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9 octobre 1764 elros le renouveau, port marchand

Les rumeurts des meurtres commençaient à peine. Des individus qui disparaissaient. Surtout parmis les miens. Petit à petit on en parlait plus, surtout au repas très très discretement. Je faisais toujours semblant de ne pas ecouter,  ni voir. Un fantôme qui sert, d'apparence innocent. À vrais dire je commençais à en faire des cauchemars avec toutes les disparitions. Le monstre prenait une forme d'une ombre giganstesque au dessus de nos paillasses à mon compagnon de chambre et à moi.
Le 9 octobre, le soleil n 'était pas encore levé. La lumiere de la lune filtré par les persienne en métal. Posé la pour eviter toute fuite aux esclaves qu on etait. même si il savait que je ne ferais jamais une telle chose, moi panaa un bon petit esclave. La fuite ne me faisait pas peur, mais pour aller où ? Et faire quoi ? Alors je me contentais de rester ici et de bien faire mon travail. D ailleurs je ne commençais jamais une journee sans prié. Les genoux sur la paille, les mains à plat paume vers les etoiles. Et la tête zebré par la lumiere de la lune qui s attenuait au file des mots,  je recitais mes priéres. Pour continuer à avancer, qu ils me donnent la force et les remerciers de m avoir aidé jusque là. J entrainais dans mes paroles le petit graagnon, lui aussi esclave. Presque un petit frère. Il etait encore plus perdu que moi dans ces murs de la capital pirate.
Les bruits de pas, le bois dans la roche des pavés m indiquais qu il etait tant pour nous de rejoindre les cuisines. Marchant dans les couloirs, evitant le plus de monde possible on arrivait au cuisine prés a se donner pour le chef. Un graarh non asservie gigantesque. À moins que ce n etait nous qui etions tres petit et fin. Tim était pas de bonne humeurt car les caisses de nourriture n etaient pas arrivés. Les hommes n avaient pas prevus qu elles serraient aussi lourde et penaient à faire le chemins entre le siege et le port des marchants. Pourtant pas bien eloigné. Je fut donc envoyé la bas pour aider à porter les caisses. Bien que plus petit que les autres graarhs je restais néanmoins plus fort qu un homme adulte. Je partis en direction du port et pris la plus grosses caisses, d autre esclaves appelés en renfort prenaient aussi les caisses, ils me suivaient dans un silence religieux. Amenant la nourriture aux stock près des cuisines du sieges. Sans prendre une minute de repos, j ouvrais les caisses pour ranger et inventorier. Les autres esclaves repartaient avec les caisses pleinne de denrés pour les bateaux, ou vide. Lorsque je comptais et rammassais les differentes viandes, on vint me donner un grand coup dans l épaules. Les oreilles basses la queue contre la jambe je me retournais. De ma taille, un humain qui hurlait que je n avais pas a faire ça, que je risquais de voler. Il ne devait pas me connaitre, car aux cuisines on me faisait confiance. Autant confiance qu on le faisait à un esclave qui se rebellait jamais. Je me reculais en ecoutant les insultes de l homme, me traitant d idiot et ordonnant d aller rejoindre les autres. Cet humain ne savait vraiment pas que j etais affecté ici, privilégier parmis les esclaves. Je portais d ailleurs un petit rubant, indiquant qui je servais, de quoi ne pas etre voler. L'odre de l humain etait l'occasions de sortir et d etre tranquille, alors sans rien dire je pris l une des caisses vides et rejoingnais les autres esclaves en retard .
Une fois au bateau, les autres esclaves fut emmeners autre part pour d autre taches, mon rubant me protegeant je retournais doucement au siege. Passant sur les quais d amarrage je remarquais une biquote, une barque mal en point. Plus j avancais, plus j oublais que ma destination etait les cuisines. La barque etait remplit d eau et manquait d etre submergé.
Cette barque me rapellait quelque chose. Une petite ambarcation, menu. J essayais de me souvenir.
Un sceau etait sur le pont, je le pris sautais dans la barque. Les souvenirs remonterent. Celui de mon pere et de mes freres. Apprenant a navigué sur l ambarcation des graärh ! Les gestes me revenait bien que l ambarcation etait tres différente, mais les 2 ans a bord du maelstrom m avait appris bien des choses en plus de celle de mon pere. J ecoppais l eau grace au sceau, la barque remontait petit a petit, mais laissait entrevoir pas mal de réparations a faire.
Pris dans mon élans, j entrepris les reparations. Avec se que je pouvais trouver par terre. Des cloués rouillés, des planches de bois. J alla même jusqu au chantier navale. Il y avait toujours des choses a traîner. Habitué a etre discret je passait pour un esclave parmis les autres. Personne ne remarquait mon rubant quoique peux être une humaine.
Je derobait quelques outils pretexant un besoin pour les cuisines. Je retournais a ma barque et commençait avec maldresse de reboucher quelques troues. Clouant par dessus la coque abimés des planches de mauvaises tailles.
La patte pour tenir la planchette bien trop epaisse pour la coque qui s effritait a certain endroit.
A vrais dire on aurait du decouper les partis abimé pour les remplacer autrement. Mais je ne savais pas encore manque d habilité. Ça c etait bien remarqué lorsque j avais réalisé la poupé de mon maître ou encore mes debuts en cuisine dans les decoupes ou bien avec une arme

Dernière édition par Panaa Sansunnom le Dim 20 Fév 2022 - 17:44, édité 1 fois

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Cela faisait bientôt presque deux semaines que Reynagane était arrivée dans cette ville pirate de malheur. Après quelques jours à s'être remise de sa traversée au milieu des pommes, après un temps d'adaptation à son nouveau corps de petite humaine et après avoir découvert où est-ce qu'elle séjouerait pendant ce long mois d'espionnage, la jeune femme prenait enfin du temps pour entamer sa mission première. Souvent le soir, la nuit ou très tôt le matin en dehors de ses jours de repos, plus les jours avançaient et plus Reynagane était consternée par Althaïa la Fantasque. Oh oui, elle pouvait bien porter ce nom, la Fantasque. La folle. Althaïa dans l'excès et dans les bains de rhums. Habitant  à côté des Quartiers aux plaisirs, il est vrai que la gräarh déguisée avait un premier plan sur cette ville pirate complètement dégénérée. Pas étonnant que ces gredins avaient besoins d'esclaves, ils ne savaient clairement rien faire par eux-mêmes à par boire et piller.

