Izeli

Ses écailles affichent de sublimes nuances de vert. Tel un arbre profondément enraciné, la céleste créature a un port altier, à la fois noble et humble. Ses écailles son fines et son corps ne s'en meut que mieux. Il est taillé pour le combat, ou du moins pour la frappe rapide, précise et calculée. Il est vif, tel le serpent qui ne mord d'une fois et tue sa proie. Il ne saurait néanmoins encaisser longuement les coups : dans une nuée, il serait l'arme la plus puissante et aussi la plus fragile.
Ses yeux, d'un jaune perçant, semblent dotés d'une clairvoyance remarquable. La terre s'infiltre souvent entre ses fines écailles, aussi n'est-il pas rare de voir pousser des plantes et fleurs par moment.

Après avoir passé plus d'un millénaire dans la prison protectrice de son œuf, Izeli est un dragon calme et réfléchis. Il n'est pas fait pour le cœur de l'action, ou chaque décision doit être prise dans la seconde. Il est fait pour rester en retrait et observer. Si il attaque, c'est qu'il a murement réfléchis à cette attaque. C'est que c'est LE bon moment pour le faire.

De l’extérieur, il peut sembler être paresseux, dormant parfois des journées entières  à un endroit qui semble aléatoire après s'être roulé dans la terre et s'être soudainement arrêté dans une pause qui peut parfois sembler bien étrange, ou parfois simplement tranquillement lové en boule dans un trou qu'il a creusé dans la terre pour se faire une sorte de nid. Pourtant, même s'il passe en effet une partie de ce temps à dormir, il utilise avant tout ce temps pour réfléchir. Pour simuler des situations dans sa tête, simuler des évènement et comment y répondre. Simuler des discutions passées ou à venir, mélangeant passé, présent et futur dans un tourbillon de pensées sans fin.

Bien entendu, il est fière d'être un dragon, et s'il doit choisir entre sauver un être bipède proche ou un dragon qu'il n'apprécie pas... Et bien, il espère qu'il aura encore le temps de sauver le bipède, après avoir assuré la survie de l'autre dragon. Non pas qu'il pense sa propre race comme indéfectiblement supérieur aux autre races... Mais, ils sont déjà tellement peu nombreux. La perte d'une vie en vaut une autre, mais quand même... La perte d'un bipède ne représente qu'une goute dans l’océan de leur population, aussi tragique que cela puisse être. La perte d'un dragon en revanche... Que deviendra la vie elle même sans eux ? que deviendra la magie ? Non... Le choix n'est fais ni par fierté ni par dédain des autres races... Mais par pur logique. Par pur pragmatisme. Les dragons doivent être protégés, même ceux qui sont des idiots au sang chaud.

Ce qu'il met au dessus du reste en revanche, c'est la liberté. Un choix qui peut sembler être fou et dénué de sens se doit d'être respecté, s'il est fait librement par quelqu'un. Si Izeli émet un jugement sur quelqu'un, c'est qu'il a murement réfléchis à la situation et qu'il est persuadé d'avoir toute les cartes en main et d'avoir raison. C'est également ce qui l'a incité à repousser le lien auquel il était destiné. Le lien en lui même n'est pas une mauvaise chose... S'il est un choix des deux liés. Lui, n'a pas eu ce choix. Il l'a pourtant pris quand même, refusant un destin forcé.

Il se demande parfois ce qui serait arrivé s'il s'était résigné. Le premier bipède lui étant destiné serait il encore en vie ? Seraient ils morts tout les deux ? Aurait il pu sauver ces bipèdes qui lui étaient destinés, mais qu'il a repoussé ? Pourtant, il ne s'en veut pas et n'a aucun remord. C'est sa vie, son choix à faire. Peut être se retrouvera il lié à ce chat géant qui semble actuellement lui être destiné, qui sait ? Mais si cela arrive, ce sera par sa volonté. Le libre arbitre de chaque être vivant devrait être respecté sans discernement. Si deux choix sont en conflit, alors ce sera à celui qui a raison de le montrer à l'autre, qui pourra alors décider ou non de par lui même de changer ses choix futurs.

