Nathaniel, comme tu es mon Lié je voulais t'offrir un sort, un objet, un truc de ouf.
Mais j'ai regardé ton inventaire et tu en as trop et on est le 19 décembre donc là c'est cho.
Alors je te propose un divertissement de courte durée, une petite Nouvelle élaborée par mes soins.
Joyeux Noël !
Par Kaiikathal pour Nathaniel
Personnages
- Kaiikathal : une dragonne ingrate
- Nathaniel : un hominidé très versatile
- Panaa : Sansunnom
- L’Homme de ménage : un type super cool
- La femme qui crie au secours
- ???
FIN
Mais j'ai regardé ton inventaire et tu en as trop et on est le 19 décembre donc là c'est cho.
Alors je te propose un divertissement de courte durée, une petite Nouvelle élaborée par mes soins.
Joyeux Noël !
Fanfic Elysion :
Qui a maudit l’équipage ?
Par Kaiikathal pour Nathaniel
Personnages
- Kaiikathal : une dragonne ingrate
- Nathaniel : un hominidé très versatile
- Panaa : Sansunnom
- L’Homme de ménage : un type super cool
- La femme qui crie au secours
- ???
C’était une journée comme les autres. Le soleil brillait haut et fort dans le ciel. Une calme brise caressait les voiles du Maelstrom. L’air était si doux et le roulis de la mer quasiment imperceptible, au point que l’on pouvait entendre, si l’on tendait l’oreille, la délicate mélodie du générique de Tchoupi.
Quand soudaing.
Un cri affreux, à mi-chemin entre le putois blessé et le chasseur qui apprend qu’on interdit la chasse à la galinette le dimanche et qui a des priorités, retentit depuis les tréfonds du navire. Il ne s’agissait de nulle autre que Kaiikathal, ou “Kakatal” comme disaient les petits enfants qui n’allaient pas chez l’orthophoniste.
“Mon trésor, il a disparu ! On a volé mon trésor et j’ai des gros boutons partout !!!!”
De colère, elle jaillit sur le pont et embrasa le mât de misaine en faisant une balayette à rendre jalouse un balais.
“Oh taing Kaii euh, ça commen’ce à coûter chèreu tes conneries là euh !!” s’exclama Nathaniel, qui avait l’accent du Sud depuis qu’il avait joué à la boule avec son meilleur ami “Belethargeux Espérancieug”, qu’il avait tiré à la place de pointer, et qu’il s’était découvert une nouvelle passion autre que les laïus : la pétanque, ce noble sport qui donne la chair de poule à tous les Marseillais.
Puis, en voyant Kaiikathal s’approcher, il cria “Oh crévindediou t’es vilaine comme um’ prégadiou !!!!!”
La dragonne avait des pustules du bout du nez à la pointe de la queue, bien mûrs et prêts à germer.
Heureusement il était très riche avec ses 100 000 esclaves qui pouvaient lui refaire un mât en 1h alors il les mit au travail, car l’argent, le pouvoir et l’esclavage résolvent tous les problèmes.
Kaiikathal, qui n’avait cure de ce qu’on lui disait quand elle était en colère, ce qui était presque tout le temps le cas car elle était également Nietzschéenne, frappa le pauvre petit Panaa Sansunnom. Panaa, qui en avait ras-le-fiak de se faire bolosser par cet être pétri d’orgueil alors qu’il passait son temps à lui enlever gratuitement le cracra des écailles, s’insurgea.
“C’est pas moi !!”
“C’est toi qui est allé en dernier dans ma cabine, donc c’est toi qui me l’a volé et qui m’a empoisonnée !”
“C’est impossible, je n’y suis resté que quelques secondes pour vous servir le repas et je suis aussitôt reparti et j’ai rien mis dedans, je l’ai même goûté avant et c’était pas très bon !”
“Tu as empoisonné mon repas et maintenant je suis affreuse ! Et de toute façon j’ai besoin d’un bouc émissaire !” cria la dragonne boutonneuse et elle lui colla une mandale de forain qui envoya le petit chat à l’autre bout du navire. Heureusement il y avait une grande meule de paille qui trainait pile poil là où il avait atterri et il tomba dessus, ce qui amortit sa chute. Panaa remercia le foin et sauta par-dessus bord avec la foi de quelqu’un qui vient de se prendre une baffe de dragon.
“Allez Kaiig vieng !” dit Nathaniel avé l’assen du Sudeuh. Il était en train de jouer au basket, ce sport Elysien très fantasy qui rend tout le monde si fou. “Tu l’as encoreg perdug ton trésor, non ? Je crois que t’abuseuh unm peu là heing. Bon par contre les boutongs c’est vrai que c’est pas normaleuh. Oh yes, panier !”