Pour l'heure, dès qu'elle le pouvait, Reynagane découvrait la ville et son assemblage en cartographiant tout dans son petit carnet de voyage. De là à avoir déjà un plan ou une idée de la façon dont il fallait opérer pour trouver la boucle d'oreille, l'idée en était encore loin. Non, mieux valait apprendre comment fonctionait l'ennemi.
Il ne fallut que peu de temps à l'humaine pour comprendre que quelque chose de plus grave encore était en train de s'enclencher dans la cité des folies. Des esclaves gräarhs commençaient petit à petit à faire parler d'eux et de leur subite et étrange disparition. Voilà, il fallait que Reynagane se pointe quelque part pour que la zizanie ne commence.
D'une mission s'en décupla alors, entamant une enquête avec ses alliés du Marché Noire et des araignées d'Avente pour comprendre d'où pouvait bien venir ses disparitions. Disparitions suivit de meurtres de pirates. Il y avait là un venin qui était en train de s'écouler par delà les ruelles salles ou brillantes.

Alors que le soleil perçait l'horizon un matin, l'espionne avait enfilé sa grande cape de dissimulation par-dessus des vêtements qu'on lui avait gentiment prêté. Ce jour-là, pas de mise en bouteille ni d'essorage, non, aujourd'hui, Reynagane avait une journée entière pour continuer sa cartographie et ses petits pieds l'a conduirent vers le port marchand. Il y avait deux mondes en Althaïa très tôt le matin. Il y avait ceux qui étaient complètement refait de leur nuit baigné d'alcool et puis il y avait les matinaux qui étaient déjà au travail. Le port marchand était bien le lieu ou travail rimait réellement à quelquechose. Et quel travail... le nombre de gräarh présent en ce lieu firent battre le sang de la jeune femme plus fort.

Capuche sur la tête, celle-ci fut bien vite soulever par une bourrasque venant de la mer. De prêt ou de loin et avec les vêtements du jour, Reynagane ressemblait bien à une belle commerciale venu pour affaire. Se disant cela, l'humaine s'installa dans un jeu de rôle qu'elle trouvait bien plus facile et aisé à jouer en tant que déguisé que dans son véritable corps.
Elle fit d'abord mine d'observer plusieurs étales installés ici et là tout en surveillant du coin de l'oeil les cargaisons qui étaient en train d'arriver. Si il y avait quelque chose qui lui paraissait étrange, hop, elle le notait dans un coin de sa tête. En d'autre terme, Reynagane était plutôt doué pour l'espionnage...

Continuant son tour, des gräarhs lui passèrent devant, les bras chargés de caisses. Elle aurait put avoir le poil qui se hérisse sur sa nuque tant cette vision lui donnait horreur, mais elle devait rester dans son rôle. Lorsqu'un de ses congénères la bouscula et qu'il s'agenouilla presque par terre pour prier de l'excuser, se fut la goutte de trop dans cette souffrance. L'attrappant par les épaules, le gräarh était bien plus fort qu'elle mais à son contact, le félin eut pour réflexe de frémir.

- Relève-toi mon ami chuchota-t-elle. Et ne t'excuse en rien.

Le remettant sur patte, Reynagane s'en alla bien vite avant que des yeux ne se posent sur elle. Il n'avait fallut qu'un simple touchée pour que la gräarh use de l'Esprit-Lié de l'araignée pour inssufler une goulée d'espoir à ce grand mâle. Un petit coup d'oeil en arrière, et le félin marchait d'un pas énergique, les pupilles brillantes. Son regard s'accrocha par la suite sur un tout jeune gräarh, encore adolescent à coup sûr qui portait une caisse bien lourde et portait un ruban qui intrigua énormément la jeune femme. D'une part, voir un si jeune félin déjà sous l'emprise des pirates l'entraîna dans une sourde colère. D'autre part, sans le quitter des yeux, elle le vit fondre une fois le travail fini sur une petite embarcation, l'air un instant perdu, pour s'acharner à vouloir éviter que la barque ne coule. L'embarcation était si mal en point que Reynagane regarda autour d'elle avant de s'approcher discrètement en remettant sa capuche sur sa tête. Elle ne savait pas très bien pourquoi, mais la féline sentait qu'elle devait aller parler à ce gräarh.

- Que fais-tu là jeune gräarh ?

Elle le regardait, le voyait travailler avec acharnement et alors une vision s'empara d'elle. Se revoyant dans sa bulle à nettoyer la poussière de la maison de ses anciens Maîtres. Enlevant les taches sur les meubles et descendant les ruelles de Caladon pour aller faire les courses. Sans dire un mot de plus, Reynagane se mouilla les pieds et entra dans la barque à son tour.

- Je vais t'aider.

Pourquoi ? Elle sentait qu'elle devait le faire. Sans raison, elle le sentait simplement.

- Dis-moi ce que tu veux que je fasse. Je ne suis pas mauvaise avec mes mains.

Un sourire sur son visage, Reynagane regarda le tout jeune gräarh avec une pointe sur le cœur.

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Une voix derrière moi, me fit relever la tête de mon travaille. Une femme, humaine. Elle me demanda ce que je faisais. qu'allait'elle faire ? Je m'arrêtais pour m'éloigner un peu d'elle. Je ne la regardais pas dans les yeux, la tête légèrement sur le coté j'aperçus ses pieds sauter dans l'eau de la barque. Le tout tremblas, je crus que la barque cèderais avec nos deux poids, mais il n'en était rien. La barque était plus solide qu'on ne le croyait. Je ne fis pas un geste, j'avais peur. Je ne souvenais plus ce que je devais faire, je m'étais juste retrouver à réparer cette barque. Etait-ce ma place ? L'humaine parla

- Je vais t'aider. Dis-moi ce que tu veux que je fasse. Je ne suis pas mauvaise avec mes mains.

Je relevais la tête, les oreilles droites. Elles me faisaient presque mal ainsi relevé. Il y avait longtemps qu'elles ne s'étaient pas mise dans cette position. La femme me souriait, cette humaine me rappelait quelqu'un. Un humain, mais les souvenirs m'échappaient.  Je gardais une face le plus neutre possible. Je m'accroupis à nouveau vers mon travaille.

-Je dois le réparer. je crois. dis-je en  ma langue natal celle des Graarh. Peux de personne savaient que je parlait presque parfaitement la langue commune, je considérait ce savoir comme un outils précieux.

Je tendis une planche à la femme, et donnais un coup de bouc vers la coque moisi qu'il fallait remplacer plutôt que doubler de bois. Mais je n'en savais rien encore. Je me tournais vers ce morceau de bois pourris, et réfléchis à comment procéder pour que le dégas du temps prennent fin.

-Savez vous réparer le bois ? Il s'effrite dès que je pointe une nouvelle planche.

