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Toryné
Dalis

Identité et caractéristiques

  • Race : Vampire

  • Sexe : Homme/Femme

  • Surnom : Tory, Dame Dalis, etc...

  • Date de naissance : 13 juin en l’an 1459 de l’ère d’argent

  • Age réel : 304 ans

  • Age en apparence : la vingtaine

  • Lieu de naissance : Lyssa

  • Lieu de vie : Aërthia

  • Rang social :Noblesse

  • Poste/Emploi : conseiller du royaume vampirique






    Caractéristiques physiques
  • Force : Moyen

  • Endurance : Maître

  • Coordination (agilité/réflexe) : Bon

  • Furtivité : Médiocre

  • Perception : Moyen




    Caractéristiques mentales
  • Force mentale : Bon

  • Education : Très bon

  • Charisme : Maître

  • Intuition : Moyen

  • Espérance/chance : Moyen




    Résistances
  • Résistance physique : Moyen

  • Résistance magique : Moyen




    Compétences
  • Magie : Bon

  • Expertise :

  • Arme 1 : Epée : Bon

  • Arme 2 : /

  • Arme 3 : /

  • Arme 4 : /

  • Habileté : Bon

  • Navigation : Moyen

  • Equitation : Médiocre

  • Dressage : Médiocre




    Bonus
  • Bonus : Intuition (L'ethnie Tyr)





Équipements

Arme principale : Aucune

  Autres objets : Quelques accessoires de beauté.

-Une belle et longue robe noire, la tenue principale de Toryné qu’il porte dans presque toutes les occasions et ce n’est pas pour rien...

-> Éloge à la tentation : Dégage, sur volonté du porteur, une aura qui encouragera ceux interagissant avec le porteur du vêtement à céder à sa beauté (cet enchantement ne sert que si l'on est beau), en inhibant plus ou moins les pensées de la victime qui ne concernent pas l’apparence physique ou la beauté du possesseur du vêtement. (l'efficacité dépend de la force mentale de la victime et du Charisme du porteur du vêtement. Si la force mentale de la victime est supérieure à celle du porteur, ça ne marche plus. L'aura est limité à trois mètres pour 3 victimes.)


Description physique

La physionomie de Toryné de sa condition humaine à son état de créature de la nuit n’a pas vraiment connu un bouleversement important, cependant, il reste intéressant d’évoquer les deux séparément, car une évolution reste tout de même observable.

Lorsqu’il était humain Toryné avait déjà ce côté très féminin assez caractéristique de sa personne, une taille fine, des courbes avantageuses, enfin... s’il avait été une femme, des bras fins et de longue jambe eux aussi très fine, cette morphologie longiligne pourrait tromper et à déjà tromper plus d’une personne, créant généralement un malaise qu’on pourrait qualifier d’important. Son visage suit également cette étrange féminité, un faciès très fin composé d’un nez quelque peu arrondi de taille moyenne, des lèvres ni trop épaisses ni trop filiformes, des yeux en forme d’amandes d’un marron sombre tirant sur le noir et une pilosité faciale quasiment inexistante. Sa chevelure, qui à l’époque était mi-longue, était coiffée d’un simple chignon, était blonde, mais était déjà quelque peu décoloré, sa texture a toujours été lisse, légère et assez agréable au toucher. Sa peau, également, n’était pas la même à cette époque, une peau blanc foncé par le travail en plein air sous le soleil. Une fois être devenu un vampire, son teint devint blafard et perdit ses couleurs orangées, il laissa pousser ses cheveux jusqu’à qu’il tombe au milieu de son dos et commença à les teindre pour qu’il soit encore plus blanc dans son souci de « beauté nocturne immortelle ». Son visage, désormais maquillé avec le plus grand soin, présente tous les attraits d’une belle femme, des lèvres allant du rouge le plus éclatant au rose le plus discret, un léger fard aux paupières faisait ressortir ses yeux au regard le plus souvent contemplatif, de quoi tromper n’importe qui même après plusieurs heures à son contact. Car oui, la voix du vampire est également sujette à confusion, suave et douce, elle se place parfaitement à la frontière des deux sexes, mais associés à son attirail l’illusion est presque totale.

Son attirail quel est-il ? Le plus souvent une longue robe noire, parfois blanche pour les événements qu’il estime important, le tout parsemés de rose qu’il accroche selon son bon vouloir sur différents partis de sa tenue, le plus souvent au niveau de ses épaules. Il est très rare de le voir sans l’une de ses fleurs préférées, l’installation de ces fleurs est devenue un rituel pour Toryné depuis un certain événement et je vous laisse imaginer le temps de préparation nécessaire avant qu’il estime l’agencement comme parfait, sans oublier tous les autres facettes prenant également un temps considérable. Mais revenons aux robes qu’il porte, souvent de soie assez chic, parfois accompagnée de peau d’animaux, sous ce vêtement se trouve une armure de cuir, de quoi le protéger, cette armure est quelque peu bombée au niveau du torse, de quoi poussé le vice de la tromperie encore plus loin. Toryné porte également des bottes à talon noir, peu visible dû à la longueur des robes qu’il porte, elles lui font gagner en taille, l’amenant à un peu moins d’un mètre quatre-vingts et contribue à sa démarche gracieuse et parfois exubérante. C’est un adjectif qu’on peut facilement attribuer à sa gestuelle en général, de grands mouvements lents et fastes, mais très précis et très expressifs sûrement dus à son affinité avec la magie de sa race, il s’agit également d’une part intégrante de sa communication si… particulière, mais ce n’est pas le sujet ! Soyez patient, vous le connaîtrez bientôt plus en profondeur.


Description psychologique

Nous y voilà ! Plus en profondeur dans l’esprit de votre Toryné, seriez-vous surpris d’y découvrir un être jovial et pour le moins courtois ? En effet malgré son rang et ce qu’on dit du peuple vampirique, cet être du plus amical est toujours d’une oreille attentive aux paroles de ses interlocuteurs, pouvant même rester des heures à écouter même le plus banal des discours, son regard se promenant sur tout votre être et savourant tout ce qu’il y a de savoureux pour ses yeux. C’est effectivement un vampire qui apprécie beaucoup la compagnie, la solitude ne le sied guère et il peut facilement devenir envahissant, et cela, avec n’importe qui, peut lui importe votre genre, vos idéologies ou encore votre race, humain, elfe ou congénère, seront traités aussi amicalement les uns des autres et avec un profond respect.

Le terme respect n’est peut-être pas le plus adéquat, élogieux serait plus judicieux. Ho que oui, Toryné ne tarit pas sur les compliments envers ses interlocuteurs, allant de la simple remarque amicale aux véritables ovations oratoires, le vampire aime partir dans de grandes démonstrations de son éloquence afin de flatter l’ego de son auditoire et cela dans aucun arrière pensé !

Mais peut-être serait-il temps d’arrêter de mentir sur la véritable nature de Toryné, pensiez-vous vraiment qu’un vampire aussi bon et agréable à vivre comme lui existait ? C’est adorable, mais non, si fut une époque, cette description aurait été parfaite pour lui, aujourd’hui c’est un tout autre personnage que vous avez affaire. Tout ce qui vous a été dit n’est que pur mensonge, un masque que revêt le vampire pour tromper son monde et faire ses petites affaires ? Hypocrites et opportunistes, c’est par la fourberie que Toryné survie dans ce monde. Si le vampire semble si attentif à vos dires, ce n’est que pour déceler vos failles et jauger la menace que vous pourrez éventuellement représenter un jour, ho oui, il aime la compagnie, le jeu d’influence et les intrigues de cour ne sont-ils pas un met délectable ? Et, s’il n’éprouve pas spécialement de haine envers les autres races, le sinueux vampire ne les places cependant pas sur un pied d’égalité.

À ses yeux, les vampires représentent la plus noble race de ce monde, doté de la sublime bénédiction de l’immortalité et d’un charme mortel inimitable, Toryné est très fière de son appartenance aux peuples vampiriques. Cela dit, si Toryné met un point d’honneur à servir aux mieux possibles les intérêts du royaume, il n’hésitera pas à passer son intérêt personnel en premier, surtout pour sa famille et ses proches et ne place en aucun cas chaque vampire sur un pied d’égalité. Le conseiller accorde une forte valeur au rang social des gens et, bien que son comportement reste courtois et amical, il se tient bien au-dessus de ces misérables.

La race que le conseiller tient en la plus haute estime, après la sienne, est le peuple elfique, qu’il qualifie généralement de “beaux peuples”. Les elfes étant de par nature, de charmante prestance, ces derniers suscitèrent très vite l’intérêt du vampire, pour qui la beauté était un art inégalable. Le vampire est donc très féru de culture ou d’artisanat elfique et connaît même leur langue. Par conséquent, son attirance pour ce peuple est purement superficielles, mais peut on espérer de Toryné de porter un intérêt pour autre chose que sa beauté ? À moins d’être de sa famille, non, et encore. Sa propre beauté est, comme dit précédemment, à ses yeux un art, art qui se doit d’être amélioré en permanence. Plus qu’un art, une science, les connaissances de Toryné dans ce domaine dépasse de loin celle qui peut avoir en politique ou dans n’importe qu’elle autre domaine. Cette adulation lui donne cependant une importante faiblesse, le vampire est très vulnérable aux compliments, le rendant plus négligeant et plus enclin à la coopération, et cela, même s’il se doute que le discours qu’on lui tient ne soit que pure hypocrisie. Quant à la moindre injure sur sa beauté, attendez-vous à le voir très rapidement perdre son calme.

Viennent ensuite les humains, pour qui la vision que leur porte le vampire est plutôt ambiguë. D’un côté, il les estime inférieur à son peuple, mais pourtant adore ce peuple. Quelque part, il a presque de la peine pour ces mortels, qui ne sont pas nés avec le don d’immortalité et donc condamnés à l’horrible sénescence, flétrisseuse de beauté. C’est donc avec un certain amour que Toryné aime accorder son nectar mortel aux mortels qu’ils estiment méritant et même parfois mord-il de manière que certain qualifierait… d’abusive. Il ne peut cependant que difficilement s’en empêcher, il a ce besoin de « procréer », de se former une famille, d’en quelque sorte partager sa chance avec d’autres. Il se voit comme un sauveur, épargnant une vie courte à la fin misérable, pour une éternité rempli d’opportunité et de liberté ! Ses « victimes » auront généralement entre 16 ans et 25 ans, âge à lequel le vampire estime que la beauté est à son apogée, cependant le vampire n’a rien contre les exceptions et mordra toutes personnes lui demandant et le prendra sous son aile protectrice. Car oui, Toryné Dalis à un esprit maternel très omniprésent, ses mordus sont ses enfants et il les couvera avec amour et tendresse. Sa famille est la seule chose que Toryné fera passer avant lui, principalement sa première fille et favorite Sintharia (à détailler?) et sa fille humaine. Pour ainsi dire, seule sa famille peut être sûre de le voir honnête, enfin dans la plupart des cas. Par conséquent, comme vous l’avez sans doute facilement deviné, le conseiller n’apprécie que très peu les réglementations sur les morsures, qu’ils estiment pour le moins absurde, mais ils les respectent tout de même, un minimum.

Mais n’oublions pas deux races, qui peuple également l’archipel, et avec qui Toryné entretien des relations… moins positives, dirons-nous.

Tous d’abord les dragons, vénérés pour certain, respecté pour la plupart, le vampire lui… ne l’aime que très peu. C’est comme d’habitude le physique qui en est la raison… les dragons ne sont que trop semblable à des reptiles, ce qu’il trouve déplaisant à regarder, ce qui ne l’empêchera pas d’avoir des rapports courtois avec eux, à bonne distance.

Et enfin les Graärh, créatures d’une laideur sans nom pour Toryné, il ne les voit que comme des bêtes imitant grossièrement les races intelligentes, des animaux plus futés que la moyenne et dont il faut donc se méfier… et parfaitement les dresser. Il est donc parfaitement à l’aise avec l’esclavage de ce qu’il ne considère même pas comme un peuple, il estime même que la chasse aux Graarh devrait être un sport pratiqué par l’élite des siens, après tout le poil de Graarh devrait pouvoir se montrer décoratif, non ?

De nombreux évènements se déroulèrent durant cette brève période, il eu la rencontre avec Sélène, jeune femme dont l'apparence similaire à celle du vampire, poussa Toryné à en vouloir en faire sa nouvelle fille, malgré les sanglantes habitudes de sa première-née. Cependant, cette histoire n'eut jamais de suite...

Alignement : Toryné se livre à tous les actes que son rang et sa fourberie lui permettent de faire, des plus sobres au plus égocentrique. Il ne pense qu’à lui et sa famille, les autres peuvent bien être sacrifiés sur l’autel de ses sombres désire, l'amitié n'étant qu'une notion surfaite, s'apparentant d'avantage à une alliance plus ou moins fragile. Bien qu’il accepte et respecte les lois, il ne les apprécie guère et fera tout pour les contourner, il a ses propres idéaux et il les a en plus estime que ceux des autres.



