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descriptionAïasil - Aïasil, Dragonne d'Obsidienne. [terminée] EmptyAïasil, Dragonne d'Obsidienne. [terminée]

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Aïasil, Dragonne d'Obsidienne


    
    

Identité de votre dragon


    Prénom : Aïasil
    Surnom : Obsidienne
    Date de ponte : 1758
    Date d’éclosion : 1759
    Age : 3 ans
    Lieu de naissance : Domaine Baptirstral puis Aldaria la lumineuse
    Lieu de vie : Nomade

    

Caractéristiques (Cliquez ici pour les compétences)


    Force physique : Faible
    Agilité : Bon
    Furtivité : Très bon
    Réflexes : Bon
    Endurance : Moyen
    Résistance : Faible
    Vol : Maître

    Force mentale : Très bon
    Perception : Moyen
    Intelligence : Très bon
    Prestance/charisme : Moyen
  
    Griffes et crocs : Bon
    Craché de feu : Faible
    Combat en vol : Très bon
    Combat au sol : Très faible
    

    
    

    

Description physique


    


Oeuf : Comme une pierre, noire comme la nuit, plus même, comme si elle absorbait toute lumière. Plus sombre que le néant, plus lumineux que la pleine lune, le réceptacle d'Aïasil n'a pas changé, il a la même forme qu'autrefois, telle une pierre d’onyx sculptée par le maître de l'art. exposant, homologue à la nuit étoilée, de petites tâches de lumière blanche, dont une, telle la lune, surplombait tout les autres, mais dont les contours brumeux étaient brouillés par un lent dégradé vers la noirceur absolue. De petites lignes avaient été tracée par la main de la nature, dans la coquille dure, et si l'on y passe la main, on peut en sentir ces multiples cavités, on peut en sentir les mouvements, en rouleaux, tels des serpents, chacun étant la continuité de l'autre, encerclant l’œuf de canaux semblables a ceux d'une empreinte digitale. Un œuf des plus symboliques, plus petit que la moyenne mais pas moins imposant, car on peut en sentir la présence de la dragonne, la magie à l’origine de sa résurrection, la magie œuvrant pour la naissance d'un dragon, réagissant aux petits mouvements de l'enfant s'y reposant. Un œuf de dragon est bien une pierre mythique, magique, a ne jamais regarder sans en avoir le temps, car le sombre abîme que représente celui-ci ne pourra que vous happer sans que vous ne puissiez jamais plus en détacher le regard.

Dragonnet : Si l’œuf est magnifique alors son contenus l'est tout autant. En son creux réside ce qui va devenir une petite bête féroce, qui, à l'image de son réceptacle, disposerait d'un corps sombre d'une taille réduite, mais d'immenses ailes, parsemées de veinules argentées simulant des éclairs zébrant le ciel nocturne, qui lui apporteraient le pouvoir d'apprendre et de dompter le vent plus vite que n'importe quel autre dragon. Elle serait alors décorée d'une séries de piques partant de son museau et parcourant toute sa colonne vertébrale, des épines d'ébène, d'une longueur croissante jusqu’à la base de son cou, qui s'en retrouve privé pour éviter les risques d'auto-mutilation lorsque la bête l'arquera. La jeune dragonne dont les écailles seront d'un noir profond, a également une tête allongée, semblable a celle d'un gros lézard, à l'exception prêt que deux piques de jais, similaires a ceux parcourant son dos, seront visibles a l 'emplacement des cornes, et au fur et a mesure qu'elle grandira, deux autres feront leur apparition pour les encadrer. Aïasil a également un regard perçant, d'une sclérotique et d'une pupille plus noire encore que ses écailles, mais d'une iris argentée et lumineuse comme la lune en temps découvert, représentant là le portrait naturel de la nuit elle-même, figé dans l'éternité. Les écailles bordant ses yeux seront plus claires que les autres, marquant un éternel contraste avec ses yeux sombres précédemment décrits.