Je lui montrais pour allier la parole aux gestes. enfonçant un clou dans la nouvelle planche, transperçant le bois sain le cloue se plantait dans la planche de la coque, puis tout cédait et tombait dans le fond d'eau qu'il restait au fond de l'embarcation où nous barbotions. Je fis la moue, les yeux plisser. Comment consolider si la planche d'origine n'est plus assez solide pour l'être. Je pris un paire de pince et la tendis à l'humaine.

-Il faut l'enlever ?

Je fis claquer entre elle les lames de la pince coupante, qui aurait plus servit à couper les cloues qui dépassaient d'un peu partout dû à mon travaille bâclé. Une oreilles debout, l'autre sur le cotés. Le message devrait passer même si l'humaine ne comprenait pas ma langue. Même si j'avais dans mon instinct une voix qui me disait qu'elle comprenait, une lueur dans son regard, car peu de femme aurait sauter dans la barque peu solide avec un esclave. Il y avait aussi mes esprits, mes guides me susurraient à l'oreille que tout irait bien. Parfois je les sentais tellement proche de moi, que j'avais l'impression qu'ils me guidaient dans mes rencontres, peux être était-ce mes esprits liés, ou l'âme d'un gardien qui veillait sur moi.

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Alors que le jeune graärh regardait la féline déguisée, Reynagane osa examiner légèrement l’esclave du regard. Ce collier. Elle était persuadée qu’il lui serrait si fort le cou qu’il ne le sentait même plus contre sa peau. Ses vêtements, tâchés, troués. Ses griffes limées comme les siennes autrefois. Il y avait tout chez ce jeune graärh qui lui faisait bouillir le sang aux tempes. Qu’est-ce qu’elle pouvait voir dans son pelage pâle et son regard fatigué son propre reflet. Mais il y avait quelque chose de bien pire dans la vision qu’elle avait devant elle ? Ce graärh était si jeune et sur une île remplie d’esclavagistes.
La jeune femme regardait le jeune esclave faire. Il ne semblait pas plus déstabilisé que cela par sa présence ce qui la rassura légèrement. Après tout, ils étaient sur une barque miteuse, presque en train de couler, sous un soleil levant avec des nuages noirs dans le ciel. Il y avait tellement d’agitation dans le port qu’il n’y avait pas grand moyen que l’on s’intéresse à eux.
À la question du graärh et à sa voix, Reynagane le regarda avec attention pendant de longues secondes en essayant de comprendre réellement ce que voulait faire le jeune mâle sur cette barque fichue d’avance. Il lui parlait tellement simplement en leur langue natale qu’elle mourait d’envie d’en faire autant. Mais ce n’était pas une bonne idée. Déjà qu’elle avait déjà fauté en parlant graärh tout à l’heure, elle ne pouvait pas se le permettre pour le bien de sa mission. Si ? Non ? Bon, avant toute chose, il fallait se concentrer sur cette histoire de bois. Il était si ancien que cela tombait en lambeau.

- Réparer le bois ? Malheureusement je crains ne pas avoir ce pouvoir-là.

Au moins si elle avait un peu plus de talent pour le maniement de la magie, elle aurait pu faire des miracles. Encore fallait-il qu’elle s’améliore dans ce domaine-là. Un petit tour au domaine baptistrale ne serait pas de refus d’ailleurs.
Reynagane se saisit d’une planche trempée avec des algues accrochées dessus en commençant à gratter les bords pour y découvrir des clous rouillés.

- Ces planches sont complètement fichus. Le mieux serait de trouver des planches plus récentes. Tu penses qu’il y en a quelque part que l’on puisse utiliser par hasard ?

La graärh déguisée prit la pince que lui tendais le félin pour essayer tout de même d’assembler plusieurs planches ensemble. En vain.

- La première chose que l’on pourrait faire, se serait de sortir de l’eau tu ne crois pas ? On peut essayer de mettre la barque sur le ponton. Après… sans bois solide, je ne sais pas si je vais pouvoir t’aider. Mais… dis-moi jeune graärh, quelque chose m’échappe.
Reynagane plissa ses yeux en remettant rapidement sa capuche sur sa tête sous l’effet d’une bourrasque.

- Qui t’a demandé de réparer cette barque ? Tout est complètement fichu là-dedans. Autant faire une barque neuve mais pour un seul graärh que tu es, je trouve le travail étrange… Ce qu’on peut faire, c’est trouver déjà du bois et on pourra reconsolider tout ça, tu es d’accord ?
Reynagane se redressa avant de se rattraper dangereusement en se tenant sur l’épaule du félin en ayant perdu l’équilibre sous ses pieds. Si le gräarh pouvait par ailleurs lui faire visiter des choses sur ce port dont elle n’aurait pas spécialement accès naturellement, cela l’enchanterait d’autant plus. Mais il y avait tout de même derrière une véritable envie d’aider ce gräarh. Qui sait, il y avait bien eu une rencontre incongrue avec Ilhan Avente pour débuter le début d’une nouvelle vie pour elle !

Sortant de la barque, Reynagane tendit sa main vers le graärh avec un sourire.

- Je m’appelle… Tu peux m’appeler Rey. Et toi ? J’aimerai entendre ton véritable nom jeune graärh.

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La femme semblait effectivement tout comprendre, du moins je remarquais qu'elle  n'avait aucun mal à interpréter mes dires. J'essayais de ne rien transparaitre quand à mes questionnements, mais mon visage plissait déjà mes yeux, légèrement, pas grand chose mais si on sait observer on pouvait le percevoir. Je fut un peu déçus de ne pas pouvoir réparer le bois, ce n'était pas si grave car j'avais pris des planches provenant de vielles caisses en bois laissées à l'abondons près du chantier naval.
Je profitai qu'elle prit la paire de pince et je fis un tour sur moi même. j'acquiesçai l'idée de sortir la barque de l'eau et d'aller chercher du bois Je me tus sur ses questionnements pour le moment en restant vague, puisque de toute manière si je m'étais lancer dedans c'est bien qu'on me l'avait demandé ? En étais-je sûr de cela ? Pour lui répondre je me contenta d'une phrase simple en langue graarh, puis en langue humaine en haussant un peu la voix mais mon timbre vacilla trahissant le fait que je n'étais pas tout à fait à l'aise avec les placements vocaux de la langue dîtes commune par les nouveaux arrivant de l'archipel.