Il y a de cela bien longtemps, les Dragons étaient les maitres de la terre, des cieux et des océans. Plus tard vinrent les bipèdes qui s’accaparèrent une bonne partie des terres, avec leur rythme de reproduction éclaire et leur soif de découverte, de se faire des lieux de vie toujours plus grand et... Artificiels. Les Elfes un peu moins que les humains ou les Vampires, certes... Mais tous se battaient pour avoir leur petit lopin de terre ou se sentir en sécurité. Simple illusion, certes, mais si tel est leur choix... Bien entendu, cela n'a pas été sans conflits. autant entre eux, qu'avec les dragons dont ils jalousaient la puissance, allant jusqu'à se nourrir de leur sang pour devenir plus forts... Allant jusqu'à les rendre esclaves avant même l'éclosion.

bien que ces temps soient fort reculés... Ces conflits n'ont jamais cessés. Peu reconnaissants envers les dragons pour le don de la magie et du cycle de la vie, le sang continue de couler. Les œufs continuent d'être arrachés à leur liberté. Tout comme l’œuf même d'Izeli, volé à sa mère dans son propre nid par des humains sans scrupules sous ordre d'un noble. Même si la notion de "famille" n'est pas la même pour les dragons que pour les mortels, le père de l’œuf répondit au cris d'agonie de sa partenaire qui donnait sa vie pour défendre son œuf et son antre. C'est ainsi que Drunzii se retrouva à attaquer une ville, récupérant l’œuf volé, mais y laissant la vie au passage. Blessé, il s'écrasa peu après avoir fuis avec ce qu'il avait repris aux Humains.

Le jeune Valahar Espérancieux fut témoins de cet échec, échangeant quelque mots avec le père de l’œuf, Drunzii; dans ses dernier instants, faisant naitre un objet qui restera ensuite lié à sa lignée de part la magie contenue dans une de ses larmes. Rendant son dernier soupir, il ne put protéger Izeli tel qu'il le voulait, l’œuf roulant des pattes de son père pour aller, de nouveau, se retrouver entre celles des humains. Le noble espérait pouvoir avoir un dragonnier dans sa famille, bien entendu. Et l’œuf était effectivement lié, mais fort heureusement pas à l'un des membres de la famille du noble... La coquille bleuté devin alors longtemps une décoration dans le trésors du noble, avant d'être finalement... Volé. Ce coup ci par le porteur du Serment fait à son père, à son plus grand plaisir.

Izeli, lui, se contentait d'attendre... D'observer de son esprit... Espérant que celui qui lui est destiné, son lié, ne parvienne jamais à trouver son œuf. De sieste en sieste, ses courts moments de lucidité lui faisaient découvrir les lieux et les époques. Pendant plus de mille ans, l’œuf est resté clos, ignorant l'appel du lien, et ignorant les ravages du temps. Quel importance qu'un siècle s'écoule sans que rien ne se passe, quand il défile en quelque battements de cœur entre deux sieste ? Ce n'est pas comme s'il était pressé. La liberté vaut bien d'attendre un peu.

Le porteur du Serment se tourné vers une elfe vivant parmi les Hommes, Eleatria, figure emblématique du romantisme Althaïen. pour protéger l’œuf. Avec l’aide d’Izeli, la Cawr forgea des protections sous la ville, destinées à éloigner les mains cupides. L’œuf fut gardé en paix par les descendantes d’Eleatria, avec le soutien du porteur du serment. Il recevait des nouvelles du monde lors de ses moments d'éveils, voyant des évènements se passer les uns après les autres comme s'ils s'enchainaient alors qu'il y avait parfois des années qui les séparaient. Les descendantes d’Eleatria le berçaient de chansons, le choyant dans son attente. Une chance dans sa malchance.

Lorsque le Dragon-Esprit élabora un ultime espoir, Izeli refusa catégoriquement d’en faire partie. Les siècles passèrent et il se réveilla d’un coup… Le prétendant à son lien, Ataliel, viens de mourir ! Des sentiments multipls se sont mélangés dans l'esprit du dragonnet. Joie, peine, excitation, appréhension... Tout se mélange en une spirale incontrôlable alors que la liberté tant attendue arrive enfin ! Du moins, au premier abord... A peine le lien avec ce prétendant rompu, qu'un autre fait son apparition. Un être maudit jusqu'aux dents... Saeros, le prince vampirique. L'elfe qui le précédait était une bien meilleur option... Décidément, cette attente semble ne pas toucher à sa fin.

