Claudius s’en était allé de son entrevue avec Autone, pour hélas, quelque chose de bien moins plaisant sur le papier. Il devait tirer les vers du nez à un pirate qui avait cru bon de s’infiltrer au sein de cet entrevue politique en Cordont.
Claudius l’avait fait arrêté, et mis sous bonne garde sous une tente impériale, le temps qu’il traite toutes ses affaires qui restait encore à se préoccuper ici. Le Havremont avait tâché de garder son calme en présence de la petite assemblée, mais il revenait vers son campement avec un sentiment qui était entre la petite boule au ventre et la colère.
Ce n’était pas vraiment le fait d’interroger quelqu’un qui l’inquiétait : Claudius était rôdé à cet exercice pour l’avoir fait plusieurs fois dans sa vie de soldat, mais celui-ci était le premier qu’il menait en tant qu’Empereur. A dire vrai, il était presque sûr que n’importe qui aurait délégué cette tâche à sa place, mais lui tenait à le faire lui-même. Car aujourd’hui avait été un jour où son intégrité avait été mise en cause directement, et au-delà de sa personne, c’était le régime de l’Empire qu’on avait menacé, ainsi que l’ordre public d’une façon générale au sein de celui-ci.
Suffisamment de griefs suffisants pour lui faire dire que lui et lui seul devait se charger d’extirper des informations à cet alchimiste. La guerre contre les pirates faisant rage encore aujourd’hui, des enquêtes étant mené dans l’Empire concernant certaines affaires … En bref, cette personne pouvait potentiellement apporter bien des réponses à certains faits divers qui avaient secoué le territoire … S’il acceptait de coopérer bien entendu. Mais Claudius se faisait suffisamment confiance à ce sujet. Sous la menace du bourreau, l’on pouvait obtenir bien des choses.
La marche en dehors de la ville, là où le campement de l’Empire était installé, avait été de courte durée mais avait eu le mérite de remettre les idées du Havremont en place. Cela avait été une journée mouvementée, et les vieux os de Claudius avaient bien besoin de repos. Mais là était la dernière étape avant, il l’espérait, une pause au moins le temps qu’il rentre en son chez lui.
Claudius salua les quelques membres de ses troupes qui tournaient autour du camp, et demanda où le détenu avait été installé. On lui montra une petite tente, et il s’y dirigea. Là, deux gardes surveillaient l’entrée, et un de plus surveillait à l’intérieur. Un dispositif adéquat pour qui était un prisionner bien surveillé. Le Havremont entra dans la tente, congédiant ses sujets et le remerciant pour le travail fourni.
L’Empereur s’installa sur une chaise, en face de l’alchimiste. Une petite table de fortune les séparait. Claudius posa ses deux mains sur ce petit meuble avant de dire :
« Demens Torqueo, Grand Alchimiste de la Confrérie Pirate, vous êtes accusé de complicité de meurtre envers une personnalité d’état de l’Empire, et vous êtes soupçonné d’avoir orchestré un macabre événement au village de Meerhagen. » Claudius soupira, avant d’ajouter : « Je suppose que vous avez une vague idée de ce que vous encourez potentiellement pour ces chefs d’accusation, mais cela oscillera entra la peine capitale, et la prison à perpétuité. »
Prenant une mine sévère, Claudius s’enfonça sur son siège et continua son exposé des faits :
« La sentence finale quelle qu’elle soit sera prononcée par ma personne, et de ce fait sera irrévocable. Cependant, si vous coopérez aujourd’hui en répondant à mes questions, nous songerons à des allégements de peine, et à ce moment ces paroles n’engageront que ce qui a été dit sous cette tente. Aucune autre justification que vous avez évoquée précédemment ne jouera en votre faveur : vos liens avec d’anciens empereurs ne m’intéresse pas, pas plus que votre prétendu travail avec le Conseiller Avente. »
L’Empereur s’étira, écoutant éventuellement une réaction quelconque du prisonnier, avant de commencer l’interrogatoire :
« Quel est votre lien avec la Guilde des Assassins ? Que connaissez-vous de Teotl Eärendil ? Le Roi des Pirates vous a-t-il confié une mission en rapport la rencontre d’aujourd’hui ? Aviez-vous d’autres raisons d’être présent ici, au-delà des raisons officielles ? Pouvez-vous me certifier ne pas avoir été ne serait-ce qu’au courant des actions de votre nation aujourd’hui ? »
Claudius regarda avec sévérité le suspect : les réponses qu’il pourrait apporter ici pouvait largement contribuer à l’innocenter, autant fallait-il qu’il coopère. Claudius termina par une autre question un peu plus éloignée de ce qui s’était passé cette nuit cette fois-ci :
« Que savez-vous des créatures qui ont tué des innocents au village de Meerhagen ? Étiez-vous présent lors de la Bataille des Cendres, de la même façon que d’autres de vos confrères ? Avez-vous eu un rôle particulier au sein de celle-ci ? »
L’Empereur soupira une nouvelle fois. Les interrogatoires ne l’amusaient pas plus que cela, d’autant que sa patience avait été mise à rude épreuve aujourd’hui … Mais ils étaient nécessaires pour faire avancer ces affaires.