-Je dois réparer. Je dois

En bougeant je fis tanguer la barque, bien qu'elle était défectueuse et qu'elle avait un peu d'eau croupie en son fond, elle tenait assez bien sur l'eau car même avec nos poids et nos déplacements elle tenait bon. Les quelques réparations bien qu'impressionnante permettrait de l'utiliser pour encore quelques voyages en étant plus en sécurité. L'humaine qui ne devait pas s'attendre à ce que je bouge se rattrapa à mon épaule et son contact me paru bien étrange. J'esquivai son regard pour ne pas lui faire peur, mais il y avait chez elle bien quelques chose de bizarre. Sa manière de me toucher, de toucher un esclave Graarh sans que cela ne semble la gêner. Je la fis sortir de la barque, enfin je l'aidai en proposant mon bras et lui montrant la cordage où elle pouvait si tenir pour remettre le pied sur terre.
je sortis de la barque à mon tour. Je gardais le silence en regardant la main du l'humaine tendu. Il y avait effectivement quelque chose d'étrange dans cette rencontre. Je lui donnai mon poignet pour que mes coussinets sales ne touche pas sa toute petit mains imberbe. Ce geste m'était étranger, je fis en sorte qu'il ne dure peu. A peine la paume de l'humaine touché je repris mon poignet et lui tournis le dos pour mieux me placer pour attraper les codages qui tenaient encore la coque aux bites d'amarrage. La barque n'était pas si lourde et l'hauteur de l'eau permettait de ne pas avoir à la porter trop de temps. Cependant l'eau à l'intérieur et les algues rendaient la tâche un peu fastidieuse. En silence je pris les cordages entre les pattes. Les doigts serrés contre la corde qui m'était devenu si familière. Je pris une inspiration et soufflai de tout mon saoul en tirant la corde de la poupe. Je sentais les fils se tendre et tracter par la boucle en métal la barque. Je continua mon effort en reculant. On entendis le bois racler légèrement le sol. Je m'arrêtais pour ne pas plus racler le bois de la quille, longeant la corde en faisant très attention à ne pas relâcher avant d'attraper le bois. Une fois les coussinets et mes petites griffes trop courtes agrippés je fournis un dernier effort pour ramener la proue sur le sol.
Durant ce temps, je restai silencieux, mis à part ma respiration forte, je n'émis pas d'autre son. Habitué à rester discret, invisible même dans l'effort. Je lui fis une légere grimace lorsqu'elle me demanda mon nom. Mal à l'aise. Ici je n'avais pas de nom, enfin pas vraiment. Le vent commençait à se lever et l'humaine lutta pour garder sa tête sous sa capuche. Elle me faisait penser à un autre Humain, mais le souvenir m'échappait. Sa voix se fondit dans le vent et je profita pour m'éloignais un peu, gardant toujours un œil sur mon environnement. J'allais chercher les planches que j'avais posé dans un petit passage, après mon petit passage au chantier. Bien que vielle, elles semblaient bonne et solide. Assez solide pour remplacer les quelques planches qui s'effritaient et consolider celle qui manquaient seulement de matien. Mais cela je le compris bien plus tard, tout se que je savais à cette instant c'était qu'elle semblait correct et utile.
En revenant je scrutais la femme, elle parlait graarh, aidait un esclave, acceptait les contacts et elle s'intéressait. Je posais le bois à ses pieds, me relevais et lui dit.

-"Je suis Panaa, juste Panaa.

Le ton était neutre et sincère, j'avais accepter de perdre bien plus que mon nom en me soumettant. J'étais encore jeune mais j'étais déjà bien déshonorer selon les règles des miens. Je me disais que d'autre plus vieux n'avait pas voulus faire les même sacrifice et ils en avaient payer de leur vie pour les plus chanceux.

Je m'accroupie vers la barque, juste à coté de l'humaine. J'attendais ses directives. Quels planches enlever, quel méthode pour la retirer, comment refixer une nouvelle planche à a place de l'ancienne ? Pret et concentrer, je ne me laissais pas distraire par les souvenirs de Pannaa Aankhen qui était rester sur Netheril, comme les fantômes de ma tribu.

Une fois terminé, cette barque il faudra la tester, je prendrais les rames et remettrait à l'eau. Peux être j'irais la déposer dans un autre port je n'y avais pas vraiment encore pensé.

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Toujours autant intriguée et perplexe quant à la réparation de l'embarcation, Reynagane ne pu retenir une sorte de grimace en entendant le jeune esclave lui adresser seulement quelques mots pour lui expliquer la situation. Il devait réparer. Ni pour qui, ni pourquoi, il le devait et c'était ainsi. Comme elle autrefois, elle devait nettoyer, elle devait acheter, elle devait...chanter. Elle devait.

Les nuages noirs coupant les rayons du soleil jetaient des ombres sur les pontons. Une pointe lumineuse et chaleureuse se posa une seconde sur le museau du graärh aux traits très efféminé devant la jeune femme. Des yeux émeraude comme elle en avait rarement vu ailleurs décidèrent de se poser ailleurs sur l'embarcation, formater à se remettre à l'ouvrage le plus rapidement possible.
Sans s'en rendre compte, Reynagane avait serré les poings et la mâchoire. Bien qu'elle avait l'impression d'avoir bien plus de chose à faire que de temps pour accomplir ses tâches, le combat contre l'esclavage devrait prendre plus d'importance encore. Les choses avançaient, sur des terres civilisées, mais ici...

- Alors je dois t'aider, ajouta t'elle en reprenant un seau pour enlever l'eau naissante à leurs pieds.

Lorsque la graärh déguisée émis l'idée de trouver de nouveaux matériaux, une petite lueur sembla illuminer le regard de l'esclave. Ou était-ce son imagination qui lui jouait des tours ? L'aidant à sortir de la barque par la suite, Reynagane saisit des cordages et regarda le jeune graärh faire de même avant de l'aider à hisser la barque.
Il n'y avait pas à dire, le graärh restait muet comme une carpe et pourtant, Reynagane sentait fortement l'intelligence caché du félin derrière. Formatage. Encore et toujours. Depuis combien de temps était-il esclave ? Et s'il avait été enlevé à l'aube de sa jeunesse ? Alors avait-il connaissance de sa propre culture ?

Une nouvelle bourrasque souleva la capuche sur le crâne de Reynagane qui essaya rapidement de la récupérer, encore tandis que le matelot s'en allait sans doute récupérer du bois propre. Trottinant légèrement en retrait pour ne pas le perdre de vue, avec un peu de bizarrerie, le graärh semblait si perdue qu'il aurait pu oublier sa présence si elle ne restait pas dans son champ de vision.

