Eleonnora
Ostiz
Arme principale : Une dague richement ornée qu'elle garde toujours sous ses jupons;
Malgré son apparence frêle elle est enduite d'un violent poison qui paralysera puis tuera lentement la personne agressée à la moindre coupure. La lame est renforcée par un sort de résistance qui fait qu'elle est pratiquement incassable.
Autres objets : Eleonnora possède un pendentif qui appartenait à son père et qui lui indiquait par une légère lueur au centre du topaze dont il est orné si la personne à qui s'adresse le porteur est en train de mentir.
Affublée du même regard froid et perçant que son père, la jeune Ostiz n'en est pas moins adorable. Son petit visage encadré par de longues boucles brunes -toujours coiffées à la dernière mode en vogue à la cours- rougit facilement sous les assauts charmeurs de ses messieurs. Son petit nez se retrousse sous l'effet de la colère et ses lèvres fines s'étirent en un sourire taquin. Ainsi, on peut souvent lire sur son visage les différentes émotions qu'elle subit...à moins que ça ne soit qu'une ruse de plus?
Malgré le dédain dont elle peut faire preuve envers ceux qu'elle considère indignes de la fréquenter, elle ne peut pas se permettre de regarder de haut la plupart de ces roturiers. En effet, elle frise les 1m60 et même les talons qu'elle s'évertue à porter ne lui permettront pas de dominer le moindre soldat. De toute façon sa silhouette délicate indique formellement qu'elle n'est pas taillée pour le combat. Son délicat teint d'ivoire la fait paraître d'autant plus fragile.
La demoiselle donne une attention particulière à son accoutrement et est particulièrement dépensière en ce qui concerne les toilettes raffinées et autres ornements. Elle fait tout de même attention à ne pas trop s'encombrer lorsqu'elle s'aventure dans les quartiers où cela pourrait devenir dangereux de se démarquer. Elle se contente alors de passer une lourde cape de velours sur son visage.
Eleonnora Ostiz est excessivement fière de ses origines, de sa famille et est très attachée à son statut de noble. Pleine de dédain pour la populace et ces petits bourgeois, elle laisse tout de même des occasions aux roturiers de l'impressionner; Après tout peut-être qu'ils peuvent s'avérer utiles dans sa quête du pouvoir? Car si elle aime bien quelque chose, c'est faire bonne impression auprès des grands de ce monde avec un air de renard qui ne trompe personne. En effet, Fille de l'ancien régent de ,elle est une opportuniste hors paire qui maîtrise l'art de la politique comme personne tentant de suivre la voie que son père avait tracé pour rendre honneur à la famille. En dépit de ses nombreux désaccord (surtout due à sa phase de rébellion), la jeune femme voue une grande admiration pour cet homme qui lui a enseigné comment survivre dans ce monde de requins et elle ne rêve que d'une chose, c'est de pouvoir un jour le surpasser, lui qui fut si parfait. Il lui manqua cependant une tendresse féminine dans son enfance, du fait du décès de sa mère, ce qui eu pour effet de la rendre peu à l'aise avec tout ce qui se mêle à l'affection. Ainsi, Eleonnora est souvent embarrassée dans l'intimité.
Après des années rebelles, la jeune demoiselle su rectifier son tempérament quelque peu explosif et même si elle est toujours facilement irritable, elle maîtrise mieux ses pulsions colériques. Elle a fini par comprendre qu'à son age les caprices étaient devenu vain et immatures. Mais faire attention aux mauvais jours, quelques insultes pourraient jaillir importunément de sa petite bouche. Cela peut d'ailleurs lui attirer des ennuis et n'étant pas en position de riposter contre des attaques physiques, la demoiselle s'encadre souvent d'une garde personnelle. Elle n'éprouve d'ailleurs aucun regret à user de la violence envers ces manants. Avec le peuple il faut avoir quand utiliser le bâton et quand utiliser la carotte.
