L'Espérance venait de voguer pendant plusieurs jours, délivrant ses dernières marchandises dans les ports qu'elle avait fréquenté. Et la fin de ce voyage officiel se trouvait dans le port de Nevrast. L'un des deux ports de l'île vampirique. En effet, l'équipage était venu délivrer une cargaison du Commerce Ecarlate, qui avait reprit son court avec l'établissement des trois Races dans l'archipel. Le Cambusier avait bien naturellement, veillé à en gardé une partie, payé par le bord, pour la consommation de leur Capitaine. Mais le reste était délivré à bon port, comme convenu dans le contrat de transport.
Mais maintenant que le travail était fini, il était désormais temps, pour eux de s'adonner à l'une de leurs activités favorites. Une Chasse Partie. Une chasse d'un genre particulier, puisque après tout, le navire allait se lancer à la poursuite d'une proie d'un genre à part. Il s'agissait de traquer des navire pour les piller de leur cargaison.
Les officiers comme les membres de l'équipage savaient que cela les mettait au ban de la société, faisant d'eux des parias, mais l'appel du gain est parfois si important que l'on ne peut résister et y répondre, un sourire sur les lèvres. Et tant pis si l'on meurt. Au moins, le faisons nous avec cette cher Liberté adorée.
C'est donc dans la pénombre d'une nuit quasi perpétuelle, que des silhouettes quittèrent les quais du port, confiant le navire à la garde du reste de l'équipage. Puis ils poussèrent sans réel ménagement, la porte d'une taverne légèrement bruyante.
Il n'y avait pas foule de navire dans le port, mais déjà, l'on pouvait compter un nombre non négligeable de marin et autre rêveurs dans ce lieux.
Le premier du groupe à rentrer était un homme visiblement tordu,le cheveux rare, brun, un cache-oeil sur la partie gauche de son visage, le regard furieux, visiblement en train de chiquer. Sa démarche avait la chaloupe d'un vieux de la vieille. D'un baroudeur qui suivait son amante jusqu'au bout du monde. Son regard se posa sur l'assemblée, presque comme si il jugeait une marchandise, essayant d'en estimer le potentiel. Sa voix s'éleva presque immédiatement.
-Ah!!! Cap'taine. J'sais pas si on trouvera not' bonheur ici. Rega'dez ben ces ch'tit chétifs. Ils tiendront pas trois jours en mer
Derrière lui, entra un jeune homme d'une trentaine d'année. La démarche moins marqué que son aîné, mais étrangement, lorsqu'on le regardait se tenir debout, l'on avait l'impression d'être sur un navire en haute mer. Sa longue chevelure d'or était soutenue par un regard émeraude et un sourire ravageur. Plutôt bel homme, il s'avançait dans l'établissement, dépassant le petit homme qui était entré juste avant lui.
-Ne dites pas cela, Quartier-Maître. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de voir ce qu'ils valent. Et puis, je suis sûr que certains sauront nous surprendre. Qui sait. Peut être parviendrons nous à trouver une perle rare.
Sa voix raisonnait comme un clairon dans l'obscurité. rassurante et douce. Montrant la direction à suivre. Mais celle qui y répondit fut beaucoup plus "froide" dans le ton. En effet, il s'agissait d'une voie aussi claire que le cristal, mais aussi tranchante qu'une lame. Et elle provenait d'une femme. Pour être exacte, d'une elfe qui s'avançait dans ce qui commençait à ressembler à un petit attroupement.
Ses cheveux, ramenés en un catogan dans le dos était d'un noir de jais. A l'image de son regard qui se posait sur chacun. Et si l'on pouvait se sentir intimider par ce brin de femme et son attitude, il ne faisait pourtant aucun doute qu'elle ne vous jugeait pas. Elle vous observait, mais c'était tout. A sa hanche pendait quatre lames. Et vu sa tenue, il était plus que probable que, oui, elle sache s'en servir. Et probablement aussi de manière que beaucoup ne sauraient soupçonner. Mais pour le moment, ces lames restaient sagement dans leur fourreaux. Du moins jusqu'à ce que l'on ai besoin de s'en servir.
-Ne rêvez pas trop non plus, Jeune Joshua. Il y a peut être des gens compétents et d'autres prêt à apprendre, mais de là à trouver "la" perler rare, ce serait vous bercer d'illusion. Quand à vous Maître Fol'vue, ne commencez pas à intimider nos potentielles recrues. Nous nous lançons dans une aventure. Laissez les donc rêver un peu. Cela ne fait pas de mal. Et puis vous aurez tout le temps qu'il faudra pour les terroriser une fois en mer.