Lorsqu'elle s'assura qu'il était bien partie chercher du bois plus récent, Reynagane retourna à la barque en prenant soin de continuer à observer les échanges qui se faisaient autour d'elle. Qu'elles marchandises, qu'elles paiement, qu'elles individus, tout devait passer devant ses yeux.
Le félin revînt vers elle les pattes chargés. Reprenant son attention sur lui, le cœur de Reynagane semblait faiblir d'une certaine pitié. Elle mourrait d'envie de le redresser, lui arracher le collier qui lui serrait le cou et s'enfuir en l'aidant, au lieu de ça, elle obtenue au moins son nom.

- Eh bien Panaa, nous allons faire de cette barque un véritable chef-d'oeuvre.

Tout du moins, elle l'espérait. Pas bricoleuse de nature, elle avait cependant dû avoir affaire à quelques réparations de meubles ou d'objets et son habileté n'avait pas d'égal. Enfin...
Nous allons renforcer toute les planches porteuses allant de là, … , à de là, déclara t'elle en montrant de ses doigts fin les endroits qui semblaient tenir le tout. Ensuite, avec ce qu'il nous reste, nous reboucherons les chocs et les trous.

Reynagane commença le travail tout en montrant les clous qui semblaient être encore utilisable et ceux qu'il faudrait jeter. Une fois que Panaa pris le coup de patte, la petite humaine se mis à enlever toute les saletés, algues et coquillages accrochés avant de se mettre à installer des planches pour pouvoir s'y asseoir.
Elle jetait de temps à autres de petits coups d'oeils vers le jeune graärh qui s'appliquait dans un silence prenant à tout faire comme elle le lui avait montré et restait présente en qu'à de questionnement. C'était une sensation étrange d'enseigner en quelque sorte quelque chose à quelqu'un. Et elle aimait ça.

Le temps passa et une fois qu'elle eut le sentiment que tout était propre à l'intérieur, elle jeta un énième coup d'oeil autour d'eux pour voir s'ils passaient toujours inaperçu.

- Dis-moi Panaa, osa t'elle dire pendant une petite pause sachant déjà qu'elle s'enlisait dans un terrain glissant. Es-tu ici depuis longtemps ? Sur cette île. Ton... «maître » est un marchand ?

Elle avait presque grincer des dents en disant le mot maître mais en tant qu'humaine, elle n'avait pas le choix.

- As-tu entendu des rumeurs qui circulent en ce moment ? Il semblerait que des esclaves disparaissent sans laisser de trace. Tu as peur ?

Tout en commençant son petit interrogatoire, Reynagane plissa des yeux devant une rame cassée et une idée qui aurait dû clairement venir plus tôt dans son esprit jaillie telle une lumière. Certes, ses connaissances de la Trame était encore faible mais elle avait déjà réussit à utiliser les fils quelques fois. Son pouls s'accéléra tant li'dée l'excitait et l'effrayait à la fois. Se concentrant sur la rame et ce qu'elle voulait en faire, Reynagane happa la magie autour d'elle pour venir concentrer le bois pour qu'il se répare entre deux morceaux. Quelques secondes plus tard, voilà que la rame semblait ressoudé. Fierté sur le visage difficile à dissimuler, c'était étrange mais... le fait d'être humaine rendait l'accès à la Trame plus facile. C'était sans nul doute qu'une impression mais, il y avait question à se poser sur le sujet.
Relevant le menton, Reynagane attendait d'entendre, ou même de voir la réaction de Panaa. Pas pour la rame, non non, bien pour ses questions au sujet des récentes disparitions.

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L’humaine se mit à m’aider. Profitant de l’ombre des nuages sur le ponton on ne transpirait pas trop. Le vent qui venait s’infiltrer dans nos vêtements venait même nous rafraîchir dans notre effort. Le bois posé je me tiens à quelque pas de L’humaine, qui était elle ? Je ne connaissais pas son nom et je n’osais le demander. C’était une règle que j’avais apprise. Ne rien demander, se débrouiller pour savoir et surtout écouter. Car les informations sont volatilisent et seuls les oreilles peuvent les capter. Je remarquais le regard lourd de l’humaine sur mon collier. Que pouvait elle se dire en voyant les chaînes de mon statue ?  Elle se tourna ensuite vers notre besogne et déclarait avec assurance par quoi on allait commencer. J’hochais la tête et regardai sa manière de procédé. Bien que cela ce voyait que le bricolage n’était pas son atout principale, elle se débrouillait bien mieux que moi. Trouvant la logique de construction plus facilement et elle était moins gauche avec ses mains fines de bipède sans poil.
Je suivis sa façon de travailler, jetant les clous au même allure que ceux qu’elle jetait. Imitant ses gestes, puis tout me vint plus naturel. Je m’appliquai à la tache, je fut tellement concentrer que je ne remarquais pas que l’humaine c’était tourner vers le nettoyage de la coque. Plus j’y passait du temps, plus c’était simple, et à mon tour je repérais facilement les placements pour changer les planches de bois. Derrière moi l’humaine semblait stresser, regardant toujours autour de nous. Pourtant personne ne faisait attention à nous, bien que certain regard se tournais vers nous, il ne restait guère longtemps. Je portais sur moi la marque d’esclave obéissant à la troupe du roi. Personne ne faisait attention à nous, nous étions la crème des esclaves, du moins les plus obéissant, ceux qui ne s’enfuit pas. Je songeais, si j’étais devenue comme ça, ou c’était ma nature. Je me relevais, regardant mon travail avant de me mettre à l’autre coté. Il ne restait plus que le coté tribord ! Un sentiment agréable de satisfaction me parcouru. J’aimais bien rendre les choses meilleurs qu’avant, cela me rappelait qu’avant je soignais.
La voix de l’humaine m fit tirer l’oreille vers elle. Hésitante, comme si ses mots ne lui étaient pas familier. Elle me demanda si le Roi était un marchand. Je fronçis ma mine. Ne connaît elle pas les chaînes du Roi des pirates. Elle n’était pas d’ici, maintenant j’en étais certain. Qui était elle sous sa capuche. Une idée me traversa l’esprit, elle venait glaner des informations sur Althaïa. La raison m’était inconnue et m’interressait guère. Je voulais réparer cette barque, ne me rappelant plus qui me l’avait demandé, mais comme toujours si je me retrouvais à un endroit avec une idée c’était souvent qu’on m’avait donné un ordre. La mémoire m’échappait souvent, je m’y étais fait, ses souvenirs qui partaient et revenaient, j’avais l’impression qu’il me protégeait. Je laissais aux esprits le pouvoir de me guider.
Elle continua sur les disparitions et je fut parcouru d’un frisson. Mes oreilles rabattus, la queue proche de ma pattes droite. Je fis mine de ne pas entendre et continua de changer la dernière planche.