Ce qu'elle ne supporte pas, et par dessus tout, ce sont les hommes qui la sous estiment dans son rôle, ce qui est d'ailleurs assez fréquent soit dit en passant. Elle se fait alors un plaisir de les envoyer paître. Elle est alors bien plus hautaine envers les hommes que les femmes.
Son ambition et son avidité, servent essentiellement son amour du luxe et des belles choses. Eleonnora est ce qu'on peut appeler "une personne de gout". S’intéressant beaucoup à l'art et aux savoir faire artisanal, elle aime s'entourer des meilleurs artistes. Il lui arrive même d'être mécène d'artistes qu'elle juge méritant.
Alignement : Il faut être Renard pour découvrir les pièges, et Lion pour s'en défaire; Ceux qui se content d'être des Lions manquent d'intelligence.
Tant que cela sert ses intérêts et celle de ceux qu'elle estime et aime, Eleonnora ne se privera pas d'agir. C'est une opportuniste en ce qui concerne le pouvoir et elle n'hésitera pas à user de la violence si cela lui permet de faire forte impression. Cependant, n'étant pas encline à engager un combat, elle résoudra ses problèmes par les mots si elle se retrouve sans gardes du corps.
Ostiz
Identité et caractéristiques
- Race : Humaine
- Sexe : Femme
- Surnom : /
- Date de naissance : 1739
- Age réel : 24 ans
- Age en apparence : 24 ans
- Lieu de naissance : Aldaria
- Lieu de vie : Caladon
- Rang social :Noble
- Poste/Emploi : Diplomate/contrebandière
- Force : Faible
- Endurance : Faible
- Coordination (agilité/réflexe) : Faible
- Furtivité : Bon
- Perception : Moyen
Caractéristiques physiques
- Force mentale : Bon
- Education : Bon
- Charisme : Maître
- Intuition : Bon
- Espérance/chance : Moyen
Caractéristiques mentales
- Résistance physique : Faible
- Résistance magique : Moyen
Résistances
- Magie : Très bon
- Expertise :
- Arme 1 : Dague et poignard : Bon
- Arme 2 : Art du lancer : Faible
- Arme 3 : Armes de trait : Faible
- Arme 4 : /
- Habileté : Moyen
- Navigation : Faible
- Equitation : Bon
- Dressage : Médiocre
Compétences
- Bonus : Perception (Marché noir)
Bonus
Équipements
Arme principale : Une dague richement ornée qu'elle garde toujours sous ses jupons;
Spoiler :
Malgré son apparence frêle elle est enduite d'un violent poison qui paralysera puis tuera lentement la personne agressée à la moindre coupure. La lame est renforcée par un sort de résistance qui fait qu'elle est pratiquement incassable.
Autres objets : Eleonnora possède un pendentif qui appartenait à son père et qui lui indiquait par une légère lueur au centre du topaze dont il est orné si la personne à qui s'adresse le porteur est en train de mentir.
Description physique
Affublée du même regard froid et perçant que son père, la jeune Ostiz n'en est pas moins adorable. Son petit visage encadré par de longues boucles brunes -toujours coiffées à la dernière mode en vogue à la cours- rougit facilement sous les assauts charmeurs de ses messieurs. Son petit nez se retrousse sous l'effet de la colère et ses lèvres fines s'étirent en un sourire taquin. Ainsi, on peut souvent lire sur son visage les différentes émotions qu'elle subit...à moins que ça ne soit qu'une ruse de plus?
Malgré le dédain dont elle peut faire preuve envers ceux qu'elle considère indignes de la fréquenter, elle ne peut pas se permettre de regarder de haut la plupart de ces roturiers. En effet, elle frise les 1m60 et même les talons qu'elle s'évertue à porter ne lui permettront pas de dominer le moindre soldat. De toute façon sa silhouette délicate indique formellement qu'elle n'est pas taillée pour le combat. Son délicat teint d'ivoire la fait paraître d'autant plus fragile.
