« MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE CET IMMENSE ARB… Oh, merci chéri. »
Avait été les premiers mots d’Aliséa quand elle avait vu l’immense sapin qui allait jusqu’au plafond de la pièce, trôné fièrement au milieu de la grande salle des banquets du Palais Impérial. Claudius avait entendu ses dires : « Tu n’es jamais là avec nous pour les fêtes familiales, toujours au travail ! Tu as oublié un nombre incalculable de fois les fêtes de fin d’années ! Julius et Arturius grandissent si vite et tu ne leur as jamais rien offert ! ». Bon, même si Aliséa n’était une Havremont que de nom, elle avait étrangement hérité de l’aura caractérielle familiale, et de la facile tendance à la surenchère qu’ils avaient tous. Mais elle avait raison sur un point : Claudius n’avait pas été un père très présent ces derniers temps, ni même un proche très présent pour nombre de ses amis.
Alors cette fois-ci il avait décidé de mettre les petits plats dans les grands : il ferait la fête la plus grandiose que l’Empire n’avait jamais connu, en y conviant bien évidemment tous ses proches, mais aussi les citoyens qui seraient invités à festoyer autour du Palais Impérial autant qu’ils le souhaitaient. Ce sapin, qu’il contemplait avec une once de fierté bien placé, il l’avait payé de sa poche personnelle auprès d’Aldaron. C’était un arbre immense de la forêt de Licorock. Le transport tout autant que la conservation avait été une petite galère, mais fort heureusement la magie de nos jours faisait des miracles, et voici que le sapin était intact dans sa salle des banquets.
Claudius songea alors à tous les cadeaux qu’il pourrait faire pour garnir ce sapin : des jouets à foison pour le petit Arturius, les plus belles choses que pouvait faire cet archipel pour sa femme, bien sûr toutes les choses dont un jeune homme pourrait avoir besoin pour Julius, des tomes magiques en tout genre pour Avara …
Mais dans tout cela, il ne savait même pas trop ce qu’il voulait pour lui. Après tout, il était l’Empereur, il estimait que c’était plutôt à lui de ravir ses convives plutôt que l’inverse. Mais il est vrai que Claudius aurait bien eu besoin de plusieurs choses.
Pour commencer, un bouclier. Son grand ami Naal faisait grand cas du sien, et tout le monde vantait à Délimar les vertus de Gierujalgon, et d’à quel point l’Oracle était le rempart de la ville. Tout ceci avait réussi à convaincre Claudius qu’il lui en faudrait un pour compléter son arsenal de guerre. Bien sûr le bouclier de son ami était proprement unique et exceptionnel, il le méritait, et il n’y avait aucunement affaire de jalousie là-dedans, tout autant qu’il ne voulait pas une copie conforme, cela aurait été stupide et possiblement dangereux … Mais il est vrai que le Havremont aurait été plus à l’aise au combat avec par exemple, un grand pavois, qui aurait pu le couvrir quand il maniait de grandes armes contondantes comme il avait l’habitude de le faire.
Claudius avait également perdu de nombreuses choses depuis que Nahui était passé dans son armurerie personnelle – une visite certes agréable, mais qui s’était révélé pleine de dégâts matériels pour l’Empereur –, et depuis la Bataille des Cendres … Pour ainsi dire, son équipement de bataille était légèrement morcelé. Aussi, il aurait aimé que peut-être ses soldats, des membres de sa famille, ou bien des personnes très bien renseignées lui adresse toutes ces petites choses qui lui manquaient.
Mais ce qui fascinait le plus le Havremont dernièrement, s’était assurément toute cette technologie almaréenne à laquelle il avait accès désormais, et sur laquelle il avait comme grand projet de faire fusionner celle-ci avec les arts magiques humains. Cette technologie, c’était l’avenir. Claudius n’était pas un homme de science, mais il en était persuadé quand il la voyait à l’œuvre Délimar, et maintenant sur les terres de l’Empire. Aussi, en tant qu’homme de guerre, il aurait apprécié avoir un de ces « feutonnerres portatifs », et potentiellement s’entrainer avec : en plus de l’amuser, cela pouvait être un avantage certain en cas de conflit, en plus d’être un beau geste diplomatique envers la cité vassale. Mais aussi, pourquoi des gants de combat : son combat avec Ilhan dans les arènes avait fait sensation, et Claudius y était resté quelque temps après pour voir ce qui se faisait de mieux ici-bas : un combattant qui disposait de ce genre de gants avait particulièrement attiré son attention. Mais là n’était que des idées, et il aurait été ravi de voir que d’autres ingénieuses personnes déploient leur créativité pour lui offrir d’autres choses avec cette technologie qui permettait tant de choses quant utilisés par les bonnes personnes !
Claudius eut un petit sourire, en voyant cet immense arbre se faire décorer par ses serviteurs. Assurément, cette fête allait être la plus grandiose que l’Empire n’aurait jamais connue !