Le vieil homme grogna quelque chose dans sa barbe à la remarque de l'elfe. Visiblement, ces deux là se taquinaient mutuellement à l'occasion. Et probablement plus souvent l'elfe que le vieil homme.
Puis les trois s'écartèrent, laissant finalement entrer un homme à la démarche lente et pesante. D'une grande stature, il apparaissait comme un phare dans la tempête, se tenant droit tel un cap affrontant les rigueurs de l'océan.
Sa longue chevelure noire pendait librement autour de sa tête, dont un oeil demeurait caché derrière un cache-oeil. Son long manteau de cuir montrait des traces de fatigue par endroit, mais dans l'ensemble, l'on pouvait voir que le vêtement était solide et entretenu. Il le retira, dévoilant une veste noir comme la nuit et à sa taille, une épée finement ouvragée.
L'homme s'avança dans l'établissement, laissant un instant à ses yeux pour s'acclimater à la luminosité ambiante, puis il désigna une table devant lui, dont il s'approcha. Puis il grimpa dessus, afin de surplomber l'assemblée. A croire que cela était naturel pour lui d'être au dessus des autres. Que c'était normal pour lui d'être là pour ordonner. Pourtant, si l'attitude pouvait sembler arrogante à certains, la voix qui s'éleva de sa bouche était tendre et affective.
-Bonsoir à tous. Continuez donc de boire pendant que je parles. Ce n'est pas un problème. Je n'ai, pour le moment, que besoin que vous m'écoutiez.
Je suis le Capitaine Dobern. Commandant du navire Espérance. Je viens à vous ce soir car, avec mon équipage, nous partons à la traque d'une proie qui peut faire de vous des hommes et des femmes riches. L'or que nous trouverons sera partagé entre les membres de mon équipage et ceux qui nous rejoindrons. Entrez à mon service le temps de cette chasse et nous vivrons ensemble des aventures que vous pourrez raconter à vos petits enfants avec le sourire de la fierté et de la liberté. Rejoignez nous et découvrez le monde comme jamais vous ne l'avez vu.
Nous ne ferons pas de vous des héros. Mais nous ferons de vous des hommes et des femmes accompli.
Il y a quelques règles à suivre, car vous vous placerez sous mes ordres et de ceux de mes officiers, mais vous aurez l'occasion de découvrir qu'elles ne sont pas réellement restrictives. Du moins pas au point de vous empêcher de profiter de la vie et des bonnes choses. Venez donc signer ma Chasse Partie en vous présentant et en nous énonçant ce que vous savez faire. Nous vous dirons ce que vous ferez à notre bord.
Le Capitaine redescendit de sa table et s'assit sur l'une des chaises, faisant signe à Joshua de passer commande, tandis que Fol'vue et Mestrea Lunarie se plaçait pour inspecter les candidats. Soreïn sorti de son manteau un long parchemin qu'il déroula, sur lequel on pouvait voir les signatures de nombreuses personnes, ainsi qu'un texte non négligeable. Pour qui s'y intéressait, l'on pouvait y trouver ce qui suit
Chacun pouvait s'approcher pour signer sous le regard du Capitaine et des quelques membres de son état major présents
Mais maintenant que le travail était fini, il était désormais temps, pour eux de s'adonner à l'une de leurs activités favorites. Une Chasse Partie. Une chasse d'un genre particulier, puisque après tout, le navire allait se lancer à la poursuite d'une proie d'un genre à part. Il s'agissait de traquer des navire pour les piller de leur cargaison.
Les officiers comme les membres de l'équipage savaient que cela les mettait au ban de la société, faisant d'eux des parias, mais l'appel du gain est parfois si important que l'on ne peut résister et y répondre, un sourire sur les lèvres. Et tant pis si l'on meurt. Au moins, le faisons nous avec cette cher Liberté adorée.
C'est donc dans la pénombre d'une nuit quasi perpétuelle, que des silhouettes quittèrent les quais du port, confiant le navire à la garde du reste de l'équipage. Puis ils poussèrent sans réel ménagement, la porte d'une taverne légèrement bruyante.
Il n'y avait pas foule de navire dans le port, mais déjà, l'on pouvait compter un nombre non négligeable de marin et autre rêveurs dans ce lieux.
Le premier du groupe à rentrer était un homme visiblement tordu,le cheveux rare, brun, un cache-oeil sur la partie gauche de son visage, le regard furieux, visiblement en train de chiquer. Sa démarche avait la chaloupe d'un vieux de la vieille. D'un baroudeur qui suivait son amante jusqu'au bout du monde. Son regard se posa sur l'assemblée, presque comme si il jugeait une marchandise, essayant d'en estimer le potentiel. Sa voix s'éleva presque immédiatement.