“Non.”
“Mais si j’en suis sûrg que tu l’as juste perdug, il était où la dernièreuh fois que tu l’a vug ?“
“Non.”
“Ti a fini de dire nong, tu sais dire autre choseg ?”
“Oui mon Seigneur, je sais dire “coussinet” et “vermillon”.
“Aha t’es rigoloteuh. C’est bieng tu as du vocabulaireuh. Allez, prend Panaa, on va voir ta cale et trouver l’homme de ménage, le seul habilité à nettoyer ton coin en ton absence.”
Kaiikathal partit récupérer Panaa qui de toute façon était à moitié en train de se noyer au milieu des anchois.
Nathaniel exécuta un triple salto roulé-boulé arrière et partit en direction de la cabine de Kaiikathal, qui le suivit plus humblement. Le Lié et sa Liée commencèrent à fouiller le navire des canons aux cuisines, de la proue à la poupe en questionnant leurs sous-fifres. Ils eurent même le temps de faire un concours de saut en longueur que Nathaniel remporta haut-la-main, à la surprise générale. C’est qu’il avait des cuisses d’acier cet elfe. Cela fit oublier momentanément ses boutons à Kaii. Enfin ils tombèrent sur l’homme de ménage, un grand moustachu très sympa passionné de bijoux qui avaient l’habitude de polir les pierres précieuses de Kakatal sous le regard affuté de cette dernière.
“Monsieur L’homme de ménage !” demanda Nath “Sauriez-vous qui est allé dans la cabine de ma dragonne autre que vous ce mating ?”
“Evidemment ! Lui ! Afin de vous nourrir sa Seigneurie avec du saumon sec vieilli depuis 5 ans” dit-il en s’inclinant devant Kaiikathal qui secoua timidement sa crête comme une pub pour l’Oréal car elle l’avait toujours trouvé charmant, cet homme.
“5 ans ? C’est grave. Cela est donc périmé” dit Nathaniel qui parlait tout à coup normalement. “Toi le bon à rien” dit-il à Panaa “Est-ce que tu as essayé de tuer ma Liée ?” demanda-t-il en dégainant un espadon de 20 kg qu’il portait toujours sur lui et qui se révélait très utile dans ce genre d’occasion.
Tout le monde se mit à éternuer pendant 4 minutes et 45 secondes.
Nathaniel donna des coups d’espadon dans les murs en criant “PAN ! PAN !”
Puis la conversation reprit son cours :
“Il était peut-être là au mauvais moment…” éternua l’Homme de ménage en désignant Panaa…
Décontenancé, Panaa serra la fesse (car il avait la faculté de ne pouvoir serrer que la fesse gauche et pas la droite), prêt à se faire tarter le groin une fois de plus, mais le vieil Homme de ménage le prit en pitié et s’empressa d’ajouter :
“Votre Seigneurie je suis désolé. Même s’il est vieux, je ne pense pas que le saumon soit à l’origine des boutons de votre Belle. Mais si ce que vous dites est bel et bien vrai, si on a volé le trésor de notre Marche-Tempête, et au vu de ce que je constate, vous devez savoir ceci : on nous a volé toute une caisse de Bourguignon ce matin, et du bon en plus. Et je n’ai toujours pas trouvé le coupable (L’Homme de ménage était également un oenologue de renommée ET détective privé). Et le cuisinier, il avait préparé une belle dinde aux marrons pour votre choupinette, mais…”
“N’en dites pas plus !!!” s’écria Nathaniel en brandissant son espadon, ce qui fit un trou dans le bois. “Je parie qu’on a volé cette dinde !” dit-il avec grande déduction.
“... Oui ! et lui aussi, il a des vilains boutons depuis ce matin…”
Tout à coup il sembla qu’un mouvement de foule paniquée fasse trembler le Maelstrom.
“Au secours, au secours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!” s’écria une femme affolée qui descendait vers eux.
“Qu’il a-t-il brave femme ?” demanda Nathaniel d’un ton chevaleresque.
“C’est mon mari… depuis ce matin il est cloué au lit… et il a des pustules partout sur le visage, et on nous a volé notre miel hydratant !”
“VINDIOU !” s’exclama Nathaniel. Non seulement sa flotte était en danger, mais si cela continuait, il allait finir par avoir des boutons partout lui aussi, et devenir… moche ! Ce qui était inconcevable. Il se devait d’agir sur-le-champ.
Il était loin de savoir que tout l’équipage était contaminé. Tous, sauf un.
Quand soudaing.