Histoire

Toryné est né en l’an 1459, durant la mâtiné du 13 juin à Lyssa, c’est en tant qu’humain sous le nom d’Edan qu’il naquit sur le vieux continent d’Ambarhùna, dans une famille loin d’être aussi prestigieuse que le rang qu’il aborde actuellement. Edan était l’aîné d’une famille de pêcheurs ayant eu deux enfants, sa mère Sonia était une ressortissante de Lyssa, une belle femme, de qui Toryné tenait son ancienne chevelure blonde, ses yeux marrons foncés ainsi que ses traits fins et en quelque sorte, de sa beauté féminine, bien entendu, cela ne représentait qu’à cette époque un certain aspect efféminé, une certaine prémisse de son futur. Quoiqu’il en soit, vous l’aurez deviné, Sonia était le genre de femme à faire tourner la tête des hommes et à faire d’eux ce qu’elle désirait, beaucoup l’avait courtisé, mais un seul avait su lui passer la bague au doigt. Olaf Folgen, un homme aux origines Glacernoise dont seule l’apparence physique suffisait à le confirmer, forte musculature, atteignant les deux mètres de hauteur, le tout doté d’une longue tignasse brune ainsi qu’une longue barbe. Il était, pour ainsi dire, difficile d’imaginer qu’Edan puisse être le fils d’un homme de cette envergure, ce qui n’était en revanche pas le cas pour le second fils, du nom d'Aman, lui tenait bien plus de son paternel que de sa maternelle à la différence son aîné et avait l’air d’être une version plus jeune de son père.

Leur vie familiale était des plus insignifiantes, les fils aidaient leur père dans son activité de pêcheur et leur mère s’occupait du foyer tout en flânant à ses heures perdues. Malheureusement, la concurrence était rude, surtout dans un lieu tel que Lyssa ou les métiers de la mer était courant et c’est donc dans une certaine précarité que la famille survivait, tant bien que mal.

Un événement pour le moins tragique vint bouleverser cette misérable existence, le décès de Sonia, mort en mettant au monde un enfant mort, cette double tragédie marque énormément la famille, Olaf perdit la femme qu’il aimait et les deux fils perdirent leur mère, mais pour Edan il y avait toute une dimension affectif qui se jouait. Il avait, avec sa mère, des rapports très symbiotique, dû à son apparence efféminé, il n’avait jamais eu avec son père une relation véritablement affective, ce dernier prônant des valeurs plutôt guerrières, il ne voyait en son fils une certaine déception, à la différence de son second fils évidemment. Edan se retrouvait en quelque sorte isolé désormais, coincé entre deux êtres qui lui semblaient comme étranger, pire encore, suite au décès de sa mère, son père, voulant certainement s’éloigner d’un lieu et d’une vie qu’il lui rappelait bien trop sa bien-aimé, fit quitter sa famille de Lyssa, les emmenant dans les terres de ses ancêtres, chez les Glacerns. Edan, étant un véritable enfant de Lyssa, vécue mal de quitter les eaux de sa patrie pour un climat bien moins accueillant. Son père changea également d’activité, devenant ainsi forgeron, une activité qu’il connaissait d’avantage à celui de pêcheur. Ce bouleversement eu au moins pour effet d’améliorer la situation économique de la famille et de même leur assuré une situation plus que stable, mais même si Edan venait de quitter la pauvreté, son ancienne vie lui manquait terriblement.

Il fallu attendre un nouvel événement, pour le moins « tragique », pour que la vie d’Edan se voit une nouvelle fois bouleversé, en profondeur. Très tard, dans la soirée, Edan et son frère s’occupaient de fermer boutique, vérifiant l’inventaire de leur matériel. À une heure aussi tardive, il était rare de croiser qui que ce soit et pourtant une dame vient se présenter. Il s’agissait d’une belle femme qui devait avoir dans la vingtaine, elle était enroulée de sa cape pourpre, sûrement pour se protéger de la froideur de la nuit et du climat de la région, même si étrangement elle ne montrait aucun signe de tremblement ou d’être affecté par le froid. Cependant ce qui attira plus l’attention des deux frères étaient, non seulement, ses yeux vairon (le droit bleu et le gauche marron), mais surtout sa chevelure coiffée en chignon, blonde, si ce n’était pas la première fois qu’il rencontrait une femme de cette couleur de cheveux, cette teinte était fortement semblable à celle de leur défunte mère.

Cette femme ce nommait Théodora, elle s’adressa à eux d’une voix très suave et d’une extrême tendresse, elle confirma être une étrangère, une voyageuse parcourant les terres d’ Ambarhùna, vivant au jour le jour, bien qu’elle resta plutôt vague sur ce point le peu qu’elle en dit suffit à donner à Edan un certain désir pour ce genre d’existence, une vie qu’il lui semblait bien plus exaltante que celle qui menait.

Quoiqu’il en soit, cette charmante jeune femme, c’était présenté à eux dans l’espoir qu’ils puissent réparer une lame appartenant à son ami, restant encore vague sur ce sujet, et que l’épée soit prête le lendemain au soir. En tant, normal, les frères Folgen n’auraient pu accepter ce genre de requête, il avait d’autre client et devait respecter certains délais, mais devant les charmes de cette dame ils ne purent tout simplement pas refuser.

Le lendemain, Edan et Aman travaillèrent avec une vigueur qui étonna fortement leur paternel, si son plus jeune fils avait toujours montré un travail rigoureux pour la forge, ce qui n’était pas vraiment le cas de son aîné qui n’avait jamais montré un quelconque intérêt à la tâche. Bien entendue, cette détermination n’était due qu’au désir, presque fanatique, que de pouvoir satisfaire cette belle inconnue. Ils y arrivèrent en un temps record, ils firent durant la mâtiné ce qui normalement, ils accomplissaient en une journée entière de labeur, l’épée était réparer désormais, ils n’avaient plus qu’à attendre le retour de leur fameuse cliente.

Ce n’est qu’une fois la nuit tombée que la dame revint chercher la lame, toujours drapée de sa cape rouge, les deux frères étaient si excité à lui remettre la lame que tout deux étaient prêt à ne pas lui imposer une quelconque compensation. Cependant, elle leur proposa quelque chose, restant encore pour une énième fois très vague, elle leur promettait une récompense au-delà de toute leur attente. Une telle proposition suscita irrémédiablement leur curiosité, la dame leur tînt un étrange discours, leur demandant s’ils étaient prêts à renoncer à toute chose, à quiconque, et même à eux même.

Malgré ses charmes, ses étranges paroles ne prirent pas pour l’un des frères, Aman, lui qui n’avait que sa famille et qu’il se plaisait dans cette vie, refusa avec une certaine virulence cette folle proposition, il rendit la lame à l’inconnue et lui soma de partir sur-le-champ. Cependant, son frère n’avait repris cette lucidité, lui n’aimait pas cette vie qu’il menait, il se sentait isolé de sa famille et n’avait pas l’impression d’être chez lui. Ce sentiment de mal-être fut suffisant pour susciter en lui la tentation et un léger « oui » s’articula de ses lèvres.

Edan n’eut pas le temps de réaliser ce qu’il venait de dire, ni son frère par ailleurs, il n’en fallait pas plus pour cette dame, de sa lame elle trancha la gorge du cadet d’un geste d’une dextérité inhumaine, avant de se jeter sur l’aîné. Cette apparence si fragile cachait une étonnante force, couplée à l’effet de surprise, Edan n’avait aucune chance d’échapper à cette étreinte. La dernière chose que l’humain sentit, fut une vive douleur dans son cou.

Lorsque le nouveau-né se réveilla, il se trouvait sur ce qu’il semblait être un lit, les deux poignés liées l’empêchant de se lever et dans le noir complet. Pourtant, il n’avait aucun problème pour voir ce qui l’entourait, le lieu ne lui était pas familier, ou du moins l’estimait-il, la créature n’avait aucun souvenir. Il ne savait ni son nom, ni la raison de la présence ici et encore moins pourquoi il était attaché, mais ce n’était pas sa principale préoccupation, il avait faim, c’était comme s'il n’avait mangé depuis plusieurs jours… et il y avait cette odeur, elle était enivrante, le rendait extatique et faisait de ses liens un véritable supplice. Cette situation ne dura que quelques minutes, même si une éternité semblait s’être écoulée pour lui, avant qu’il ne soit rejoint par deux autres personnes, un homme rentra un premier, se contentant de se poster prêt de la porte et le toisant du regard. Ce fut ensuite au tour d’une femme que de pénétrer dans la pièce, son regard était nettement plus amical, elle s’approcha de lui, s’asseyant sur le bord du lit.

-Toryné, dit-elle doucement.

La créature la regarda avec interrogation, ne comprenant pas le mot qu’elle venait d’entendre. À cette réaction, la femme esquissa un léger sourire, elle passa sa main dans les cheveux de l’ignorant et rapprocha son visage du sien.

-C’est ainsi que tu te nommes ma chère, Toryné, tu as compris ?

Sa voix était ampli de douceur et avec docilité, Toryné hocha la tête. Cependant, il avait toujours faim, il voulut ouvrir la bouche afin quémander de la nourriture, mais la femme l’arrêta, posant délicatement son doigt sur ses lèvres avant qu’un son puisse en sortir.

-Tu as faim n’est-ce pas ? C’est normal, tu auras souvent faim, mais je te nourrirais n’est crainte. Elle sorti un petit flacon rempli d’un liquide rouge très foncés, elle le déboucha, laissant échapper une odeur que Toryné commençait à reconnaître que trop bien. Il devint comme une bête sauvage, se débattant comme il le pouvait pour pouvoir s’emparer du liquide convoité. La femme le plaqua, cette fois-ci non sans une certaine violence, l’obligeant à freiner cette pulsion. Elle approcha le flacon des lèvres du nouveau-né, laissant le liquide se déverser dans sa bouche.

-Tu devras te montrer moins brutale à l’avenir, tu dois apprendre à maîtriser cette faim qui est en toi…

Toryné acquiesça sans véritablement écouter, étant trop occupé à se délecter de son repas, allant jusqu’à tendre sa langue pour récupérer chaque petite goutte de ce liquide.

-C’est délicieux n’est-ce pas ? Pour en avoir d’avantage, tu devras faire ce que je te dirais, nous sommes une famille désormais Toryné, je suis ta mère, Théodora. Elle se tourna, regardant celui qui était rester en retrait. Et ce grand gaillard juste là, il s’agit de ton frère, Teren. Nous sommes la famille Dalis, nous nous entraidons, c’est ce qui fait notre force, ne l’oublie jamais mon enfant.

La matriarche Dalis fit de son nouvel enfant ce qu’elle désirait, un étrange mélange entre utilité et pure perversité. Théodora savait comment modeler ses enfants, elle avait été la mère de tant de nouveau-nés qu’elle-même avait cessé de compter depuis de nombreuses décennies, bien entendu, très peu survivait, par moment elle se lassait d’eux et s’en débarrassait ou alors les mordait et les laissait seul face à leur nouvelle condition, inutile de vous dire que peu de nouveau-né survivait seul dans la nature. Elle employait souvent la même méthode, elle voyageait à travers tout le continent, ce faisant passer pour une voyageuse dont l’histoire pouvait varier en fonction de ses besoins. Elle usait de ses charmes et de sa magie pour s’attirer les bonnes grâces des malheureux qu’elle avait prit pour cible, cependant Dame Dalis était patiente et elle pouvait très bien passer plusieurs semaines à tromper ses proies avant de finalement montrer les crocs. Cela lui permettait de les juger, Théodora était toujours à la recherche de nouveau enfant, c’était comme maladif chez elle, elle devait avoir toujours d’enfant, une sorte d’instinct maternel qui ne s’accompagnait en aucun de l’amour d’une mère. Alors, lorsqu’elle trouvait un humain qui, d’une certaine manière, attirait ses “bonnes” grâces, elle leur faisait une ultime proposition, celle de partir et de tout abandonner pour se joindre à elle. Bien entendu beaucoup se voyait surpris de demande aussi soudaine et parfois Théodora interprétait certains refus n’était que des “oui” alternatif, mais dans tous les cas, personne ne s’attendait à voir les crocs, de cette si charmante dame se planter dans leur chair.

Une fois transformé, l’endoctrinement commençait, Théodora se présentait comme leur mère et leur donnait leur nouvelle identité, très vite elle devenait dieu aux yeux de ses enfants, elle était leur premier contact dans cette nouvelle vie et aussi celle qui venait combler leur faim. Très vite, elle leur apprenait ses règles, la famille passe avant tout, les humains ne sont que des proies et seule elle pouvait décider que l’un d’entre eux puisse les rejoindre, on ne devait pas s’approcher des elfes, les autres vampires sont des ennemis, etc… Très vite, ses paroles devenaient des dogmes et quiconque ne les respectant se voyait très vite éliminé, la famille Dalis avait d’avantage des airs de congrégations en l’honneur de Théodora que d’une famille.

