Dala'el
Arëgwynn
- Héritage de l'Anneau (Svelden) : Le bien le plus précieux de sa lignée modeste, un anneau en mithril forgé par l'un des premiers nées de la famille Arëgwynn, avant de mourir, l'ancien a injecté une partie de son âme dans l'anneau. Objet le plus précieux de Dala'el. Effet : Inconnu.
- Dagues simples mais aiguisées.
- Équipement en cuir léger, basique par dessus des vêtements elfiques.
- Bottes en cuir épais. Effet : Usure plus lente
- Deux sacoches (Contenu variable mais on y trouve au moins une lame de jet, ainsi qu'un outil de crochetage, en plus d'une gourde d'eau et d'une ration de vivres) et deux bourses accrochées à la ceinture. (L'une où elle range son argent, l'autre remplie de petits cailloux pour sevir de leurre.)
- Elle a une cape courte à capuche qui lui sert surtout à être plus discrète.
- Une écharpe en toile noire épaisse autour du cou qui lui permet de se protéger des microbes et de la fumée et la mettant sur son nez.
Dala'el est aussi belle qu'agile, sous ses airs innocents, elle dispose d'un corps entrainé pour le déplacement rapide, de manière à se mouvoir comme bon lui semble bien plus efficacement que la moyenne. Son poids plume renforçant le sentiment de légèreté qu'elle dégage.
La première chose que l'on remarque chez elle c'est sa peau couleur or, définissant son statue d'Elfe Solaire, qui lui sied parfaitement.
Ses cheveux blond platine arborent deux tresses soigneusement accomplies, en plus de dégager une légère odeur de vanille, ce qui l'a rend encore plus à croquer, dans tout les sens du terme ...
Un tatouage finement réalisé, représentant un arbre de ses racines jusqu'aux feuilles, embellie son visage déjà merveilleux. Ses yeux verts de jade accompagnant celui-ci.
Bien que sa force est moindre, et que son corps soit facilement marqué par de quelconques blessures, son corps est assez renforcé pour échapper aux coups qu'elle redoute, se laissant rarement touchée.
Parée d'un équipement en tissu et cuir léger, rien ne l'empêche de se mouvoir correctement. Sa taille n'ayant pas encore atteint la maturité, elle peut se fondre dans la foule même parmis les humains sensés être plus petits que les elfes.
Dala'el est passée par de multiples sentiments et caractères tout au long de son périple. D'abord hyper-active en passant par une grande période de rebellion, elle a sue s'assagir avec la perte de sa mère.
Son père comptait plus que tout à ses yeux, elle s'en est occupé très sérieusement avant de l'abandonné à son sort comme il le souhaitait, ce qui rendit très fragile Dala'el pendant un temps, s'infligeant de culpabilité et de regrets.
Après cet épisode, Dala'el a sue rebondir en se fixant des objectifs clairs, survivre, et devenir plus forte. Ce sont ces pensées qui l'ont guidé toute son aventure.
En passant du temps avec des humains, son éducation elfique était mit à mal, elle était très désinvolte pour une elfe, prônant sa liberté avant tout le reste. Ce qui ne changea pas énormément avec les années.
Malgré tout les efforts qu'elle a fait pour devenir la jeune combattante redoutable qu'elle est, elle reste insatisfaite, comme si elle n'avait jamais avancé. Elle en veut toujours plus en ce qui concerne ses capacités.
Sa vie lui a forgé une certaine résilience, elle s'adapte donc facilement à son environnement et aux situations compliquées.
Même si elle parait très forte à l'extérieure, que rien ne peut l'atteindre, une fois qu'elle est seule, l'amertume peut s'emparer d'elle. Son entrainement intensif l'aide à penser à autre chose.
Traits de caractères :
Qualités :
Ambitieuse
Maline
Résiliente
Déterminée
Défauts :
Désinvolte
Insatisfaite
Susceptible
Propositions d'Esprits-Liés :
Sauterelle (Favoris)
Saïga
Bourdon
Libellule
Panthère Noire
Guépard
Chapitre 1
En l'an 1678 à la lisière Sud du Royaume Elfique d'Ambarhùna, naquit Dala'el. Ses parents ayant déjà plusieurs siècles, avaient tenté à de nombreuses reprises d'avoir un enfant, sans succès, c'est pourquoi ils fondaient de grands espoirs en leur fille, étant le fruit le plus rare de leur amour. Sa mère, Ladi'el faisait partie de la branche militaire du royaume, elle ne faisait pas partie de l'élite proche de l'Empereur Aegnor, néanmoins elle occupait un poste à responsabilités, s'occupant de former les nouveaux soldats, ce qu'elle appliqua aussi à sa fille, malgré ses absences parfois prolongées, dues à son rôle. Son père, Ar'lan était quant à lui un herboriste plutôt doué, aidant plusieurs guérrisseurs à leur fournir les plantes dont ils avaient besoin.
Dala'el eut une éducation elfique plus ou moins classique, en plus de son entrainement physique et combattif dés qu'elle fut en âge de courir et tenir une arme. Sa mère ne voulant pas non plus l'assomer avec le protocole militaire, elle se contentait de lui apprendre à se battre et à renforcer son corps entre deux leçons de vie. Son père était quelqu'un de plus simple, lui attribuant tout l'amour dont elle avait besoin, voir un peu trop par moment, ce qui pouvait la gêner.
"Mon amour pour toi ne sera jamais égalité par l'infinité des étoiles" Ar'lan
Arrivée à une vingtaine d'années, Dala'el eut une grande poussée d'intérêt pour l'exploration, traversant d'un bout à l'autre les alentours de la maison, jusqu'à ce qu'un jour elle aille un peu trop loin, derrière la frontière du Royaume Elfique, proche du Domaine Baptistral. Elle rencontra un mercenaire humain, Tolv, un homme d'un âge déjà avancé (42 ans), séparé de son groupe par simple volonté de solitude. Dala'el lui posa tant de questions sur lui et le monde extérieur, que Tolv eut de l'admiration pour son intérêt digne d'une érudite, pourtant si jeune. Il lui expliqua qu'il avait été bannit du Royaume Elfique pour vol, ce n'était pas un criminel sanguinaire, mais il se devait de contourner les lois pour subvenir à ses besoin, et celui de ses trois femmes, au risque de tout perdre. Tolv lui expliquait qu'il était désormais mercenaire dans un groupe vagabond, en tant qu'éxécuteur furtif, un assassin en soit, mais qui tuait principalement des criminels recherchés et des animaux dangereux. D'abord par élan de nouveauté, Dala'el voulut apprendre à combattre comme lui, ce qui ne posait pas de problème à Tolv, étant coincé dans les environs à cause d'un blessé dans son groupe en état de repos pour plusieurs semaines, il accepta de lui enseigner tout ce qu'il savait. C'est ainsi que Dala'el, derrière le dos de ses parents, allait chaque jour qui passait, à ses fameuses leçons de combat furtif et peu loyal. Elle y prit tellement goût que même après que Tolv lui est enseigné tout son savoir et soit partit de la région, elle n'arreta jamais de s'améliorer et s'entrainer, trouvant une véritable passion pour la vitesse et l'adrénaline en plus de sa passion pour l'exploration.
Les années qui suivirent furent compliquées pour l'entourage de Dala'el, devenant désagréable devant n'importe laquelle des attentions qu'on lui portait, car elle sentait qu'on lui refusait ce dont elle rêvait, l'aventure. Ses parents, bien qu'aimants, l'a soumettait à des leçons de morale quotidiennes, lui expliquant son devoir parmi les elfes, et des moyens de l'a désintéresser de ses projets.
Malgré ses rétirences à ne pas vouloir suivre l'exemple de ses parents, elle apprit quelques rudiments en terme d'herboristerie et de protocoles militaires en les suivant contre son gré, sur leurs lieux de travail. Dala'el aimait ses parents, mais ne se rendait pas compte de la valeur des moments partagés avec eux.
Pendant des années elle défiait l'autorité de tous, devenant une véritable rebelle désinvolte, ignorant l'étiquette et usant du moins possible des bonnes manières. Dala'el fuguait parfois seule pendant des jours en pleine forêt, juste pour être loin des jugements d'autrui et pour pouvoir s'entraîner sans le regard inquisiteur de sa mère.