La demoiselle donne une attention particulière à son accoutrement et est particulièrement dépensière en ce qui concerne les toilettes raffinées et autres ornements. Elle fait tout de même attention à ne pas trop s'encombrer lorsqu'elle s'aventure dans les quartiers où cela pourrait devenir dangereux de se démarquer. Elle se contente alors de passer une lourde cape de velours sur son visage.
Description psychologique
Eleonnora Ostiz est excessivement fière de ses origines, de sa famille et est très attachée à son statut de noble. Pleine de dédain pour la populace et ces petits bourgeois, elle laisse tout de même des occasions aux roturiers de l'impressionner; Après tout peut-être qu'ils peuvent s'avérer utiles dans sa quête du pouvoir? Car si elle aime bien quelque chose, c'est faire bonne impression auprès des grands de ce monde avec un air de renard qui ne trompe personne. En effet, Fille de l'ancien régent de ,elle est une opportuniste hors paire qui maîtrise l'art de la politique comme personne tentant de suivre la voie que son père avait tracé pour rendre honneur à la famille. En dépit de ses nombreux désaccord (surtout due à sa phase de rébellion), la jeune femme voue une grande admiration pour cet homme qui lui a enseigné comment survivre dans ce monde de requins et elle ne rêve que d'une chose, c'est de pouvoir un jour le surpasser, lui qui fut si parfait. Il lui manqua cependant une tendresse féminine dans son enfance, du fait du décès de sa mère, ce qui eu pour effet de la rendre peu à l'aise avec tout ce qui se mêle à l'affection. Ainsi, Eleonnora est souvent embarrassée dans l'intimité.
Après des années rebelles, la jeune demoiselle su rectifier son tempérament quelque peu explosif et même si elle est toujours facilement irritable, elle maîtrise mieux ses pulsions colériques. Elle a fini par comprendre qu'à son age les caprices étaient devenu vain et immatures. Mais faire attention aux mauvais jours, quelques insultes pourraient jaillir importunément de sa petite bouche. Cela peut d'ailleurs lui attirer des ennuis et n'étant pas en position de riposter contre des attaques physiques, la demoiselle s'encadre souvent d'une garde personnelle. Elle n'éprouve d'ailleurs aucun regret à user de la violence envers ces manants. Avec le peuple il faut avoir quand utiliser le bâton et quand utiliser la carotte.
Ce qu'elle ne supporte pas, et par dessus tout, ce sont les hommes qui la sous estiment dans son rôle, ce qui est d'ailleurs assez fréquent soit dit en passant. Elle se fait alors un plaisir de les envoyer paître. Elle est alors bien plus hautaine envers les hommes que les femmes.
Son ambition et son avidité, servent essentiellement son amour du luxe et des belles choses. Eleonnora est ce qu'on peut appeler "une personne de gout". S’intéressant beaucoup à l'art et aux savoir faire artisanal, elle aime s'entourer des meilleurs artistes. Il lui arrive même d'être mécène d'artistes qu'elle juge méritant.
Alignement : Il faut être Renard pour découvrir les pièges, et Lion pour s'en défaire; Ceux qui se content d'être des Lions manquent d'intelligence.
Tant que cela sert ses intérêts et celle de ceux qu'elle estime et aime, Eleonnora ne se privera pas d'agir. C'est une opportuniste en ce qui concerne le pouvoir et elle n'hésitera pas à user de la violence si cela lui permet de faire forte impression. Cependant, n'étant pas encline à engager un combat, elle résoudra ses problèmes par les mots si elle se retrouve sans gardes du corps.
Histoire
Certains naissent avec une cuillère en argent dans la bouche, les autres n'ont juste pas eu cette chance. Et Eleonnora Ostiz s'en lave vraisemblablement les mains.
Dans le silence de la nuit, la flamme vacillante d’une bougie arrache des formes à l’obscurité de la chambre à coucher. Les silhouettes s'émouvant autour du grand lit veillent avec curiosité sur un nouveau-né désormais assoupi contre le sein de sa mère. Le teint blême, Siphane se tourna vers Crissolorio avec un sourire lumineux malgré la fatigue qui ne tardera pas à l’emporter. Le père étira les lèvres dans une de ces rares expressions de tendresse.
