Les mystères du désert
4 août an 1764 du troisième âge
Les deux mains posées sur le gouvernail, Nathaniel manœuvrait avec précaution le Maelstrom à travers le fleuve du Tampocuilë. Faire naviguer un si grand navire dans ce cours d’eau au milieu du désert n’était pas une mince affaire, mais l’Eärendil était suffisamment expérimenté pour le faire sans rencontrer de réelle difficulté. Et dans la mesure où ce territoire était sous la domination de la Confrérie, il ne connaissait aucun danger, d’une quelconque nature que ce soit, pouvant menacer la traversée du navire. L’elfe sombre avait de ce fait tout le loisir de rediriger l’énergie captée par le navire vers sa propre personne afin d’user des pouvoirs de l’esprit-lié de l’orque pour rendre encore plus simple la navigation du Maelstrom à travers le Tampocuilë.
Le gredin s’en revenait du nord de Keet-Tiamat, de l’aval du fleuve pour être exact. Là-bas il était allé superviser la construction de ce qui serait appelé la Porte du Narval, une place forte composée de deux grandes tours d’ivoire torsadées destinées à contrôler l’entrée du fleuve et donc l’accès à l’intérieur des terres. Grâce à son aide, ce lieu avait surgi de terre en quelques jours à peine, l’esprit-lié du Narval n’y étant pas pour rien.
D’ici quelques instants, l’Eärendil atteindrait sa destination : l’ancien port elfique. Ce lieu était une ruine, dévasté par une explosion et un incendie provoqué par les anciens propriétaires. C’est sur cette ruine et les berges avoisinantes que le gredin avait l’intention de construire une ville modeste aussi agricole que portuaire destinée à être la porte d’accès à la future grande ville d’Elros le Renouveau bâti sur les restes de la capitale elfique Endëaerumë. Pour l’heure, la ville destinée à être nommée Blanche-Rive n’était que des dessins couchés sur du papier, des plans de construction. Pour autant, on pouvait déjà en voir les prémices sortir des terres.
Avant son départ vers l’aval du fleuve, Nathaniel avait fourni suffisamment de matériaux pour commencer à bâtir le temps de son absence. Au loin, depuis le bastingage du Maelstrom, il était possible de voir que deux bâtiments en ivoire de narval avaient surgi du sable. Tout autour, il y avait des séries de tentes agencées de manière harmonieuse de nature à former un caravansérail. Édifice adapté à la vie dans le désert et qui servirait de camp le temps de la construction de la ville.
L’elfe sombre était en avance sur les délais, la construction de la Porte du Narval avait pris deux jours de moins que prévu. Il aurait donc deux jours de libres au sein de la future Blanche-Rive avant de devoir prendre part à la construction en fournissant des matériaux. Le gredin avait l’intention de mettre à profit ce temps libre. Le roi de la confrérie avait fait envoyer un message par oiseau avant son départ afin qu’une unité soit prête le jour de son arrivée. Cette unité devait contenir dans ces effectifs un homme qui avait fait preuve d’une remarque utilité lors de l’expédition d’Endëaerumë la pestiférée. Mais ce n’est pas en raison des exploits de cet individu à cette occasion que le gredin tenait à la présence de ce dernier. Le dénommé Tobold était connu pour avoir déjà arpenté le désert d’Esfelia du temps d’Ambarhùna. L’humain avait donc de l’expérience dans ce genre d’environnement. Une expérience qu’il fallait mettre à profit. D’autant plus que Nathaniel n’avait pas du tout d’expérience dans ce genre d’environnement. En mer, en ville et pourquoi pas en forêt, mais pas dans le désert.
Après une demi-heure, le Maelstrom finit par jeter l’ancre au pied d’une ville faite de tente. Des échelles de corde et des rampes furent installées afin de permettre aux hommes et aux cargaisons d’être débarquées. L’elfe sombre quitta son gouvernail, s’excusant auprès de son bâtiment de devoir s’éloigner si loin de lui pour s’aventurer dans un lieu aux antipodes de sa propre personne. Un lieu loin de l’eau et de son abondance. Ceci fait, Nathaniel descendit du navire s’en allant vers l’un des rares bâtiments construits et qui avait été temporairement affecté à la direction des affaires de ce lieu.