Que voulait elle ? Je lui tournais le dos et je ne pus voir sa manipulation de la trame, je ne sentis même pas se qu’il se passait n’étant que très peu familier de cette magie. Je finis par me lever en prenant une rame. Je me mis au bout de la proue, c’est là que je croisais son regard. Il semblait me sonder, et attendre de moi une réponse. Mal à l’aise je me tortillais un peu sur moi même puis je pris une grande inspiration et récitait.

-Je suis Panaa, et je suis au service du Roi des pirates depuis l’arriver des hommes. Je travail aux cuisines le servant. C’est un honneur de servir. Le ton sur-articulé et robotique indiquait que j’avais appris par cœur cette phrase très tôt. Le mot Honneur était remplit de fausseté, mais je savais qu’il plaisait aux bipèdes imberbe. Je continua en ma langue natal, puisqu’elle semblait comprendre.
Ils ne disparaissent pas sans laisser de trace, certain ont été retrouver, enfin leurs collier, ou leurs bras. Il y a un monstre tapis dans l’ombre qui tue les nôtres. Madame je suis terrifié, il peut être là tout près sans que l’on sache à quoi il ressemble et de quoi sera fait notre rencontre. Je dors peu la nuit, guettant sont arriver dans la lueur des esprits. J’ai peur qu’il ne prenne Rona, mon compagnon. C’est un Graarhon, il est jeune et n’a connus que ses murs qui ne sont maintenant plus sûre.

Je scrutait dans ses yeux sa réaction. Je me permis de rajouter .

-Je pense que nous pouvons le mettre à l’eau, peux être pouvons nous faire le tour des ports d’althaia. J’ai crus comprendre que vous n’étiez pas d’ici.

Allait elle ignorer tout se que j’ai dis en graarh ? Ou trahirait elle le fin qu’elle parle ma langue couramment. Si elle voulait me faire du mal, elle pouvait, j'accepterais me sentence pour l'avoir offenser, mais quelque chose me disait qu'elle n'en ferait rien

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Le graärh ne semblait pas entendre Reynagane. Ou faisait-il exprès de ne pas l'entendre ? Il y avait bien des ruses ou des automatisme que l'on prenait en devenant esclave et Panaa ne faisait sûrement pas exception à la règle. Malgré cela, la graär déguisée n'en dit rien, continuant de se mouiller les mains en essuyant un peu de sueur sur son front. Il y avait une chose chez l'espèce humaine qui l'agaçait grandement, c'était bien cette transpiration qui apparaissait dès que l'on entamait la moindre activité physique.

Puis finalement, contre toute attente, le jeune félin pris soin de répondre à sa première question. Grinçant des dents, Reynagane se contenta simplement de hocher la tête s'en rien ajouter. Ainsi donc, le petit était l'un des esclaves de ce cher et tendre connard de Nathaniel. Cela n'aurait pas pu être quelqu'un d'autre. Un capitaine pirate lambda ou un simple marchand d'esclaves, non, elle avait devant elle l'un des esclaves du Roi de la Confrérie.

Reynagane aurait pu pendant une heure insulter dans sa tête l'elfe noir mais rien ne servait de gâcher son temps à penser à une telle personne. Refoulant sa haine montante, l'humaine s'installa sur l'un des bancs qu'elle venait de réparer en se saisissant de l'autre rame. Bancale, hésitante, Reynagane n'était clairement pas encore la plus à l'aise dans l'eau. D'autant plus que son dernier voyage se résumait à se retrouver collé serré avec du jus de pomme. Un régal.
L'espionne remarqua cependant que Panaa s'était légèrement crispé lorsque le sujet dériva sur les terrifiantes disparitions qui sévissaient dans la cité.

Plissant les yeux en essayant de faire ressortir le moindre petit détail, Reynagane sentit un frisson lui parcourir le corps devant les dires du graärh. « Un monstre tapis dans l'ombre ». Des cadavres et des disparitions d'esclaves seulement graärhs ? Est-ce que Reynagane était intimement lié à ce retrouver toujours dans les sales draps du passé de son peuple ?  Ou était-ce elle, qui cherchait le bâton pour se faire battre ?

Continuant d'écouter Panaa, la jeune femme fronça les sourcils en prenant une mine triste en l'entendant parler de Rona. Bien sûr, un graarhon parmi tant d'autre. Encore. Encore et toujours.

- C'est tout à fait compréhensible déclara t'elle en langue graärh, comme le jeune graärh avait décidé de poursuivre la conversation.

À quoi bon mentir, la jeune femme n'était pas capable d'un tel acte. Même pour le plus gros des forbans. Allez savoir, avec de l'entraînement peut-être qu'elle y arriverait mais à quoi bon ?

- Moi non plus je ne dormirai pas si j'apprenais qu'une telle chose se passe dans ma ville, et pour cause, je ne dors pas très bien actuellement.

En même temps, la nuit elle passait son temps avec son acolyte à scinder la ville.

- Ne t'en fais Panaa continua t'elle en lui prenant une patte pour le regarder droit dans les yeux. Des personnes sont là pour mettre des réponses aux questions que tout le monde se pose. Et bientôt, la vérité éclatera au grand jour. Pendant ce temps-là, protège ceux que tu aimes et si des heures sombres approchent, des jours bien meilleurs t'attendent.

Reprenant sa rame avec ses deux mains, Reynagane hocha la tête satisfaite du résultat de leur dure labeur.

- Écoute jeune graärh, je suis une bien piètre navigatrice mais si tu es d'accord, une visite de la cité sur l'eau me paraît être une bien belle récompense de notre travail.

Se relevant, Reynagane remit les pieds sur le ponton pour aider Panaa à remettre la barque à l'eau. Le laissant monter en premier, un soupir de soulagement s'échappa de sa bouche en remarquant qu'aucune brèches de laissaient rentrer de l'eau avec leur petites rénovations. Puis vînt son tour et comme elle y avait échapper depuis leur rencontre, Reynagane fut trahis pas son excellente habileté en trébuchant en pénétrant sur l'embarcation. Tanguant d'un côté puis de l'autre, l'espionne perdit l'équilibre et se retrouva le nez par terre avec un « aïl !» de bienvenu.

Gêné, elle se redressa en prenant à deux mains ses cheveux bruns totalement ébourrifés.

- Certes.

Regardant le jeune félin avant de porter ses yeux vers l'horizon, Reynagane ajouta rapidement :

- On y va ? Tu dois t'y connaître en navigation alors que moi je suis une très mauvaise élève, peut-être peux tu m'apprendre quelques outils ? Comment faites vous même pour savoir ou vous situer en pleine mer ?

