Après avoir accosté à la nouvelle Caladon et empoché sa part, il avait déserté les quais illico presto pour se changer les idées. L'air marin, ça allait bien 3 ou 4 semaines mais il était temps de faire une pause. Il avait erré dans la ville, et arpenté le marché comme il avait aimé le faire du temps d'Ambarhuna mais quelque chose clochait avec cette ville. Bien que les architectes aient tenté de reproduire une partie du style et des monuments de l'ancienne cité, la nouvelle semblait n'être qu'une pâle copie. L'atmosphère, les gens, le climat... tout était trop différent et Archibald s'en trouva très déçu de ne pas pouvoir ressentir à nouveau l'air campagnard et pleins d'odeurs paysannes que l'on pouvait sentir au milieu des plaines ambarhunéennes. C'était la première fois qu'il ressentait le mal du pays, sans doute s'était-il fourvoyé dans ses attentes par rapport à la nouvelle cité libre.
Au lieu de rester sur un échec, notre baladin décida de se mettre en quête de ce sentiment de nostalgie et parti sur les petites routes en escortant une petite caravane de marchand. Ça c'était quelque chose qu'il n'avait pas fait depuis des années au bas mot. Il avait commencé sa carrière de mercenaire dans une caravane comme celle-ci et ce dès l'âge de 14 ans ! Des flashs de son ancienne vie lui parvinrent, les moments de rire, d'apprentissage, de tensions, de combats et de...morts.
Archibald était perplexe. La situation dans laquelle il se trouvait le rendait à la fois un peu heureux mais il n'arrivait à pas faire taire la tristesse qui n'attendait qu'une chose : une ouverture pour déferler sur son moral et l'achever à grands coups de spleen. La tristesse, dans sa tête, était la pire des barbares.
Peut-être que réveiller ces vieux souvenirs notamment celui des corps calcinés des marchands qui l'avaient élevé n'était pas la meilleure idée qu'il ait eu.
Ces deux échecs consécutifs et le rappel de cet époque sombre de sa vie, il avait du mal à les digérer et son humeur s'en ressentait fortement. Heureusement une auberge était sur l'itinéraire, il allait pouvoir laisser la caravane faire son chemin pendant qu'il se soulait.
Ce soir, la paye de la semaine allait finir à genoux, ses cordes vocales se briser sur les chansons les plus grasses, ses entrailles allaient se tordre et gémir.
La vue de l'enseigne de la "Hache Neuve" dans le soir fut salvatrice et pleine de promesses. Un petit établissement de campagne qui comportait des bannières guerrières. Hmm ça pouvait être intéressant.
Archibald ouvrit la porte en grand et pénétra dans l'établissement et sans donner la moindre attention à qui que ce soit, fila droit au comptoir et ordonna une pinte.
Il valait mieux que le tavernier puisse remplir les chopes assez vite car ce soir ça allait descendre sévèrement.
Dernière édition par Archibald Habbot le Mer 4 Oct 2017 - 21:25, édité 1 fois
Au lieu de rester sur un échec, notre baladin décida de se mettre en quête de ce sentiment de nostalgie et parti sur les petites routes en escortant une petite caravane de marchand. Ça c'était quelque chose qu'il n'avait pas fait depuis des années au bas mot. Il avait commencé sa carrière de mercenaire dans une caravane comme celle-ci et ce dès l'âge de 14 ans ! Des flashs de son ancienne vie lui parvinrent, les moments de rire, d'apprentissage, de tensions, de combats et de...morts.
Archibald était perplexe. La situation dans laquelle il se trouvait le rendait à la fois un peu heureux mais il n'arrivait à pas faire taire la tristesse qui n'attendait qu'une chose : une ouverture pour déferler sur son moral et l'achever à grands coups de spleen. La tristesse, dans sa tête, était la pire des barbares.
Peut-être que réveiller ces vieux souvenirs notamment celui des corps calcinés des marchands qui l'avaient élevé n'était pas la meilleure idée qu'il ait eu.
Ces deux échecs consécutifs et le rappel de cet époque sombre de sa vie, il avait du mal à les digérer et son humeur s'en ressentait fortement. Heureusement une auberge était sur l'itinéraire, il allait pouvoir laisser la caravane faire son chemin pendant qu'il se soulait.
Ce soir, la paye de la semaine allait finir à genoux, ses cordes vocales se briser sur les chansons les plus grasses, ses entrailles allaient se tordre et gémir.
La vue de l'enseigne de la "Hache Neuve" dans le soir fut salvatrice et pleine de promesses. Un petit établissement de campagne qui comportait des bannières guerrières. Hmm ça pouvait être intéressant.
Archibald ouvrit la porte en grand et pénétra dans l'établissement et sans donner la moindre attention à qui que ce soit, fila droit au comptoir et ordonna une pinte.
Il valait mieux que le tavernier puisse remplir les chopes assez vite car ce soir ça allait descendre sévèrement.
Dernière édition par Archibald Habbot le Mer 4 Oct 2017 - 21:25, édité 1 fois