Un cri affreux, à mi-chemin entre le putois blessé et le chasseur qui apprend qu’on interdit la chasse à la galinette le dimanche et qui a des priorités, retentit depuis les tréfonds du navire. Il ne s’agissait de nulle autre que Kaiikathal, ou “Kakatal” comme disaient les petits enfants qui n’allaient pas chez l’orthophoniste.
“Mon trésor, il a disparu ! On a volé mon trésor et j’ai des gros boutons partout !!!!”
De colère, elle jaillit sur le pont et embrasa le mât de misaine en faisant une balayette à rendre jalouse un balais.
“Oh taing Kaii euh, ça commen’ce à coûter chèreu tes conneries là euh !!” s’exclama Nathaniel, qui avait l’accent du Sud depuis qu’il avait joué à la boule avec son meilleur ami “Belethargeux Espérancieug”, qu’il avait tiré à la place de pointer, et qu’il s’était découvert une nouvelle passion autre que les laïus : la pétanque, ce noble sport qui donne la chair de poule à tous les Marseillais.
Puis, en voyant Kaiikathal s’approcher, il cria “Oh crévindediou t’es vilaine comme um’ prégadiou !!!!!”
La dragonne avait des pustules du bout du nez à la pointe de la queue, bien mûrs et prêts à germer.
Heureusement il était très riche avec ses 100 000 esclaves qui pouvaient lui refaire un mât en 1h alors il les mit au travail, car l’argent, le pouvoir et l’esclavage résolvent tous les problèmes.
Kaiikathal, qui n’avait cure de ce qu’on lui disait quand elle était en colère, ce qui était presque tout le temps le cas car elle était également Nietzschéenne, frappa le pauvre petit Panaa Sansunnom. Panaa, qui en avait ras-le-fiak de se faire bolosser par cet être pétri d’orgueil alors qu’il passait son temps à lui enlever gratuitement le cracra des écailles, s’insurgea.
“C’est pas moi !!”
“C’est toi qui est allé en dernier dans ma cabine, donc c’est toi qui me l’a volé et qui m’a empoisonnée !”
“C’est impossible, je n’y suis resté que quelques secondes pour vous servir le repas et je suis aussitôt reparti et j’ai rien mis dedans, je l’ai même goûté avant et c’était pas très bon !”
“Tu as empoisonné mon repas et maintenant je suis affreuse ! Et de toute façon j’ai besoin d’un bouc émissaire !” cria la dragonne boutonneuse et elle lui colla une mandale de forain qui envoya le petit chat à l’autre bout du navire. Heureusement il y avait une grande meule de paille qui trainait pile poil là où il avait atterri et il tomba dessus, ce qui amortit sa chute. Panaa remercia le foin et sauta par-dessus bord avec la foi de quelqu’un qui vient de se prendre une baffe de dragon.
“Allez Kaiig vieng !” dit Nathaniel avé l’assen du Sudeuh. Il était en train de jouer au basket, ce sport Elysien très fantasy qui rend tout le monde si fou. “Tu l’as encoreg perdug ton trésor, non ? Je crois que t’abuseuh unm peu là heing. Bon par contre les boutongs c’est vrai que c’est pas normaleuh. Oh yes, panier !”
“Non.”
“Mais si j’en suis sûrg que tu l’as juste perdug, il était où la dernièreuh fois que tu l’a vug ?“
“Non.”
“Ti a fini de dire nong, tu sais dire autre choseg ?”
“Oui mon Seigneur, je sais dire “coussinet” et “vermillon”.
“Aha t’es rigoloteuh. C’est bieng tu as du vocabulaireuh. Allez, prend Panaa, on va voir ta cale et trouver l’homme de ménage, le seul habilité à nettoyer ton coin en ton absence.”
Kaiikathal partit récupérer Panaa qui de toute façon était à moitié en train de se noyer au milieu des anchois.
Nathaniel exécuta un triple salto roulé-boulé arrière et partit en direction de la cabine de Kaiikathal, qui le suivit plus humblement. Le Lié et sa Liée commencèrent à fouiller le navire des canons aux cuisines, de la proue à la poupe en questionnant leurs sous-fifres. Ils eurent même le temps de faire un concours de saut en longueur que Nathaniel remporta haut-la-main, à la surprise générale. C’est qu’il avait des cuisses d’acier cet elfe. Cela fit oublier momentanément ses boutons à Kaii. Enfin ils tombèrent sur l’homme de ménage, un grand moustachu très sympa passionné de bijoux qui avaient l’habitude de polir les pierres précieuses de Kakatal sous le regard affuté de cette dernière.