Dragon : Une fois qu'elle aura atteint son âge adulte, Aïasil sera, comme tout les dragons a cet âge, une redoutable machine a tuer, ses piques auront atteint une taille allant de la trentaine au cent-cinquante centimètres dès sa première année. Elle aura également une rangée de petites piques supplémentaires de chaque cotés de son cou, longeant la partie ventrale. Les lances qui se dressent sur son crâne auront pris de l'ampleur, notamment les deux plus grandes. Son crâne se sera également allongé avec le temps, lui donnant une forme plus draconique, et de manière à laisser place à de nombreuses petites cornes supplémentaires qui orneront ses mâchoires, qui elles aussi, auront gagné en puissance. La dragonne sera toujours plus petite que ses compères, et moins hautes car en dépit de son long cou, elle possédera des pattes fines et légères, et ses ailes noires auront alors atteint une taille gigantesque par rapport à son corps, les veinules seront moins visibles mais plus nombreuses. Ces ailes apporteront a Aïasil une maîtrise exceptionnelle du combat aérien et une vitesse de déplacement vertigineuse, et dépliées de toute leur splendeur dans l'air nocturne, elles feront d'elle la reine de la nuit. Mais sur terre et au soleil, elles handicaperont les déplacements d'Aïasil et la rendront de par leur couleur plus facilement repérable. Sa longue queue effilée sera affublée d'écailles protectrices solides dont elle pourra également se servir pour empaler ses petits ennemis du bout de sa queue, ou l'utiliser tel une lame en le hérissant. Enfin, ses serres plus que tout deviendront particulièrement meurtrières, d'une grande puissance et exceptionnellement tranchantes, elles font d'Aïasil une redoutable guerrière.

Aïasil est vive, rapide, brutale, elle est, comme chaque membres de son espèce, un chef d’œuvre organique et magique, possède le pouvoir de se rendre invisible en pleine nuit, d'user de son esprit pour porter un coup systématiquement en plein cœur. Elle est d'une agilité extrême et est d'une grande souplesse , capable de se faufiler en toute discrétion dans des recoins aux premiers abords inaccessibles tout en lacérant ses ennemis de ses écailles et griffes acérées. Elle se mouve avec grâce, fluidité et efficacité. Aïasil est l'exemple type de la perfection que représente l'espèce draconique.
  
    

    

Description mentale


    

    
Aïasil a hérité de la plus sombre nuance de noir que l'on puisse trouver sur les écailles d'un dragon, elle a aussi hérité des stéréotypes qui en découlent. Fierté et Arrogance, Jugement et Agressivité.
Elle croit en elle aussi sûrement qu'elle se sait dragonne. Qu'elle se sait traqueuse exceptionnelle, chasseuse hors pair, combattante aguerrie et beauté transcendante. Le doute n'est pas permit pour cette dragonne au passé si lourd. Le doute a dû être avalé pour ne plus jamais exister dans son esprit, que le passé parte avec lui. Après avoir partagé toute sa vie son âme avec les faibles, Aïasil à manqué de la perdre par deux fois, à l'instar de sa mère avant elle. Dorénavant, la dragonne d'obsidienne n'accordera de sa valeur qu'à elle même, dorénavant, Aïasil fera toujours passer ses écailles avant les autres. Égoïste, dragonnette déjà, elle l'était, mais elle donnait tant à sa liée, à Mëryl, et elle perdait tellement au change... Plus qu'égoïste, plus qu'égocentrique, Aïasil vit de la manière dont elle aurait toujours dû, elle vit tel que doit vivre un dragon :
Elle est une force de la nature, elle un amas de puissance, de magie, de destruction. Elle a fait le choix d'évoluer en prenant ce qu'il y avait à prendre autour d'elle, en se rassasiant de son entourage, dévorant ceux qui ne peuvent lui résister, traquant ceux qui ne pensaient le pouvoir. Blessée à mort plus d'une fois, de blessures qui ne se referment pas, Aïasil est née une troisième fois, avec pour objectif de ne faire profiter de sa puissance que sa propre personne, et cela au détriment des autres. Aïasil est née pour dominer.