Il n'y avait pas plus respectable que la famille Ostiz. Et comme la plupart de ses membres, la cadette portera ce nom avec fierté depuis le jour de sa naissance jusqu'à sa mort. Il en est de même pour ses aînés qui, à leur manière, se livrent à accomplir leur destiné tout en glorifiant leur nom. L’aîné, Thomas, était un brave garçon, assez bagarreur néanmoins quand on l'agaçait, et peu intéressé par les études que lui donnait son père, même s'il se débrouillait. Pas étonnant qu'il soit partit dans l'armée quand il en eu l'âge et qu'il tenta de convaincre son père de lui payer des cours d'escrime (sans doute a t-il beaucoup insisté). La jeune Eleonnora qui partageait un lien privilégié avec ce dernier fut alors très affectée par son départ et s’inquiéta toujours pour son frère alors que la situation du continent devenait houleuse. Son autre frère, Orion, ressemblait beaucoup à son père quand ce dernier était jeune. Il était le plus sage des quatre, et aussi le plus studieux. Il finit naturellement élève d'un marchand qui était en bon terme avec son père. Finalement, sa sœur Josia qui était une enfant mignonne et adorable. Cela d'ailleurs la rendait assez attirante pour qu'un homme de la noblesse Aldarienne la prenne pour femme. Elle donna alors naissance à des jumeaux qu'Eleonnora prend grand plaisir à visiter.
Les parents avaient débuté au rang de simple bourgeois pour s'élever avec ingéniosité jusqu'à atteindre ce que peu de commerçants ne pourraient envisager. En effet, le vénérable père, Crissolorio Ostiz s'étant fait remarquer pour son extrême rigueur avait reçu le poste de collecteur d'impôt. A partir de ce rang il se fit un nom dans le milieux de la finance notamment pour son incorruptibilité irréprochable. Son talent pour remplir le trésor de l'empire lui valu le poste d'inspecteur des fonds publics.
Bien loin des intrigues politiques de son père la petite Eleonnora se consacrait à ses études en lieu sur où elle était brillante, bien que distraite et jugée quelque peu rebelle par ses professeurs. Ce qui la démarquait des autres jeunes filles de son âge était son ambition qui dépassait souvent les limites du raisonnable. Elle aimait s'entourer des nobles et aristocrates de son âge alors que sa famille, encore bourgeoise, s'élevait tout juste. Elle se croyait destinée à la grandeur et le faisait remarquer de façon capricieuse et enfantine auprès de son entourage. Une vraie gosse de riche dirait-on. Bien évidement, son père n'oublia pas de le lui reprocher et ne seraisse qu'un reproche froid de sa part suffisait à clouer le bec de n'importe quelle personne censée. Cela eut un effet considérable sur la jeune effrontée qui, en dépis de sa crise d'adolescence, ne pu riposter. Et pour cause, elle vouait un respect secret pour le patriarche et le prenait pour exemple à chaque instant, son rêve le plus intime étant de pouvoir le dépasser un jour et ainsi gagner son estime.
La jeune demoiselle fut d'autant plus impactée par le soudain décès de sa mère qui créât un vide dans le foyer alors que les aînés de la fratrie étaient parti les un après les autres. Alors agée de 18 ans Eleonnora décida de prendre son destin en main. Elle entra à la cours en tant qu'apprentie diplomate pour couvrir son principal revenu de gain: la contrebande. Elle marchait dans un petit réseau dans les basfonds de la grande ville. Bien entendu c'était un pari risqué mais elle voyait là une opportunité de relier ses relations à la cours et dans les basfonds pour faire du profit. Le tout était de ne pas se faire prendre par son père. Effectivement car ce dernier alors qu'il entretenait des liens particuliers avec la noblesse lors de la grande terreur qui régnait il y avait cela 5 ans au sein des grandes cours, se vit remettre la lourde responsabilité du poste de régent du grand royaume de Gloria.
