une pièce de puzzle qui enfin se blottit à sa place. Comme un parent qui enfin l'aurait compris.
Plus tard, il observerait les Almaréens de loin, nourrissant le regret de ne pouvoir se mêler aisément à eux. Pour l'heure, il fallait sauver le monde.

L'art d'assassiner les morts

Il n'y avait pas besoin d'explication. Pas besoin de donner des raisons. Certes, des mystères demeureraient, mais ce n'était pas la question. Il n'y avait pas non plus de jugement à avoir, de bon ou de mal à peser, de valeurs à considérer. L'enfant était morte, les larmes coulaient le long des joues de sa mère comme le sang le long de la lame qu'elle tenait encore. Par sa main, Nayrae venait de fracturer le temps, se plongeant de force dans le flot féroce des conséquences, des marques dans les vies. Mille émotions la traversaient, sans doute. Lemuriel, lui, distinguait en ce moment l'avenir comme une certitude, pour avoir entendu jadis le destin des paricides et de leurs aimés. Le bannissement. La mort, par solitude, chagrin, et honte. Il voyait celle qui avait tenu sa main tout le long de son existence devenir poussière et souvenir.
Il n'en était pas question. Lui aussi avait ses propres couteaux, pour pourfendre la fatalité. S'approchant, il prit délicatement la lame des mains de sa soeur, plongeant de nouveau l'acier dans un corps déjà inerte, souillant ses propres habits de sang. Il allait le dire, devant tous les elfes qui voudraient le juger, tous les Hiboux prêts à douter. Il allait le dire, car ce serait sa façon de signifier à celle qu'il avait pu tant jalouser, tant taquinée, combien elle importait. Cherchant son regard, il murmura les termes d'un échange pour lequel il ne voulait pas même s'inquiéter de son consentement :

"- Reste en vie."

----

Sa prochaine destination se trouvait chez un elfe qu'il n'aurait jamais cru revoir sous cet augure. Quelle ironie. Lemuriel se souvenait parfaitement de l'admiration qu'il avait pu ressentir la première fois qu'il avait rencontré Aldaron Triade, cet être capable de forger l'histoire, quand lui-même n’était qu’un sans-atout, tout juste bon à mener sa propre existence.

"- Je crois que je vais avoir besoin d'un peu d'aide."

L'aide lui fut donc apportée. Etrangement, Lemuriel parvint à s'échapper de prison. Nulle personne au sein du protectorat ne le vit, dès lors. Il avait vendu à Aldaron sa capacité à comprendre chaque dialecte, dérober à chacun, et n'être qu'ombre parmi les ombres. Sa place était désormais au sein du marché noir, et plus précisément en tant que passeur, de biens et de personnes, entre Théocratie et protectorat. Et qu'il était étrange de soudainement se trouver une utilité, ainsi qu'un véritable impact, bien tangible ! Il fit un travail plus que décent, ravissant son esprit-lié au passage.
Ce temps-là le vit fraterniser avec un autre elfe, incongru, au nom chantant de Nathaniel. C'était à croire qu'au final, les elfes étaient un peuple de criminels paré d'arabesques.
Le temps passa ainsi, commençant déjà à forger un nouvel elfe. Le Marché Noir devint pour Lemuriel une véritable famille. Il y trouvait sa place, se reconnaissait dans ses confrères et consoeurs, voyait bien des visages différents, entendait bien des accents. La mort rôdait autour d'eux, les temps étaient parfois durs, mais il y avait quelque chose en plus, que l'oisiveté et la sécurité ne pouvaient offrir à un être. La sensation très distincte d'être à sa place, de faire ce qui devait être fait. Ainsi, quand une flèche parsemée d'un poison expérimental du tyran blanc transperça son genou, Léon broncha à peine, s'inquiétant davantage des changements organisationnels induits par son état. Il lui fallut quelques temps pour se remettre, marcher sans boiter. Mais le poison parut ne pas laisser tant de traces.
Puis sa mémoire d'elfe s'arrêta.