Au fil du temps et de sa croissance, des muscles fins se formait sur tout son corps, elle prenait soin de ses cheveux et de son hygiène, prenant un bain dans la rivière à chaque fin de journée.
À force de passer le plus clair de son temps seule dans la forêt, Dala'el comptait de moins en moins sur ses parents pour s'occuper d'elle. Nourriture et couchette, elle s'en occupait elle-même !
Un jour alors qu'elle courait d'arbre en arbre, sous les yeux inquiets de son père resté en bas, son manque d'attention et l'humidité qu'avait produit la dernière pluie l'a fit glisser, tombant d'une dizaine de mètres. Son père se jetta sous elle pour ralentir sa chute, lui brisant plusieurs os dont un bras. Dala'el s'en sorta quasi-indemne, mais son père resta inconsient plusieurs jours durant. Elle prit conscience de sa responsabilité dans les blessures d'Ar'lan et pleura à chaudes larmes dans les bras de sa mère en s'excusant plusieurs fois. La culpabilité ayant prit le dessus, elle resta auprès de lui tout le long de sa récupération. Quand il se réveilla, un sourire bienveillant se dessinait sur son visage, heureux que sa fille ne soit pas blessée.
"Tant qu'il me restera un souffle de vie, je te protégerais, petite fleur" Ar'lan
Il fallut plusieurs mois avant qu'Ar'lan puisse remarcher sans boîter et retrouver l'usage de son bras. Dala'el l'accompagna tout du long, elle s'était nettement assagit depuis lors, bien qu'elle continuait à s'entrainer, elle prévenait désormais ses parents quand elle partait dans la forêt.
Les années passèrent et sa maturité grandit autant que Dala'el qui faisait preuve de plus de respect et d'obéissance. Même si elle restait largement plus rebelle qu'un elfe normal, elle ne voulait plus inquiéter ses parents.
Puis, les années 1750 arrivèrent, annonçant le retour des dragons et de la magie ! Les elfes reprirent leur souffle et Dala'el ne se sentit jamais aussi bien, elle découvrit son lien avec la magie elfique, ressentant l'énergie des plantes et des arbres qu'elle touchait avec son père. Des compétences s'ouvrirent aussi à elle, maîtrisant rapidement l'augmentation de la vitesse que ça pouvait lui apporter, comme si elle l'avait toujours eut, un véritable don que même certains anciens saluait pour une elfe aussi jeune.
La guerre éclata et Ladi'el fut envoyée au combat contre les vampires, elle revint vivante, mais un œil en moins et quelques blessures en plus. Dala'el était impressionnée, fière mais aussi inquiète devant la combativité de sa mère, elle le lui montra en la sommant de ne plus y retourner.
"Ta volonté doit être plus forte que tes peurs, ma iell*" Ladi'el
*"Fille" en elfique Quenya
La nouvelle menace du Néant apparaissait, les elfes ne furent pas touchés immédiatement mais Dala'el lisait les doutes et les inquiétudes sur chaque visage qu'elle croisait, elle imaginait le pire à venir et le pire arriva. La magie disparue de nouveau et la guerre contre le Néant empira.
Une fois encore, Ladi'el fut envoyé au front, cette fois-ci au Domaine Baptistral où elle se devait de retenir les Almaréens. La magie revint, et les soldats survivants rentrèrent ... L'un d'eux apprit à la famille Arëgwynn, la mort de Ladi'el, qui s'était jeté au cœur de la bataille en emportant bon nombre d'ennemis avec elle avant de périr sous leurs coups. Dala'el ne vit jamais son père pleurer de la sorte, le chagrin l'avait étreint pendant des jours, elle l'accompagnait souvent dans ses pleurs, mais aussi dans l'honoration de sa mémoire.
Dala'el qui avait jusque là fait preuve de peu de foi envers les Dieux, se mit à prier la Déesse de la Mort, afin qu'elle puisse veiller sur sa mère.
Quelques temps après, un miasme brumeux et mortel apparu dans la forêt, heureusement, Dala'el et son père vivaient proches de la frontière, ils ont pu sortir du royaume elfique désormais invivable, sans trop de difficulté, si ce n'est la douleur de tout laisser derrière soi.
Ils suivirent leur peuple au Sud, jusqu'à Aigue-Royale et le répit fut court, car la ville souterraine fut attaqué par les Almaréens. Pour la première fois de sa vie, Dala'el usa de tout ce qu'elle avait apprit pour ôter la vie de ses assaillants. Accompagnée par d'autres rebelles et son père, elle se battait avec agilité et ruse, pour tuer les pirates le plus efficacement possible, tranchant leurs gorges, perforant leurs yeux, leur cœur ou leur nuque, l'adrénaline lui donnait la force ne prêter aucune hésitation dans ses actions.
Dala'el assista à de nombreuses morts en plus d'en être l'une des autrices. Quand la bataille prit fin, elle paniquait et tremblait ne sachant pas quoi penser de tout ça, son père lui prit la main pour la rassurer.
"Protéger sa vie et celles des autres nécessite souvent de faire des choix compliqués et douloureux. Ne laisses pas la culpabilité te ronger de l'intérieur, nous n'avons pas tué par plaisir mais parce qu'il le fallait. Si tu avance contre cette réalité, tu perdras goût à la vie, et elle te sera volée." Ar'lan
Dala'el trouva du réconfort dans ses mots et prit sur elle pour réorganiser ses priorités. Un nouveau sursaut de maturité s'était imposé à lors, elle n'était plus une enfant désormais.
Elle passa le reste de l'année 1754 à s'occuper de son père, qui s'était affaiblit de par son chagrin et le manque de la forêt elfique. Elle prit connaissance des normes humaines et de leur fonctionnement, se faisant un peu d'argent grâce à quelques courses et petites requêtes que lui proposaient les habitants d'Althaia et les réfugiés d'Aigue-Royale. Elle trouva un employeur qui payait mieux que les autres, même si les tâches étaient plus ardues, il se nomme Ilhan. Un jour, après avoir accomplit plusieurs courses en son nom, il lui donna une course très particulière, la mettant en garde sur la dangerosité de celle-ci, et de la discrétion dont il fallait faire preuve. C'est ainsi qu'en pleine nuit, elle joua les cambrioleuses, en s'infiltrant dans une maison de la haute ville et en escaladant le mur avant de passer par une fenêtre, le tout le plus discrètement possible, ce qui n'était pas très compliqué au vu de sa taille et légèreté naturelle. Elle donna une lettre scellée à un espion caché dans la grande maison qui lui révéla une bague pour confirmer son identité, avant de repartir aussitôt. L'argent qu'elle acquit avec cette course permit d'acheter des remèdes pour son père souffrant.
Peu de temps après, l'arrivée du Tyran Blanc provoqua la panique dans la cité, la plupart des gens essayaient de s'enfuir. Dans le chaos, plusieurs elfes bousculèrent Ar'lan violement, le faisant chuter au sol, déjà affaiblit, ses jambes ne tenaient plus. Il n'avait pas la carrure d'un guerrier, mais son cœur lui, était aussi valeureux. Ar'lan supplia Dala'el de s'enfuir pendant qu'il ferait diversion auprès des sbires du Tyran qui se rapprochaient. Il lui donna son anneau qu'elle savait on ne peut plus précieux pour sa famille dans un dernière tirade.
"Je t'aime et je t'aimerais dans toutes mes autres vies Dala'el, fais en sorte que mon sacrifice ne soit pas vain, et promets-moi que tu prendras soin de toi" Ar'lan
Dala'el se résolut à abandonné son père de part sa volonté et ses supplications. Elle lui promit qu'elle prendrait soin d'elle avant de fuir à toutes jambes, les larmes aux yeux, juste avant que son père ne se fasse capturer et envoyé à Morneflammes. Jamais elle ne le revit. Tout le paracosme que s'imaginait Dala'el prit fin, elle devait une fois encore aller de l'avant après la disparition de la personne à laquelle elle tenait le plus.
Dala'el s'enfuit de la cité, courant à toute jambe le plus loin possible d'Althaïa. Après des heures de voyage, elle tomba de fatigue dans un petit bosquet au bord de l'eau. Elle pria à nouveau la Déesse de la Mort afin de s'apaiser, avant de s'endormir sur l'herbe. Dans un rêve elle rencontra un esprit-lié qui l'a rassura le temps de son repos.