Toryné eu un traitement particulier, sa nouvelle mère décida de le traiter non comme un fils, mais comme une fille, pour qu’elle raison ? Premièrement, par nécessiter, la famille Dalis était, comme vous l’aurez facilement compris, des nomades, ils voyageaient énormément, car s’éterniser au même endroit trop longtemps augmentait les risques qu’on découvre leur véritable nature. Par conséquent une organisation stricte était nécessaire pour pouvoir se nourrir, chacun se devait d’avoir son rôle, son utilité. Avec le temps, Théodora n’avait gardé qu’un seul enfant sur une longue durée, Teren, alors qu’elle séduisait leur proie, lui s’assurait de la protéger lorsque la situation échappait à son contrôle. Mais pourquoi devait elle prendre autant de risque et se rabaisser à cette ingrate tâche, alors qu’elle pouvait laisser une tierce personne s’en charger ? Bien sûr, la vampire avait eu de nombreuses filles, mais aucune n’avait sur rester assez longtemps dans les bonnes grâces de leur mère. Pourquoi choisir un homme dans ce cas ? Le simple et pur plaisir malsain de contrôler une vie et d’en faire absolument ce qu’on en veut, d’autant plus que Toryné avait déjà certain air féminin.

Toryné devint un être totalement différend de l’humain qu’il était, désormais, il revêtait exclusivement des robes, généralement de bonne couture (généralement volé), le visage soigneusement maquillé,une chevelure qui lui tombait désormais jusqu’en bat du dos et teinte en blanc, bref Toryné était belle et avait développer des talents de séductrice qui dépassait amplement ceux de sa mère et sans l’emploi de la magie. Il était à cette époque bien plus une femme qu’un homme et bien qu’il sache, la véritable nature de son corps, il s’en moquait bien, seul la glorification de sa beauté lui importait, sa plus grande fierté. Ce fut ironiquement ce qui causa sa perte auprès de ce simulacre de famille ou du moins indirectement, cherchant continuellement à renforcer sa beauté, aussi de par son physique que dans ses connaissances sur ce domaine et par conséquent, il prit certaines initiatives.

Cependant apprendre ce type d’artisanat l’avait rapproché des humains, si bien qu’il se prit en quelque sorte d’affection pour cette race, et cela, malgré les règles qu’on lui avait inculqués, l’effet fut qu’il devint plus retissant quant à tuer les proies pour se nourrir, de plus il se mit à faire favoritisme avec les nouveaux mordus, en fonction de leur attrait physique et plaidait même pour que les plus charmants soient gardés au sein de la famille. Cependant apprendre ce type d’artisanat l’avait rapproché des humains, si bien qu’il se prit en quelque sorte d’affection pour cette race, et cela, malgré les règles qu’on lui avait inculqués, l’effet fut qu’il devint plus retissant quant à tuer les proies pour se nourrir, de plus il se mit à faire favoritisme avec les nouveaux mordus, en fonction de leur attrait physique et plaidait même pour que les plus charmants soient gardés au sein de la famille. Mais ce qui fit vivement réagir Théodora fut l’attitude quasi-maternelle de Toryné envers les nouveau-nés qui lui plaisait, cela était impardonnable et surtout inquiétant pour elle, sa fille était devenu bien trop entreprenante et aucun risque ne pouvait être pris, elle lui avait servi près d’un siècle, mais toute chose avait une fin.

Elle chargea son fils Teren, lui en qui elle n’avait jamais douté de sa fidélité, de se débarrasser de sa “sœur”. Il accepta sans aucune hésitation, premièrement, il aimait sa mère plus que tout et jamais il ne contredisait ses décisions, deuxièmement, il avait nourri un profond ressentiment envers Toryné, le second enfant le plus âgé de Théodora, avec une mère pareil il n’était pas habitué à côtoyer sur des longues périodes des frères et sœurs et il n’aimait pas partager sa mère, après tout, il avait passé toute son existence à veiller sur elle, rien d’étonnant à ce qu’il soit devenu possessif. Sans oublier que Toryné ne lui inspirait que du dégoût, tout chez lui suintait l’exubérance, son comportement, sa façon de parler… Il était donc très heureux de se débarrasser de ce gêneur.

La méthode Dalis pour éliminer un membre était plutôt radical, le “déchus” était amenés dans un lieu isolé pour s’y faire vider de son sang, son cadavre étant ensuite abandonner. Ce fut dans une forêt, qu’il allait connaître son sort.

Cependant, le dégoût prononcé que lui évoquait Toryné le poussa à commettre une erreur, ou plutôt à se montrer négligeant, voulant écourter le plus vite possible le contact de ses crocs avec le sang de cette aberration, il ne vida pas totalement le sang de sa victime, ne le laissant que dans un état critique. Le vampire ne parvint qu’à survivre par la consommation de sang animal, le peu d’apport énergétique que cela lui apportait lui donna tout juste la force pour s’en prendre à un humain qui avait eu le malheur de chasser dans ce coin. Mais, s’il avait survécue, il était comme mort à l’intérieur, il avait voulu croire que sa mère ne l’avait pas trahi, que seul son frère était en cause, mais confronter à sa solitude, il dut bien se résoudre à l’évidence.

Toryné erra pendant plusieurs années, employant les mêmes méthodes qu’il avait pratiqué pendant près d’un siècle, ayant cette fois-ci le loisir d’épargner ses victimes s’il le désirait. Cependant, il était désormais seul, les risques étaient bien plus important et la solitude lui pesait, pour ainsi dire, si la faim n’était pas aussi puissante, il se serait sûrement laissé mourir. Il aurait pu mordre des hommes et des femmes pour combler ce sentiment de solitude, mais il ne s’en sentait pas capable, il était faible, incapable de protéger une progéniture et il ne voulait pas une nouvelle fois perdre une famille.

Au fil de ses errances, le vampire perdu fini par se diriger vers ses congénères, on lui avait toujours appris que les autres vampires étaient des ennemis, voir des rivaux, mais les vieilles règles de son ancienne famille n’avait plus grande valeur à ses yeux. Il eu du mal à s’adapter aux souterrains et mode de vie des siens, il comprit assez vite qu’il allait devoir s’adapter s’il voulait s’intégrer. Toryné devint méconnaissable, les cheveux courts, laissant transparaître leur véritable couleur, il ne portait plus de robes, mais des vêtements plus “masculin”, le vampire eu d’avantage l’air d’un homme, bien qu’il gardait une certaine féminité.

S’adaptant à son peuple, l’acquisition de puissance devint rapidement une priorité, la violence était chose commune dans la société vampire, par conséquent seuls les forts s’élevaient et étaient respectés. Et contre toute attente, c’est dans l’armée vampirique qu’il chercha cette force, malgré son apparence frêle, Toryné cachait une certaine force, reliquat de son passé d’humain dont il n’avait pas conscience.

Peu de temps après, les vampires sortaient des profondeurs, leur “grand retour”, la guerre commença. Toryné du mettre sa conscience de côté, comme il l’avait fait avec Théodora pendant des décennies.

Étonnamment, ce fut une véritable aubaine pour lui, il faut soldat dans l’unité du fléau rouge, une unité de première ligne, le danger perpétuel que ce genre de poste impliquait lui permit notamment de se découvrir une certaine affinité à la magie, il développa notamment un esprit d’avantage combatifs et débrouillard. Il y fit également des rencontres intéressante, notamment avec l’actuel prince vampirique, Keziah Soen, avec qui une certaine amitié se noua sur les champs de bataille, et cela, malgré l’ascension fulgurante de ce dernier à la différence de Toryné. Il n’était pas le plus habile guerrier de son unité et n’avait pas la prestance d’un leader militaire, cependant Toryné était ingénieux et inventif sur le champ de bataille et il savait s’attirer les bonnes grâces de la plupart de ses supérieurs, n’hésitant à faire par moment office de rapporteur auprès d’eux, il fut un acteur de l’ombre dans les différents conflits auxquels les vampires furent confrontés.

Il gagna par la suite en férocité lors de l’arrivée des Almaréens et éprouva même pour la première fois de son existence une profonde haine raciale envers ces étrangers, se montrant même cruel par moment et encore aujourd’hui il n’éprouve que peu d’affection pour cette peuplade et les estime comme peu fiable.

Si cette invasion étrangère avait noirci son âme, l’avènement du Tyran blanc l’avait rendu profondément mauvais. Il n’y avait plus d’armées vampirique et officiellement, il avait déserté pour fuir dans le protectorat, mais ce n’était que la version officielle des évènements. Bien au contraire, Toryné travailla pour le compte des forces du Tyran blanc, il dénonça même certain déserteur, les livrant à une mort certaine. Véritable opportuniste, le vampire joua sur deux tableaux, devenant une sorte d’agent double, seul son intérêt comptait désormais, le plus offrant était désormais le meilleur des alliées. C’est durant cette période qu’il reprit ses anciennes habitudes, ses activités nécessitaient du charme et de la tromperie désormais, il se devait donc de redevenir la séductrice qu’il était. D’autant plus qu’il jouissait d’une grande liberté d’action, ne travaillant officiellement pour personne, il faisait ce que bon lui semblait, où et quand il le désirait. C’est d’ailleurs durant cette période qu’il conçut sa si précieuse robe, dont il garde jalousement le secret de sa création, mais surtout, il créa la seconde génération Dalis, même s’il n’avait plus aucun contact avec ceux qui avait tenté de le tué et qu’eux même ignorait qu’il était en vie, Toryné s’estimait tout de même Dalis et se voyait comme seul garant de la survie de ce nom.

C’est dans les bas-fonds de Gloria qu’il trouva qu’il jugea digne de devenir son premier enfant, il s’agissait d’une belle jeune femme du nom de Sintharia, vivant dans la misère et monnayant son corps pour subvenir au besoin de son nourrisson, Fariante. Beaucoup n’auraient vu quand cette femme une moins-que-rien, qui n’avait rien de remarquable hormis son physique, mais pour un vampire comme Toryné seul cela importait. Il commença donc à la courtiser, et cela, pendant plusieurs semaines, cadeau, discours élogieux, douce attention, rien n’était trop beau pour celle dont il avait décidé égoïstement d’en faire sa fille. Ce ne fut que lors d’une de leur étreinte qu’il perdit patience, incapable de contrôler cette pulsion procréatrice qui l’animait, il mordit la jeune femme malgré ses larmes et une vaine résistance. Une fois, cela fait, c’est, non sans une grande excitation, que Toryné commença les préparatifs pour accueillir sa fille dans sa nouvelle existence, notamment en ce qui concernait sa faim… Instinctivement, Toryné se dirigea vers la source de sang la plus proche, le nourrisson. Après sa nouvelle fille n’aurait aucun souvenir de cette enfant, mais pourtant, il l’épargna. Premier geste de pitié de sa part depuis très longtemps, pourquoi ? Peut-être, malgré ce qu’il était devenu, il ne pouvait aller jusqu’à tuer un enfant, ou bien espérait il que l’enfant hérite de la beauté de sa mère et que, quand elle en aurait l’âge, elle aussi pourrait recevoir le somptueux cadeau de l’immortalité. De toute manière, il n’était pas dur de trouver du sang dans les bas-fonds, surtout à cette époque…

Il éduqua sa fille selon des préceptes assez semblables à celle que sa mère lui avait transmit, mais il se montra plus souple et les résultats s’en faisant sentir. Sa mère éduquait de parfait serviteur, obéissant et n’existant que par et pour elle, sa fille, elle, était loin d’être ainsi. Très indépendante, voir même individualiste, il était très dure de se faire obéir auprès d’elle. L’une des erreurs de Toryné fut de faire connaître l’ancienne vie de sa fille à cette dernière, s’il avait espéré faire naître une fidélité sans faille à son égard, il avait plutôt créé un instinct protecteur pour son enfant très dangereux. Si bien qu’il ne put avoir d’autres enfants, chaque mordu venant grossir les rangs de sa nouvelle famille se faisait irrémédiablement tuer, peut-être n’aurait-il pas du payer un maître d’armes pour l’enseigner comment se défendre. Mais il ne pouvait se résoudre à abandonner sa tendre Sintharia et sa petite Fariante, peut-être ce que la première faisait, elle était sa première fille, sa petite faiblesse, il ne pouvait se résoudre à la punir ou même à lui en vouloir, même s’il pleura chaque enfant mort, il dut tout simplement se résoudre à se contenter d’une famille à taille réduite.