La mort vous va si bien

"- Euaaaargh…
- Oui, je sais. Ne bouge pas. Bois ça."

Tout n'était que douleur, dans le peu de conscience qui commençait à lui revenir. Aucune réflexion ne se mit dans le chemin de l'ordre qui lui était donné. La potion de soin trouva le chemin jusqu'à ses lèvres. Son effet allait néanmoins nécessiter du temps. Le corps du nouveau-né se parait de multiples trous, entailles, brûlures, et ecchymoses. Un épais flot de sang maculait une partie de son visage, privant l'un de ses yeux de vision. L'autre œil peinait à donner des formes précises à l'environnement. À moins que le brouillard ne vint plutôt de l'intérieur de son crâne. La voix qui s'adressait à lui n'évoquait aucun souvenir. Les mains qui pansaient ses plaies étaient inconnues.

"- Quelle idée aussi de foncer tête baissée ! Ils allaient forcément se mettre à plusieurs pour te virer. Ils t'ont pas appris ça, tes parents ?
- Urgh…
- Tes parents vampiriques. Tu as bien quelqu'un qui t'a mordu, non ? Tu te souviens de son nom ?
- Beuh..."

Ce n'était pas un nom. Le son symbolisait plutôt la douleur infligée par une réflexion à laquelle il n'était pas prêt. Son esprit était celui d'une créature sauvage et affamée. Il n'avait aucune idée de l'intérêt de ce qui lui était conté. En revanche, il savait qu'il avait faim. Et mal. Et que si ces maudits oiseaux autour d'eux ne cessaient de piailler, ils allaient servir de mise en bouche.

"- Bon. Ce n'est pas grave. Toi, c'est quoi ton prénom ?
- Mghn..."

Un oiseau hurla au loin. Désireux d'avoir la paix, le jeune vampire répéta donc, dans un grognement :

"- Léon."

--------

Le temps parvint à l'assagir. Nul vampire ne le reconnut comme rejeton. Contrit, Léon admit qu'il avait sans doute été mordu par quelqu'un désireux d'un en-cas immunisé afin de ne pas avoir à rester à ses côtés. Il s'imagina que, peut-être, sa propre absence d'immunité était une exception un peu étrange, sans que cela valut d'y accorder davantage d'importance. Il ne lui vint pas à l'esprit que le poison qui avait jadis percé son genou pouvait avoir son rôle à jouer dans cet infortuné évènement. Le brave vampire qui avait eu la bonté de le récupérer après le carnage qu'il avait pu faire dans un innocent village parvint à le guider dans ses premiers mois, avant que l'instinct de Léon et quelques anciens contacts ne le ramènent au sein de son ancienne famille - le marché noir. Aldaron lui partagea les bribes d'histoire que jadis Lémuriel lui avait contées. Craignant que sa vampirisation, disparition de Lémuriel, annulât d'une façon ou d'une autre la promesse arrachée à sa jumelle, il ne revint vers elle, se contentant d'informations à son sujet lorsqu'il le pouvait.
Très occupé à se construire, se re-construire, et découvrir le monde, le jeune vampire sourcilla à peine à la mort des Huit, ne comprenant l'émoi d'autres congénères. Néant lui-même les avait quitté, pourtant sa présence demeurait forte dans les coeurs. Ceux qui pleuraient les corps des divinités étaient sans nul doute ceux qui n'avaient su se faire part de ces dernières.
Les chimères lui apparurent de prime abord comme un effet secondaire un peu pénible. Ne pouvait-on pas être tranquilles, entre mortels, à se faire des cachoteries de mortels, sans être ennuyés ? De toute évidence, non. Fort de sa légendaire lâcheté prudence, héritée de ses premiers mois de vie vampirique, Léon parvint à éviter la possession par les chimères tout en continuant à honorer ceux qui étaient son clan tacite. Le marché noir avait beau ne pas être au point culminant de son activité, Aldaron n’avait qu’à demander quelque élément pour que le nouveau-né s’en fit une quête.
Les Ambarhuniens échouèrent. Ils durent partir.