Dala'el se fit réveiller en sursaut par les pas lourds de plusieurs humains, avant même qu'ils n'est pu s'expliquer, elle leur asséna de violents coups de dagues en visant les points vitaux. Heureusement pour eux, ils savaient se battre et étaient équipés, ils réussirent à se défendre, lui sommant de se calmer. Elle se freina dans sa course, en position de défense, écoutant ce qu'ils avaient à dire, le temps qu'elle analyse ses possibilités de fuite.
Les humains expliquèrent qu'ils accompagnaient la Princesse Elfe, Orfraie, en direction d'un refuge au Tyran Blanc. À l'entente de ce nom, Dala'el baissa son arme, et accepta de suivre les humains prudemment jusqu'à la princesse.
La rencontre avec Orfraie se fit d'abord dans un silence significatif malgré les gens dispersés autour d'elle, les gens se demandait comment une petite fille avait pu survivre à tout ça, toute seule. Le silence s'estompa avec l'accueil rassurant de la princesse, approuvant le courage de la jeune fille.
Dala'el se sentit plus en confiance malgré les doutes qui l'a rongeait après l'épisode d'Althaïa. Elle décida alors de la suivre, n'ayant pas d'autres alternatives efficaces.
Un mois durant, le voyage en direction du Protectorat ne se fit pas sans difficultés, au contraire. Plusieurs conflits internes et dangers accompagnaient les jours de fatigue et de faim, le tout dirigé par un devoir de discrétion extrême pour ne pas se faire repérer par les sbires du Tyran Blanc. Ils furent accompagnés par un officier de l'Empire humain, Claudius, qui les aida tout du long, jusqu'aux portes de Fort Espérance.
Une fois arrivée sur place, tout le convoie reprit enfin son souffle, dans un élan de joie, tous acclamèrent la fin de leur périple et purent entrer dans la cité.
La Princesse Orfraie, vu le potentiel de Dala'el et l'a prit sous son aile en tant que disciple, lui inculquant un entrainement et savoir digne des Rôdeurs. Elle put vivre dans les hauts quartiers de Fort Espérance en mangeant à sa faim et sans manquer de toit.
Durant deux ans, Dala'el suivit sans broncher l'autorité de la princesse, accomplissant ce qui lui était demandé, et malgré la gentillesse d'Orfraie qui ne voulait pas lui inclure autant de difficultés qu'avec les adultes, Dala'el s'entrainait tout de même sans relâche pour devenir une combattante hors-pair pour son âge bien déterminée à ce que plus jamais elle ne puisse être impuissante, elle accepta toutes les critiques malgré sa susceptibilité et apprit beaucoup des rôdeurs.
Tout se passait plutôt bien jusqu'à l'arrivée fracassante du Tyran Blanc en 1757. La ville était en alerte quand les troupes du Tyran furent à portée de vision, la panique s'installa à nouveau, et avant d'avoir le temps de songer aux possibilités, un sort de destruction fit voler en éclat l'un des murs de Fort Espérance.
L'affrontement contre les soldats de la Théocratie fut intense mais bref. Le Tyran perdit la vie dans un combat contre les héros qui avaient réunit les fragments d'une épée mythique.
Dala'el sentit un grand vide à la disparition de la Déesse de la Mort, elle continua néanmoins à honorer sa mémoire, tout comme celles de ses parents, leur offrant une prière lors des moments de solitude.
Dala'el suivit la princesse et son peuple jusqu'au Nord, pour la reconstruction d'un potentiel royaume dans les montagnes, elle était déterminé à s'y rendre car Morneflammes était là-bas, elle se doutait bien que son père y avait été envoyé.
Deux années durant, elle continua de s'entrainer auprès d'Orfraie, mais à un rythme moins soutenue, traquant des réponses, et cherchant des survivants de Morneflammes, afin qu'ils puissent la renseigner sur Ar'lan, peut-être avait-il survécue, même si elle avait très peu d'espoir.
Le Royaume fut isolé par l'Empereur elfique et l'inquiétude s'installa à nouveau dans le cœur des elfes. Une nouvelle menace apparue et les soldats durent aller au front. Dala'el voulait se joindre aux Rôdeurs pour les aider mais Orfraie refusa, car elle était bien trop jeune pour la guerre, la princesse ne voulait pas lui infliger ça.
Pendant la guerre, Dala'el reprit ses activités de coursière, sans jamais renoncer aux enseignements qu'elle reçu depuis le début de sa vie.
Après une succession de malheurs, les elfes durent se replier au Nord, derrière les portes d'Estëllin. Là, les chimères attaquèrent par surprise, provoquant la panique et la mort dans leur sillage, personne ne comprenant ce qu'il se passait, et pourquoi leurs propres amis ou compagnons se retournaient contre eux.
Dala'el assista à plusieurs meurtres de sang froid avant de comprendre que les gens n'avaient plus le contrôle de leurs propres corps. Ne voulant pas risquer de tuer des innocents, elle se contenta dans un premier temps d'aider les gens à s'enfuir soutenue par un officier de l'armée. Mais ça ne tarda pas à tourner à la catastrophes, l'une des soldate du groupe perdit le contrôle de son esprit et transperça le cœur de l'officier avec une épée, avant de tuer deux autres personnes sans défenses. Dala'el se prit un coup d'épée à la cuisse, hurlant de douleur, elle n'avait jusqu'à lors jamais subit pareil blessure, ayant pour habitude de tout esquiver. Elle due renforcer son esprit pour maintenir sa concentration. Après plusieurs roulades pour esquiver les coups de justesse, elle attrapa l'épée de l'officier qui avait un haut niveau d'enchantement, pour trancher la tête de la soldate de toutes ses forces. Mais alors qu'elle pensait le combat terminée, une étrange sensation lui donna des sueurs froides, comme si la chose qui avait le prit le contrôle de ces pauvres bougres, s'approchait.
Soudain, un cri énorme retentit et un dragon se posa sur la place, repoussant les chimères du territoire elfique par des éclairs d'une puissance incroyable. Ce qui mit fin à leur assaut.
Un guérisseur prit soin de Dala'el pendant quelques jours, accompagnée par de nombreux blessés. Sa blessure à la cuisse bien que très douloureuse, n'avait pas sectionné d'artère, elle put donc remarcher rapidement. Elle culpabilisait sur le fait d'avoir tué une elfe malgré le contrôle d'une Chimère.
Peu de temps après, les peuples se rassemblèrent à un endroit donné pour construire une flotte afin de s'enfuir du continent vers d'autres horizons.
C'est la première fois que Dala'el montait sur un navire, elle n'était pas très à l'aise au début, mais s'y habitua au fil des semaines, car un guérisseur du nom de Demens l'aida à faire passer son mal de mer. Elle rencontra un humain tatoué de la tête aux pieds, Dorn, un marin de 40 ans qui avait voguer toute sa vie durant. Il lui proposa un tatouage et Dala'el, trouvant ça plutôt agréable à l'œil accepta, se faisant tatouer un arbre dont les racines partaient du cou et les branches bordaient les cheveux en passant par la bouche.
Sur le navire elle servait de messagère pour communiquer plus facilement entre les officiers et capitaines d'un bout à l'autre de la structure. Jouant parfois les guetteuses du haut de la tour de guet, elle qui adorait prendre de la hauteur. Elle en apprenait aussi d'avantage sur la magie en lisant des livres et écoutant des mages.
Le soir, Dala'el écoutait souvent les musiciens qui maintenaient le moral des troupes, dont un certain Belethar qu'elle appréciait tout particulièrement de par son humour, elle l'abordait rarement mais ses yeux exprimaient à eux seuls des compliments.
Après plusieurs mois, ils découvrirent enfin une terre vivable ! L'Archipel de Tiamaranta. Au début, Dala'el accompagnait les éclaireurs dans leur tâche d'explorer et de signaler les dangers, mais rapidement les tensions augmentaient entre les peuples. Heureusement, la découverte de nouvelles îles apaisa les conflits.
C'est ainsi que Dala'el et son peuple rejoignirent Keet-Tiamat qui n'accueilli pas chaleureusement les arrivants vu les créatures qui les attendaient. Ils durent luter contre bien des monstres avant de pouvoir s'installer correctement.