Le temps passa, le Tyran blanc fut finalement battu et tout devait être reconstruit sur le continent, Toryné resta discret pendant cette période, vivant avec une certaine aise avec les siens, ses activités durant les évènements passés lui ayant permis de garder une certaine réserve de fond. Il s’installa finalement à Caladon peu de temps à la création de la ville, cité qu’il appréciait énormément et sûrement y serait-il resté si une occasion qu’il était obligé de saisir ne c'était pas présenté.

Toryné ne c’était plus préoccupé de son peuple depuis longtemps et ne ce renseignement que très peu sur la situation du royaume vampirique. Sans une grande surprise, il apprit que son vieil ami, Keziah Soen, était devenu le nouveau prince des vampires, la véritable surprise était qu’il désirait le voir lui, en tant que conseiller, l’ancien conseil ayant connu… une fin peu enviable. Le vampire n’hésita pas et accepta immédiatement de partir pour Dureroc, déplacant également sa famille dans la cité vampirique.

En tant que conseiller, Toryné tenait une position politique pro-pacifiste et en faveur à l’ouverture aux autres peuples, sa vie à Caladon lui avait apprit les joies du multiculturalisme et du commerce et il souhaitait voir quelque chose de semblable à Dureroc. Cependant, il ne fallait pas si tromper, le vampire aux aires de femme restait un opportuniste et sa famille et lui passait en priorité, mais il avait développé une certaine manière de penser, estimant qu’un peuple uni et fort était le garant de sa propre survie et donc de la sienne également, c’était dans cette vision des choses que Toryné agissait en tant que conseiller.

De nombreux évènements se déroulèrent durant cette brève période, il y eu les retrouvailles avec son ancienne capitaine ou encore la rencontre avec Sélène par exemple, jeune femme dont l'apparence similaire à celle du vampire, poussa Toryné à en vouloir en faire sa nouvelle fille, malgré les sanglantes habitudes de sa première-née. Cependant, cette histoire n'eut jamais de suite...

Le monde fut de nouveau ébranlé, les chimères d’étranges créatures qui semblaient impossible à affronter, un nouvel ennemi venant menacer son existence à lui et à sa famille, une nouvelle source de haine. Toryné, qui n’avait combattu depuis la guerre contre les adorateurs du néant, avait perdu ses réflexes de soldat et ce fut avec sa magie qu’il défendit Dureroc avec les siens, même si la victoire ne fut possible que par une intervention draconique.

Cependant, malgré cette victoire, le prix à payer fut bien trop grand, il était impossible de défendre Ambarhùna, il fallait fuir, mais pour cela, il fallait s’unir. Les vampires avaient besoin des hommes pour survivre et il aimait bien trop la culture elfique pour la voir disparaître, le conseiller fut donc évidemment de ceux qui plaidaient pour une union des peuples, ce qui fut le cas à sa plus grande joie.

Le trajet fut long, harassant et peu d’espoir se laissait entrevoir, mais la chance sourit finalement aux peuples en fuite, une nouvelle terre était en vue, l’espoir semblait renaître. Une grande archipel, un partage des territoires en soi plus facile. Les siens eurent une contré dans laquelle glace et neige régnaient en maître, peu de beauté se dégageait de ses terres, mais le conseiller y fit attraction, au moins la faune était relativement faible. Une nouvelle cité, bien plus appréciable que Dureroc, fut fondé, mais ces nouvelles contrées avaient bien des opportunités pour le peuple vampire. Les Graarh, cette parodie de peuple, une main d’œuvre, ces êtres n’étant pour Toryné que des animaux plus intelligent et par conséquent ne voyait aucun problème à les voir asservis, lui-même se procura un esclave personnel, dont personne n’envie le sort.

Le nom de cette esclave était Ra’Kara, bien que le conseiller ne l’appelait jamais pas son nom, se contentant de le gratifier du terme “esclave” ou encore “animal”. Le malheureux félin avait gravé au fer rouge sur son épaule droite le symbole de la famille Dalis (à voir), il était très malingre, faisan bien entendu l’objet de peu de soin. Le graarh c’était vu contraint d’apprendre à parler la langue de son maître, ce dernier, bien que comprenant les rudimentaires de leur langue gutturale, se refusait de se rabaisser à un tel dialecte. Quelque part le Graarh avait subi la colère de Toryné, à leur arrivée sur l’archipel, sa fille l’avait abandonné, le laissant seule avec Fariante, sans donner aucune nouvelle et sa première fille avait énormément de valeur à ses yeux.

Mais le conseiller gardait le sourire, comme toujours, il se devait de remplir sa fonction et d’assurer la survie de sa petite fille Fariante, la seule famille qu’il lui restait, et il comptait bien la garder.



Liens

  • -> Keziah Soen : Vieil ami et actuel prince vampirique, s'étant rencontré lorsque tout deux était membres de l'armée vampirique. Toryné éprouve un certain respect pour lui et estime que son maintien au rang dirigeant de son peuple est actuellement une nécessité.

  • -> Sintharia Dalis : Première et unique fille de Toryné, il éprouve une importe affection pour elle et ferait tout pour cette dernière, cependant n'ayant plus de nouvelle d'elle depuis trois ans, une certaine rancœur l'anime.

  • -> Farianth Dalis : Petite fille de Toryné et fille de sang de Sintharia, il considère l'enfant aujourd'hui âgé de 6 ans comme sa propre fille et est très protecteur envers elle, il la sur-gate et n'hésite pas à répondre aux moindres de ses caprices. Il attend qu'elle soit plus âgée pour la mordre et ainsi faire d'elle une vampire.

  • -> Ra'Kara : Un Graarh parmi tant d'autre, cependant celui-ci est au service de Toryné. Il hait son maître, qui est la source de ses souffrances et de sa misérable condition, il n'hésiterait pas à le tuer si la moindre occasion se présentait.



Derrière le clavier

  • Petite présentation : /

  • Particularité RP ? /

  • Rythme RP ? bien sûr !

  • Comment as-tu découvert le forum ? moi pas savoir !

  • As-tu signé le reglement ? Yes sir !

descriptionToryné Dalis EmptyRe: Toryné Dalis

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Mon Equipements


   

   

   

Mes Robes Somptueuses


   

Robe Terrae : - Provenance humaine - Robe longue en couleur noire moirée de marron glacé et d'or, au décolleté plongeant, et aux manches longues serrées jusqu'aux poignets en fine soie noire ourlée de doré et finissant en pointe sur le dos de la main. Sur la partie haute, la robe est entièrement recouverte de fins motifs, constitués en fait d'os ciselés d'or et d'argent, dessinant divers motifs évoquant flammes ou feuilles s'enchevêtrant, et dont les flammèches forment des filaments soulignant le décolleté et le pourtour des épaules, comme cherchant à enserrer la chair dans ses étaux, et se prolongeant ensuite sur la jupe en fins filaments soulignant le léger drapé de celle-ci. Permet à son porteur de se transformer en statue. Soit pour se fondre dans un décor en paraissant une statue appartenant au lieu, soit pour encaisser un coup. Pour se faire, le porteur doit prononcer le mot Terrae en prenant la pause qu'il souhaite garder en statue. La simple volonté de reprendre mouvement suffit à le faire redevenir vivant. Glyphe : Permet de se faire passer pour une statue – élémentaire


Robe volare : - Provenance elfique -  Robe longue en soie fine de couleur blanche moirée de motifs couleur or en forme de plumes, à l'encolure cygne montante, et aux manches longues serrées jusqu'aux poignets en fine soie blanche ourlée de doré et finissant en pointe sur le dos de la main. Cousue à même la robe, une courte pèlerine constituée de plumes dorées vient souligner la ligne des épaules, et forme deux ailes tout le long des bras... Permet à sa porteuse de s'élever dans les airs. Cela ne permet pas de voler véritablement : la porteuse pourra s'élever dans les airs de quelques mètres de haut et pourra éventuellement flotter sur quelques mètres également, mais ne pourra en aucun cas voler à tire-d'aile tel un véritable oiseau et ne pourra couvrir de longues distances. (la hauteur et la portée de cet envol dépendent de la force de volonté et/ou de la puissance magique de la porteuse) Pour s'envoler, la porteuse devra tourner sur elle-même en prononçant "volare". Le vol prend fin soit si la porteuse le décide, en effectuant le mouvement inverse, soit si elle est touchée d'une quelconque façon (toucher physique direct, magique, à distance..) Glyphe : Lévitation – élémentaire


Robe pieuvre : - Provenance vampirique - D’un rouge criard parsemé d’anneaux bleutés, la robe est constituée d’une multitude de bandes de tissus entrelacés les uns aux autres, tant pour la robe en soit que pour la partie supérieure ou les manches. L’étoffe est incroyablement solide (bien qu’il puisse être tranché) et se répare par lui-même. Le tissu bouge constamment, comme si le vent était toujours pris dans l’étoffe. Si le porteur se retrouve menacé, les bandes de tissus s’animent violemment autour du porteur, saisissant tout à leur portée; objet, jambes, bras, épée, cou… L’effet peut être stoppé par le porteur ou bien lorsque la bande de tissus en question est sectionnée. Les bouts de tissus tranchés continuent de s’agiter quelques secondes avant de s’immobiliser.  Glyphe 1 : Solidité - soutien
Glyphe 2 : Tissu “vivant” - soutien


Robe Diaphane : - Provenance humaine - Robe longue sans manche, au décolleté bien dessiné, en soie fine de couleur blanche zébrée de très discrètes et fines parties transparentes. Elle est formée d'un drapé qui serpente tout le long du corps pour se finir en longue traîne. Permet à sa porteuse de se rendre invisible. Cela ne permet pas de disparaître véritablement : la porteuse ne perd pas sa consistance physique. D'ailleurs au moindre toucher, volontaire ou non, la porteuse redevient visible. Pour devenir invisible, la porteuse devra tourner sur elle-même en prononçant "Diaphanum". L'invisibilité prend fin soit si la porteuse le décide, en effectuant le mouvement inverse, soit si elle est touchée d'une quelconque façon (toucher physique direct, magique, à distance..)  Glyphet : Invisibilité temporaire – draconique


Parure du Cygne Blanc
Une robe blanche, presque diaphane et pourtant irisée, suggestive mais pas vulgaire. Elle épouse agréablement les formes, tout en laissant juste assez de drapé pour donner un effet vaporeux à celui qui la porte. Longue, elle couvre jusqu’aux pieds. Elle est délicatement ornée de dentelle sur le dos et les cuisses d’une traîne de plumes de cygne. L’arrière des avant-bras est un laçage complexe et subtile de lacets de soie. Trois perles grises fumées, de la taille d’un œil d’oiseau, sont cousues sur chaque épaule et sur chaque hanche, ainsi que dans le creux des reins, seule touche de couleur dans l’ensemble immaculé et poudré. La ceinture délicate allant avec la robe est faite d’un tissu plissé avec élégance, brodé délicatement. Elle n’est pas cintrée, complimentant simplement l’ensemble. A première vue, elle est conçue dans un tissu souple, mais un œil averti se rendra rapidement compte qu’il s’agit en réalité de peau de vampire.

Forge – Tisse-Acier
Étoffe produite par traitement d'une fibre naturelle, comme la laine ou la soie, et combinée au traitement de l'argent pour rendre le tissu aussi résistant qu'une armure de guerrier. On ne peut pas teindre cette matière, mais on peut en revanche la styliser.


Glyphe unique – Homoncule - Draconique
Si le porteur de la robe vient à subir des blessures, la robe peut les absorber à sa place, apparaissant alors déchirée jusqu’à ce que des soins soient apportés. Elle peut absorber jusqu’à quatre blessures graves physiques ou magiques.

   


   

Ma Délicate Bijouterie


   

Amulette de protection : - Provenance humaine - Une amulette en argent et en pierre d'agate blanche, qui offre une protection telle un bouclier contre des sortilèges de mages puissants. Elle offre aussi une protection bénéfique en apportant confiance. Il faut passer son doigt sur la pierre pour l'activer et se matérialise devant lui sous la forme d’un bouclier invisible. Il a une surface ovale de un mètre. Cela demande de l'énergie et d'autant plus si on cherche à le maintenant plus longtemps (plus de cinq minutes viderait de toute énergie).  Glyphe 1 : Espoir – soutien.
Glyphe 2 : Bouclier magique – soutien.


Tentacules ombrés : - Provenance vampirique - Un bracelet fait d'une bande d'argent gravé et enchâssé d'un rubis. Son porteur peut faire apparaître des tentacules d'ombre qui se jettent sur la cible pour l'assaillir. Glyphe : Ombre tentaculaire – soutien


Chevalière du Cygne : - Provenance Dalis - Une chevalière en forme de cygne noir, les deux ailes du cygnes entourent le doigt du porteur et la tête et le cou du cygne s'allonge sur la longueur du doigt. À l'activation, un cygne noir est projeté à l'avant, heurtant ce qui se trouve dans sa trajectoire.