Elle n'était désormais plus Eleonnora Ostiz, mais La fille du régent. Qu'est ce qu'elle détestait ce titre. Evidemment cela lui donnait une influence considérable au sein de la cours, du royaume entier, et chaque opportunité est à saisir dirait son père, pourtant comment se contenter d'un titre dont le mérite ne lui revenait pas? Elle était peut-être une capricieuse gosse de riche mais jamais elle ne se laisserait définir par son rapport à un homme, peu importe . Alors elle se mit à affectionner d'avantage son statut de contrebandière ou personne ne se doutait de sa véritable identité. Était-ce par gout de l'aventure? Les besoins de frissons d'une jeune demoiselle frustrée par ses lectures trop romanesques ou bien l'ambition qui la poussait ainsi à s'exposer à de multiples dangers? Car un pas de travers et la petite jeune fille se faisait kidnapper avec une belle rançon à la clé! Elle serait prête à se sacrifier pour éviter d'entacher l'image de sa famille et de son père mais s'en était presque addictif. Forcément elle cachait avec un soin maniaque ses revenus bien supérieurs à son simple statut de diplomate. Cela lui permettait tout de même d'élargir ses dépenses qu'elle contrôlait toujours avec exactitude.
De fil en aiguille, de rencontres en découvertes, elle arriva à se faire une place au sein de la cours des miracles dont-on parlait tant. Malgré des débuts maladroits elle s'y fit une place auprès du prince des marchands. Oui car elle avait beau être une frêle jeune fille en apparence, c'était un requin aux dents blanches et carnassières quand il s'agissait d'affaires.Malgré tout elle redoubla de vigilance lorsqu'elle appris que son père avait posé des espion parmi les malfrats des égouts. Ce ne fut surement pas suffisant pour qu'il ne sache rien de ce qu'elle tramait. Cependant l'heure n'était plus aux sermons.
De terribles rumeurs parcourait les rues jusqu'aux bas quartiers, remontant aux oreilles des dirigeants. La guerre. Tout le monde était au branle bas de combat.Comme toujours, à l'abri de sa tour d'aristocrate privilégié Eleonnora regardait son petit monde s'agiter avec fureur. Mais tout ce qu'on pouvait voir était les rues qui se vidaient de leurs habitants, même les maisons de joies fermaient dans les bas fonds. Ce fut un soir avec sa froideur naturelle que son père lui annonça qu'il était temps de s'en aller. La fuite? C'était impossible, comment le fidèle régent Glorien pouvait s'y plier? Il lui expliqua alors avec véhémence qu'elle partirait seule et qu'en tant que régent il se devait d’exercer ces fonctions jusqu'au bout.
Bien évidement elle répliqua avec force et ce fut presque sous la contrainte qu'on la poussa dans son véhicule qui la mènerait en direction de Fort-Espérance. Sur les quais l'attendaient d'autres nobliaux et aristocrates tous aussi désorientés par l'angoisse et la peur. Ils étaient réellement ridicule à éponger leurs larmes dans leurs mouchoirs de soie. La traversée en leur compagnie fut effroyable pour Eleonnora. Elle ne trouva de réconfort qu'auprès de sa soeur et ses neveux qui avait embarqué au même endroit qu'elle. Elle resta sans nouvelles de ses frères et de son père durant toute la durée du voyage qui lui paru interminable. Dans le navire les esprits s'échauffaient, les marins supportaient de moins en moins la véhémence avec laquelle les traitaient ces petits nobles. Bien heureusement les dragonniers crièrent terre avant que les choses n'éclatent à bord où la jeune fille n'aurait pas donné cher de sa peau.