Partir un jour, sans détour, c'est dangereux

Sachez que les voyages en bâteaux, c’est long. C’est ennuyeux. On y voit toujours les mêmes visages, le même décor, et on y vole toujours les mêmes personnes, davantage pour satisfaire ses pulsions naturelles que par réelle nécessité. En l’espace de quelques mois, Léon avait appris tous les jeux d’enfants et jeux de société connus par les gens de son navire. Quelques mois de plus lui valurent de connaître également toutes les chansons grivoises et pirates. En tout cas, il connaissait les paroles.

Sitôt que la terre fut en vue, il l’aima. Elle pouvait être aussi inhospitalière qu’elle le souhaitait, abriter des dangers désireux de gober tout rond même les moins vivants des nouveaux arrivants. Ce n’était pas important. Ce qui était important, c’était de poser le pied sur une bonne terre bien ferme, voir enfin de nouveaux visages. Si leur nouvelle maison pouvait se montrer meilleure que la précédente, ce n’était là que du bonus.
La découverte des Graärh et de leur langage si peu accessible aux sans-poils parvint à abreuver une curiosité qui s’était trouvée assoiffée pendant trop longtemps. Léon se moquait bien de savoir s’ils étaient meilleurs ou moins bien que les siens, s’il fallait les réduire en esclavage ou non. Ils étaient Nouveaux, ils avaient forcément des petits secrets et objets à dérober. En revanche, il était véritablement dramatique de ne pouvoir enfoncer la main dans leur poil, ou caresser leurs oreilles de terribles prédateurs. Léon venait d’un continent sur lequel les chats étaient des êtres câlinables, et son instinct parlait en ce sens. Heureusement pour les Graärh, par ailleurs, son instinct lui indiquait aussi de ne pas essayer de goûter le sang des GrosChats. Cela n’avait presque rien à voir avoir l’inconfort qu’il y avait à devoir planter ses crocs au milieu des poils.

Le marché noir reprit du service de plus belle, pour le plus grand plaisir de Léon. Ses nouvelles missions le virent à Aerthia, Nevrast, Caladon, et Sélénia. Ainsi, s’il ne fut pas aux premières loges de maints événements, il en obtint les informations via les membres de sa famille de coeur qui se trouvaient sur place.
Les chimères furent défaites, pour le plus grand bonheur de chacun. Achroma fut défait, pour la plus grande peine du patron. Plus les nouvelles venaient, plus Léon sentait monter en lui une étrange frustration, qu’il ne parvenait à comprendre. Comment le temps osait-il façonner le monde sans que, dans l’ombre au moins, quelque Léon ne participât au grand jeu d’échecs ?

La peste de Corail ravagea Keet-Tiamat. Ceux qui avaient pu être sauvés étaient connus. Parmi leurs noms, les parents Syzÿgiehnn, mais nulle trace de sa jumelle.. Ce fut à ce moment qu’une peur venue de loin revint saisir Léon aux tripes. Cette soeur, qu’il n’avait osé revoir… avait-elle disparu sans lui laisser le temps de partager de nouveau quelques siècles ensemble ?
Non, elle ne pouvait lui avoir infligé ceci. Et il allait le prouver.


Histoire - Questionnaire


Questions générales

  • Sur le vieux continent :

    • Pro-vampire, elfe ou humain ?
      Lémuriel  était de ces elfes bizarres à trouver de l’intérêt aux humains. Devenu vampire, il a majoritairement été pro-marché-noir, ce qui le défaisait quelque peu de ces considérations.