Elle vécue un temps au sein d'Endëaerumë, en plus d'y continuer son entrainement auprès de la Princesse Orfraie, elle apprit encore d'avantage à utiliser la magie elfique sous sa supervision. Comme toujours ses talents de coursières lui permettait de subvenir à ses besoins, elle vivait seule dans une petite bourgade dans un arbre, ce qui lui donnait un sentiment d'indépendance.
En 1763, les elfes apprirent le retour des chimères, une fois de plus la peur gangréna les esprits. En l'apprenant, Dala'el s'isola des autres, ne voulant pas blessé qui que ce soit à cause d'une chimère, elle resta cachée et seule pendant de longs mois.
Elle rejoignit à nouveau la civilisation uniquement après la disparition des chimères, où des tensions sur les immaculés l'attendaient. N'en sachant pas énormément sur le sujet, elle préférait rester en retrait. Elle continua son entrainement auprès de la Princesse Orfraie, jusqu'à ce qu'elle parte à Calastin, les aurevoirs furent plutôt tristes pour Dala'el.
Quelques temps plus tard, l'explosion du Baoli perturba l'équilibre, Dala'el chavirant contre un mur par l'étourdissement provoqué.
Ce n'est que plusieurs mois plus tard, que l'on comprit comment cela avait bouleversé la trame, séparant la magie en flux distincts. Sans surprise, Dala'el était grandement familière au Flux du Déplacement. Sa peau changea miraculeusement, passant du pâle à l'or.
Quand la peste du Corail apparue dans Keet-Tiamat, s'apparentant à une maladie contagieuse même pour les elfes qui ne sont pas sensé pouvoir tomber malade, Dala'el se mit dans les mêmes conditions qu'avec les chimères, elle s'isola des autres, quittant même sa petite maison pour s'installer dans le désert, près d'un oasis avec quelques fournitures, elle se faisait discrète et survivait comme elle pouvait. N'ayant plus personne à suivre ou protéger depuis le départ de la Princesse Orfraie, elle culpabilisait moins qu'avant, sur le fait de s'éloigner.
"Je dois survivre ... Comme je l'ai promis à Père." Dala'el
Des mois passèrent et Dala'el s'informait parfois de la situation en observant la cité à bonne distance, mais elle avait comme une impression que tout était mort.
Un jour, un petit groupe d'elfes se dirigea vers l'oasis qu'avait réquisitionné Dala'el, elle était sur ses gardes et somma les arrivants de ne plus approcher, par peur de se faire contaminer.
Un elfe plutôt jeune s'approcha d'elle les mains levés, en lui promettant qu'ils n'étaient pas infectés par la peste. Il lui dit son nom, Orondruin, et lui demanda le sien. Elle répondit avec méfiance, enfilant son écharpe en toile sur le nez pour éviter une possible transmission.
"Je t'en pris jeune sœur, laisse-nous nous reposer au bord de cet oasis, les enfants sont assoiffés" Orondruin
Dala'el accepta ... Elle ne pouvait résoudre à abandonner les siens, et encore moins des enfants. Surtout qu'ils n'avaient pas l'air d'avoir contracté la maladie.
Orondruin lui proposa de les accompagner, lui apprenant que les vampires étaient venus les sauver et qu'il n'y avait plus rien à attendre de cette terre désolée.
Par manque de choix et de vivres, Dala'el le suivit, gardant un peu de distance avec le groupe, mais lui assurant tout de même une protection supplémentaire au cas où il se ferait attaquer.
Après une journée de marche, alors que tous étaient épuisés, Dala'el les encourageait à continuer, ayant l'habitude de se déplacer constamment. Elle était moins fatiguée, même si elle était loin du meilleur de sa forme. Ils arrivèrent enfin auprès des troupes vampires où elle reconnue un proche de la Princesse Orfraie qu'elle avait croisé à quelques reprises en ville, Aldaron Elusis, le Bourgmestre de Caladon.
Il reconnut Dala'el, de par son physique et son tatouage facial très reconnaissable, bien que sa peau était désormais couleur or. Aldaron se présenta de nouveau à elle et l'a prit à part, et lui demanda avec tout le sérieux du monde ce qu'elle attendait de la vie, et de son avenir.
Dala'el prit un temps pour réfléchir avant de répondre.
"Je veux devenir forte, assez forte pour ne plus jamais être impuissante face au danger. " Dala'el
En analysant ces mots, Aldaron eut plusieurs idées, il aurait pu l'envoyer auprès de la loge ou d'autres institutions mais celle qui l'intéressait le plus était tout autre. Il lui proposa de devenir sa disciple, une idée étrange pour un Prince aussi réputé et occupé que lui, se disait-elle, néanmoins ça lui plaisait tout particulièrement de savoir qu'il avait reconnue son potentiel. Dala'el n'eut besoin que de quelques secondes pour décider ... Et se fut par l'affirmative qu'elle concluait sa rencontre avec Aldaron, le Prince Noir.
Questions générales
Questions de Faction Royaume Erlië
Arëgwynn
Identité et caractéristiques
- Race : Elfe Solaire
- Sexe : Féminin
- Surnom : Dala
- Date de naissance : 2 Février 1678
- Âge réel : 86 ans
- Âge en apparence : 14 ans
- Lieu de naissance : Royaume Elfique d'Ambarhùna
- Lieu de vie : Cendre-Terre
- Rang social : Peuple
- Poste/Emploi : Disciple/Coursière
- Force : Faible
- Endurance : Moyen
- Coordination (agilité/réflexe) : Très Bon
- Furtivité : Bon
- Perception : Moyen
Caractéristiques physiques
- Force mentale : Bon
- Education : Bon
- Charisme : Bon
- Intuition : Bon
- Espérance/chance : Moyen
Caractéristiques mentales
- Résistance physique : Faible
- Résistance magique : Moyen
Résistances
- Magie : Très Bon
- Expertise :
- Arme 1 : Dague : Bon
- Arme 2 : Arme de jet : Moyen
- Arme 3 : Épée : Faible
- Habileté : Moyen
- Navigation : Médiocre
- Equitation : Médiocre
- Dressage : Très Faible
Compétences
- Bonus : Charisme (Elfe Solaire)
Bonus
Équipements (Optionnel)
- Héritage de l'Anneau (Svelden) : Le bien le plus précieux de sa lignée modeste, un anneau en mithril forgé par l'un des premiers nées de la famille Arëgwynn, avant de mourir, l'ancien a injecté une partie de son âme dans l'anneau. Objet le plus précieux de Dala'el. Effet : Inconnu.
- Dagues simples mais aiguisées.
- Équipement en cuir léger, basique par dessus des vêtements elfiques.
- Bottes en cuir épais. Effet : Usure plus lente
- Deux sacoches (Contenu variable mais on y trouve au moins une lame de jet, ainsi qu'un outil de crochetage, en plus d'une gourde d'eau et d'une ration de vivres) et deux bourses accrochées à la ceinture. (L'une où elle range son argent, l'autre remplie de petits cailloux pour sevir de leurre.)
- Elle a une cape courte à capuche qui lui sert surtout à être plus discrète.
- Une écharpe en toile noire épaisse autour du cou qui lui permet de se protéger des microbes et de la fumée et la mettant sur son nez.
Description physique
Dala'el est aussi belle qu'agile, sous ses airs innocents, elle dispose d'un corps entrainé pour le déplacement rapide, de manière à se mouvoir comme bon lui semble bien plus efficacement que la moyenne. Son poids plume renforçant le sentiment de légèreté qu'elle dégage.
La première chose que l'on remarque chez elle c'est sa peau couleur or, définissant son statue d'Elfe Solaire, qui lui sied parfaitement.
Ses cheveux blond platine arborent deux tresses soigneusement accomplies, en plus de dégager une légère odeur de vanille, ce qui l'a rend encore plus à croquer, dans tout les sens du terme ...
Un tatouage finement réalisé, représentant un arbre de ses racines jusqu'aux feuilles, embellie son visage déjà merveilleux. Ses yeux verts de jade accompagnant celui-ci.
Bien que sa force est moindre, et que son corps soit facilement marqué par de quelconques blessures, son corps est assez renforcé pour échapper aux coups qu'elle redoute, se laissant rarement touchée.