Alors que la paix s'installe peu à peu au sein de cette nouvelle terre d’accueil, Eleonnora s'y retrouve sans repères. Mais sa persévérance ne la lâchera pas. Il y a tellement à faire dans ce nouveau monde. Mais il reste ce problème millénaire de cohésion entre races et clans. La jeune Ostiz, toujours diplomate décide de prendre la relève de son nom. Après tout qui pourra faire tenir la famille si les autres membres sont ainsi portés disparu? Elle est persuadée que son père s'en est sorti. Ses frères ne devaient pas être loin non plus. Pas de place pour l'angoisse. N'écoutons pas les anciens regretter ce bon régent. Tout est à refaire alors pourquoi ne pas essayer de se placer ingénieusement? Après tout elle à toujours des connaissances un peu partout. Son père en avait partout.
Dans le silence de la nuit, la flamme vacillante d’une bougie arrache des formes à l’obscurité de la chambre à coucher. Les silhouettes s'émouvant autour du grand lit veillent avec curiosité sur un nouveau-né désormais assoupi contre le sein de sa mère. Le teint blême, Siphane se tourna vers Crissolorio avec un sourire lumineux malgré la fatigue qui ne tardera pas à l’emporter. Le père étira les lèvres dans une de ces rares expressions de tendresse.
Il n'y avait pas plus respectable que la famille Ostiz. Et comme la plupart de ses membres, la cadette portera ce nom avec fierté depuis le jour de sa naissance jusqu'à sa mort. Il en est de même pour ses aînés qui, à leur manière, se livrent à accomplir leur destiné tout en glorifiant leur nom. L’aîné, Thomas, était un brave garçon, assez bagarreur néanmoins quand on l'agaçait, et peu intéressé par les études que lui donnait son père, même s'il se débrouillait. Pas étonnant qu'il soit partit dans l'armée quand il en eu l'âge et qu'il tenta de convaincre son père de lui payer des cours d'escrime (sans doute a t-il beaucoup insisté). La jeune Eleonnora qui partageait un lien privilégié avec ce dernier fut alors très affectée par son départ et s’inquiéta toujours pour son frère alors que la situation du continent devenait houleuse. Son autre frère, Orion, ressemblait beaucoup à son père quand ce dernier était jeune. Il était le plus sage des quatre, et aussi le plus studieux. Il finit naturellement élève d'un marchand qui était en bon terme avec son père. Finalement, sa sœur Josia qui était une enfant mignonne et adorable. Cela d'ailleurs la rendait assez attirante pour qu'un homme de la noblesse Aldarienne la prenne pour femme. Elle donna alors naissance à des jumeaux qu'Eleonnora prend grand plaisir à visiter.
Les parents avaient débuté au rang de simple bourgeois pour s'élever avec ingéniosité jusqu'à atteindre ce que peu de commerçants ne pourraient envisager. En effet, le vénérable père, Crissolorio Ostiz s'étant fait remarquer pour son extrême rigueur avait reçu le poste de collecteur d'impôt. A partir de ce rang il se fit un nom dans le milieux de la finance notamment pour son incorruptibilité irréprochable. Son talent pour remplir le trésor de l'empire lui valu le poste d'inspecteur des fonds publics.
Bien loin des intrigues politiques de son père la petite Eleonnora se consacrait à ses études en lieu sur où elle était brillante, bien que distraite et jugée quelque peu rebelle par ses professeurs. Ce qui la démarquait des autres jeunes filles de son âge était son ambition qui dépassait souvent les limites du raisonnable. Elle aimait s'entourer des nobles et aristocrates de son âge alors que sa famille, encore bourgeoise, s'élevait tout juste. Elle se croyait destinée à la grandeur et le faisait remarquer de façon capricieuse et enfantine auprès de son entourage. Une vraie gosse de riche dirait-on. Bien évidement, son père n'oublia pas de le lui reprocher et ne seraisse qu'un reproche froid de sa part suffisait à clouer le bec de n'importe quelle personne censée. Cela eut un effet considérable sur la jeune effrontée qui, en dépis de sa crise d'adolescence, ne pu riposter. Et pour cause, elle vouait un respect secret pour le patriarche et le prenait pour exemple à chaque instant, son rêve le plus intime étant de pouvoir le dépasser un jour et ainsi gagner son estime.