Ainsi elle ne jure que par la force brute, le caractère, le talent. Ne méritent l'accord d'un regard de sa pupille de diamant que ceux qui possèdent une force réelle, qui peuvent lui apporter connaissances, ou défi. Qu'importe ses qualités ou même défauts, qu'importe sa place paris les siens, la valeur d'un individus ne se mesure pour elle que par cette force. Ceux qui ne sont pas dignes de soutenir son regard sont faibles, ceux qui doutent, ceux qui fléchissent, sont faibles, et ce qui est faible est détestable, ce qui est faible n'est là que pour être écrasé sous ses puissantes serres. Ce qui est faible n'est là que pour faire briller ses yeux lumineux parmi la masse grises des incapables qui peuplent ce monde, ils ne sont que des fragiles barrages dans lesquels elle se fond au travers aussi aisément qu'un filet d'air, de la nourriture dont elle avait gagné le droit de se repaître, par loi naturelle. Parce qu'elle est la plus majestueuse, la plus forte.

Mais elle n'est pas seule. Elysion n'est pas peuplé que de faibles, et Aïasil est encore jeune. Fougueuse et douée, elle sait cependant reconnaître les anciens de ce monde et la valeur de chacun. Après avoir apprivoisé sa propre force, elle accepte de se pencher sur celle des autres et accordera son respect à ceux qui font preuve de la leur. Elle ne ploiera pour autant jamais la patte devant l'adversité, elle est bien trop fière !  Que ceux qui pensent avoir l'ascendant ne prennent jamais trop de risques, car Aïasil refusera a tout jamais sa défaite, et se battera continuellement du meilleur d'elle même, que ce soit pour le meilleur... Ou pour le pire.

Malgré son jugement impitoyable, Aïasil considère également la valeur de la pensée, et la valeur de l'art. Elle est même particulièrement sensible à la musique, et cela constitue finalement une parade exceptionnelle contre son courroux, puisque d'une main habile, il ne vous serait pas si difficile d'apprivoiser la foudre d'Aïasil, et le tonnerre de son grondement. Et alors peut-être la dragonne acceptera de vous protéger de ses ailes, vous faire de ses flammes un doux foyer, et ne jamais, jamais vous permettre de douter. Car si les écailles sont de noir, son cœur est d'or. L'obsdienne cache en elle un somptueux trésor, un amour qui ne s'est jamais épanoui, qui a toujours été réprimé, mené à mal par le lien et cela de bien des manières différentes, elle fera tout pour le rendre inaccessible, elle fera toujours barrage par écailles et mauvais caractères à ceux qui pensent pouvoir mettre la main sur elle, elle fera toujours tout pour qu'on oublie la présence de cette faiblesse. Pourtant, ceux qui se sont brûlé au touché de son cœur saturé de feu, ceux qui se confronteront à sa haine et à ses amours, savent et sauront que c'est en réalité une force.

Aïasil a toujours eu peur du noir, elle a toujours quémandé qu'une étoile veille sur elle, que ce soit une mère ou une liée, après tant de punitions, elle a réalisé que l'obscurité était son élément, que solitaire au milieu de la nuit, elle n'était pas aveugle, elle était reine.

    Alignement :  Au dessus des lois, au dessus de ce qui est moral, même si elle n'y est pas moins sensible, Aïasil n'agit que dans son intérêt et dévorera ce qui est à dévorer, elle défendra ses propres idéaux, et c'est un combat qui commence d'abord contre elle même.    

    

    
    

Histoire


    

Aïasil - Aïasil, Dragonne d'Obsidienne. [terminée] 3fc67610


I-L'oeuf d'obsidienne 

Le vent soufflait dans les feuillages, comblant le douloureux silence d'une douce mélodie de paix. Mais aucun autre bruit, aucun autre son. Peut-être la nature rendait hommage à une étoile déchue, qui avait sombré dans l'océan en tentant de rejoindre ses semblables. Ni hommes ni animaux n'osaient troubler le silence qui lui était dédié, aucune parole ne venait altérer le repos du seul trésor qu'elle avait laissé derrière elle. Trois pierres, forgées par le soleil et couvées par la lune, reposaient dans le creux d'un arbre. Toutes trois brillaient à leur manières, trois étoiles qui n'avaient pas encore rejoins le ciel, le nacré émettait une douce chaleur, l'obscure une poignante colère, l'écarlate une infinie tristesse. Trois œufs symboles d'espoirs, trois dragons qui attendaient leur heures, tendant la patte vers le ciel, cherchant un repère, attendant leur mère.