    • Lors de l'invasion almaréenne, étiez vous dans l'Alliance Fabius Kohan & Almaréen ou dans la Rébellion ?
      Rébellion

    • Face aux miasmes du Néant, avez-vous combattu ou fui ?
      Ce n’est pas une fuite. C’est un retrait stratégique vers l’arrière.
      (J’ai fui)

    • A l'ère du Tyran Blanc, Théocratie ou Protectorat ?
      Protectorat, infiltré

    • Avez-vous été à Morneflamme ?
      Non

    • Avez-vous été possédé par une chimère ?
      Non


  • Sur l'archipel :

    • L'archipel est un endroit à la fois splendide et plein de dangers : au(x)quel(s) votre personnage a-t-il été confronté, de près ou de loin, volontairement ou non) ? (Couronne de Cendres, Licornes, Ekkynopyre, séisme, monstres marins, etc..):
      Il est passé maintes fois entre les mailles du filet. Tout juste a-t-il connu les cauchemars Licornesques. Il a ensuite pris soin de se voir attribuer des missions sur l’île de Sélénia.

    • Pro ou anti-lien ?
      Pro “laissez les gens faire ce qu’ils veulent”, principalement pour avoir côtoyé Aldaron. Lui-même n’est pas attiré par le lien, et demeure déstabilisé en présence de dragons.

    • Lors de l'ultime bataille contre les chimère, vous étiez... :
      Très occupé.

    • En quoi avez-vous la foi ? (Néant, les 7 déesses, les Esprits Liés, Origine, rien...) :
      Léon reconnaît l’existence (bien que passée, dans certains cas) de toutes les divinités. Néanmoins, sa dévotion va à Néant, ainsi qu’à son esprit-lié.

    • Votre/vos ambition(s), votre/vos projet(s) ?
      Léon désire retrouver sa soeur, pour s’assurer qu’elle est en vie, autant que participer aux prochains événements impactant le monde.

    • Un avis sur la magie ?
      Une sorte de Nerf de la Guerre un peu étrange. Léon l’observe avec beaucoup de suspicion, se demandant à quel moment le contre-coup de l’utilisation de forces qui, quoi qu’il en soit, a fatalement une “source”. Sa propre magie, qui le constitue en tant que vampire, le met suffisamment mal à l’aise. Il essaye de ne pas y penser.

    • Un avis sur les autres races ?
      Les humains : des êtres indispensables. Il est très important de les protéger, ne serait-ce que pour se nourrir. Léon espère qu’un jour ils auront la pertinence de coopérer intelligemment avec les vampires.
      Les elfes : un peuple bien trop arrogant. Leur seul avantage est qu’ils ont à leurs côtés Nayrae. S’ils venaient à ne pas prendre soin d’elle, alors Léon n’aurait que de la haine à leur offrir.
      Les Graärh : un peuple qu’il aurait mieux valu laisser tranquille. Léon n’a eu que très peu l’opportunité d’interagir avec eux.
      Les immaculés : chacun semble persuadé que c’est là une transformation bénéfique. Pourquoi ? Une transformation venue de la magie est fatalement risquée et dangereuse. Léon ne peut retenir un pincement au coeur en apprenant l’immaculation de ses proches. Il espère se tromper, autant qu’il craint avoir raison.
      Les autres vampires : les rêves, les émotions… Ce ne sont jamais que le sang de l’esprit et du coeur. Léon ne les envie pas et continue de les considérer comme ses confrères.





Questions de Faction Royaume Erlië



  • Mon clan, c'est...
    LE CLAN ERLIE

  • Je suis un
    Raudr Antique

  • Domination des autres peuples ou vivre ensemble ? Vivre-ensemble. Des humains offrant volontairement leur sang, pour éviter de subir des vampires ensauvagés par la faim. Cela ne vous parait pas une bonne idée ?

  • Votre relation avec la Faim ?
    La Faim, bien gérée, est un moyen efficace de se nourrir. La “proie” peut rester en vie, se reproduire, et continuer de subvenir à ce besoin pour l’éternité. Diantre, à se demander pourquoi les autres races ne sont pas jalouses.