“Monsieur L’homme de ménage !” demanda Nath “Sauriez-vous qui est allé dans la cabine de ma dragonne autre que vous ce mating ?”
“Evidemment ! Lui ! Afin de vous nourrir sa Seigneurie avec du saumon sec vieilli depuis 5 ans” dit-il en s’inclinant devant Kaiikathal qui secoua timidement sa crête comme une pub pour l’Oréal car elle l’avait toujours trouvé charmant, cet homme.
“5 ans ? C’est grave. Cela est donc périmé” dit Nathaniel qui parlait tout à coup normalement. “Toi le bon à rien” dit-il à Panaa “Est-ce que tu as essayé de tuer ma Liée ?” demanda-t-il en dégainant un espadon de 20 kg qu’il portait toujours sur lui et qui se révélait très utile dans ce genre d’occasion.
Tout le monde se mit à éternuer pendant 4 minutes et 45 secondes.
Nathaniel donna des coups d’espadon dans les murs en criant “PAN ! PAN !”
Puis la conversation reprit son cours :
“Il était peut-être là au mauvais moment…” éternua l’Homme de ménage en désignant Panaa…
Décontenancé, Panaa serra la fesse (car il avait la faculté de ne pouvoir serrer que la fesse gauche et pas la droite), prêt à se faire tarter le groin une fois de plus, mais le vieil Homme de ménage le prit en pitié et s’empressa d’ajouter :
“Votre Seigneurie je suis désolé. Même s’il est vieux, je ne pense pas que le saumon soit à l’origine des boutons de votre Belle. Mais si ce que vous dites est bel et bien vrai, si on a volé le trésor de notre Marche-Tempête, et au vu de ce que je constate, vous devez savoir ceci : on nous a volé toute une caisse de Bourguignon ce matin, et du bon en plus. Et je n’ai toujours pas trouvé le coupable (L’Homme de ménage était également un oenologue de renommée ET détective privé). Et le cuisinier, il avait préparé une belle dinde aux marrons pour votre choupinette, mais…”
“N’en dites pas plus !!!” s’écria Nathaniel en brandissant son espadon, ce qui fit un trou dans le bois. “Je parie qu’on a volé cette dinde !” dit-il avec grande déduction.
“... Oui ! et lui aussi, il a des vilains boutons depuis ce matin…”
Tout à coup il sembla qu’un mouvement de foule paniquée fasse trembler le Maelstrom.
“Au secours, au secours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!” s’écria une femme affolée qui descendait vers eux.
“Qu’il a-t-il brave femme ?” demanda Nathaniel d’un ton chevaleresque.
“C’est mon mari… depuis ce matin il est cloué au lit… et il a des pustules partout sur le visage, et on nous a volé notre miel hydratant !”
“VINDIOU !” s’exclama Nathaniel. Non seulement sa flotte était en danger, mais si cela continuait, il allait finir par avoir des boutons partout lui aussi, et devenir… moche ! Ce qui était inconcevable. Il se devait d’agir sur-le-champ.
Il était loin de savoir que tout l’équipage était contaminé. Tous, sauf un.
* * *
Demens Torqueo ricanait dans son petit coin. Il se remettait une couche de mascara comme la méchante sorcière de Once Upon A Time pour bien qu’on comprenne que c’était lui l’instigateur de cette vilenie. Il se régalait de voir tous ces gens, qui n’étaient tous que des PNJ et donc des idiots, courir de dégoût, couverts de boutons, de kystes et de comédons. Désormais ils seraient tous moches et ce serait lui le plus beau. “La routourne a tourné” disa-t-il en éclatant d’un rire machiavélique, car il était méchant.
Il se tourna vers son miroir et entonna sur un ton assoiffé de sang :
“Miroir, mon beau miroir, qui est le plus beau et le plus méchant de tous ?”
Le miroir ne répondit pas mais Demens, atteint de schizophrénie et de kleptomanie, ce qui expliquait les objets volés, le fit à sa place
“C’est toi, Demens Torquéo, le plus beau méchant de tous les vilaines filles !”
Et il fronça les sourcils en souriant, pour qu’on comprenne bien qu’il était LE PLUS méchant.
Il se tourna vers son miroir et entonna sur un ton assoiffé de sang :
“Miroir, mon beau miroir, qui est le plus beau et le plus méchant de tous ?”
Le miroir ne répondit pas mais Demens, atteint de schizophrénie et de kleptomanie, ce qui expliquait les objets volés, le fit à sa place
“C’est toi, Demens Torquéo, le plus beau méchant de tous les vilaines filles !”
Et il fronça les sourcils en souriant, pour qu’on comprenne bien qu’il était LE PLUS méchant.
FIN
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