-Ah!!! Cap'taine. J'sais pas si on trouvera not' bonheur ici. Rega'dez ben ces ch'tit chétifs. Ils tiendront pas trois jours en mer
Derrière lui, entra un jeune homme d'une trentaine d'année. La démarche moins marqué que son aîné, mais étrangement, lorsqu'on le regardait se tenir debout, l'on avait l'impression d'être sur un navire en haute mer. Sa longue chevelure d'or était soutenue par un regard émeraude et un sourire ravageur. Plutôt bel homme, il s'avançait dans l'établissement, dépassant le petit homme qui était entré juste avant lui.
-Ne dites pas cela, Quartier-Maître. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de voir ce qu'ils valent. Et puis, je suis sûr que certains sauront nous surprendre. Qui sait. Peut être parviendrons nous à trouver une perle rare.
Sa voix raisonnait comme un clairon dans l'obscurité. rassurante et douce. Montrant la direction à suivre. Mais celle qui y répondit fut beaucoup plus "froide" dans le ton. En effet, il s'agissait d'une voie aussi claire que le cristal, mais aussi tranchante qu'une lame. Et elle provenait d'une femme. Pour être exacte, d'une elfe qui s'avançait dans ce qui commençait à ressembler à un petit attroupement.
Ses cheveux, ramenés en un catogan dans le dos était d'un noir de jais. A l'image de son regard qui se posait sur chacun. Et si l'on pouvait se sentir intimider par ce brin de femme et son attitude, il ne faisait pourtant aucun doute qu'elle ne vous jugeait pas. Elle vous observait, mais c'était tout. A sa hanche pendait quatre lames. Et vu sa tenue, il était plus que probable que, oui, elle sache s'en servir. Et probablement aussi de manière que beaucoup ne sauraient soupçonner. Mais pour le moment, ces lames restaient sagement dans leur fourreaux. Du moins jusqu'à ce que l'on ai besoin de s'en servir.
-Ne rêvez pas trop non plus, Jeune Joshua. Il y a peut être des gens compétents et d'autres prêt à apprendre, mais de là à trouver "la" perler rare, ce serait vous bercer d'illusion. Quand à vous Maître Fol'vue, ne commencez pas à intimider nos potentielles recrues. Nous nous lançons dans une aventure. Laissez les donc rêver un peu. Cela ne fait pas de mal. Et puis vous aurez tout le temps qu'il faudra pour les terroriser une fois en mer.
Le vieil homme grogna quelque chose dans sa barbe à la remarque de l'elfe. Visiblement, ces deux là se taquinaient mutuellement à l'occasion. Et probablement plus souvent l'elfe que le vieil homme.
Puis les trois s'écartèrent, laissant finalement entrer un homme à la démarche lente et pesante. D'une grande stature, il apparaissait comme un phare dans la tempête, se tenant droit tel un cap affrontant les rigueurs de l'océan.
Sa longue chevelure noire pendait librement autour de sa tête, dont un oeil demeurait caché derrière un cache-oeil. Son long manteau de cuir montrait des traces de fatigue par endroit, mais dans l'ensemble, l'on pouvait voir que le vêtement était solide et entretenu. Il le retira, dévoilant une veste noir comme la nuit et à sa taille, une épée finement ouvragée.
L'homme s'avança dans l'établissement, laissant un instant à ses yeux pour s'acclimater à la luminosité ambiante, puis il désigna une table devant lui, dont il s'approcha. Puis il grimpa dessus, afin de surplomber l'assemblée. A croire que cela était naturel pour lui d'être au dessus des autres. Que c'était normal pour lui d'être là pour ordonner. Pourtant, si l'attitude pouvait sembler arrogante à certains, la voix qui s'éleva de sa bouche était tendre et affective.
-Bonsoir à tous. Continuez donc de boire pendant que je parles. Ce n'est pas un problème. Je n'ai, pour le moment, que besoin que vous m'écoutiez.
Je suis le Capitaine Dobern. Commandant du navire Espérance. Je viens à vous ce soir car, avec mon équipage, nous partons à la traque d'une proie qui peut faire de vous des hommes et des femmes riches. L'or que nous trouverons sera partagé entre les membres de mon équipage et ceux qui nous rejoindrons. Entrez à mon service le temps de cette chasse et nous vivrons ensemble des aventures que vous pourrez raconter à vos petits enfants avec le sourire de la fierté et de la liberté. Rejoignez nous et découvrez le monde comme jamais vous ne l'avez vu.