Une main se posa sur l'un d'entre eux, une petite main douce, hésitante, qui tâtait la surface de ces objets si lisses. Consciente que de l'autre coté de la paroi reposait le museau d'un dragonneau. Elle parcouru chacune des trois carapaces, admirant les traits fins qui les sculptaient, la douceur du contact. Elle ressentit la détresse des petits êtres, elle sentit leur colère, leur tristesse. Et chacun, chacune, furent enlacés et caressés par cette main douce et soyeuse, compatissante.

Avant de repartir pour le domaine baptistral, l'elfe resta avec eux une nuit durant pour contempler le ciel nocturne, et il leur choisi une étoile, la plus brillante.

" La reconnaissez vous ? "  

Leur demanda-t-il.

II-Écaille nocturne 

...

Le temps passa, et les œufs furent déposés en lieu sûr. Le petit être à l'intérieur de l’œuf d'obsidienne appréciant tranquillement l'étroitesse de son univers, celui-ci s'élargit merveilleusement lorsque l'être magnifique s'empara d'elle. L'âme de sa soeur vint à elle, avec douceur, elles s'enlacèrent. Enetari Terendul, incarnation de la beauté elfique, de son bonheur, de sa joie. Sa coquille se craquela, se scinda pour elle, Aïasil était entrée en résonance avec l'elfe, elle savait qu'elle incarnerait son unique but, chacun alors en quête d'une part de soi la trouva au sein du cœur de l'autre, par le lien de la magie de l'âme. Aïasil était née, et le lien fut forgé.

Enetari lui apprit vite sa place dans le monde, être au dessus des autres, prendre ce qui était aux autres, jusqu'à leur chair. Elle lui apprit à être elle même. Grandissant tranquillement dans ce monde remplit de proies pour elle, Aïasil montra bien vite une certaine animosité a tout ce qui n'était pas Enetari, et évolua jusqu’à pouvoir découvrir la joie de voler, puis de combattre, et de tuer. Quelques jours a peine après sa naissance, elle rencontra Alkhytis, avec qui elle commença par se chamailler avant que cette relation évolue par la suite en une bien plus tendue. Elle y rencontra brièvement son frère, Kaalys, et le grand Verith qui ne manqua pas de l'effrayer, elle qui était si attachée à sa liée.
Par la suite Enetari entreprit un long voyage jusqu’à Aldaria pour y prendre le nouveau poste de garde personnel de Luna Duruisseau, la régente du royaume humain, avec qui elle entretenait une relation épanouie. Aïasil l'accompagna alors à la cité des lumières pour en faire son nouveau territoire, ressentant les émotions de sa liée envers l'humaine, elle ne pouvait s'empêcher de sentir affleurer une pointe de jalousie, mais elle n’eut jamais de réel contact avec l'humaine pour le lui faire ressentir, se gardant bien de décevoir sa liée. Elle grandit alors paisiblement ( en excluant ses accrocs quotidiens avec le cuivré ) dans la cité, ou elle sentira petit a petit venir a elle la connaissance, mais la sagesse ? Oh non ! Le caractère borné qu'elle assumait jusqu’à exhiber fièrement lui valut finalement de partir en expédition dans l'Est, sans réellement se douter de ce qu'elle y rencontrerait…

III- Une nuit sans lune 

En compagnie de sa liée mais aussi de nombreuses figures du peuple humain. L'expédition a rapidement tourné au massacre, si elle-même jouissait de sa puissance contre des loups affamés de sang, et plein d'une énergie obscure et inconnue qui les rendaient particulièrement coriaces, ce n'était de ce fait pas le cas des bipèdes l'accompagnant, mais fidèle à sa liée, ils gravirent les cadavres jusqu’au moment fatidique.