Parée d'un équipement en tissu et cuir léger, rien ne l'empêche de se mouvoir correctement. Sa taille n'ayant pas encore atteint la maturité, elle peut se fondre dans la foule même parmis les humains sensés être plus petits que les elfes.
Description psychologique
Dala'el est passée par de multiples sentiments et caractères tout au long de son périple. D'abord hyper-active en passant par une grande période de rebellion, elle a sue s'assagir avec la perte de sa mère.
Son père comptait plus que tout à ses yeux, elle s'en est occupé très sérieusement avant de l'abandonné à son sort comme il le souhaitait, ce qui rendit très fragile Dala'el pendant un temps, s'infligeant de culpabilité et de regrets.
Après cet épisode, Dala'el a sue rebondir en se fixant des objectifs clairs, survivre, et devenir plus forte. Ce sont ces pensées qui l'ont guidé toute son aventure.
En passant du temps avec des humains, son éducation elfique était mit à mal, elle était très désinvolte pour une elfe, prônant sa liberté avant tout le reste. Ce qui ne changea pas énormément avec les années.
Malgré tout les efforts qu'elle a fait pour devenir la jeune combattante redoutable qu'elle est, elle reste insatisfaite, comme si elle n'avait jamais avancé. Elle en veut toujours plus en ce qui concerne ses capacités.
Sa vie lui a forgé une certaine résilience, elle s'adapte donc facilement à son environnement et aux situations compliquées.
Même si elle parait très forte à l'extérieure, que rien ne peut l'atteindre, une fois qu'elle est seule, l'amertume peut s'emparer d'elle. Son entrainement intensif l'aide à penser à autre chose.
Traits de caractères :
Qualités :
Ambitieuse
Maline
Résiliente
Déterminée
Défauts :
Désinvolte
Insatisfaite
Susceptible
Propositions d'Esprits-Liés :
Sauterelle (Favoris)
Saïga
Bourdon
Libellule
Panthère Noire
Guépard
Histoire en Détails
Chapitre 1
En l'an 1678 à la lisière Sud du Royaume Elfique d'Ambarhùna, naquit Dala'el. Ses parents ayant déjà plusieurs siècles, avaient tenté à de nombreuses reprises d'avoir un enfant, sans succès, c'est pourquoi ils fondaient de grands espoirs en leur fille, étant le fruit le plus rare de leur amour. Sa mère, Ladi'el faisait partie de la branche militaire du royaume, elle ne faisait pas partie de l'élite proche de l'Empereur Aegnor, néanmoins elle occupait un poste à responsabilités, s'occupant de former les nouveaux soldats, ce qu'elle appliqua aussi à sa fille, malgré ses absences parfois prolongées, dues à son rôle. Son père, Ar'lan était quant à lui un herboriste plutôt doué, aidant plusieurs guérrisseurs à leur fournir les plantes dont ils avaient besoin.
Dala'el eut une éducation elfique plus ou moins classique, en plus de son entrainement physique et combattif dés qu'elle fut en âge de courir et tenir une arme. Sa mère ne voulant pas non plus l'assomer avec le protocole militaire, elle se contentait de lui apprendre à se battre et à renforcer son corps entre deux leçons de vie. Son père était quelqu'un de plus simple, lui attribuant tout l'amour dont elle avait besoin, voir un peu trop par moment, ce qui pouvait la gêner.
"Mon amour pour toi ne sera jamais égalité par l'infinité des étoiles" Ar'lan
Arrivée à une vingtaine d'années, Dala'el eut une grande poussée d'intérêt pour l'exploration, traversant d'un bout à l'autre les alentours de la maison, jusqu'à ce qu'un jour elle aille un peu trop loin, derrière la frontière du Royaume Elfique, proche du Domaine Baptistral. Elle rencontra un mercenaire humain, Tolv, un homme d'un âge déjà avancé (42 ans), séparé de son groupe par simple volonté de solitude. Dala'el lui posa tant de questions sur lui et le monde extérieur, que Tolv eut de l'admiration pour son intérêt digne d'une érudite, pourtant si jeune. Il lui expliqua qu'il avait été bannit du Royaume Elfique pour vol, ce n'était pas un criminel sanguinaire, mais il se devait de contourner les lois pour subvenir à ses besoin, et celui de ses trois femmes, au risque de tout perdre. Tolv lui expliquait qu'il était désormais mercenaire dans un groupe vagabond, en tant qu'éxécuteur furtif, un assassin en soit, mais qui tuait principalement des criminels recherchés et des animaux dangereux. D'abord par élan de nouveauté, Dala'el voulut apprendre à combattre comme lui, ce qui ne posait pas de problème à Tolv, étant coincé dans les environs à cause d'un blessé dans son groupe en état de repos pour plusieurs semaines, il accepta de lui enseigner tout ce qu'il savait. C'est ainsi que Dala'el, derrière le dos de ses parents, allait chaque jour qui passait, à ses fameuses leçons de combat furtif et peu loyal. Elle y prit tellement goût que même après que Tolv lui est enseigné tout son savoir et soit partit de la région, elle n'arreta jamais de s'améliorer et s'entrainer, trouvant une véritable passion pour la vitesse et l'adrénaline en plus de sa passion pour l'exploration.
Les années qui suivirent furent compliquées pour l'entourage de Dala'el, devenant désagréable devant n'importe laquelle des attentions qu'on lui portait, car elle sentait qu'on lui refusait ce dont elle rêvait, l'aventure. Ses parents, bien qu'aimants, l'a soumettait à des leçons de morale quotidiennes, lui expliquant son devoir parmi les elfes, et des moyens de l'a désintéresser de ses projets.
Malgré ses rétirences à ne pas vouloir suivre l'exemple de ses parents, elle apprit quelques rudiments en terme d'herboristerie et de protocoles militaires en les suivant contre son gré, sur leurs lieux de travail. Dala'el aimait ses parents, mais ne se rendait pas compte de la valeur des moments partagés avec eux.
Pendant des années elle défiait l'autorité de tous, devenant une véritable rebelle désinvolte, ignorant l'étiquette et usant du moins possible des bonnes manières. Dala'el fuguait parfois seule pendant des jours en pleine forêt, juste pour être loin des jugements d'autrui et pour pouvoir s'entraîner sans le regard inquisiteur de sa mère.
Au fil du temps et de sa croissance, des muscles fins se formait sur tout son corps, elle prenait soin de ses cheveux et de son hygiène, prenant un bain dans la rivière à chaque fin de journée.
À force de passer le plus clair de son temps seule dans la forêt, Dala'el comptait de moins en moins sur ses parents pour s'occuper d'elle. Nourriture et couchette, elle s'en occupait elle-même !
Un jour alors qu'elle courait d'arbre en arbre, sous les yeux inquiets de son père resté en bas, son manque d'attention et l'humidité qu'avait produit la dernière pluie l'a fit glisser, tombant d'une dizaine de mètres. Son père se jetta sous elle pour ralentir sa chute, lui brisant plusieurs os dont un bras. Dala'el s'en sorta quasi-indemne, mais son père resta inconsient plusieurs jours durant. Elle prit conscience de sa responsabilité dans les blessures d'Ar'lan et pleura à chaudes larmes dans les bras de sa mère en s'excusant plusieurs fois. La culpabilité ayant prit le dessus, elle resta auprès de lui tout le long de sa récupération. Quand il se réveilla, un sourire bienveillant se dessinait sur son visage, heureux que sa fille ne soit pas blessée.
"Tant qu'il me restera un souffle de vie, je te protégerais, petite fleur" Ar'lan
Il fallut plusieurs mois avant qu'Ar'lan puisse remarcher sans boîter et retrouver l'usage de son bras. Dala'el l'accompagna tout du long, elle s'était nettement assagit depuis lors, bien qu'elle continuait à s'entrainer, elle prévenait désormais ses parents quand elle partait dans la forêt.
Les années passèrent et sa maturité grandit autant que Dala'el qui faisait preuve de plus de respect et d'obéissance. Même si elle restait largement plus rebelle qu'un elfe normal, elle ne voulait plus inquiéter ses parents.