Prenant à peine le temps de se rafraîchir, l’Eärendil ordonna à ce qu’on lui amène la petite troupe dont il avait fait la demande de préparation avant son arrivée. Une troupe d’une petite taille qui devait, en plus de contenir en sein sens un homme connaissant le désert, abriter dans ses rangs des traqueurs. L’expédition dans le désert avait un but précis, en apprendre plus sur une certaine bête et si possible la capturer. L’elfe sombre aurait tout le loisir de révéler l’objectif de cette unité une fois celle-ci arrivée jusqu’à lui.
D’ailleurs, il lui semblait entendre la porte de l’édifice grincer, suivi d’une certaine agitation.
Le gredin s’en revenait du nord de Keet-Tiamat, de l’aval du fleuve pour être exact. Là-bas il était allé superviser la construction de ce qui serait appelé la Porte du Narval, une place forte composée de deux grandes tours d’ivoire torsadées destinées à contrôler l’entrée du fleuve et donc l’accès à l’intérieur des terres. Grâce à son aide, ce lieu avait surgi de terre en quelques jours à peine, l’esprit-lié du Narval n’y étant pas pour rien.
D’ici quelques instants, l’Eärendil atteindrait sa destination : l’ancien port elfique. Ce lieu était une ruine, dévasté par une explosion et un incendie provoqué par les anciens propriétaires. C’est sur cette ruine et les berges avoisinantes que le gredin avait l’intention de construire une ville modeste aussi agricole que portuaire destinée à être la porte d’accès à la future grande ville d’Elros le Renouveau bâti sur les restes de la capitale elfique Endëaerumë. Pour l’heure, la ville destinée à être nommée Blanche-Rive n’était que des dessins couchés sur du papier, des plans de construction. Pour autant, on pouvait déjà en voir les prémices sortir des terres.
Avant son départ vers l’aval du fleuve, Nathaniel avait fourni suffisamment de matériaux pour commencer à bâtir le temps de son absence. Au loin, depuis le bastingage du Maelstrom, il était possible de voir que deux bâtiments en ivoire de narval avaient surgi du sable. Tout autour, il y avait des séries de tentes agencées de manière harmonieuse de nature à former un caravansérail. Édifice adapté à la vie dans le désert et qui servirait de camp le temps de la construction de la ville.
L’elfe sombre était en avance sur les délais, la construction de la Porte du Narval avait pris deux jours de moins que prévu. Il aurait donc deux jours de libres au sein de la future Blanche-Rive avant de devoir prendre part à la construction en fournissant des matériaux. Le gredin avait l’intention de mettre à profit ce temps libre. Le roi de la confrérie avait fait envoyer un message par oiseau avant son départ afin qu’une unité soit prête le jour de son arrivée. Cette unité devait contenir dans ces effectifs un homme qui avait fait preuve d’une remarque utilité lors de l’expédition d’Endëaerumë la pestiférée. Mais ce n’est pas en raison des exploits de cet individu à cette occasion que le gredin tenait à la présence de ce dernier. Le dénommé Tobold était connu pour avoir déjà arpenté le désert d’Esfelia du temps d’Ambarhùna. L’humain avait donc de l’expérience dans ce genre d’environnement. Une expérience qu’il fallait mettre à profit. D’autant plus que Nathaniel n’avait pas du tout d’expérience dans ce genre d’environnement. En mer, en ville et pourquoi pas en forêt, mais pas dans le désert.
Après une demi-heure, le Maelstrom finit par jeter l’ancre au pied d’une ville faite de tente. Des échelles de corde et des rampes furent installées afin de permettre aux hommes et aux cargaisons d’être débarquées. L’elfe sombre quitta son gouvernail, s’excusant auprès de son bâtiment de devoir s’éloigner si loin de lui pour s’aventurer dans un lieu aux antipodes de sa propre personne. Un lieu loin de l’eau et de son abondance. Ceci fait, Nathaniel descendit du navire s’en allant vers l’un des rares bâtiments construits et qui avait été temporairement affecté à la direction des affaires de ce lieu.
Prenant à peine le temps de se rafraîchir, l’Eärendil ordonna à ce qu’on lui amène la petite troupe dont il avait fait la demande de préparation avant son arrivée. Une troupe d’une petite taille qui devait, en plus de contenir en sein sens un homme connaissant le désert, abriter dans ses rangs des traqueurs. L’expédition dans le désert avait un but précis, en apprendre plus sur une certaine bête et si possible la capturer. L’elfe sombre aurait tout le loisir de révéler l’objectif de cette unité une fois celle-ci arrivée jusqu’à lui.
D’ailleurs, il lui semblait entendre la porte de l’édifice grincer, suivi d’une certaine agitation.