  • Et la Licorne ?
    Le Patron l’apprécie beaucoup. Léon est bien plus sceptique à son sujet. Un allié ouvertement capable de jouer avec votre esprit ? C’est douteux. Il préfère s’en tenir éloigné et considère l’Arbre-Songe d’un oeil plutôt critique.

  • Un avis sur les autres factions ? (en particulier les graärh de Nyn-Tiamat)
    L’empire Sélénien :
    Les baptistrels : ils pourraient être globalement inutiles, s’ils n’avaient pas d’excellentes bibliothèques. Leur capacité à connaître tout d’une personne met Léon très mal à l’aise, néanmoins. Trop mal à l’aise pour oser une visite dans lesdites bibliothèques.
    Les légions Graärh : elles font leur vie et, honnêtement, est-ce que le monde ne se porterait pas mieux si chacun les laissait tranquilles ? L’archipel est assez grand pour coexister, et les sans-poils ont bien assez de leurs problèmes.
    L’alliance & l’Empire Sélénien : des factions d’humains, avec leurs soucis d’humains. Et Léon adore les histoires des humains. Les potins, les drames, les tragédies, les comédies…! Un jour peut-être se lassera-t-il de les espionner. Mais pas tout de suite. Il a une histoire de gâteau au chocolat qui ne demande qu’à être exploité.
    Il voue une certaine rancoeur aux Délimariens, qu’il estime trop stupides pour considérer les vampires comme les êtres intelligents qu’ils sont. Ils sont également une barrière entre les Almaréens et lui, ce qu’il apprécie fort peu.
    Les pirates : les alliés du Patron. Les alliés les moins fiables du monde, mais c’est justement ce qui rend la manœuvre distrayante. Léon garde néanmoins un assez bon souvenir de Nathaniel, Eärendil.
    Le royaume elfique :




Liens

  • Nayraë Syzÿgiehnn : sa soeur jumelle. Léon désire la retrouver.

  • Maartha Syzÿgiehnn & Sa’Sküe Syzÿiehnn : ses parents. Morts. Il les a peut-être aimés jadis, mais la vampirisation et la séparation ont eu raison de ce lien.

  • Aldaron Elusis : le Patron. Léon n’avouera jamais qu’il est un peu son père vampirique adoptif. Ses missions donnent du sens à sa non-vie.

  • Ilhan Avente : une correspondance Althaïenne très appréciée, Léon a participé au sauvetage in extremis d’Avente lors de sa fuite face au Tyran Blanc.

  • Parent vampirique : inconnu au bâtaillon.

  • Naal du Néant : idôle inaccessible pendant longtemps, il a finalement accepté de rentrer en contact avec Léon. Le vampire lui doit ses tatouages.

  • Claudius de Havremont : Léon dispose de quelques secrets compromettants à son sujet

  • Nathaniel Eärendil : était un collègue contrebandier du temps du Protectorat.

  • Belethar Esperancieux : Léon l’a rencontré durant sa vie d’elfe. L’Enwr qu’il était le reconnaitrait-il désormais ?

  • Autone Falkire : une collègue humaine. Pour une humaine, c’est une sacrée humaine, et Léon la considère avec une certaine affection (qui se manifeste souvent par de la taquinerie)




Derrière le clavier

  • Petite présentation : Je suis un adulte confirmé.

  • Particularité RP ? //

  • Rythme RP ? 1 par semaine minimum

  • Comment as-tu découvert le forum ? euh oulah euh fouf

  • As-tu signé le reglement ? plutôt deux fois qu'une



Dernière édition par Léon Syzÿgiehnn le Mer 27 Oct 2021 - 19:22, édité 1 fois

descriptionLéon Syzÿgiehnn, aîné des Jumeaux Maléfiques EmptyRe: Léon Syzÿgiehnn, aîné des Jumeaux Maléfiques

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Coucou Léon !