Nous ne ferons pas de vous des héros. Mais nous ferons de vous des hommes et des femmes accompli.
Il y a quelques règles à suivre, car vous vous placerez sous mes ordres et de ceux de mes officiers, mais vous aurez l'occasion de découvrir qu'elles ne sont pas réellement restrictives. Du moins pas au point de vous empêcher de profiter de la vie et des bonnes choses. Venez donc signer ma Chasse Partie en vous présentant et en nous énonçant ce que vous savez faire. Nous vous dirons ce que vous ferez à notre bord.
Le Capitaine redescendit de sa table et s'assit sur l'une des chaises, faisant signe à Joshua de passer commande, tandis que Fol'vue et Mestrea Lunarie se plaçait pour inspecter les candidats. Soreïn sorti de son manteau un long parchemin qu'il déroula, sur lequel on pouvait voir les signatures de nombreuses personnes, ainsi qu'un texte non négligeable. Pour qui s'y intéressait, l'on pouvait y trouver ce qui suit
Chasse-Partie a écrit:Tout signataire du présent document s'engage à suivre le commandant Soreïn Dobern pour la durée de la Chasse-Partie.
La Chasse Partie à vocation à prendre pour cible les navires du royaume Sélénien, sous le drapeau qui nous ai si cher, celui de la Liberté.
Toutefois, pour toute Liberté que nous nous battons, nous devons suivre des règles afin de nous assurer le partage du butin et la cohésion de notre groupe en devenir. a cette fin, les signataires acceptent de suivre les règles suivantes, dans l'esprit de la Piraterie.
-Le Commandant est seul maître à bord, après les Déesses.
-Les armes de chacun sont sous la responsabilité de leur propriétaire. Mais à tout moment, la Maîtresse d'Arme ou le Commandant peut ordonner une inspection de l'attirail de chacun et punir toute personne n'ayant pas entretenu convenablement son équipement.
-Les jeux de hasard sont interdit à bord pendant la durée de la Chasse-Partie.
-Tout litige entre membre de l'équipage devras être résolu à terre sous la juridiction du Quartier Maître, ou, à défaut, du Maître d'équipage.
-Toute désertion sera punie de mort par l'équipage.
-Lors d'un combat, le capitaine a le droit d'abattre tout homme mettant en danger l'équipage par son incompétence ou son insubordination.
-Si le Capitaine fait montre d'incompétence, il sera débarquée sur l'île la plus proche avec ses armes et trois jours de ration.
-Lors de la Chasse-Partie, les butins prélevé seront placé sous la garde du Quartier Maître jusqu'au partage.
-Tout homme surprit à détourner plus d'une pièce d'or du butin perdra sa part du dit butin.
De plus, de par son état vampirique, le Commandant fait la promesse suivante à tout membre d'équipage acceptant de s'engager à son service. Aucune goutte de sang ne sera utilisée pour le nourrir sans le consentement du membre d'équipage concerné. Si d'aventure, le Capitaine venait à perdre le contrôle de lui même, la Maîtresse d'équipage aura alors toute latitude pour le neutraliser, et si la situation se présente comme nécessaire, le tuer.
Le butin sera partager en part comme suit:
2 parts pour le capitaine
1 part et demi pour l'artilleur, le second et le quartier-maître
1 part et quart pour les maîtres artisans et le pilote
1 part et quart également pour le chirurgien
1 part de prise pour les matelots, gabiers, artilleurs, cambusiers et coqs
Le chirurgien reçoit un bonus pour son coffre à médicaments ainsi que pour chaque personne sauvée.
Le premier pirate à signaler la présence d'une proie (souvent la vigie) reçoit les deux plus belles armes du navire adverse.
Les moucheurs reçoivent des récompenses suivant les cibles abattues.
En cas de blessures permanente, les blessées seront indemnisé comme suit:
perte d'un œil : 100 pièces ou un esclave
perte des deux yeux : 600 pièces ou six esclaves
perte de la main ou du bras droit : 600 pièces ou six esclaves
perte d'un doigt ou d'une oreille : 100 pièces ou un esclave
perte d'un pied ou d'une jambe : 200 pièces ou deux esclaves
perte des deux pieds ou jambes : 600 pièces ou six esclaves
plaie nécessitant le port d'une canule : 200 pièces ou deux esclaves
Chacun pouvait s'approcher pour signer sous le regard du Capitaine et des quelques membres de son état major présents