Il faisait frais cette nuit là, l'odeur du sang flottait en l'air, particulièrement aux alentours de la forêt. Était-ce son imagination qui trompait son sens olfactif, ou peut être était-ce celui des loups qui recouvrait maintenant son museau. Elle suivait tranquillement sa liée, confiante mais pas moins sur ses gardes. Ils s'aventuraient maintenant dans les plaines, à la recherche des disparus, dont le ridicule bipède qui avait soigné sa liée et de nombreux soldats qui auraient fait un excellent plat de résistance. Le terrain devenait rigide, sec et anguleux, des crocs de pierre émergeant de la terre. La dragonne n'aimait pas cela, elle soupçonnait une attaque depuis les hauteurs : ils s'enfonçaient dans un petit terrain entre deux collines, en file droite, ils seraient vulnérable.

Elle fit part de ses inquiétudes a Enetari qui la rassura sans pour autant démentir ses doutes quant au passage non approprié, elle lui proposa de prendre de la hauteur pour vérifier les alentours, mais malgré son camouflage naturel, la possibilité qu'elle soit repérée était envisageable, aussi lui dit-on de calmement suivre le groupe… que de mauvaises idées…

Car une fois au milieu de l'étroit passage, certaines formes obscures sous le clair de lune bougèrent, les rochers se déplacèrent et se mirent a arborer en premier temps yeux rouges, puis crocs et fourrure. Les loups vampiriques étaient sur eux.

Ce fut un combat sanglant, elle voulu s'envoler pour avoir une meilleure vision et inverser l'avantage de hauteur dont les embusqués disposaient, mais elle ne pouvait abandonner sa liée, elle se défendit comme elle pu, en tua un, en brûla un autre, mais il y en avait trop…

Et elle vit, majestueuse, plus massive, plus féroce que ses congénères, les crocs à découvert et les yeux fous. La louve Wargen au pelage sombre sauta au milieu du champ de bataille, renversant sa liée au passage. Aïasil sentit le brusque éclat de peur saisir son cœur, et s'élança au secours de sa petite lune, ses pattes se ramollirent, et elle s'effondra quand elle sentit les crocs de la louve s'enfoncer dans son cœur, le trancher, le déchiqueter, elle pouvait sentir la vie commencer a s'en échapper. Étendue au sol, la pupille de son œil d'argent se dilatant, elle fixait sa liée, qui tendait la main vers elle, le cou perforé par les mâchoires de la louve, qui secouait maintenant la gueule dans le but de déchirer le plus possible la chair de l'elfe. Le temps ralentit, que faire au sein de ce tourbillon de l'agonie ? Elle implora la vie de sa moitié d'âme de ne pas quitter son corps, mais c'était alors au tour de son âme de quitter le sien, happée par une force qui la dépasse.

Sans celle qui lui avait tout apprit, sans Enetari, sans la lune de ses nuits

Elle ne verrait jamais plus la pointe de ses ailes, dans le noir absolu de ce futur sans elle.

Ainsi elle se perdit dans l'obscurité absolue, elle se retrouva acculée dans ce monde pauvre qu'elle avait déjà connus, repliée sur elle même, dans la solitude absolue, certes elle avait autrefois apprécié cette situation, sous la chaleur de sa mère, dans son berceau à elle, mais cette fois c'était différent, car seule la nuit lui tenait compagnie, sans lumière pour créer les reflets de ses écailles il n'y avait que le vide, l'absence, le regret, la mort.

L’œuf trônait maintenant parmi les cadavres des loups et des hommes, comme vainqueur de la tragédie
Sous les hurlements déchirants des plaintes de la nuit
La petite dragonne s'était endormie


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  Lumière de Lune


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IV. Fausse Lune 

Que de noirceur et d'obscurité dans ce tourment, une sombre prison pour lui cacher la vérité. Aïasil dormit plusieurs longues nuits au fond de sa coquille, le corps et la pensée tout deux paralysés par le froid, par la glace, elle se trouvait à la fois dans un œuf d'ébène et à la fois dans les obscures abysses d'un lac gelé. Assez profond pour l'y maintenir prisonnière, la priver de toutes lumières. Ses pensées immobiles, elle n'aurait pas dû souffrir, pourtant depuis sa tombe elle ne pouvait plus même distinguer les étoiles, les esprits qui s'étaient engagés auprès d'elle, de toutes manières un seul l'intéressait.