Esclave en cuisine, peut-être n'y connaissait-il rien mais qui ne tentait rien n'avait rien. Et en prime, elle allait avoir une bien autre vue d'Althaïa vu de la mer.

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Je voyais en ses trais humain la compassion et la colère. Une colère qui grondait fort dans son intérieur, une fureur qui la consumait jusque dans ses yeux triste. Celà était si rare de voir des humains compatir, de comprendre la douleur et la peur que j’exprimais.  
Cette humaine n’était pas humaine à mes yeux, il y avait trop de détail qui me troublait, en sa présence j’étais apaisé et puis il y avait ses remarques, le fait qu’elle m’aide, qu’elle parle graarh. Bien des humain avait appris notre langage mais il y avait dans ses mots t sa gestuel quelque chose que je reconnaissais. Peux être les heures passés à observer les autres, me faisais sauter aux yeux ce qui n’était pas habituel.
Je sentis sa peau approcher de ma fourrure, elle prit ma patte entre ses long doigts fin, tout en continuant de parler. Le contact le gena, j’essayais de lui sourire pour ne pas qu’elle le remarque. Les habitudes ont la vie rude, même si il me semblait être une personne assez compréhensive pour comprendre que le contact me gène, je ne disais rien pour ne pas brusquer, vexer. Cependant dans mon sourire il y avait mes yeux qui criait « lâchez moi, s’il vous plais, je ne veux pas du contacte bienveillant des hommes).  Je me concentrais sur ses mots rassurant.

J’allais bientôt devenir un adulte Graarh et ses paroles rassuraient l’adolescent que j’étais lorsqu’on me prit de ma terre. Elles rassuraient aussi l’enfant que Rona n’a jamais pus être. Mon ventre se tordait et je m’agrippait à la rame.
On repassait à la langue des conquérants, fort bien. On mit l’embarcation à l’eau, et je savais quelle ne coulerais pas. Je le sentais dans mon pelage humide par les embruns. Et la barque tenu. Se stabilisant sur l’eau aux vaguelettes qui venait mouiller le bois nouveau. L’humaine s’avança, un pied devant l’autre et elle s’étalait de tout son long dans le petit bateau de fortune. Il y avait bien des techniques pour monter dans un rafiots, celle de l’humaine n’en était pas une. Quelle idée d’y aller comme si devant c’était de la terre solide qui ne tangue pas. Je me pinça la langue pour ne pas sourire, et je me cachais le museau en lui tournant le dos. Avec ma pattes arrière, les deux pattes avant tenait le bords du ponton, je cherchais la barque et posa délicatement mes coussinets. Je cherchais le bon moment, posais l’autre pattes arrières et passa le reste de mon corps en l’intérieur sans faire de vague. L’humaine reprenait son assurance et je lui sourie. J’appréciais ce moment. Il y avait dans mon retour sur l’eau des sentiments de bonheurs et une lointaine pointe d’effrois des souvenirs enfouis.

Je m’assis dans la direction opposé à celle où nous irons. Je pris la rame des mains de l’humaine. Des gestes sûr.

»Pour avancer sur une barque il faut être de dos à là où l’on va. Pour se situer ça va être compliquer d’expliquer dans cette langue. » Je repris en grarrh «  La nuit on utilise les étoiles lorsque le ciel nous laisse entrevoir les esprits. Le jour, on suit des cartes, et avec des petits outils ingénieux on calcule. Les grarhs ne vont pas loin avec les bateaux, on reste à vus de la terre, vous les hommes allez bien loin avec ses outils. Mais je me souviens que mon père avait quelque chose qui y ressemblait  il y a bien des années. Il faut faire confiance en le navigateur lorsqu’on ne sait pas où l’on est. Aujourd’hui nous irons pas loin, vous pouvez me faire confiance, Madame. « 

Je tenais fermement les rames, plongé dans l’eau, j’avançais mes bras et les tirait dans un long mouvement le plus fluide possible.

- »Allons, nous sommes au port  D’Athgalan, nous allons passer vers le port fantasque sans nous approcher, il y a beaucoup de gens riche et peu vont aimé notre présence, Pas contre vous Madame. 
Pour ramer, il faut faire ce mouvement, il ne faut pas tant forcer que d’avoir le bon geste. Je vous laisserais faire une fois sortis des pontons. Il y aura un peu plus de vague, rester bien au millieu pour votre équilibre. »


Je repris le mouvement, mes longs bras fin déployait une force qui arrachait la barque au vague qui voulait nous laisser au port.

On s’éloignait un peu .

« Vous pouvez bien voir le siège des tempêtes » Je m’arrêtais de parler, le siège … Je ne devrais pas y être ? Et le doute se mit en moi, il s’engouffra. Je decidais de ne pas me laisser submerger par lui, je devais servir madame, surement que j’avais juste oublier un passage, comme souvent.
Je repris «  Le siège et juste devant la place du saumon, les quartiers à gauche vont au quartier des plaisirs. Lieu de courtisanerie. Nous allons nous y approcher. Voulez vous apprendre à ramer ? « 

Je me levais faisait bouger la barques, je tendis un bras à l’humaine, lui indiquant de prendre ma place.

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Reynagane observa Panaa s'installer de manière seraine sur la barque et la féline déguisée se surprit à le trouver bien à l'aise pour un graärh sur l'eau. C'était rare, même sur Néthéril, ce qui lui faisait déjà bien plus de compétence dans ce domaine que bien nombreux autres félins de la savane.
Le jeune continua ses explications en leur langue natale. Conquise par les explications, Reynagane écouta son jeune maître avec une assiduité sans faille.
Utiliser les étoiles pour se repérer. Et c'était là, la meilleure des façons pour être au plus proche avec les Esprits-liés. Une manière qu'avaient les esprits de les guider vers chacune de leur destinée. En écoutant ses mots, l'humaine au teint mat ne pu se contraindre à ne pas échanger un léger regard vers le ciel.

Puis la barque se mit en mouvement. Panaa savait y faire avec des rames, et malgré son corps svelte, on voyait voir apparaître de fins muscles saillants au travail.

- Au moins, je crois que nous avons fait du bon travail Panaa. Ton embarcation ne prend plus l'eau. S'activa t'elle à dire en pointant son nez vers leur pieds et pattes.

Les vaguelettes venant s'écraser sur le bateau se répercutait en clapotis distinct et contre tout attente, assez apaisant.

- Tu sais y faire tout de même, ou as-tu appris cela ? osa t'elle demander avant de s'agripper machinalement au bord de l'embarcation.