Plume du Cygne : - Provenance Dalis - Un anneau représentant des plumes d'ivoire noire au filament doré, s'enroulant autour du doigt.


“Coiffe du cygne :
Couronne d’or venue tout droit de la Romantique, elle n’est aujourd’hui produite que par un seul artisan althaïen qui a son établissement dans le royaume sélénien, pour combler de bonheur ces dames de la Cour jusqu’aux princesses et reines. D’allure pyramidale, elle représente une tête cygne au centre de deux ailes déployées, les plumes des ailes sont des pierres précieuses. Le choix de celles-ci est libre pour l’acheteur, allant du rubis au saphir, en passant par l’améthyste, l’émeraude, l’ambre ou le diamant.

Glyphe : Perfectionnement du Charisme (+1 rang) – Draconique


“Gants de gala
Gants en dentelle fine et blanche pour ces dames qui désirent agrémenter leur tenue d’un accessoire raffiné pour leurs mains. Ils peuvent, au choix, soit s’arrêter aux poignets, soit monter jusqu’aux coudes. Ils sont d’excellente facture.

Ils ont été retissé avec l’alliage Tyrs alliés :
Tissé à partir de soie et de fibres d’argent imbibées d'extraits de gemmes de sang, ainsi que de fines lamelles de cuir d’Hippocampe entrelacées en un savant tissage serré. Cet alliage offre un tissu qui s’adapte parfaitement à la silhouette du porteur et ne provoque aucun inconfort. Il présente une couleur pouvant aller du bleu sombre au vert profond, ou au rouge sang, et de discrets reflets sous le rayon lunaire.

Bonus :
+ Absorption cathartique : L'objet absorbe depuis tout individu touchant l’objet retissé un sentiment par contact. Peut contenir jusque 3 sentiments que le porteur peur utiliser à tout moment (pour se nourrir par exemple si Tyr).
+ Catalyseur : Les sorts demandent 1/4 d’énergie en moins pour être lancés OU Rapidité +1 (n'est pas un bonus en caractéristique mais offre l'initiative à l’attaque).

Effets :
+ Miroir d’impulsion : A l’activation, envoie une impulsion mentale qui inverse les sentiments ressentis à l’origine par la cible à l’encontre du porteur (par exemple si la cible hait viscéralement le porteur, elle est soudainement folle amoureuse de lui). Dure 1 heure / 2 tours d’intrigue. (Jet de sauvegarde : Force mentale).
+ Soutien des morts : A l’activation, fait apparaître l’image éthérée d’un proche décédé du possesseur, lui insufflant des sentiments capables de le nourrir. Il peut s’agir d’un proche aimé, insufflant des sentiments positifs, ou d’un proche haï insufflant des sentiments négatifs, à préciser lors de l’invocation. Les sentiments insufflés peuvent l’aider alors à effectuer une action (+5 aux jets pour cette action si les sentiments insufflés sont concordants) ou au contraire l’entraver (-5 aux jets en cas inverse) / sur décision MJ.

Glyphe 1 : Inattention – Soutien : Tisse une illusion visuelle s’adaptant à l’observateur et qui fait paraître le porteur plus faible et insignifiant qu’il ne l’est réellement. Si un adversaire a le choix entre deux cibles, il choisira la cible qui n’est pas le porteur. Permet également d’éviter les suspicions et méfiances.

Glyphe 2 : Les caprices du Cygne - Draconique : A l’activation, en passant sa main gantée devant le visage de sa cible, le cygne peut lui suggérer une action, pour faire céder la cible à ses caprices. Cette action doit toutefois être une action que la cible aurait pu réaliser de sa propre volonté. Le porteur ne peut aller contre la réelle volonté de la cible, il ne fait que lui suggérer la volonté de cette action. La cible peut résister à l’attrait de suivre la suggestion (jet de Force mentale si plus de deux niveaux de différence avec le porteur).”


   


   

Mon Arsenal


   

Ténèbre Larmoyante :
Provenance vampirique
Une épée qui a une forme assez bizarre, elle est hérissée de petites épines en toute part, mais cela n'affecte pas son maniement ou son tranchant. Elle inflige en plus des blessures petites, mais nombreuses à chaque coup qui font saigner abondamment l'adversaire. Utile pour un long combat d'endurance.
+ Lame sanglante :
Effet : La lame se nourrit du sang de ses proies et gagne en puissance à chaque fois qu'elle est plongée dans le sang. Elle devient ainsi plus tranchante et peu abîmer les armes non magiques. La puissance emmagasinée commence à péricliter au bout d'une heure sans absorption et disparaît totalement en moins de 2 heures)
Provoque un saignement important, en plus des coupures nombreuses provoquées par les épines.
+ Pénétration :
Effet : Rend les attaques physiques ou magiques plus profondes. Effet permanent.
+ Optimisation industrielle :
Effet : Technique de reforgeage d'une arme tranchante ou d'estoc, elle permet de rendre la résistance à l'air optimale. Les coups portés sont donc plus rapides et moins fatigants. Permet aussi de causer davantage de dégâts à chaque attaque.
+ Maîtrise : 1 rang à l'épée
+ Umbralith
 Alliage délicat à réaliser, fait de mithril, d'obsidienne, de poudre de diamant, d'orichalque et de gemme de sang. Imbibé d'essence négative, l'alliage répond entièrement à l'âme du porteur, comme si l'arme en était une extension comme un bras ou une jambe. Il faut beaucoup de temps pour réaliser une arme dans cet alliage et, en général, elles sont particulièrement rares. L’objet est entourée d'ombres et porte un halo de lumière sinistre.
 + Résistance physique niveau 3
 + Poids niveau 2 (léger)
 + Renforcement des glyphes funestes.
 - Impossibilité de glyphes élémentaires.
 - Extension corporelle (Un bris ou une rayure de l’objet  serait ressentie comme une douleur corporelle par le porteur. Celui-ci ressent un malaise quand il est séparé de son arme)


Bouclier de lumière
Objet unique
Grand bouclier longiligne dont la base inférieure se termine en une double pointe acérée et dont la partie supérieure est rehaussée d’une magnifique sculpture représentant un soleil rayonnant. De métal résistant d’une couleur or et rouge, ce bouclier ne passe pas inaperçu tant il miroite de mille feux.
Glyphes :

- Glyphe 1 : Absorption de lumière – unique élémentaire (lumière) : Absorbe l’essence de la lumière, magique ou naturelle, jusqu’à l’équivalent de trois sorts de niveau Maître.

- Glyphe 2 : Expulsion de lumière – unique élémentaire (lumière) : Expulse la lumière absorbée dans un souffle extrêmement éblouissant en créant de puissants rayons aveuglants.

- Glyphe 3 : Feu de lumière – unique élémentaire (lumière) : quand il est active, ce glyphe lance un long rayon de lumière, pouvant transpercer facilement l'adversaire et le brûler gravement sur sa trajectoire.

- Glyphe 4 : Bouclier de lumière – unique élémentaire (lumière) : quand il active ce glyphe, le bouclier dégage de l'énergie magique qui prend la forme d'une sphère de lumière qui entoure le porteur pour le protéger. La sphère a pour effet de dissiper les sorts dirigés contre l'utilisateur. Maximum un sort de niveau maitre ou deux sorts de niveau très bon ou trois sorts de niveau bon ainsi dissipés. Une fois les sorts dissipés, la sphère disparaît.


Lame fine (Nom prochainement)
Provenance elfique
Une épée très fine, elle peut être aussi longue qu'une épée à une main ou une main et demie. Légère et maniable, elle demande un style élégant. La longueur est à déterminer lors de l'achat.
+ L'art Dalis : Le glyphe en plus d'être lui-même indétectable, permet de cacher la présence d'un autre glyphe sur n'importe quel support. Ainsi si l'objet ne possède qu'un seul glyphe, il sera perçu comme était un objet normal ou basique. Il est impossible de changer le glyphe caché pour un autre glyphe, par conséquent une sorte de lien se créé entre les deux glyphes.
- Esthétisme :
Support: Arme ou armure
Effet: Art qui consiste à graver ou à peindre de magnifiques dessins ou de puissants symboles sur les armes et les armures. L'effet obtenu peut-être saisissant si l'artiste est suffisamment doué, le but est d'inspirer la terreur aux adversaires et cela fonctionne souvent !
(l'arme ou l'armure inspire la peur aux ennemis de force mentale inférieure à celle du porteur)  (description prochainement)


Armure en os de dragon : 900 pièces d'or
Provenance vampirique
Armure extrêmement rare et chère, faite d'écailles et d'os de dragon, elle protège contre le feu et contre une grande partie de la magie et augmente la force. Matériel : os de dragon, plaques lourdes.
(Lorsque ciblé par autrui par un sort de tout type (benef, controle, attaque, etc), l'armure portée:
-Bloque les sorts jusqu'à correct à 100%
-Bloque 50% des sorts bons et très bons
-Bloque 25% des sorts maître
-Ne bloque pas les sorts grand maître mage ni exceptionnel
-Réduit les effets de la magie en tout temps)
Glyphe 1 : +1 rang de force – Draconique.
Glyphe 2 : armure du feu – élémentaire.
Glyphe 3 : protège contre une grande partie de la magie - draconique.


Spectre du Cygne :
Provenance vampirique
Armure de plaques, lourde et encombrante mais qui protège efficacement son porteur. Matériau : acier.
+Résistance
Effet : Donne +1 résistance. Effet non cumulable. Effet permanent.
+Répulsion : Sur un rayon de 5 mètres autour du porteur, une onde de choc vient repousser tout individu et projectile dans la zone d’effet (aussi bien sûr les côtés qu’au-dessus du porteur). Il ne s’agit pas d’une bourrasque de vent, mais bel et bien d’énergie pure. L’effet n’est pas perceptible à l’œil nu, cependant le support brille légèrement à son activation. Le glyphe demande de l’énergie au porteur pour être utilisé, il consomme l’équivalent d’un sort bon en magie et nécessite quelques minutes avant d’être réutilisé. (1 tour)
+Conditionnement d'armure
Effet : Une série de petits aménagements destinés à rendre une armure, qu'elle soit lourde ou légère, bien moins inconfortables pour son utilisateur. A aussi l'avantage d'empêcher l'armure d'être utilisée de façon optimale par qui que ce soit d'autre vu qu'elle est agencée selon les formes de son porteur.


Armure vampirique renforcée : - Provenance vampirique - Armure en métal, offre une meilleure protection que celle en cuir et dispose d'un glyphe de base. Matériau : acier.
Glyphe : Anti-rouille – élémentaire


Cuissardes : - Provenance humaine - Très hautes bottes en cuir épais arrivant jusqu'à mi-cuisse, de couleur noire, à fermeture d'argent, très résistantes.


Gants de protection en cuir durci : - Provenance humaine - Gants de protection en cuir durci avec des rainures en acier le long des phalanges. Ils protègent les mains lors d'un combat à mains nues.