Puis, les années 1750 arrivèrent, annonçant le retour des dragons et de la magie ! Les elfes reprirent leur souffle et Dala'el ne se sentit jamais aussi bien, elle découvrit son lien avec la magie elfique, ressentant l'énergie des plantes et des arbres qu'elle touchait avec son père. Des compétences s'ouvrirent aussi à elle, maîtrisant rapidement l'augmentation de la vitesse que ça pouvait lui apporter, comme si elle l'avait toujours eut, un véritable don que même certains anciens saluait pour une elfe aussi jeune.
La guerre éclata et Ladi'el fut envoyée au combat contre les vampires, elle revint vivante, mais un œil en moins et quelques blessures en plus. Dala'el était impressionnée, fière mais aussi inquiète devant la combativité de sa mère, elle le lui montra en la sommant de ne plus y retourner.
"Ta volonté doit être plus forte que tes peurs, ma iell*" Ladi'el
*"Fille" en elfique Quenya
La nouvelle menace du Néant apparaissait, les elfes ne furent pas touchés immédiatement mais Dala'el lisait les doutes et les inquiétudes sur chaque visage qu'elle croisait, elle imaginait le pire à venir et le pire arriva. La magie disparue de nouveau et la guerre contre le Néant empira.
Une fois encore, Ladi'el fut envoyé au front, cette fois-ci au Domaine Baptistral où elle se devait de retenir les Almaréens. La magie revint, et les soldats survivants rentrèrent ... L'un d'eux apprit à la famille Arëgwynn, la mort de Ladi'el, qui s'était jeté au cœur de la bataille en emportant bon nombre d'ennemis avec elle avant de périr sous leurs coups. Dala'el ne vit jamais son père pleurer de la sorte, le chagrin l'avait étreint pendant des jours, elle l'accompagnait souvent dans ses pleurs, mais aussi dans l'honoration de sa mémoire.
Dala'el qui avait jusque là fait preuve de peu de foi envers les Dieux, se mit à prier la Déesse de la Mort, afin qu'elle puisse veiller sur sa mère.
Quelques temps après, un miasme brumeux et mortel apparu dans la forêt, heureusement, Dala'el et son père vivaient proches de la frontière, ils ont pu sortir du royaume elfique désormais invivable, sans trop de difficulté, si ce n'est la douleur de tout laisser derrière soi.
Ils suivirent leur peuple au Sud, jusqu'à Aigue-Royale et le répit fut court, car la ville souterraine fut attaqué par les Almaréens. Pour la première fois de sa vie, Dala'el usa de tout ce qu'elle avait apprit pour ôter la vie de ses assaillants. Accompagnée par d'autres rebelles et son père, elle se battait avec agilité et ruse, pour tuer les pirates le plus efficacement possible, tranchant leurs gorges, perforant leurs yeux, leur cœur ou leur nuque, l'adrénaline lui donnait la force ne prêter aucune hésitation dans ses actions.
Dala'el assista à de nombreuses morts en plus d'en être l'une des autrices. Quand la bataille prit fin, elle paniquait et tremblait ne sachant pas quoi penser de tout ça, son père lui prit la main pour la rassurer.
"Protéger sa vie et celles des autres nécessite souvent de faire des choix compliqués et douloureux. Ne laisses pas la culpabilité te ronger de l'intérieur, nous n'avons pas tué par plaisir mais parce qu'il le fallait. Si tu avance contre cette réalité, tu perdras goût à la vie, et elle te sera volée." Ar'lan
Dala'el trouva du réconfort dans ses mots et prit sur elle pour réorganiser ses priorités. Un nouveau sursaut de maturité s'était imposé à lors, elle n'était plus une enfant désormais.
Elle passa le reste de l'année 1754 à s'occuper de son père, qui s'était affaiblit de par son chagrin et le manque de la forêt elfique. Elle prit connaissance des normes humaines et de leur fonctionnement, se faisant un peu d'argent grâce à quelques courses et petites requêtes que lui proposaient les habitants d'Althaia et les réfugiés d'Aigue-Royale. Elle trouva un employeur qui payait mieux que les autres, même si les tâches étaient plus ardues, il se nomme Ilhan. Un jour, après avoir accomplit plusieurs courses en son nom, il lui donna une course très particulière, la mettant en garde sur la dangerosité de celle-ci, et de la discrétion dont il fallait faire preuve. C'est ainsi qu'en pleine nuit, elle joua les cambrioleuses, en s'infiltrant dans une maison de la haute ville et en escaladant le mur avant de passer par une fenêtre, le tout le plus discrètement possible, ce qui n'était pas très compliqué au vu de sa taille et légèreté naturelle. Elle donna une lettre scellée à un espion caché dans la grande maison qui lui révéla une bague pour confirmer son identité, avant de repartir aussitôt. L'argent qu'elle acquit avec cette course permit d'acheter des remèdes pour son père souffrant.
Peu de temps après, l'arrivée du Tyran Blanc provoqua la panique dans la cité, la plupart des gens essayaient de s'enfuir. Dans le chaos, plusieurs elfes bousculèrent Ar'lan violement, le faisant chuter au sol, déjà affaiblit, ses jambes ne tenaient plus. Il n'avait pas la carrure d'un guerrier, mais son cœur lui, était aussi valeureux. Ar'lan supplia Dala'el de s'enfuir pendant qu'il ferait diversion auprès des sbires du Tyran qui se rapprochaient. Il lui donna son anneau qu'elle savait on ne peut plus précieux pour sa famille dans un dernière tirade.
"Je t'aime et je t'aimerais dans toutes mes autres vies Dala'el, fais en sorte que mon sacrifice ne soit pas vain, et promets-moi que tu prendras soin de toi" Ar'lan
Dala'el se résolut à abandonné son père de part sa volonté et ses supplications. Elle lui promit qu'elle prendrait soin d'elle avant de fuir à toutes jambes, les larmes aux yeux, juste avant que son père ne se fasse capturer et envoyé à Morneflammes. Jamais elle ne le revit. Tout le paracosme que s'imaginait Dala'el prit fin, elle devait une fois encore aller de l'avant après la disparition de la personne à laquelle elle tenait le plus.
Dala'el s'enfuit de la cité, courant à toute jambe le plus loin possible d'Althaïa. Après des heures de voyage, elle tomba de fatigue dans un petit bosquet au bord de l'eau. Elle pria à nouveau la Déesse de la Mort afin de s'apaiser, avant de s'endormir sur l'herbe. Dans un rêve elle rencontra un esprit-lié qui l'a rassura le temps de son repos.
Dala'el se fit réveiller en sursaut par les pas lourds de plusieurs humains, avant même qu'ils n'est pu s'expliquer, elle leur asséna de violents coups de dagues en visant les points vitaux. Heureusement pour eux, ils savaient se battre et étaient équipés, ils réussirent à se défendre, lui sommant de se calmer. Elle se freina dans sa course, en position de défense, écoutant ce qu'ils avaient à dire, le temps qu'elle analyse ses possibilités de fuite.
Les humains expliquèrent qu'ils accompagnaient la Princesse Elfe, Orfraie, en direction d'un refuge au Tyran Blanc. À l'entente de ce nom, Dala'el baissa son arme, et accepta de suivre les humains prudemment jusqu'à la princesse.
La rencontre avec Orfraie se fit d'abord dans un silence significatif malgré les gens dispersés autour d'elle, les gens se demandait comment une petite fille avait pu survivre à tout ça, toute seule. Le silence s'estompa avec l'accueil rassurant de la princesse, approuvant le courage de la jeune fille.
Dala'el se sentit plus en confiance malgré les doutes qui l'a rongeait après l'épisode d'Althaïa. Elle décida alors de la suivre, n'ayant pas d'autres alternatives efficaces.
Un mois durant, le voyage en direction du Protectorat ne se fit pas sans difficultés, au contraire. Plusieurs conflits internes et dangers accompagnaient les jours de fatigue et de faim, le tout dirigé par un devoir de discrétion extrême pour ne pas se faire repérer par les sbires du Tyran Blanc. Ils furent accompagnés par un officier de l'Empire humain, Claudius, qui les aida tout du long, jusqu'aux portes de Fort Espérance.
Une fois arrivée sur place, tout le convoie reprit enfin son souffle, dans un élan de joie, tous acclamèrent la fin de leur périple et purent entrer dans la cité.