La jeune demoiselle fut d'autant plus impactée par le soudain décès de sa mère qui créât un vide dans le foyer alors que les aînés de la fratrie étaient parti les un après les autres. Alors agée de 18 ans Eleonnora décida de prendre son destin en main. Elle entra à la cours en tant qu'apprentie diplomate pour couvrir son principal revenu de gain: la contrebande. Elle marchait dans un petit réseau dans les basfonds de la grande ville. Bien entendu c'était un pari risqué mais elle voyait là une opportunité de relier ses relations à la cours et dans les basfonds pour faire du profit. Le tout était de ne pas se faire prendre par son père. Effectivement car ce dernier alors qu'il entretenait des liens particuliers avec la noblesse lors de la grande terreur qui régnait il y avait cela 5 ans au sein des grandes cours, se vit remettre la lourde responsabilité du poste de régent du grand royaume de Gloria.
Elle n'était désormais plus Eleonnora Ostiz, mais La fille du régent. Qu'est ce qu'elle détestait ce titre. Evidemment cela lui donnait une influence considérable au sein de la cours, du royaume entier, et chaque opportunité est à saisir dirait son père, pourtant comment se contenter d'un titre dont le mérite ne lui revenait pas? Elle était peut-être une capricieuse gosse de riche mais jamais elle ne se laisserait définir par son rapport à un homme, peu importe . Alors elle se mit à affectionner d'avantage son statut de contrebandière ou personne ne se doutait de sa véritable identité. Était-ce par gout de l'aventure? Les besoins de frissons d'une jeune demoiselle frustrée par ses lectures trop romanesques ou bien l'ambition qui la poussait ainsi à s'exposer à de multiples dangers? Car un pas de travers et la petite jeune fille se faisait kidnapper avec une belle rançon à la clé! Elle serait prête à se sacrifier pour éviter d'entacher l'image de sa famille et de son père mais s'en était presque addictif. Forcément elle cachait avec un soin maniaque ses revenus bien supérieurs à son simple statut de diplomate. Cela lui permettait tout de même d'élargir ses dépenses qu'elle contrôlait toujours avec exactitude.
De fil en aiguille, de rencontres en découvertes, elle arriva à se faire une place au sein de la cours des miracles dont-on parlait tant. Malgré des débuts maladroits elle s'y fit une place auprès du prince des marchands. Oui car elle avait beau être une frêle jeune fille en apparence, c'était un requin aux dents blanches et carnassières quand il s'agissait d'affaires.Malgré tout elle redoubla de vigilance lorsqu'elle appris que son père avait posé des espion parmi les malfrats des égouts. Ce ne fut surement pas suffisant pour qu'il ne sache rien de ce qu'elle tramait. Cependant l'heure n'était plus aux sermons.
De terribles rumeurs parcourait les rues jusqu'aux bas quartiers, remontant aux oreilles des dirigeants. La guerre. Tout le monde était au branle bas de combat.Comme toujours, à l'abri de sa tour d'aristocrate privilégié Eleonnora regardait son petit monde s'agiter avec fureur. Mais tout ce qu'on pouvait voir était les rues qui se vidaient de leurs habitants, même les maisons de joies fermaient dans les bas fonds. Ce fut un soir avec sa froideur naturelle que son père lui annonça qu'il était temps de s'en aller. La fuite? C'était impossible, comment le fidèle régent Glorien pouvait s'y plier? Il lui expliqua alors avec véhémence qu'elle partirait seule et qu'en tant que régent il se devait d’exercer ces fonctions jusqu'au bout.
Bien évidement elle répliqua avec force et ce fut presque sous la contrainte qu'on la poussa dans son véhicule qui la mènerait en direction de Fort-Espérance. Sur les quais l'attendaient d'autres nobliaux et aristocrates tous aussi désorientés par l'angoisse et la peur. Ils étaient réellement ridicule à éponger leurs larmes dans leurs mouchoirs de soie. La traversée en leur compagnie fut effroyable pour Eleonnora. Elle ne trouva de réconfort qu'auprès de sa soeur et ses neveux qui avait embarqué au même endroit qu'elle. Elle resta sans nouvelles de ses frères et de son père durant toute la durée du voyage qui lui paru interminable. Dans le navire les esprits s'échauffaient, les marins supportaient de moins en moins la véhémence avec laquelle les traitaient ces petits nobles. Bien heureusement les dragonniers crièrent terre avant que les choses n'éclatent à bord où la jeune fille n'aurait pas donné cher de sa peau.