   


   

Mes Précieux Artéfacts


   

Cristal métamorphose : 500 pièces d'or Pierre cristalline à porter en bijou. Gorgez-la du sang d’une personne, alors, son apparence vous prendrez après de longues minutes. Notez que plus la transformation est différente de la vôtre et plus le temps requis sera nécessaire, de même que la douleur associée (Par exemple: imaginez la douleur associée à la croissance des os pour devenir plus grand!). Seules l'apparence physique et la voix vous prendrez avec le cristal, un comportement différent vous trahira. Le cristal peut conserver le sang de 3 transformations à la fois et d'un maximum de 3 personnes différentes Le sang est consommé lors de la transformation. Il est à noter que les vêtements ne sont pas pris en compte dans la transformation. Cela prend jusqu'à 30 minutes selon les différences dans l'apparence pour se métamorphoser ou reprendre sa réelle apparence. Plus les différences sont grandes et plus la transformation est douloureuse. Le temps maximal de métamorphose est de 1 heure. L'utilisateur peut enlever le cristal pour mettre fin à sa transformation à tout moment. La transformation prendra fin prématurément si le cristal est retiré de l'utilisateur ou si on annule l'effet (sort, glyphe, etc).  Glyphe : Transformation – Draconique


Exaltation de la nuit éternelle :
Ce pendentif de conception vampirique passa de main en main au fil des âges. Il a la particularité de dissimuler l'état de mort-vivant d'un vampire. Lorsqu'un Immortel porte ce bijou (il doit être en contact avec la peau), sa peau paraît chaude au toucher et son odeur se voit altérée pour ressembler à celle d'un sang chaud. Quelqu'un possédant la caractéristique de perception d'un cran supérieure à la puissance magique du porteur pourra voir au travers du subterfuge, à condition de le vouloir. Il faudra donc deviner que le porteur est un vampire avant d'essayer de passer outre le glyphe du bijou. Le pendentif est une simple pierre, semblable à un rubis. Elle est enchâssée dans un support en argent, lui-même retenu par une chaîne du même type.
Ce bijoux ne dispense pas le porteur de faire attention à son comportement. S'il fait quelque chose d'humainement impossible en le portant, il sera percé à jour.
Glyphe : Illusion de vie - draconique


   


   

Mes Autres Possessions


   


Escarpins Signés Dalis. (cadeau Cendre Lune)

“Magnifiques escarpins, dessinés selon les derniers goûts à la mode au sein de la noblesse mais surtout selon les goûts flamboyants de Dame Dalis, c’est à dire avec beaucoup d'élégance et de couleurs éclatantes, rehaussés de talons hauts qui allongent élégamment la silhouette de l'androgyne. D'un rouge vernis et lustré semblable à de la soie, ils sont aussi confortables que des pantoufles. Leurs semelles et leurs talons sont d'un noir de jais, lisses et brillants comme de l’obsidienne. Il a fallu près d'un an au cordonnier elfique caladonnien pour confectionner cette commande hors de prix mais il avouera sans rechigner que c'est le plus beau chef d’œuvre de sa vie (et ce n'est pas très cool pour ses enfants).
Glyphe 1 : Comme sur des semelles plates – Soutien : Les escarpins ont été enchantés pour être confortables et donner l’impression de marcher avec des semelles plates. Ce confort ! On peut même courir sans avoir l’air d’avoir un balai mal placé !
Glyphe rare
Glyphe 2 : Lévitation – Élémentaire : Produit une diminution de moitié du poids et un petit courant d’air qui soulève le porteur à 50 cm au-dessus du sol pendant 30 minutes maximum. Permet d’esquiver les pièges au sol et les difficultés du terrain... Mais surtout, de rendre les pas de danses de Toryné incroyablement fluides et remarquables.
Glyphe 3 : Cendrillon (Fidélité) - Soutien : Rend l’objet inutilisable par qui que ce soit d'autre que son véritable propriétaire et ne peut pas blesser ce dernier. Pour tout autre que Toryné, la chaussure sera trop petite.
Amélioration technologique : Lame cachée : Un mécanisme est incorporé dans le talon aiguille de l'escarpin. Avec le bon mouvement, une petite lame d’acier se révèle par une fente habilement dissimulée jusque-là et peut s’utiliser en combat à mains nues.

Voile de passion :
Cuir fabriqué à partir de corolles de fleurs, de fibres végétales et de fils d’orichalque gardés dans une fusion froide par magie. Très dur à constituer, il faut à un artisan elfique deux mois pour en produire un seul exemplaire complet. Lorsqu’il est achevé, sa surface ressemble à de la soie et dispose de superbes couleurs et d’une très grande douceur. C’est néanmoins le parfum qui s’en dégage qui est son plus grand atout.
Bonus :
+ Esthétique : L’objet est très beau, il attire l’œil et aide au Charisme de son porteur (+1 rang de Charisme).
Effets :
+ Parfum d’attraction : Le porteur est irrésistible pour les personnes de niveau Force mentale inférieure au sien.
Malus :
- Furtivité : Enlève 10 pts en jets de Furtivité. <= Bwarf, t'es plus à ça prêt ?”


Sac à main magique : - Provenance Dalis - La taille est réduite, permettant au sac d'être juste avec un bras, à l'épaule ou une main, la capacité magique de l'objet reste inchangé cependant.


Peigne des ombres : - Provenance vampirique - Petit peigne discret fait de bois de rose sombre sur une monture d'ivoire héraldique enchâssé d'une unique gemme d'améthyste. Il dégage une aura subtilement dérangeante et lugubre et luit faiblement.
Effet 1 : Permet de prendre de contrôle d'une créature à l'esprit faible ( un animal, ou un simple d'esprit )
Effet 2 : Renforce la puissance des sorts liés à l'esprit
Glyphe 1 : Contrôle mental – funeste
Glyphe 2 : Soutien de l'esprit – draconique


Cœur d'ombres : - Provenance vampirique - Une pierre de forme indéfinissable et de couleur noire violine, émet une fine brume et une lueur violette. Augmente la puissance des sorts d’ombre. Glyphe : Renfort des ombres – soutien


Barrage de chair  : - Provenance théocrate - Une petite effigie en cuivre ou en bronze en forme de tentacules entrelacés, elle s'accroche généralement à la ceinture. Elle permet, en échange d'une dose modérée d'énergie, de créer immédiatement un mur de tentacules devant son utilisateur. Trois fois par jour, de gros tentacules sortiront donc du sol et encaisseront une attaque ennemie et une seule à chaque invocation. Glyphe : Mur de tentacules – draconique


Chapeau pointu en neige brodé : Petit couvre-chef célébrant l'arrivée des fêtes hivernales. C'est un chapeau de cuir teinté en rouge et dont les bordures sont d'un blanc pétant. Une pointe se dresse au dessus de la tête de son porteur où trône un petit pompon blanc

Collier de voix enchanteresse
Objet commun personnalisé
Un pendentif de rubis, taillé en forme d'ovale, et placé dans un écrin d'or blanc qui, telles des ailes de monarques lacées d'or rose pour sublimer ses délicats motifs, s'enroule autour de son précieux joyau. On l'accroche à une chaîne d'or rouge. → Glyphe 1 : Voix enchanteresse – Soutien : Module subtilement la voix du porteur pour la rendre plus harmonieuse et agréable à l’oreille.
Glyphe rare
→ Glyphe 2 : Mensonge – Funeste : Diminue la perspicacité de l’interlocuteur du porteur, de sorte que celui-ci ne détecte pas les mensonges énoncés par le porteur.


Élégance mortelle
Objet commun
Foulard délicat en soie, d’une teinte chatoyante et brillante, très vive, brodé délicatement dans un rappel de l’art elfique et althaïen. → Glyphe : Arme de tissu – Soutien : À l’activation, le tissu devient une arme au choix du porteur, ayant tous les attributs d’une arme classique.
Glyphe rare


Glyphe: Adaptabilité - soutien: Permet au support de suivre la croissance du porteur et de s'adapter à sa taille. Effet permanent.


Neige déshydratée : Fine poudre blanche contenue dans un petit bocal à répartir tout autour de vous avec le sourire !
Mélangée avec de l'eau, elle gonfle jusqu'à former une magnifique neige poudreuse.

Usage unique. Contient jusqu'à 20 mètres cube de neige


Glyphe élémentaire : Magie des flocons
Flocon magique: à l'activation, fait tomber de petits flocons de neiges autour du lanceur sur un rayon de 2 mètres


Glyphe à apposer sur l'une de vos armes, de vos bijoux ou de vos vêtements


“Esprit ailé

Forgé par Valmys, c'est un tour d'oreille en or blanc qui vient dessiner de jolies boucles sur la joue de son porteur. De vraies plumes blanches viennent en demi-cercle derrière l'oreille, et un disque cache l'oreille en question. Le disque est composé de cercles concentriques, tantôt vides, tantôt mêlés d'obsidienne et de rubis comme les ailes d'un monarque, tantôt d'or blanc gravées.
Glyphe 1 – Légèreté : Le bijou est beaucoup plus léger que ce qu'il devrait être.”


Potion "Cornes de rennes"
Mixture de couleur brûnatre contenue dans une petite fiole débouchable. Un sigle d'avertissement suivi d'un dessin d'un bois de renne est étiquetée dessus
Effet: Fait pousser des cornes de renne sur la tête du consommateur, plus ce dernier est grand, plus ses ramures seront impressionantes. L'effet dure quelques heures.


Potion Méli-Mélo

Une potion contenue dans une longue et fine fiole de couleur rouge. Une fois le breuvage avalé, le sexe de la personne l'ayant bu change (ses formes, sa voix, ses attributs). L'effet dure une journée entière.
UTILISATION: une fois par semaine
Effet : changement de sexe


Baguette de Fröst
Baguette magique créée par un mage de glace exceptionnel. Sculptée dans un conifère, l'embout est entièrement recouvert de glace.

Puissance de Fröst: Permet de tirer une boule de neige par un léger mouvement de poignet.


Mouffles Pare-Glace
Des mouffles bleues rembourées, d'où émane une étrange force magique. Souvent offertes avec la baguette de Fröst.

Puissance des mouffles : Permet de créer un petit écran de glace protecteur devant les mains de l'utilisateur. Il est juste assez solide pour arrêter la plupart des boules de neiges.


Anneau de l'Esprit du Renne
Petit anneau bleuté, frais au toucher, gravé de symboles blancs représentant l'Esprit du Renne.

Manifestation du Cervidé - élémentaire : Fait apparaître des formes éthérés givrés de rennes, de biches et de faons.


Potion de Hagreuh
Potion à boire en grande quantité pour qu'elle fasse effet. Un homme joufflu au visage étouffé dans sa barbe est représenté sur l'étiquette.

A la consommation, l'utilisateur grandit soudainement jusqu'à atteindre une fois et demi sa taille, l'effet dure une dizaine de minutes.


Potion de Lily Pussienne
Potion à boire en toute petite quantité pour qu'elle fasse effet. Une petite fée voltigeant dans les airs est représentée sur l'étiquette.

A la consommation, la taille de l'utilisateur est divisée par deux, l'effet dure une dizaine de minutes.


Bonbon de Mentholine
Petit bonbon mystérieux à l'emballage verdâtre. A la consommation, le souffle de l'utilisateur devient gelé. ça n'est pas très chaleureux, mais ça lui donne quand même une haleine d'enfer !

 


   

Ingrédients et Objets Hors rp


   

-Titre de cercle restreint (Awards 2018)
-Fragment de conscience (Loterie de Novembre)
- 2 Gemme de Sang (fil blanc) (loterie de l'intrigue Armada du groupuscule groupe 1)
- 1 Rune (fil blanc)
- 1 Artefact de Dragon (fil blanc) (loterie de février)
- 2 Titre jusque Célèbre (fil blanc) (loterie de février)
- 1 Titre jusqu'à peu connu (loterie de mars)
- 1 Glyphe au choix en boutique ou Glyphe Unique (fil blanc)
-1 alliage au choix ou unique (fil blanc)
-1 sort ou objet unique (fil blanc)
-Déplacement d'un glyphe ou alliage (Loterie de Janvier)
-Une fusion d'objet (récompense du fil vert)
-Boost d'XP (double l'xp donnée par un rp) (récompense du fil vert)
-Titre célèbre pour les 4 îles (récompense du fil vert)
-Entraînement gratuit (récompense du fil vert)
-Sort unique - (Récompense Estivale)
-Contrefaçon d’Athgalan - (Récompense Estivale)25 Pc
-“Pensée volage :
-Support : Tout support
Flux : Mental
Coût en énergie : Moyen
Utilisation : Active
Effet : A l’activation en fixant sa cible, le porteur peut lui faire oublier une pensée. La pensée "volée" ne peut-être qu’une pensée immédiate, telle une parole que la personne allait dire, ou une intention immédiate. Ce ne peut être une pensée trop profonde ou un souvenir trop ancré.
Une seule utilisation sur 2 heures / 3 tours d’intrigue.
Jet de sauvegarde : Force mentale, dissipation d'effet magique ou annulation de glyphe”

   




Dernière édition par Toryné Dalis le Lun 15 Mar 2021 - 2:07, édité 58 fois

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=> Objets/créatures légendaires

Thespies, le dévoreur de reflet

Description : Thespies, le dévoreur de reflet est un miroir à main. Son manche mesure un peu plus de dix centimètres de long et son miroir quinze centimètres de long pour huit de large. Il est doté d’un cachet singulier, mais qui pour autant ne rend guère de difficile de deviner son origine. Il s’agit là du travail d’un artisan elfique, d’un artisan particulièrement doué qui plus est. Le verre du miroir ne souffre d’aucune imperfection. Le corps de l’objet est fait en de vif-argent et couvert d’un vernis lui offrant des couleurs particulièrement vives. Au dos du miroir se trouve un visage sculpté d’une grande élégance dont les pupilles sont également faites en verre. Si bien qu’il peut aussi être utilisé comme masque à manche lors des réceptions mondaines. Toutefois il réside un défaut dans sa conception puisqu’on ne peut pas voir au travers si on l’utilise tel un masque … à moins qu’il n’ait été conçu pour que seuls certains individus en soient capables.

Histoire : Il était une fois l’histoire de Euphemia Dionaea Marie Kohan. Une princesse de la famille impériale de l’empire des hommes vivant en Ambarhùna. Une femme que l’on disait bénit du don de la beauté par les déesses. En effet, Euphemia disposait au naturel d’une splendeur de trait capable de faire jeu égal avec le commun du beau peuple, tant et si bien que des rumeurs lui attribuaient du sang elfique. La princesse était un joyau de la famille impériale, infinis étaient ses courtisans, subjugués par sa beauté des nobles mariés du royaume lui faisaient eux aussi la cour. Hendricks Syrène, héritier d’une noble et ancienne lignée ayant fondé la ville de Lyssa, fut choisit pour être son époux. Euphemia représentait pour la famille Kohan l’opportunité de fondé une alliance par le mariage avec la famille Syrène qui s’était toujours refusé à marier l’un des leurs avec la famille impériale, en raison de leur manque de raffinement et d’élégance auxquels ils étaient accoutumés du fait de leur proximité avec le beau peuple.