Elle risqua un œil à la surface, en temps normal elle n'aurait rien vus de l'au-delà du lac, mais là, dans le ciel, se dressait une, deux, trois étoiles ! Mais plus impressionnant encore,  plus brillante que les autres, celle qui lui permettait de voir les roseaux et les arbres les plaines et les forêt, l'au-delà du lac. Elle revoyait l'étendue du monde, une caresse douce sur sa coquille , un rayon de lumière qui fragilisait sa prison, un touché de glace si rafraîchissant s'insinuant en elle par la pierre, et qui pourtant de sa lumière faisait fondre sa prison. Elle était ronde et majestueuse, c'était la lune.

Alors elle donna un coup de patte pour se sortir de la vase, un second pour se propulser vers la surface. La petite dragonne nageait toute excitée vers le haut, elle se débarrasserait de cette eau floue et noire, elle allait vivre en plein air ! Éclairée par la lumière de la lune ! Mais un petit *pock* résonna alors. Elle s'était cognée le sommet du crâne contre une matière froide et transparente*, la paroi de glace qui la retenait au fond du lac, mais elle la sentait déjà s’affaisser sous l'effort combiné de deux entités. Alors elle s'obstina, donna un coup, deux coups, trois coups. Elle rayait le givre de son petit museau, déterminée à la faire céder, d'instinct elle connaissait la marche à suivre, et d'expérience, elle savait que ce qui l'attendait de l'autre coté serait bien plus beau que tous ce qu'elle aurait pu vivre au fond de cet étang.
son petit museau avait perfora la couche de gel pour en inspirer le précieux air, ce qui lui fit toussoter quand elle sentit ses poumons se remplir de cette nouvelle vie. Elle regarda une dernière fois la lune au travers de la glace, avant de placer son œil d'argent en face du trou percé et ouvrir ses réelles paupières, pour admirer une seconde fois dans sa vie, la beauté d'Enetari. Elle n'était pas morte, tout cela avait été un mauvais rêve ! C'était une illusion !

Cependant ce que vit son œil à la pupille dilatée, en confirma l'inverse. Elle stoppa tout mouvement dans sa coquille, se renferma sur elle-même, resta immobile, paralysée par une terreur sans nom. Ce n'était pas Enetari qu'elle tenait là en son esprit.

"Fausse lune"  

V-Mëryl Nalwaë 

Mëryl s'occupa d'elle comme elle le pu, le choc était immense pour cette fleur qui ne s'était épanouie que sous les épines protectrices, trop protectrices même, des autres. Un héritage immense et un poids titanesque, une tâche impossible à réaliser. Pourtant, dès l'instant ou les yeux éclatants d'argents s'étaient posés sur elle, elle était tombée amoureuse de la dragonne. Aïasil voulut détester Mëryl, elle aurait voulu la haïr et s'enfuir, mais elle lui avait ouvra son cœur. Alors la dragonne s'enfonça plus profondément à l'intérieur d'elle, en ce cœur ouvert qu'elle avait le droit de faire sien, elle s'y roula en boule pour s'y lamenter, et Mëryl la berça. Elle pleura avec elle et non pas pour elle, elle la comprenait, elle l'aimait... Et de là, toutes deux virent un espoir. Lorsqu'Aïasil quitta ce lieu sacré et unique pour et à chacun, elle y laissa une part d'elle même et emmena une part de Mëryl dans le sien. La caresse de ses doigts fins et purs sur ses écailles, de son esprit doux sur sa plaie sanglante créa le juste équilibre en l'esprit d'Aïasil. Mëryl y découvrit une déchirure, un poison à rendre fou, qui rongeait et rongerait la dragonne pendant bien longtemps, une source de chaleur telle qu'elle faisait fondre toutes pierres et même l'obsidienne. D'une couche de gel elle avait pour devoir de maintenir cet équilibre, voilà ce qu'était son héritage, et elle l'accepta. Ainsi, Mëryl et Aïasil n'auraient peut-être jamais dû l'être, mais elles devinrent sœurs d'âmes.