Alors que la paix s'installe peu à peu au sein de cette nouvelle terre d’accueil, Eleonnora s'y retrouve sans repères. Mais sa persévérance ne la lâchera pas. Il y a tellement à faire dans ce nouveau monde. Mais il reste ce problème millénaire de cohésion entre races et clans. La jeune Ostiz, toujours diplomate décide de prendre la relève de son nom. Après tout qui pourra faire tenir la famille si les autres membres sont ainsi portés disparu? Elle est persuadée que son père s'en est sorti. Ses frères ne devaient pas être loin non plus. Pas de place pour l'angoisse. N'écoutons pas les anciens regretter ce bon régent. Tout est à refaire alors pourquoi ne pas essayer de se placer ingénieusement? Après tout elle à toujours des connaissances un peu partout. Son père en avait partout.
Liens
- Son frère aîné Thomas qui entretenait des liens étroit avec sa cadette. Il lui avait apprit à se défendre et d'ailleurs c'est lui qui lui à confier la lame qu'elle garde toujours sur elle. Il avait gravit les échelons de l'armée Glorienne avec brio. Il est cependant mort au combat alors que les chimères attaquaient l'ancienne terre.
- Sa Soeur Julia qui a épousé un noble d'Aldaria à 20 ans se hissant dans la classe sociale. Elle est heureuse de son mariage et a deux adorables jumeaux. Elle fut elle aussi très impactée par la dureté des changements, la mort et disparition de ses proches mais prends la chose avec beaucoup de pragmatisme et de douceur. Elle fut d'un soutiens précieux pour la jeune Eleonnora. Néanmoins elle à fait le deuil de ses frères et de son père contrairement à sa cadette.
- Son autre frère Orion qui lui est partit voyagé en exerçant la profession de marchand. Il ne laissait pas énormément de nouvelles, même en temps de paix, Eleonnora n'a donc aucune idée de ce qu'il est devenu.
- Sa mère Siphane qui est morte à 39 ans. De maladie, elle a laissé Eleonnora seule en compagnie de son père quelques temps après que les autres enfants soient parti prendre en main leurs avenirs. Elle a été très choquée par son soudain départ et laissa un vide dans le foyer où aucune douceur ne pouvait compenser le masque rigide de Crissolorio.
- Son père Crissolorio qui était régent de Gloria. Il était plus qu'un père pour elle, malgré la distance avec laquelle il la traitait elle savait qu'il aimait tendrement ses enfants; Il était un mentor, un maître, un model pour la demoiselle. Il est cependant porté disparu suite à la découverte de Tiamaranta. Eleonnora ne perd pourtant pas espoir car pense impossible que son héro de père soit mort sur cette terre qu'elle a abandonné lâchement.
- Artane, un malfrat pour qui elle avait eu un pincement au cœur dans sa jeunesse. Il lui avait été d'une aide précieuse pour se frayer un chemin jusqu'à la cours des miracles.
- Arakjorn, son petit professeur qui lui fut d'une grande aide dans son apprentissage de la magie. Elle le respecte comme elle respecte toute personne ayant un grand pouvoir, quel qu'il soit. Pourtant elle sait faire fit de son influence sur lui et manipulera son cœur sans vergogne si c'est pour servir ses propres intérêts.
Derrière le clavier
- Petite présentation : Ton pire cauchemar huehuehuehuehue
- Particularité RP ? euh ui?
- Rythme RP ? vais essayer :3
- Comment as-tu découvert le forum ? j'suis une vieille qui reprend du service
- As-tu signé le reglement ? UI