Tout ce qu’il espérait, c’est que son vis-à-vis se montrerait coopératif, au moins un minimum.
Claudius l’avait fait arrêté, et mis sous bonne garde sous une tente impériale, le temps qu’il traite toutes ses affaires qui restait encore à se préoccuper ici. Le Havremont avait tâché de garder son calme en présence de la petite assemblée, mais il revenait vers son campement avec un sentiment qui était entre la petite boule au ventre et la colère.
Ce n’était pas vraiment le fait d’interroger quelqu’un qui l’inquiétait : Claudius était rôdé à cet exercice pour l’avoir fait plusieurs fois dans sa vie de soldat, mais celui-ci était le premier qu’il menait en tant qu’Empereur. A dire vrai, il était presque sûr que n’importe qui aurait délégué cette tâche à sa place, mais lui tenait à le faire lui-même. Car aujourd’hui avait été un jour où son intégrité avait été mise en cause directement, et au-delà de sa personne, c’était le régime de l’Empire qu’on avait menacé, ainsi que l’ordre public d’une façon générale au sein de celui-ci.
Suffisamment de griefs suffisants pour lui faire dire que lui et lui seul devait se charger d’extirper des informations à cet alchimiste. La guerre contre les pirates faisant rage encore aujourd’hui, des enquêtes étant mené dans l’Empire concernant certaines affaires … En bref, cette personne pouvait potentiellement apporter bien des réponses à certains faits divers qui avaient secoué le territoire … S’il acceptait de coopérer bien entendu. Mais Claudius se faisait suffisamment confiance à ce sujet. Sous la menace du bourreau, l’on pouvait obtenir bien des choses.
La marche en dehors de la ville, là où le campement de l’Empire était installé, avait été de courte durée mais avait eu le mérite de remettre les idées du Havremont en place. Cela avait été une journée mouvementée, et les vieux os de Claudius avaient bien besoin de repos. Mais là était la dernière étape avant, il l’espérait, une pause au moins le temps qu’il rentre en son chez lui.
Claudius salua les quelques membres de ses troupes qui tournaient autour du camp, et demanda où le détenu avait été installé. On lui montra une petite tente, et il s’y dirigea. Là, deux gardes surveillaient l’entrée, et un de plus surveillait à l’intérieur. Un dispositif adéquat pour qui était un prisionner bien surveillé. Le Havremont entra dans la tente, congédiant ses sujets et le remerciant pour le travail fourni.
L’Empereur s’installa sur une chaise, en face de l’alchimiste. Une petite table de fortune les séparait. Claudius posa ses deux mains sur ce petit meuble avant de dire :
« Demens Torqueo, Grand Alchimiste de la Confrérie Pirate, vous êtes accusé de complicité de meurtre envers une personnalité d’état de l’Empire, et vous êtes soupçonné d’avoir orchestré un macabre événement au village de Meerhagen. » Claudius soupira, avant d’ajouter : « Je suppose que vous avez une vague idée de ce que vous encourez potentiellement pour ces chefs d’accusation, mais cela oscillera entra la peine capitale, et la prison à perpétuité. »
Prenant une mine sévère, Claudius s’enfonça sur son siège et continua son exposé des faits :
« La sentence finale quelle qu’elle soit sera prononcée par ma personne, et de ce fait sera irrévocable. Cependant, si vous coopérez aujourd’hui en répondant à mes questions, nous songerons à des allégements de peine, et à ce moment ces paroles n’engageront que ce qui a été dit sous cette tente. Aucune autre justification que vous avez évoquée précédemment ne jouera en votre faveur : vos liens avec d’anciens empereurs ne m’intéresse pas, pas plus que votre prétendu travail avec le Conseiller Avente. »
L’Empereur s’étira, écoutant éventuellement une réaction quelconque du prisonnier, avant de commencer l’interrogatoire :
« Quel est votre lien avec la Guilde des Assassins ? Que connaissez-vous de Teotl Eärendil ? Le Roi des Pirates vous a-t-il confié une mission en rapport la rencontre d’aujourd’hui ? Aviez-vous d’autres raisons d’être présent ici, au-delà des raisons officielles ? Pouvez-vous me certifier ne pas avoir été ne serait-ce qu’au courant des actions de votre nation aujourd’hui ? »
Claudius regarda avec sévérité le suspect : les réponses qu’il pourrait apporter ici pouvait largement contribuer à l’innocenter, autant fallait-il qu’il coopère. Claudius termina par une autre question un peu plus éloignée de ce qui s’était passé cette nuit cette fois-ci :
« Que savez-vous des créatures qui ont tué des innocents au village de Meerhagen ? Étiez-vous présent lors de la Bataille des Cendres, de la même façon que d’autres de vos confrères ? Avez-vous eu un rôle particulier au sein de celle-ci ? »
L’Empereur soupira une nouvelle fois. Les interrogatoires ne l’amusaient pas plus que cela, d’autant que sa patience avait été mise à rude épreuve aujourd’hui … Mais ils étaient nécessaires pour faire avancer ces affaires.
Tout ce qu’il espérait, c’est que son vis-à-vis se montrerait coopératif, au moins un minimum.