VI-Mais le feu fait fondre la glace. 

Pourtant à peine quelques jours après que le pacte fut scellé, déjà leur couple rencontra des difficultés. Aïasil qui peinait à se déplacer, touchée par une faiblesse peut-être liée à sa résurrection et par des ailes trop grandes pour elle, apprenait tout juste à vivre dans ses nouvelles conditions aussi bien mentales que physiques lorsqu'elles et Mëryl furent attaqués par des bandits en pleine nature. Bien que la lame sur le cou de sa nouvelle liée paralysa la dragonne de terreur, le véritable ennemi pour elle fut celle qui les sauva. Kälyna Vallaël, à l'origine de bien des souffrances de sa petite lune. Chacune pensant que l'autre était un danger pour Mëryl, les tensions furent grande malgré des retrouvailles entre une fille et sa mère, elles s'accordèrent pourtant sur un point, Mëryl ne devait pas essayer de retrouver la sorcière blanche.

Pourtant, la petite rose était décidée à écouter ni l'une ni l'autre, et alors qu'Aïasil lui faisait part de sa peur, un sentiment bien étranger pour elle et terriblement puissant, elle s'entêta à retrouver Vallaël.
Alarmée de son manque de persuasion, Aïasil décida de faire ses premiers pas seules en Aldaria à la fois sans Mëryl ni son accord. Elle y rencontra Alkhytis son vieil ennemi, avec qui elle se chamailla un peu avant de, très étrangement, se laisser aller à une autre relation, heureusement qu'elle ne vit pas trop de la compassion qu'il avait pour elle car elle lui aurait sans doutes crevé un œil.

Au fond mourir avait son utilité, car même si Alkhytis n'était qu'un sale petit lézard cuivré, ce jour là il était devenu son ami.

Mëryl retrouva en panique la noiraude qui avait dévasté une école et dormi chez une inconnue le lendemain matin. Furieuse, elle la ramena au château d'Aldaria. Aïasil, désolée pour avoir tant fait peur à sa liée mais révoltée de ne pas avoir été comprise s'enflamma brusquement contre la petite rose qu'elle manqua de brûler. Apeurée par la souffrance de Mëryl face à sa propre violence, elle se roula contre elle pour y dormir toute une nuit, acceptant le lendemain d'aider Mëryl à retrouver sa mère pour se faire pardonner. Ce jour là, Aïasil découvrit que sa gardienne était encore bien trop fragile, elles avaient besoin l'une de l'autre et elle se promit d'être là pour l'aider à s'épanouir en quelqu'un de plus fort.

Une question subsistait cependant : Pourquoi deux liées d'âme ne pouvaient communiquer que par la violence ?

VII- L'étoile polaire. 

Retrouver Kälyna n'allait pas être facile, mais un autre personnage fit son apparition dans la vie d'Aïasil pour les y aider : Arya Vallaël, la tante de Mëryl. Si Aïasil la détestait d'office, Arya su apprivoiser ( en tout cas beaucoup mieux que sa sœur ) le coté enflammé de la noiraude. Ensemble, ils finirent par la retrouver près du désert d'Esfelia ou elle leur avait donné rendez-vous. Elle était ici pour infiltrer et éliminer un groupe de fidèles au tyran blanc. Aïasil qui n'avait aucune considération ni pour eux ni pour Kälyna en avait par contre beaucoup pour sa liée, en qui elle décida de placer sa confiance et d'écouter. Pour la protéger, Mëryl la confia à Verith le temps d'accomplir cette dangereuse mission. Aïasil vit alors s'éloigner Mëryl, tiraillée entre la peur et la confiance, ne sachant pas si elle allait la revoir, alors qu'elle était emmenée par un monstre dont elle ignorait tout.