Hendricks et Euphemia furent mariés, pour le plus grand bonheur du premier et dans la plus grande indifférence de la seconde. La jeune femme ne portait aucun intérêt aux autres, seule elle l’intéressait, subjuguée par sa propre beauté. Le jeune homme était éperdument amoureux de cette dernière, et cet amour fut son tourment. Il ne trouvait pas grâce aux yeux de son épouse qui le délaissait. Lentement, le désespoir se mit à ronger Hendricks. Il réalisa alors qu’il n’était pas amoureux de Euphemia, mais de sa grande beauté. Rien d’autre chez elle ne faisait chavirer son cœur. Cette même beauté qui empêchait la jeune femme de porter un intérêt à son époux.

Accablé par le chagrin Hendricks se détourna lentement de son épouse, objet de sa douleur. C’est alors qu’à l’occasion d’une réception organisée à Lyssa entre les humains et les elfes, ce dernier fit la connaissance d’Hélène. Fille d’une noble lignée venue d’artisans venue de l’est, de grande renommée travaillant au service exclusif de la famille impériale du beau peuple. Ses deux êtres, sympathisèrent, se côtoyèrent, puis finirent par tomber amoureux l’un de l’autre. Pendant cinq ans, Hendricks et Hélène vécurent une idylle. Toutefois, le père de Euphemia, ayant eu vent du désintérêt de sa fille pour son époux, lui ordonna de concevoir descendance avec celui-ci. L’humaine qui n’avait rien perdu de sa beauté se détourna alors à contrecœur de sa propre personne pour s’acquitter de son obligation. Malheureusement celle-ci se rendit compte de la tromperie de son époux et prit offense que ce dernier puisse être charmé par une beauté autre que la sienne, en particulier par une beauté magique, Hélène étant liée au paon.

Alors que la vérité s’apprêtait à être révélée, Hendricks promit à Euphemia de lui revenir et de lui offrir un présent capable de la montrer plus belle qu’elle ne l’a été, qu’elle ne l’est et qu’elle ne le sera jamais. Très intriguée et enthousiaste, l’humaine accepta. Malheureusement pour elle, son époux n’avait aucune intention de mettre fin à son histoire avec Hélène. Il ne voyait en son épouse plus qu’une source de souffrance et de haine. Demande l’aide de son amante, celle-ci, qui tout comme ses ancêtres était une artisane miroitière, fabriqua le présent promis.

Ainsi naquit Thespies, un miroir à main de la plus belle des factures. Comme promis, il fut offert en présent à Euphemia. Comme promit, il la montra plus belle qu’elle ne l’a été, qu’elle ne l’est et qu’elle ne le serait jamais. Il est dit qu’à l’instant où son regard se posa sur le miroir, jamais plus elle ne décrocha celui-ci de son reflet. Euphemia fut subjugué par son propre reflet. Les mois passèrent, jusqu’au jour où la Kohan fut retrouvée écrouler dans sa chambre, sans vie. Il ne restait plus que le miroir.

Euphemia fut déclarée avoir été victime d’une mort subite, trouvant sa source la sous-nutrition de la princesse. Et il est dit que, Hendricks, ronger par le chagrin d’avoir perdu son aimée, devint fou et s’exila dans une ville à l’est du continent afin de recevoir des soins à même d’apaiser sa peine. Bien entendu, la réalité est tout autre. Libérer d’un mariage devenu prison, Hendricks et Hélène purent vivre leur idylle jusqu’à leurs derniers jours.

Glyphe 1 : Reflet parfait
Thespies est capable d’enregistrer jusqu’à trois reflets (Personne, objet, structure, animal ou créature) ou de capturer jusqu’à trois reflets (Personne, objet, animal, créature, sort, effet actif d'esprit-lié). Il peut aussi en enregistrer et en capturer tant que la limite de cinq est respectée.

- Lorsque le miroir est placé face à l’élément dont il a enregistré le reflet, le porteur de Thespies a la possibilité de libérer ledit reflet. Dès lors l’élément adoptera l’état dans lequel il se trouvait au moment où le reflet a été enregistré. (Exemple : une personne blessée verra sa blessure disparaitre. Un objet détruit se verra réparer. Inversement si le reflet de la personne possédait une blessure, alors la blessure reviendra. Idem pour l’objet). L’utilisation de ce glyphe a un coût d’énergie unique lors de l’enregistrement du reflet, pas de la libération.

- Lorsque le miroir capture un reflet, il capture également l’origine de ce reflet en son sein. Si l’élément capturé est un sort ou un effet actif d'esprit-lié, il peut être maintenu dans le miroir pour une période indéfinie et libéré lorsque le porteur en a besoin. Si l’élément capturé est une personne, un objet, un animal ou une créature ET ne le fait pas volontairement, alors la durée de son emprisonnement dans le miroir ne saurait excéder deux tours. (Jet de sauvegarde en résistance magique). Si l’élément capturé est une personne, un objet, un animal ou une créature ET le fait volontairement, alors celui-ci pourra sortir quand il le souhaite. Le porteur de Thespies a toujours la possibilité de libérer ce qui a été capturé quand il le souhaite. (Il sortira alors face au miroir, s’il s’agit d’un sort il se dirigera vers la personne en face dudit miroir).

Glyphe 2 : Reflet lointain Thespies est capable d’enregistrer le reflet de lieux dans lequel Toryné s'est d'ores et déjà rendu. Il peut ensuite invoquer ce reflet qui s'affiche sur le miroir en lieu et place de la réalité et Toryné peut se téléporter en ce lieu, qu'importe la distance qui l'en sépare.

Glyphe 3 : Reflet masqué : Thespies est capable, en échange du reflet de son porteur et d’énergie, d’entourer son porteur d’une aura illusoire et magique venant troubler la perception de tous ceux qui l’observent. Seuls ceux possédant une certaine perception seront en mesure de le toucher. (Maitre en Perception pour parvenir à toucher le porteur. Ce dernier récupère d’ailleurs son reflet une fois que l’effet cesse, mais durant l’effet il n’émet plus le moindre reflet.). L'aura illusoire peut absorber un coup quel qu’en soit la puissance (même titanesque) à la place de Toryné. L'aura prend alors fin.

Glyphe 4 : Reflet de vérité : Thespies ne reflète que la vérité, ainsi son porteur est rendu insensible aux sorts du flux de l’illusion, ainsi que les effets de dissimulation et métamorphose et est capable de briser ceux affectant autrui. (Un jet de perception étant toutefois demandé face aux effets provenant d'un mage de niveau grand-maitre ou exceptionnel, ainsi que pour ceux provenant d'un esprit-lié de niveau 3)


Euphemia, la dame du miroir

Histoire : L’histoire de Euphemia Dionaea Marie Kohan s’achève là où l’histoire de Euphemia la dame du miroir commence. Thespies, le dévoreur de reflet porte bien son nom. Offert par Hendricks à son épouse afin de s’en débarrasser, celui-ci a bien accompli son œuvre. Au cours des mois durant lesquels la princesse Kohan a contemplé son image dans le miroir, ce dernier l’a dévoré. Aussi lorsque Thespies eut accompli son œuvre, Euphemia se retrouva piégé à l’intérieur. Sa forme physique avait à tout jamais disparu, il ne restait d’elle plus que son esprit et son reflet. Le reflet fut progressivement digéré par Thespies jusqu’à disparaitre, ainsi toute trace de l’éclatante beauté de la princesse avait définitivement disparu. Son esprit, lui, le miroir n’en avait cure. Euphemia était donc consciente de son enfermement et de sa condition. Il ne fallut guère longtemps pour que cette dernière sombre la démence la plus profonde. Bientôt, il ne resta plus rien du joyau de la famille impériale. Simplement un esprit fou, en proie à la douleur et à la haine.

Pendant longtemps, Thespies resta enfermé dans la salle au trésor de Lyssa. Laisser là par Hendricks avant son départ chez les elfes et progressivement oublier. Il fut néanmoins redécouvert plusieurs centaines d’années plus tard. Dès lors, ce somptueux miroir à main fut offert en cadeau et passa de personne en personne. Euphemia vit défiler devant elle le visage d’innombrable femme à la fois belle, élégante et noble. Bien qu’aucune n’arrive à la cheville de sa splendeur d’antan, elle les jalousa. Elles possédaient encore un corps, un reflet, une beauté ! En somme, tout ce qu’elle avait perdu. Euphemia se glissa alors dans les reflets de ces dernières, pour tenter de retrouver un semblant de beauté. Mais chaque fois elle les déformait, lisant l’horreur sur le visage de ces femmes. Folle de rage d’être considérée comme hideuse, elle tortura l’esprit de chaque personne osant contempler son reflet dans le miroir. Très vite, Thespies gagna la réputation d’être un objet maudit. On tenta de le détruire à maintes reprises, mais Euphemia le répara à chaque fois. Finalement, par défaut, il fut enterré pour que jamais personne ne le retrouve.

Les années survolèrent le dévoreur de reflet et la dame de verre, entrant en sommeil alors que la magie s’amenuisait en Ambarhùna. Puis vint un jour où il fut retrouvé. Une jeune paysanne labourant la terre le déterra par mégarde. Euphemia se réveilla alors sentant un reflet à la surface du verre. Sa rage endormie revint à la charge et elle se jeta sans attendre à l’assaut. Mais rien ne se produisit. Celle qui contemplait sa surface était aveugle. Sous les différentes couches de saleté, la dame du miroir put ressentir la beauté de la femme qui la contemplait. Bien plus belle que toutes celles qui avaient pu avoir Thespies en main depuis elle. La folie et la haine se muèrent en peine et en tristesse pour cette pauvre paysanne incapable de contempler sa propre beauté. Pour la première fois de son existence, Euphemia porta intérêt à quelqu’un d’autre que soi-même et permit à cette inconnue de pouvoir voir son reflet. Le sourire qu’elle reçut en retour fut un véritable baume pour l’esprit malade de la dame du miroir.

Pénélope, tel était le nom de cette jeune paysanne qui devint la première véritable amie de l’ancienne princesse. Euphemia aida cette dernière à s’extraire de la condition dans laquelle elle se trouvait. La dame du miroir partagea son éducation avec la jeune femme, grâce à son aide et à ses conseils, cette dernière parvint à convaincre son père de lui faire quitter la campagne pour l’envoyer en ville. Là-bas, Euphemia lui apprit à cultiver sa beauté en dépit de sa cécité. Très vite, Pénélope parvint à s’attirer la sympathie des hommes qui l’aidèrent à survivre en ville, la dame du miroir la protégeant contre ceux trop entreprenants souhaitant abuser de son amie. La jeune femme se maria une première fois, le fils d’un marchand tombant sous le charme de la paysanne aux allures de grande dame. Celui-ci mourut un an après le mariage à la grande tristesse de Pénélope. Sur conseil d’Euphemia, usant de l’or de son défunt époux, elle acquit un titre de basse noblesse. C’est en assistant à une réception qu’elle fera la rencontre de son second époux. Elle se liera à lui un an plus tard, et ce dernier mourut une année après. Dépitée par la perte de son second époux, Pénélope décidera de ne pas en prendre de troisième et devint l’amante de plusieurs hommes. Cinq années plus tard, l’un de ses amants la demandera en mariage et cette dernière acceptera. Celui-ci lui offrit une porte d’entrée à la cour. À la mort de ce dernier un an plus tard, Pénélope devint une courtisane. L’ascension sociale de l’ancienne fermière lui couta trois époux, trois maris dont Euphemia était à l’origine de ses décès. Elle ne souhaitait pas partager son amie Pénélope, mais plus que cela, chaque histoire d’amour de cette dernière faisait surgir le souvenir de la trahison d’Hendricks. La dame du miroir ne souhaitant pas que l’ancienne fermière connaisse le sort de la trahison des hommes. Malheureusement pour Pénélope, les décès de ses différents époux lui valurent mauvaise réputation. Si bien que lors de l’invasion des Almaréens, elle fut dénoncée comme meurtrière. Les dévots du néant tentèrent de la saisir, mais Pénélope parvint à s’enfuir grâce à l’aide de Euphemia.