ALERTE SPOILER à Claudius : ne pas regarder ci-dessous, il s'agit d'indications de ce qui a déjà été fait, pour ceux souhaitant éviter les doublons de cadeaux pour Claudius
- 1 Long feutonnere et son sac à pyrolite
Avait été les premiers mots d’Aliséa quand elle avait vu l’immense sapin qui allait jusqu’au plafond de la pièce, trôné fièrement au milieu de la grande salle des banquets du Palais Impérial. Claudius avait entendu ses dires : « Tu n’es jamais là avec nous pour les fêtes familiales, toujours au travail ! Tu as oublié un nombre incalculable de fois les fêtes de fin d’années ! Julius et Arturius grandissent si vite et tu ne leur as jamais rien offert ! ». Bon, même si Aliséa n’était une Havremont que de nom, elle avait étrangement hérité de l’aura caractérielle familiale, et de la facile tendance à la surenchère qu’ils avaient tous. Mais elle avait raison sur un point : Claudius n’avait pas été un père très présent ces derniers temps, ni même un proche très présent pour nombre de ses amis.
Alors cette fois-ci il avait décidé de mettre les petits plats dans les grands : il ferait la fête la plus grandiose que l’Empire n’avait jamais connu, en y conviant bien évidemment tous ses proches, mais aussi les citoyens qui seraient invités à festoyer autour du Palais Impérial autant qu’ils le souhaitaient. Ce sapin, qu’il contemplait avec une once de fierté bien placé, il l’avait payé de sa poche personnelle auprès d’Aldaron. C’était un arbre immense de la forêt de Licorock. Le transport tout autant que la conservation avait été une petite galère, mais fort heureusement la magie de nos jours faisait des miracles, et voici que le sapin était intact dans sa salle des banquets.
Claudius songea alors à tous les cadeaux qu’il pourrait faire pour garnir ce sapin : des jouets à foison pour le petit Arturius, les plus belles choses que pouvait faire cet archipel pour sa femme, bien sûr toutes les choses dont un jeune homme pourrait avoir besoin pour Julius, des tomes magiques en tout genre pour Avara …
Mais dans tout cela, il ne savait même pas trop ce qu’il voulait pour lui. Après tout, il était l’Empereur, il estimait que c’était plutôt à lui de ravir ses convives plutôt que l’inverse. Mais il est vrai que Claudius aurait bien eu besoin de plusieurs choses.
Pour commencer, un bouclier. Son grand ami Naal faisait grand cas du sien, et tout le monde vantait à Délimar les vertus de Gierujalgon, et d’à quel point l’Oracle était le rempart de la ville. Tout ceci avait réussi à convaincre Claudius qu’il lui en faudrait un pour compléter son arsenal de guerre. Bien sûr le bouclier de son ami était proprement unique et exceptionnel, il le méritait, et il n’y avait aucunement affaire de jalousie là-dedans, tout autant qu’il ne voulait pas une copie conforme, cela aurait été stupide et possiblement dangereux … Mais il est vrai que le Havremont aurait été plus à l’aise au combat avec par exemple, un grand pavois, qui aurait pu le couvrir quand il maniait de grandes armes contondantes comme il avait l’habitude de le faire.
Claudius avait également perdu de nombreuses choses depuis que Nahui était passé dans son armurerie personnelle – une visite certes agréable, mais qui s’était révélé pleine de dégâts matériels pour l’Empereur –, et depuis la Bataille des Cendres … Pour ainsi dire, son équipement de bataille était légèrement morcelé. Aussi, il aurait aimé que peut-être ses soldats, des membres de sa famille, ou bien des personnes très bien renseignées lui adresse toutes ces petites choses qui lui manquaient.
Mais ce qui fascinait le plus le Havremont dernièrement, s’était assurément toute cette technologie almaréenne à laquelle il avait accès désormais, et sur laquelle il avait comme grand projet de faire fusionner celle-ci avec les arts magiques humains. Cette technologie, c’était l’avenir. Claudius n’était pas un homme de science, mais il en était persuadé quand il la voyait à l’œuvre Délimar, et maintenant sur les terres de l’Empire. Aussi, en tant qu’homme de guerre, il aurait apprécié avoir un de ces « feutonnerres portatifs », et potentiellement s’entrainer avec : en plus de l’amuser, cela pouvait être un avantage certain en cas de conflit, en plus d’être un beau geste diplomatique envers la cité vassale. Mais aussi, pourquoi des gants de combat : son combat avec Ilhan dans les arènes avait fait sensation, et Claudius y était resté quelque temps après pour voir ce qui se faisait de mieux ici-bas : un combattant qui disposait de ce genre de gants avait particulièrement attiré son attention. Mais là n’était que des idées, et il aurait été ravi de voir que d’autres ingénieuses personnes déploient leur créativité pour lui offrir d’autres choses avec cette technologie qui permettait tant de choses quant utilisés par les bonnes personnes !
Claudius eut un petit sourire, en voyant cet immense arbre se faire décorer par ses serviteurs. Assurément, cette fête allait être la plus grandiose que l’Empire n’aurait jamais connue !
ALERTE SPOILER à Claudius : ne pas regarder ci-dessous, il s'agit d'indications de ce qui a déjà été fait, pour ceux souhaitant éviter les doublons de cadeaux pour Claudius
Ce que Claudius a déjà reçu en cadeau :
- 1 Long feutonnere et son sac à pyrolite