Reynagane écouta ensuite les explications de son guide. Sans s'en rendre compte, il y avait une petite brume sur le port marchant qui disparaissait peu à peu alors qu'ils s'éloignaient tout deux. Ses yeux se perdirent sur Althaïa qui se dessinait mieux avec ses lumières folles et son activité à toute épreuve.
Lorsqu'il fut question de parler du Siège des Tempêtes, Reynagane sentit une légère crainte s'échapper du jeune graärh à ses côtés. Si elle n'en comprenait pas exactement le sens, elle pouvait bien se doutait que celui qui vivait en son sein devait  effrayer tout les esclaves de l'île... Sale roi de pacotille !
Qu'elle le haïssait. Lui et tout ce qui pouvait bien représenter.

Encore une fois,  et sans s'en rendre compte, Reynagane avait planter, non pas ses griffes mais ses ongles dans les balustrades de la barque. Déglutissant comme pour essayer de faire tomber un morceau coincé au fond de la gorge, l'humaine retrouva le contact des beaux yeux émeraudes de Panaa en haussant les sourcils. "Attendez qu...quoi ?"

- Heuuu Panaa, je ne suis pas sûr que se soit une très bonne...

Pas le temps de niaiser, le graärh s'était déjà lever pour échanger de place.

- Bon si tu es sûr je vais essayer, rigola t'elle doucement avant de se redresser pour changer de place. Il n'y avait pas à dire, l'équilibre des humains étaient atroce quand on connaissait le pouvoir d'une queue. Mais cette fois-ci, l'espionne ne se taula pas à la bonne heure.

Prenant les rames, Reynagane eut déjà du mal à trouver comment les tenir. Heureusement, elle avait un bon capitaine pour lui expliquer. Puis, lorsque les rames touchèrent l'eau, la force qu'il fallut mettre pour faire avancer l'embarcation lui fit pousser un soupir d'effort.

- Heu... c'est comme ça ? Mais c'est dure ma parole ? Je n'imagine même pas comment font les marins sur les grands bâtiments au large.

La barque avançait. Plus lentement qu'avec Panaa c'était certain, mais tout de même, pas à pas, elle avançait.

- Tu dois me trouver bien ridicule à souffler.

Reynagane ricanait bêtement, des bouclettes brunes lui tombant sur le front. Même la force des humains n'avaient rien à voir avec la force des graärhs. Ils avaient tout dans le crâne, que se soit en bien ou en mal, Reynagane se demandait tout de même comment ses bipèdes avaient fait pour prendre aussi rapidement le contrôle de l'archipel.

Ils avancèrent ainsi. Reynagane écoutait toujours les anecdotes de son camarade sur la cité et lorsque ses bras lâchèrent, elle s'adossa une seconde en soufflant, savourant l'instant de répit et le son de l'eau. Puis, l'humaine cligna des yeux et une crainte qui était sourde jusqu'alors s'empogna au fond de ses poumons.

- Panaa, tu ne vas pas te faire "gronder" si tu t'absentes si longtemps ? Nous devrions rentrer, j'ai peur qu'il ne t'arrive malheur et je ne le souhaite pas. Tu as été mon rayon de soleil aujourd'hui et je sais oh combien nos maîtres peuvent être cruel.

Alignant ses derniers mots, les claquements de fouet du passé résonnait dans ses oreilles. Si Panaa ne devait certainement pas comprendre de quoi elle parlait, Reynagane essaya tant bien que mal de tourner la barque dans l'autre sens pour faire demi-tour. Raffermit de nouveau par la colère de voir encore tant d'esclave de son peuple ici, comme Panaa, Reynagane bâta rageusement l'eau des rames avec un regain d'énergie.

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L’humaine eu du mal à trouver ses repères. Elle m’écoutait et je remarquais ses mains blanchirent, elle s’aggripait de plus en plus fur au bois de l’embarcation à mesure de mes mots. En me levant pour lui laisser ma place je la prit au dépourvu et elle en fut toute décontenancé.

Sue l’eau et en prenant les rames.
Elle me parlait toujours en la langue de mes anciens, cela me faisait tant chaud au coeur de pouvoir parler en les sons qui m’allaient si bien. Il était difficile d’articuler la langue commune, il y avait une tonalité musicale et tout semblait se suivre et se melanger sans pose, la langue n’ était pas simple à apprendre.

Je fut heureux aux mots de l’humaine.

- »C’est grace à vous Madame. J’ai appris au près de mon père, si vous voulez enfoncer d’avantage les rames dans l’eau il y aurait plus de puissance.  Si vous êtes plus souple sur vos poignets se serra aussi plus simple.»


Elle essaya, le geste était peu assuré mais on sentait qu’elle faiti de son mieux et qu’elle s’appliquait.
C’était étrange de se retrouver de se coté là, apprendre quelque chose à une autre personne. Ce n’était pas dans mes habitudes, peux être était-ce pour ça que j’y prenais d’avantage goût.

J’eu un grand sourire à la remarque. Je repondis avec calme et bienveillance.

« Vous n’êtes pas ridicule, cela est nouveau pour vous, en quelques jours à peine vous trouvez votre équilibre puis après la musculature suivra. Au large les voiles sont très utiles cela nous évite la rame. Le vent nous tire à son grès. « 

Elle s’adossa avec épuisement, elle m’amusait. Je passait un bon moment avec elle, mais elle vient casser cette bulle de ces mots. Nos maitres. Nos maîtres. Elle était bien étrange cette humaine qui aide un esclave graarh, parle sa langue, accepte de passer du temps avec lui et appel mes maîtres «  nos maîtres ». J’eu l’image d’elle en graarh une fraction de seconde. Quelle magie pouvait aussi bien fonctionner et tromper l’oeil. J’humais l’air discretement, elle avait l’odeur d’une humaine. Qui était ‘elle ?

Je repris les rames et fit tourner l’embarcation en direction d’un petit ponton à l’écart des gros ports. Il y avait parfois des petit pontons aménagé ici et là pour les petites embarcations.

« Rentrons vous avez raison, Pour dire la vérité je ne sais plus vraiment où je dois aller, je vais rentrer aux cuisines et reprendre ma place, Vous savez je reviens toujours alors peux être il me laisseront cette fois. Si je n’étais pas à ma place ce matin c’est qu’on à du m’envoyer autre part et j’ai du me perdre. C’est fréquent chez moi, mais regardez parfois cela fait de bonne rencontre. La punissions en vaudra le coût Madame. »

Doucement on laissa la barque derrière nous.

« Adieux Barque, merci beaucoup pour ce moment » Je lançais une pensée au esprits en chérissant cet instant d’apprentissage et de bonheur loin du monde.

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