Le 23 Septembre de l’an 7 de l’âge d’Obsidienne, à la suite de « Un retour aux sources »
Je suivais alors Aramis dans les jardins du palais. C’était un endroit que j’appréciais également, moi qui aimait davantage vivre dans la nature que de manière sédentaire. Je ne pus d’ailleurs m’empêcher de sourire quand elle évoqué de manière amusée le fait de me cacher sa chambre. Il était bien loin de moi l’idée de vouloir à ce point envahir cette intimité, je cherchais simplement un endroit tranquille qu’elle appréciait. J’attendais alors qu’elle ne m’indique un endroit, puis je finis par me dire qu’en final c’était sans doute elle qui devait attendre que je choisisse de moi-même. Je profitais donc un temps de l’air frais, en profitant pour lui répondre.
« Oh vous savez, je ne suis pas quelqu’un qui recherche particulièrement la fortune et j’ai, du moins pour l’instant, tout ce qu’il me faut pour vivre à ma guise. Et puis, comme je vous l’ai dit, c’est un véritable honneur de vous rendre service, et une grande preuve de confiance. En un certain sens, c’est aussi un cadeau que vous me faites, donc il serait assez et impoli, et déplacé, de vous demander une rétribution pour ce service. De plus, même d’une façon générale, j’aime venir en aide, que ce soir à mon peuple ou aux autres, donc ne vous en faites pas, je n’ai besoin de rien. » Je n’avais simplement pas vu qu’Aramis semblait avoir une idée derrière la tête, et, de toute façon, j’étais on ne peut plus sincère. Si l’Impératrice m’avait rétribué pour ce service, j’aurais été assez mal à l’aise, surtout que mes talents qui étaient surement moindres que ceux des enchanteurs qui résidaient à Estëllin ne méritaient pas forcément tant d’attention.
Au bout d’un moment, je finis par choisir un endroit tranquille, un peu plus reculé, avec une vue aérienne sur les montagnes et le reste de la cité. Je m’asseyais donc, en tailleur, et invitais l’impératrice à faire de même. Je lui offrais un léger sourire, avant de lui demander.
« Cet endroit vous convient-il ? Si c’est le cas, il me faudra votre lance, votre vestige, ainsi que votre main, du moins pour un temps. » J’étais un peu gêné de devoir demander ça à l’impératrice de mon peuple, mais, pour un enchantement comme celui-ci, il fallait aussi que je puisse ressentir ses flux magiques pour les accorder à l’enchantement. J’aurais pu le faire sans, mais c’était beaucoup plus complexe et il y avait surtout beaucoup plus de chance pour que sa nouvelle arme soit moins adaptée à sa magie. Et, la dernière chose que je voulais, c’était bien sur décevoir Aramis après la confiance qu’elle m’avait si gentiment accordée.
Je suivais alors Aramis dans les jardins du palais. C’était un endroit que j’appréciais également, moi qui aimait davantage vivre dans la nature que de manière sédentaire. Je ne pus d’ailleurs m’empêcher de sourire quand elle évoqué de manière amusée le fait de me cacher sa chambre. Il était bien loin de moi l’idée de vouloir à ce point envahir cette intimité, je cherchais simplement un endroit tranquille qu’elle appréciait. J’attendais alors qu’elle ne m’indique un endroit, puis je finis par me dire qu’en final c’était sans doute elle qui devait attendre que je choisisse de moi-même. Je profitais donc un temps de l’air frais, en profitant pour lui répondre.
« Oh vous savez, je ne suis pas quelqu’un qui recherche particulièrement la fortune et j’ai, du moins pour l’instant, tout ce qu’il me faut pour vivre à ma guise. Et puis, comme je vous l’ai dit, c’est un véritable honneur de vous rendre service, et une grande preuve de confiance. En un certain sens, c’est aussi un cadeau que vous me faites, donc il serait assez et impoli, et déplacé, de vous demander une rétribution pour ce service. De plus, même d’une façon générale, j’aime venir en aide, que ce soir à mon peuple ou aux autres, donc ne vous en faites pas, je n’ai besoin de rien. » Je n’avais simplement pas vu qu’Aramis semblait avoir une idée derrière la tête, et, de toute façon, j’étais on ne peut plus sincère. Si l’Impératrice m’avait rétribué pour ce service, j’aurais été assez mal à l’aise, surtout que mes talents qui étaient surement moindres que ceux des enchanteurs qui résidaient à Estëllin ne méritaient pas forcément tant d’attention.
Au bout d’un moment, je finis par choisir un endroit tranquille, un peu plus reculé, avec une vue aérienne sur les montagnes et le reste de la cité. Je m’asseyais donc, en tailleur, et invitais l’impératrice à faire de même. Je lui offrais un léger sourire, avant de lui demander.
« Cet endroit vous convient-il ? Si c’est le cas, il me faudra votre lance, votre vestige, ainsi que votre main, du moins pour un temps. » J’étais un peu gêné de devoir demander ça à l’impératrice de mon peuple, mais, pour un enchantement comme celui-ci, il fallait aussi que je puisse ressentir ses flux magiques pour les accorder à l’enchantement. J’aurais pu le faire sans, mais c’était beaucoup plus complexe et il y avait surtout beaucoup plus de chance pour que sa nouvelle arme soit moins adaptée à sa magie. Et, la dernière chose que je voulais, c’était bien sur décevoir Aramis après la confiance qu’elle m’avait si gentiment accordée.