Voici ton retour de fiche !

Globalement, on a tous beaucoup, beaucoup aimé te lire. Ton habituelle capacité à dire beaucoup avec peu de mot reste impressionnante. C'est fluide, l'humour est dosé, bref, ça a été un vrai plaisir.

Niveau contexte, et ça n'est pas étonnant, c'est globalement très réussi ! Deux légères corrections :
- Peux-tu expliciter un peu mieux la perte d'immunité ? C'est trop subtile pour être clair.
- Tu joues très bien la perte de souvenir et à la fin de ta fiche, tu veux retrouver ta sœur... Qu'est-ce qui est à l'origine de ce revirement un peu brutal ?

Il va y avoir quelques changements sur les caractéristiques de ton personnage. Pour un elfe / vampire de ton âge, les caractéristiques sont un peu faiblardes. Voici donc :

- Furtivité : C'est le grand atout de ton personnage et vu la qualité de ta fiche (et l'ensemble des caractéristiques de ton personnage), nous te proposons de la passer à Grand-Maître.
- Education : Ton personnage est cultivé, lit beaucoup, parle plusieurs langues, un Très Bon serait plus approprié.
- Charisme : Le charisme et la furtivité ne sont pas forcément opposé au point qu etu aies besoin de le passer à faible. Un Moyen suffira amplement. Ce sont plutôt les très haute stat de charisme + le caractère du personnage (comme Toryné) qui peuvent nuire à la furtivité du personnage.;
- Espérance / chance : Vu sa dévotion à Néant, envers et contre l'avis général, et ses tatouages qui s'étendent des épaules aux chevilles, je pense qu'un bon et même un très bon serait plus approprié
- Armes : Soit tu peux prendre le grand-maître en furtivité, soit avoir un deuxième maître pour une arme. A toi de voir.

Bon courage et encore bravo !

descriptionLéon Syzÿgiehnn, aîné des Jumeaux Maléfiques EmptyRe: Léon Syzÿgiehnn, aîné des Jumeaux Maléfiques

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## Changelog Léon 0.2

* **Caractéristiques :**
   * Furtivité : est désormais Grand-Maître
   * Eduction : passe à très bon
   * Charisme : passe à moyen
   * Espérance/chance : passe à très bon
   * Armes : dagues & poignards passe à très bon

* **Histoire :**
  * `Ainsi, quand une flèche parsemée d'un poison expérimental du tyran blanc transperça son genou, Léon broncha à peine, s'inquiétant davantage des changements organisationnels induits par son état.`
   * ` Il s'imagina que, peut-être, sa propre absence d'immunité était une exception un peu étrange, sans que cela valut d'y accorder davantage d'importance. Il ne lui vint pas à l'esprit que le poison qui avait jadis percé son genou pouvait avoir son rôle à jouer dans cet infortuné évènement.`
   * `Le brave vampire qui avait eu la bonté de le récupérer après le carnage qu'il avait pu faire dans un innocent village parvint à le guider dans ses premiers mois, avant que l'instinct de Léon et quelques anciens contacts ne le ramènent au sein de son ancienne famille - le marché noir. Aldaron lui partagea les bribes d'histoire que jadis Lémuriel lui avait contées. Craignant que sa vampirisation, disparition de Lémuriel, annulât d'une façon ou d'une autre la promesse arrachée à sa jumelle, il ne revint vers elle, se contentant d'informations à son sujet lorsqu'il le pouvait.`

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Bienvenue sur tes nouvelles terres Invité

Tu as été choisi(e) par l'Esprit-Lié de la Pie dont tu as atteint le niveau 1. Tes compétences ont été validées, tu pourras les faire évoluer tout au long de ton aventure.

Tu peux aussi adresser tes questions ici.

Bonne chance pour cette nouvelle aventure qui s'offre à toi !

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