La Princesse Orfraie, vu le potentiel de Dala'el et l'a prit sous son aile en tant que disciple, lui inculquant un entrainement et savoir digne des Rôdeurs. Elle put vivre dans les hauts quartiers de Fort Espérance en mangeant à sa faim et sans manquer de toit.
Durant deux ans, Dala'el suivit sans broncher l'autorité de la princesse, accomplissant ce qui lui était demandé, et malgré la gentillesse d'Orfraie qui ne voulait pas lui inclure autant de difficultés qu'avec les adultes, Dala'el s'entrainait tout de même sans relâche pour devenir une combattante hors-pair pour son âge bien déterminée à ce que plus jamais elle ne puisse être impuissante, elle accepta toutes les critiques malgré sa susceptibilité et apprit beaucoup des rôdeurs.
Tout se passait plutôt bien jusqu'à l'arrivée fracassante du Tyran Blanc en 1757. La ville était en alerte quand les troupes du Tyran furent à portée de vision, la panique s'installa à nouveau, et avant d'avoir le temps de songer aux possibilités, un sort de destruction fit voler en éclat l'un des murs de Fort Espérance.
L'affrontement contre les soldats de la Théocratie fut intense mais bref. Le Tyran perdit la vie dans un combat contre les héros qui avaient réunit les fragments d'une épée mythique.
Dala'el sentit un grand vide à la disparition de la Déesse de la Mort, elle continua néanmoins à honorer sa mémoire, tout comme celles de ses parents, leur offrant une prière lors des moments de solitude.
Dala'el suivit la princesse et son peuple jusqu'au Nord, pour la reconstruction d'un potentiel royaume dans les montagnes, elle était déterminé à s'y rendre car Morneflammes était là-bas, elle se doutait bien que son père y avait été envoyé.
Deux années durant, elle continua de s'entrainer auprès d'Orfraie, mais à un rythme moins soutenue, traquant des réponses, et cherchant des survivants de Morneflammes, afin qu'ils puissent la renseigner sur Ar'lan, peut-être avait-il survécue, même si elle avait très peu d'espoir.
Le Royaume fut isolé par l'Empereur elfique et l'inquiétude s'installa à nouveau dans le cœur des elfes. Une nouvelle menace apparue et les soldats durent aller au front. Dala'el voulait se joindre aux Rôdeurs pour les aider mais Orfraie refusa, car elle était bien trop jeune pour la guerre, la princesse ne voulait pas lui infliger ça.
Pendant la guerre, Dala'el reprit ses activités de coursière, sans jamais renoncer aux enseignements qu'elle reçu depuis le début de sa vie.
Après une succession de malheurs, les elfes durent se replier au Nord, derrière les portes d'Estëllin. Là, les chimères attaquèrent par surprise, provoquant la panique et la mort dans leur sillage, personne ne comprenant ce qu'il se passait, et pourquoi leurs propres amis ou compagnons se retournaient contre eux.
Dala'el assista à plusieurs meurtres de sang froid avant de comprendre que les gens n'avaient plus le contrôle de leurs propres corps. Ne voulant pas risquer de tuer des innocents, elle se contenta dans un premier temps d'aider les gens à s'enfuir soutenue par un officier de l'armée. Mais ça ne tarda pas à tourner à la catastrophes, l'une des soldate du groupe perdit le contrôle de son esprit et transperça le cœur de l'officier avec une épée, avant de tuer deux autres personnes sans défenses. Dala'el se prit un coup d'épée à la cuisse, hurlant de douleur, elle n'avait jusqu'à lors jamais subit pareil blessure, ayant pour habitude de tout esquiver. Elle due renforcer son esprit pour maintenir sa concentration. Après plusieurs roulades pour esquiver les coups de justesse, elle attrapa l'épée de l'officier qui avait un haut niveau d'enchantement, pour trancher la tête de la soldate de toutes ses forces. Mais alors qu'elle pensait le combat terminée, une étrange sensation lui donna des sueurs froides, comme si la chose qui avait le prit le contrôle de ces pauvres bougres, s'approchait.
Soudain, un cri énorme retentit et un dragon se posa sur la place, repoussant les chimères du territoire elfique par des éclairs d'une puissance incroyable. Ce qui mit fin à leur assaut.
Un guérisseur prit soin de Dala'el pendant quelques jours, accompagnée par de nombreux blessés. Sa blessure à la cuisse bien que très douloureuse, n'avait pas sectionné d'artère, elle put donc remarcher rapidement. Elle culpabilisait sur le fait d'avoir tué une elfe malgré le contrôle d'une Chimère.
Peu de temps après, les peuples se rassemblèrent à un endroit donné pour construire une flotte afin de s'enfuir du continent vers d'autres horizons.
C'est la première fois que Dala'el montait sur un navire, elle n'était pas très à l'aise au début, mais s'y habitua au fil des semaines, car un guérisseur du nom de Demens l'aida à faire passer son mal de mer. Elle rencontra un humain tatoué de la tête aux pieds, Dorn, un marin de 40 ans qui avait voguer toute sa vie durant. Il lui proposa un tatouage et Dala'el, trouvant ça plutôt agréable à l'œil accepta, se faisant tatouer un arbre dont les racines partaient du cou et les branches bordaient les cheveux en passant par la bouche.
Sur le navire elle servait de messagère pour communiquer plus facilement entre les officiers et capitaines d'un bout à l'autre de la structure. Jouant parfois les guetteuses du haut de la tour de guet, elle qui adorait prendre de la hauteur. Elle en apprenait aussi d'avantage sur la magie en lisant des livres et écoutant des mages.
Le soir, Dala'el écoutait souvent les musiciens qui maintenaient le moral des troupes, dont un certain Belethar qu'elle appréciait tout particulièrement de par son humour, elle l'abordait rarement mais ses yeux exprimaient à eux seuls des compliments.
Après plusieurs mois, ils découvrirent enfin une terre vivable ! L'Archipel de Tiamaranta. Au début, Dala'el accompagnait les éclaireurs dans leur tâche d'explorer et de signaler les dangers, mais rapidement les tensions augmentaient entre les peuples. Heureusement, la découverte de nouvelles îles apaisa les conflits.
C'est ainsi que Dala'el et son peuple rejoignirent Keet-Tiamat qui n'accueilli pas chaleureusement les arrivants vu les créatures qui les attendaient. Ils durent luter contre bien des monstres avant de pouvoir s'installer correctement.
Elle vécue un temps au sein d'Endëaerumë, en plus d'y continuer son entrainement auprès de la Princesse Orfraie, elle apprit encore d'avantage à utiliser la magie elfique sous sa supervision. Comme toujours ses talents de coursières lui permettait de subvenir à ses besoins, elle vivait seule dans une petite bourgade dans un arbre, ce qui lui donnait un sentiment d'indépendance.
En 1763, les elfes apprirent le retour des chimères, une fois de plus la peur gangréna les esprits. En l'apprenant, Dala'el s'isola des autres, ne voulant pas blessé qui que ce soit à cause d'une chimère, elle resta cachée et seule pendant de longs mois.
Elle rejoignit à nouveau la civilisation uniquement après la disparition des chimères, où des tensions sur les immaculés l'attendaient. N'en sachant pas énormément sur le sujet, elle préférait rester en retrait. Elle continua son entrainement auprès de la Princesse Orfraie, jusqu'à ce qu'elle parte à Calastin, les aurevoirs furent plutôt tristes pour Dala'el.
Quelques temps plus tard, l'explosion du Baoli perturba l'équilibre, Dala'el chavirant contre un mur par l'étourdissement provoqué.
Ce n'est que plusieurs mois plus tard, que l'on comprit comment cela avait bouleversé la trame, séparant la magie en flux distincts. Sans surprise, Dala'el était grandement familière au Flux du Déplacement. Sa peau changea miraculeusement, passant du pâle à l'or.
Quand la peste du Corail apparue dans Keet-Tiamat, s'apparentant à une maladie contagieuse même pour les elfes qui ne sont pas sensé pouvoir tomber malade, Dala'el se mit dans les mêmes conditions qu'avec les chimères, elle s'isola des autres, quittant même sa petite maison pour s'installer dans le désert, près d'un oasis avec quelques fournitures, elle se faisait discrète et survivait comme elle pouvait. N'ayant plus personne à suivre ou protéger depuis le départ de la Princesse Orfraie, elle culpabilisait moins qu'avant, sur le fait de s'éloigner.