Une fin plus tragique encore attendait l’amie de la dame du miroir. L’avènement du Tyran Blanc eut lieu et l’ancienne fermière ne parvint pas à fuir. Contemplant les horreurs qu’il produisit, Pénélope, qui se pensait maudite en raison de la mort de ses précédents époux, décida de se présenter à la cour du Tyran pour y devenir courtisane. La mort de l’albinos, voilà tout ce qu’elle désirait, comme tout à chacun. Euphemia lui déconseilla vivement de faire cela, mais son amie de l’écouta pas et elle n’eut pas le courage de lui avouer être à l’origine de la mort de ses précédents époux.

Pénélope devint l’une des courtisanes du Tyran et eut l’occasion de partager son lit. Malheureusement, l’albinos ne pouvait être berné. Il n’eut aucun mal à percer à jour les intentions de sa courtisane, ainsi que la vérité derrière le miroir et le secret que dissimulait son habitante. Dès lors il joua le jeu et permit à Pénélope de partager sa couche pour une nuit, offrant alors à Euphemia de l’occasion de mettre en œuvre cette soi-disant malédiction. En pleine nuit, la dame de verre prit forme physique et s’approcha du lit du tyran avec l’intention de le couper la tête. Mais le voleur de cœur ne dormait pas. Il repoussa l’assaut avec aisance et punit les deux complices. Il tua Pénélope sous les yeux de Euphemia après l’avoir contrainte à avouer être à l’origine de la mort des trois époux.

Le tyran enferma par la suite la courtisane et le miroir, afin que la dame du miroir contemple sa seule et unique amie qu’elle avait trahie pourrir à petit feu.

Après la chute du Tyran, Thespies disparut, pour finalement réapparaître en Tiamaranta. Comment y est-il parvenu ? On l’ignore totalement.

Caractère : Euphemia, la dame du miroir, est un esprit brisé. Briser par son histoire, en proie à la souffrance, la haine, la tristesse, n’attendant et n’espérant rien d’autre qu’une mort définitive qui viendrait mettre fin à son calvaire. Elle recherche par ailleurs cette fin et poussera quiconque trouveraient le miroir à tenter de le détruire. Toutefois, s’il advenait que quelqu’un parvienne à la pardonner pour la fin tragique de son unique amie, à lui redonner une joie de vivre et à devenir son ami, l’esprit de Euphemia pourrait retrouver un certain éclat. La dame du miroir s’avèrera alors être une bonne complice et une bonne conseillère, en revanche, elle est capricieuse et peut faire preuve de jalousie. Elle déteste profondément les êtres à la beauté magique, les histoires d’amour et peut faire preuve de surprotection.

Capacité :

Esprit de noblesse : La dame du miroir est une créature douée de conscience. Ancienne princesse Kohan, elle peut communiquer, donner des avis et partager ses quelques connaissances. Toutefois, les domaines sur lesquels elle peut agir sont limités. (Son histoire, la noblesse, le sens de l’étiquette, le charme, la beauté physique et soin en rapport, l’habillement, le déguisement, le maquillage, la décoration, diverses réceptions mondaines et cérémonie.) Elle octroie à Toryné un rang en Education.

Dame du reflet (forme du reflet) : Euphemia ne possède plus d’enveloppe physique qui lui est propre depuis le jour où elle fut capturée par Thespies. Elle n’est plus qu’une créature du reflet, une créature du miroir. Elle se dissimule dans le reflet des créatures vivantes que produit la surface de verre dans laquelle elle se trouve sur l’instant. Néanmoins, elle produit une déformation du reflet dans lequel elle se dissimule, aussi toutes créatures vivantes voyant ledit reflet subissent un désordre mental (celui-ci est plus fort pour le possesseur du reflet) pouvant causer une folie passagère en cas d’échec cuisant ou critique. En se dissimulant ainsi dans le reflet d’une personne, Euphemia à la possibilité de la contrôler physiquement (Un jet est demandé en cas de force physique également ou supérieur à maitre. Le jet est fait par la victime.)

Dame de verre (forme physique) : Euphemia est capable de prendre une forme physique. Elle a une apparence humanoïde, mais est intégralement faite de verre (elle utilise le verre afin de se doter d’une enveloppe physique et de la contrôler. C’est la seule fois où elle peut créer du verre par elle-même). Elle possède des lames à la place des bras et des jambes qui sont extrêmement tranchantes. Bien que faite de verre, elle est d’une très grande solidité. (Résistance physique : Très bon. Corps à corps/Pugilat : Très bon. Coordination : Très bon).

Voyage cristallin : Euphemia peut parler au travers des surfaces de verre, voyager au travers des surfaces de verre comme des portails de téléportation, fusionner avec des surfaces de verre et de se protéger dedans. Euphemia peut permettre à Toryné d’étendre ses sens au travers des surfaces de verre dans un rayon d’un kilomètre, de parler au travers des surfaces de verre, de voyager au travers des surfaces de verre comme des portails de téléportation (pour cela Euphemia doit se trouver dans Thespies).

Essence du verre : Euphemia a la capacité de transformer des objets  en verre pendant 15 minutes (3 tours) (petite, moyenne et grande taille). En associant leur pouvoir, Euphemia et Toryné ont la capacité de créer des objets  en verre et de les animer (petite, moyenne et grande taille) (pour cela Euphemia doit se trouver dans Thespies). Euphemia peut réparer Thespies s’il venait à être abimé ou détruit.

Reflet illusoire : Sous sa forme physique, Euphemia est capable d’arborer le reflet de Toryné (les gens croiront voir Toryné et non Euphemia. Jet de sauvegarde en perception). Si Toryné est proche d’Euphemia, celle-ci réfléchira les sorts d’illusion de ce dernier, ainsi que les capacités illusoires et d’attraction de l’attention de l’esprit lié du Monarque. (Renforce ou double les effets/sorts).

La malédiction du miroir : Dans le cas où Euphemia serait détruite sous sa forme physique, ou sous sa forme de reflet (en détruisant la surface dans laquelle elle serait dissimulée), cette dernière réapparaitrait quelques jours plus tard à l’intérieur de Thespies.

Sept ans de malheur : Euphemia a la capacité de briser les surfaces de verre aux alentours. Celles-ci se brisent en éclats qui vont être projetés dans un sens que la dame du miroir peut déterminer. Les éclats ainsi projetés peuvent causer des blessures légères à moyennes, chaque projection par destruction d’une surface de verre représente l’équivalent d’un sort de niveau Très bon. Euphemia a également la possibilité de réaliser cette capacité avec son propre corps lorsqu’elle est sous forme physique, toutefois les blessures pouvant être causées seront ici graves et cette destruction représente l’équivalent d’un sort de niveau Grand maitre. (Dans ce cas là Euphemia est détruite et la malédiction du miroir s’applique).

Dernière édition par Toryné Dalis le Lun 15 Mar 2021 - 2:12, édité 1 fois

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Carnet de voyage : en cours

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Sort unique :

Toryné Dalis Tory_a10

Ailes Du Cygne Blanc

Histoire rapide :

Toryné a toujours eu une sainte horreur des animaux dans leur grande majorité, passant du dégoût jusqu’à une certaine crainte pour certain, le cygne, cependant, se voit sujet à un traitement de faveur. En effet perçu comme un animal gracieux et noble, Toryné a même fait de cet animal le symbole de sa famille et à même commencer à se percevoir lui-même comme un cygne blanc. Cela associé avec une connaissance de son propre corps, touchant presque à l’érudition, il n’est pas étonnant que Toryné en soit venu à concevoir un tel sort.

Description rapide :



Toryné fait jaillir de son dos deux ailes géantes de Cygnes blanc, chaque aile mesure près de deux mètres. Les ailes ne sont pas faites de magie, il s’agit belle et bien d’os, de chair et de plume qui les constituent, cependant créé de manière artificielle par la magie de Toryné. Par conséquent, l’androgyne ressent la douleur, le plaisir, etc… provenant des deux ailes.

Toryné n’est pas capable de voler avec ses ailes, il peut seulement effectuer des propulsions, ralentir sa chute et effectuer des atterrissages (c’est-à-dire qu’il plane mais perd rapidement de l’altitude). Toryné utilise des battements d’ailes pour se propulser, aussi bien en avant, en arrière, sur les côtés, qu’en altitude. Il peut effectuer ces propulsions alors qu’il est déjà en l’air. Les battements d’ailes sont néanmoins très épuisants. Ralentir une chute ne provoque pas d’épuisement.  Les atterrissages épuisent Toryné, la durée dont il peut garder ses ailes ouvertes pour planer dépend directement de son endurance.

Les propulsions lui permettent de se projeter jusqu’à 7 à 8 mètres en ligne droite, devant ou derrière lui et d’environ 2 à 3 mètres sur les côtés et en l’air. Il peut égale utilise ses ailes pour renforcer un bond et parcourir ainsi jusqu’à une dizaine de mètres de distance, mais suit un arc de cercle dans les airs, jusqu’à 2 mètres au-dessus du sol en milieu de saut, les bonds latéraux peuvent aller jusqu’à 5 mètres.

Une fois les ailes invoquées, elles resteront, à moins que Toryné n’inverse l’effet de son sort ou que les ailes soient arrachés d’une quelconque manière, rien n’empêchera par la suite le vampire de se refaire apparaître comme une nouvelle paire d’ailes. Il s’agit d’un véritable changement corporel, les capacités physiques de Toryné influenceront donc sur l’utilisation des ailes.

Invoquer les ailes, ou les révoquer, est un processus très douloureux et coûteux en magie, cette dernière va créer de nouveau muscle, os et plume ainsi que les connections nerveuses qui vont avec, le sort consomme la quasi-totalité de la magie de l’androgyne, mais une fois les ailes créées, ce sera la condition physique de Toryné qui prendra le relais et non sa magie. Le temps d’invocation/révocation est d’environ une minute.

Informations complémentaires :

- Les ailes étant véritablement physiques, plume, sang ou quoique ce soit d’autre venant des ailes peuvent être récupéré, récolté.

- Une propulsion comporte un seul battement d’ailes.

- Un bond comporte un premier battement d’ailes pour se projeter et un second pour permettre d’amortir la chute et donc de se réceptionner.

- Le niveau magique permet de rendre l'apparition et la disparition des ailes plus rapides, moins douloureuse et moins coûteuse.

- Lors de l’apparition des ailes, celles-ci provoque chez Toryné une importante faim (soif de sang quand il est un vampire).

- Les performances des ailes dépendent des capacités physiques de Toryné :

La force : permet de plus grandes distances parcourues pour chaque battement d’ailes.
L’agilité : permet des mouvements plus complexes.
Furtivité : minimise le bruit des battements d’ailes.
Réflexe : /
Endurance : durée de maintien en l’air (atterrissage), ainsi que le nombre de battements d’ailes que peut entreprendre Toryné avant d’être épuisé.
Résistance : résistance des ailes.


“Mère de la Nuit - Sort unique


Flux : Altération
Type : Autre

Description : Avant même d’être un Parangon, Toryné était une mère de famille, d’une des rares familles vampiriques pouvant prétendre à ce nom. Son amour filial est bien réel et c’est même pour cela qu’Aldaron l’a choisi comme mère afin de renforcer l’unité du Triumvirat. Et parce que Toryné est une mère aimante et engagée, il est normal qu’elle veuille agrandir sa famille sans être ennuyée par quelque chose d’aussi trivial qu’une immunité au venin vampirique, non ?

Effet : Permet de retirer l’immunité d’une cible afin de pouvoir la transformer en vampire (avec accord du joueur) et permet d’infecter un embryon humain ou elfe de sorte qu’il porte le venin en lui jusqu’à 18 ans / 100 ans âge auquel l’infecté se transforme en vampire sans possibilité de guérison (sur accord joueur)”


“Entrée spectaculaire - Sort unique d’esprit-lié

Flux : Illusion
Type : Soutien

Description : Un monarque se doit de faire une entrée remarquée, même en combat non ? Il était donc normal pour Toryné de travailler à son effet d’introduction pour se rendre absolument incontournable dans toutes les situations, et dans toutes les cultures. Et bien entendu, son esprit-lié ne pouvait que se décider à l’aider dans cette entreprise. En voyant les efforts de son spirite, le monarque décida de le bénir d’une capacité d’esprit-lié supplémentaire.

Effet : Toryné ne peut user de ce sort qu’au tout début d’un combat ou d’une rencontre. Lorsque le sort est activé, Toryné se met à briller de milles couleurs éclatantes et brillantes, d’une poudre d’or, de petites étoiles, d’ailes de papillons avec des yeux, des trompettes, des harpes, des tambours, des gongs… Tout ce somptueux décor des plus criants attire immédiatement l’attention de tout spectateur posant les yeux sur le vampire. Les ennemis ainsi focalisés perdent toute initiative et toute capacité d’esquive pendant le tour. Toute action furtive entreprise par un allié pendant ce tour sera une réussite automatique.”

Dernière édition par Toryné Dalis le Jeu 26 Déc 2019 - 21:40, édité 3 fois

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