Quand enfin ce prince noir tomba, la situation était bien différente. Les chimères, êtres étranges et destructeurs, avaient pris la ville et s'en servaient comme d'une forteresse volante. Le précieux œuf ainsi que Judith, descendante d'Eleatria, se retrouvent enfermés sous la ville, en sécurité mais incapable de sortir du refuge qui les protèges. Et comme si cela n'était pas déjà un dénouement suffisamment pénible... Un nouveau lié fait son apparition à la mort du précédent, encore. Une image se forme peu à peu dans l'esprit du jeune dragon... Un bipède qui semble porter... De la fourrure ? Non, il ne la porte pas... C'est sa fourrure ! Son lié ressemble à une sorte de gros chat, même pas un humain ou un Elfe. Quel est donc cette créature ? Quel est donc ce caprice du destin ? Un lien froissé cherche il un lié toujours pire à la mort du précédent prétendant ? Au moins, la créature semble douée de parole, ce n'est donc pas un simple animal sauvage...

Il s’endormit et ne fut réveillé que quand des bipèdes s'aventurairent dans les sous-terrains. Il rencontra alors Belethar, le nouveau porteur du Serment. L’espoir renait et il réclama au baptistrel de trouver une solution pour qu’il puisse naître libre. Il fut ensuite transporté au Domaine Baptistral, attendant patiemment qu'une issue se présente enfin pour vivre sa vie de façon libre, tel qu'il le souhaite depuis plus d'un millénaire. Serai-ce la enfin la fin de sa longue attente ? Ou n'en est il encore qu'au début de son emprisonnement ?

Elles se décomposent en questions concernant les événements du vieux continent, et d'autres concernant les événements sur l'archipel.

• Sur le vieux continent :
  
  
  
  • Pro-bipède ou contre ? Si pro-bipède, humains, elfes ou vampires ?
    Ni pro, ni contre. Ils sont la. S'ils ont besoin d'aide et la demandent, pourquoi pas, tant que cela n'est pas contre un autre dragon.
  
  
  • Lors de l'invasion almaréenne, où étiez vous ?
    Dans mon œuf ! Probablement à faire la sieste. Mais si j'avais été en âge d'intervenir, j'aurais probablement été sur place à observer depuis l'arrière, cherchant le moment idéal pour intervenir.
  
  
  • Face aux miasmes du Néant, avez-vous combattu ou fui ?
    Tout comme pour la question précédente ! Izeli n'aurait pas combatu ai premier rang, mais il n'aurait probablement pas fuis non plus, cherchant plutôt un point faible, une stratégie pour contrer ce fléau de Néant.
  
  
  • A l'ère du Tyran Blanc, où étiez vous ?
    Dans mon œuf. ^.^ Mais s'il avait été un beau et fort dragon, il aurait très certainement été du coté des Dieux. Le Tyran blanc n'a fait que répandre l'esclavagisme partout ou il regardais. Son ombre même était une insulte à la liberté. Il a même enfermé Korentin à MorneFlamme... T.T
  
  
  • Avez-vous été possédé par une chimère ?
    Bah ! Un millénaire n'a pas suffis au lien à entraver ma liberté, ce n'est pas une autre créature qui va y parvenir.
  
  


• Sur l'archipel :
  
  
  
  • L'archipel est un endroit à la fois splendide et plein de dangers : au(x)quel(s) votre personnage a-t-il été confronté, de près ou de loin, volontairement ou non) ? (Couronne de Cendres, Licornes, Ékinoppyre, séisme, monstres marins, etc..):
    J'ai été exposé au lien forcé durant des siècles. J'ai été volé, transporté, convoité... Sinon, pour le moment, pas grand chose...
  
  
  • Pro ou anti-lien ?
    Neutre. Chacun devrait pouvoir choisir sa destinée, que cela soit ou non à travers le lien.
  
  
  • Lors de l'ultime bataille contre les chimère, vous étiez... :
    ... ... ... Dans mon œuf. =D Mais sinon, Izeli aurait probablement été soit à Bâoli avec les Baptis s'ils avaient semblés avoir besoin de sa présence, soit à l'attaque  de la forteresse volante pour soutenir les autres dragons en restant en retrait, plus pour coordonner et prévenir des dangers arrivant dans les angles morts que pour combatre à part entière. C'est probablement son esprit qui aurait été le plus utilisé, et non ses griffes.
  
  
  • Votre/vos ambition(s), votre/vos projet(s) ?
    Vivre libre. Observer le monde. Le comprendre. L'influencer, sans pour autant être le centre d'attention.
  
  
  • Un avis sur la magie ?
    La magie est une merveille offerte au monde. Les dragons la puisent, et la distille pour l'offrir aux autre peuples, même si cela se fait naturellement et non consciemment.
  
  
  • Un avis sur les autres races ?
    Ils bougent sur deux pattes et sont cloués au sol, les pauvres. Mais bon, certains sont d'agréable compagnie, malgré leur courte vie.