Les conséquences de la guerre.
.. Prologue.
Cela faisait plusieurs mois qu'un nouveau temple avait été bâti sur cette nouvelle terre, le feu n'avait pas brûlé depuis tout ce temps, l'obscurité et le froid de l'hiver avait insidieusement mis le doute dans le cœur des croyants, maintenant qu'ils avaient un toit au-dessus d'eux, il fallait raviver la flamme et pour se faire, il fallait une créature capable de le faire, et elle ne se trouvait ni parmi les races mortelles ni parmi les créatures étranges peuplant ce nouveau monde.
Un dragon, traditionnellement depuis toujours le feu éternel était créer par un dragon seul leur souffle pouvait brûler aussi longtemps même en étant alimenté, ils représentaient la même chose : la promesse de vie, puisque leur magie est vitale pour toute chose, ils illuminent l'obscurité par leur souffle et ils sont capables d'apporter la mort.. Voilà leur point commun avec la rose ardente. Vie et mort en un seul être.
Elle fut choisie pour trouver une de ces créatures, ce n'était pas vraiment tâche aisée, elle ne pouvait pas se permettre d'approcher un de ces êtres supérieurs et leur demander un service comme l'on ordonne à un servant, tout comme elle ne pouvait se résoudre à aller voir un seigneur pour lui demander l'aide de son lié. Elle n'avait rencontré qu'un seul dragon dans sa courte existence, un dragon au caractère si doux et aux écailles nacrées.
Sinestra se mit rapidement en route, juchée sur sa jument noire et son destrier elfique en dextre qui portait un bat avec de quoi voyager, elle ne pouvait mendier et n'avait plus de contact en dehors de l'ordre. Alors elle n'avait pas d'autre choix que de parcourir seule les chemins pour trouver ce dont elle avait besoin. Elle portait sa tenue de prêtresse, avec par dessus sa longue pèlerine blanche avec l'écusson de l'ordre la rose brûlant dans un écu noir.
Elle chantait sur la route alors qu'elle était dans un sous-bois sans vraiment prendre conscience de ce qui l'entourait. La jeune femme laissait sa voix d'or faire son travail, cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas chanté.
Et sur la route d'ici à là.
D'ici ! À cet endroit !
Trois garçons, une chèvre et un ours dansant !
Ils ont dansé et fille, tout au long de la foire !
La foire ! La foire !
Oh, douce qu'elle était, et pure et juste !
La femme de la foire au miel dans les cheveux !
Ses cheveux ! Ses cheveux !
La femme de la foire au miel dans les cheveux !
L'ours sentait l'odeur de l'air de l'été.
L'ours ! L'ours !
Tout en noir et brun et couvert de poils !
Il sentait l'odeur de l'air d'été !
Il renifla et rugit et le sentait là-bas !
Miel sur l'air d'été !
Elle a donné un coup de pied et a pleuré, la femme de la foire,
Mais il a léché le miel de ses cheveux.
Ses cheveux ! Ses cheveux !
Il a léché le miel de ses cheveux !
Puis elle soupira et cria et donna un coup de pied !
Mon ours ! Elle a chanté. Mon ours si beau !
Et ils sont allés, d'ici à là,
L'ours, l'ours et la jeune fille de la foire.
The Bear and the Maiden Fair
D'ici ! À cet endroit !
Trois garçons, une chèvre et un ours dansant !
Ils ont dansé et fille, tout au long de la foire !
La foire ! La foire !
Oh, douce qu'elle était, et pure et juste !
La femme de la foire au miel dans les cheveux !
Ses cheveux ! Ses cheveux !
La femme de la foire au miel dans les cheveux !
L'ours sentait l'odeur de l'air de l'été.
L'ours ! L'ours !
Tout en noir et brun et couvert de poils !
Il sentait l'odeur de l'air d'été !
Il renifla et rugit et le sentait là-bas !
Miel sur l'air d'été !
Elle a donné un coup de pied et a pleuré, la femme de la foire,
Mais il a léché le miel de ses cheveux.
Ses cheveux ! Ses cheveux !
Il a léché le miel de ses cheveux !
Puis elle soupira et cria et donna un coup de pied !
Mon ours ! Elle a chanté. Mon ours si beau !
Et ils sont allés, d'ici à là,
L'ours, l'ours et la jeune fille de la foire.
The Bear and the Maiden Fair
L'histoire était peu commune, mais le rythme était entrainant et suffisait à faire passer le temps, tellement prise dans la chanson qu'elle ne sentit pas sa monture se raidir et devenir plus remuante, à cause, de quelque chose qu'elle n'avait pas vu.