"Je dois survivre ... Comme je l'ai promis à Père." Dala'el
Des mois passèrent et Dala'el s'informait parfois de la situation en observant la cité à bonne distance, mais elle avait comme une impression que tout était mort.
Un jour, un petit groupe d'elfes se dirigea vers l'oasis qu'avait réquisitionné Dala'el, elle était sur ses gardes et somma les arrivants de ne plus approcher, par peur de se faire contaminer.
Un elfe plutôt jeune s'approcha d'elle les mains levés, en lui promettant qu'ils n'étaient pas infectés par la peste. Il lui dit son nom, Orondruin, et lui demanda le sien. Elle répondit avec méfiance, enfilant son écharpe en toile sur le nez pour éviter une possible transmission.
"Je t'en pris jeune sœur, laisse-nous nous reposer au bord de cet oasis, les enfants sont assoiffés" Orondruin
Dala'el accepta ... Elle ne pouvait résoudre à abandonner les siens, et encore moins des enfants. Surtout qu'ils n'avaient pas l'air d'avoir contracté la maladie.
Orondruin lui proposa de les accompagner, lui apprenant que les vampires étaient venus les sauver et qu'il n'y avait plus rien à attendre de cette terre désolée.
Par manque de choix et de vivres, Dala'el le suivit, gardant un peu de distance avec le groupe, mais lui assurant tout de même une protection supplémentaire au cas où il se ferait attaquer.
Après une journée de marche, alors que tous étaient épuisés, Dala'el les encourageait à continuer, ayant l'habitude de se déplacer constamment. Elle était moins fatiguée, même si elle était loin du meilleur de sa forme. Ils arrivèrent enfin auprès des troupes vampires où elle reconnue un proche de la Princesse Orfraie qu'elle avait croisé à quelques reprises en ville, Aldaron Elusis, le Bourgmestre de Caladon.
Il reconnut Dala'el, de par son physique et son tatouage facial très reconnaissable, bien que sa peau était désormais couleur or. Aldaron se présenta de nouveau à elle et l'a prit à part, et lui demanda avec tout le sérieux du monde ce qu'elle attendait de la vie, et de son avenir.
Dala'el prit un temps pour réfléchir avant de répondre.
"Je veux devenir forte, assez forte pour ne plus jamais être impuissante face au danger. " Dala'el
En analysant ces mots, Aldaron eut plusieurs idées, il aurait pu l'envoyer auprès de la loge ou d'autres institutions mais celle qui l'intéressait le plus était tout autre. Il lui proposa de devenir sa disciple, une idée étrange pour un Prince aussi réputé et occupé que lui, se disait-elle, néanmoins ça lui plaisait tout particulièrement de savoir qu'il avait reconnue son potentiel. Dala'el n'eut besoin que de quelques secondes pour décider ... Et se fut par l'affirmative qu'elle concluait sa rencontre avec Aldaron, le Prince Noir.
Histoire - Questionnaire
Questions générales
Elles se décomposent en questions concernant les événements du vieux continent, et d'autres concernant les événements sur l'archipel.
- Sur le vieux continent :
- Pro-vampire, elfe ou humain ?
Elfe - Lors de l'invasion almaréenne, étiez vous dans l'Alliance Fabius Kohan & Almaréen ou dans la Rébellion ?
Rébellion - Face aux miasmes du Néant, avez-vous combattu ou fui ?
Fui - A l'ère du Tyran Blanc, Théocratie ou Protectorat ?
Protectorat - Avez-vous été à Morneflamme ?
Non - Avez-vous été possédé par une chimère ?
Non
- Pro-vampire, elfe ou humain ?
- Sur l'archipel :
- L'archipel est un endroit à la fois splendide et plein de dangers : au(x)quel(s) votre personnage a-t-il été confronté, de près ou de loin, volontairement ou non) ? (Couronne de Cendres, Licornes, Ekkynopyre, séisme, monstres marins, etc..):
Quelques animaux du bestiaire de Keet-Tiamat dont des Voltyls, des Fluffs, un Kaikaataaal-Paggal, un Serpenpluie, et des Tréants - Pro ou anti-lien ?
Pro-lien - Lors de l'ultime bataille contre les chimère, vous étiez... :
Cachée, isolée à Endëaerumë - En quoi avez-vous la foi ? (Néant, les 7 déesses, les Esprits Liés, Origine, rien...) :
Particulièrement en la Déesse de la Mort - Votre/vos ambition(s), votre/vos projet(s) ?
Devenir une combattante hors pair, ainsi qu'une aventurière accomplie, ou une assassin éthique selon ce qui se trouvera sur sa route. - Un avis sur la magie ?
Sa maîtrise est le meilleur moyen d'être libre - Un avis sur les autres races ?
Dala'el juge plutôt l'individualité, chaque personne est différente, peu importe sa race, elle tuerait quiconque attente à ma vie.
- L'archipel est un endroit à la fois splendide et plein de dangers : au(x)quel(s) votre personnage a-t-il été confronté, de près ou de loin, volontairement ou non) ? (Couronne de Cendres, Licornes, Ekkynopyre, séisme, monstres marins, etc..):
Questions de Faction Royaume Erlië
Cette partie contient des questions spécifiques à votre faction. Pour rappel, toutes les informations sur les factions se trouvent dans la section Factions.
- Mon clan, c'est...
Le Clan Elusis - Je suis un... (Ast/Tyr/Raudr/Sainûr/Antique/autre?)
Elfe Solaire - Domination des autres peuples ou vivre ensemble ?
Vivre ensemble - Votre relation avec la Faim ?
Aucune - Et la Licorne ?
Aucune - Un avis sur les autres factions ? (en particulier les graärh de Nyn-Tiamat)
Peu lui importe tant qu'elles ne sont pas hostiles avec elle
Liens
- Aldaron Elusis : Son tout nouveau mentor ! Elle le connait à peine mais elle sûr d'une chose, il est puissant.
- Princesse Orfraie : Son ancienne mentor, elle a joué ce rôle des années durant. Leurs chemins se sont séparé quand elle due partir en Calastin. Bien qu'elle ne voulait pas l'admettre, Orfraie avait parfois un rôle de mère envers Dala'el.
- Ilhan Avente : Son ancien employeur lorsqu'elle était coursière à Althaia. Il payait bien, mais Dala'el n'avait aucune idée de ses véritables intentions.
- Claudius de Havremont : Un officier de l'empire humain qui aida le groupe d'Orfraie à passer discrétement jusqu'à Fort-Espérance.
- Belethar Espérancieux : Un musicien qu'elle admirait durant le grand voyage en navire vers l'Archipel.
- Demens Torqueo : Un guérriseur qui l'aide à vaincre son mal de mer.
Derrière le clavier
- Petite présentation : Je m'appelle Maxime, j'ai 25 ans, je suis un geek à part entière, et j'essaie d'être auteur de BD ! Je fais du RP depuis 10 ans, sur toutes plateformes, et univers.
- Particularité RP ? Généralement, selon mes connaissances sur le monde (ou la facilité de compréhension), souvent, j'essaies de tenir des rôles à responsabilités, importants, qui ont un impact majeur sur le RP. J'aime avoir le contrôle, même de mes propres echecs, et pour moi ce qui est primordial dans n'importe quel RP c'est d'avoir le choix, et que la balance pense plus vers le contrôle plutôt que sur le hasard, étant généralement très malchanceux.
Sinon selon l'univers je peux faire des RP utilitaire, selon ce que les joueurs/MJ ont besoin, où je peux jouer quelqu'un de simple mais utile, comme un tavernier, un cuistot, un soldat, ou autre. J'ai joué énormément sur l'action pendant des années tout univers confondue, testant de multiples classes et races, et maintenant j'ai tendance à préféré la gestion politique/autre mineure, comme être un p'tit noble qui doit s'occuper de ses terres, ou un officier supérieur qui doit s'occuper de ses hommes. Ayant fais une vingtaine de projets en tant que "Chef", j'ai pas mal d'expérience mais désormais je préfère simplement rejoindre un projet déjà en cours, histoire de plus me taper tout le boulot - Rythme RP ? Ça dépend de ce que je fais, mais généralement je réponds dés qu'on m'écrit ! Donc le plus souvent possible.
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