Verith dont elle n'avait aucun souvenir, se révéla aussi protecteur qu'impulsif. Incapable de s'enfuir, elle dû se confronter à son obscure vision du lien, mais n'avait comme argument que son amour pour Mëryl et à son insu, d'une tendre griffe, le rouge rouvrit une ancienne plaie en elle pour y déposer une goutte de doute.

Lorsque le rouge lui révéla l’identité et le sort de ses parents, Aïasil réussit à lui échapper, du moins ou l'énorme dragon décida de lui accorder le temps nécessaire pour appréhender la mort de sa mère. L'espoir de retrouver Mëryl était nul, et seule elle était vulnérable, elle se contenta de s'accrocher à un lointant sentiment réconfortant, celui d'être blottie contre le ventre de sa mère, bercée par son esprit. Un souvenir qu'elle avait reçu avant de naître. Ce souvenir revenait lorsqu'elle contemplait l'étoile polaire la nuit. L'étoile polaire, la plus brillante, la plus étincelante...Celle que faisait Silaraë lorsqu'elle volait la nuit, son cœur le lui avait dit, il y a longtemps il avait décidé d'y croire, c'était une vérité absolue. Elle la reconnaissait mais, si Silaraë avait été tuée par le lien, comment l'étoile pouvait encore briller ?

"Menteuse."  


Lui cria-t-elle, et de cette étoile descendit une dragonne... Mais pas aussi étincelante qu'aurait dû être sa mère. Aïasil fit ainsi la connaissance d'Ashy, une dragonne douce mais mélancolique, elle aussi blessée par le lien, non pas avec ses mots mais avec ceux de Silaraë, elle apporta une réponse quand à l'étoile qui brillait au dessus de leurs crânes.

" Et n'oublie pas ceci "

Celle que l’on disait Cœur d’Argent lui transmis une vague de tendresse étouffée, celle qu’elle ressentait pour ces petits êtres qui attendaient. Silarae voulait leur laisser l’affection qu’elle leur portait déjà, en dernier souvenir, en ultime cadeau. Dans le désespoir, au travers d'Ashy, porteuse des souvenirs de Silaraë dragonne des neiges, Aïasil perçu l'amour de sa mère.

Le désespoir était mort avec elle, mais l'amour lui, survivait encore à sa mort. C'est ce qu'Aïasil ressent maintenant du moins, lorsqu'elle regarde là haut dans le ciel.

 "Je n'oublierai pas."  

VIII-Les ronces d'obsidiennes. 

Aïasil récupérée par Verith, elle est amenée et déposée en un lieu de sûreté : le domaine baptistral. Elle sera prise en charge et nourrie par ces derniers, mais surtout elle retrouvera son frère qu'elle n'avait pas vus depuis sa mort : Kaalys. Avec lui, elle découvrit l'amour d'avoir une famille, avec lui elle effectuera son premier vol qui fut particulièrement spectaculaire. Là ou de nombreux esprits auraient été traumatisés par l’impressionnante chute libre, la passion qu'avait Aïasil pour les airs l'amena à vouloir réitérer l'expérience seule, ce qui l'amena parfois à quelques blessures.

Aïasil retrouva Mëryl, indemne et sauve quelques semaines plus tard. Qu'importe qu'elle et sa mère est sauvé le monde du retour du tyran, Aïasil fit jurer à Mëryl de ne plus jamais l'abandonner. Ensemble, elles œuvrèrent pour réintégrer Kälyna Vallaël au royaume elfique auprès de l'empereur Aegnor Evanealle, celui-ci résolu à la condamnation à mort de Peau-Blanche, la tentative se solda en un échec, ce qui ne dépitait pas tant la dragonne. Tourmentée par le malheur de Mëryl, qui souhaitait simplement former une famille, Aïasil était également jalouse de ne pas être la seule famille dont Mëryl ai besoin. Cette jalousie se manifesta notamment lorsque ce désir poussa Mëryl à se lier à un autre elfe : Zadkiel, ou Zadkipue, Zad le moche, Zad l'abominable, Aïasil inventa milles et un surnoms pour qualifier le beau et élégant elfe d'être laid, repoussant et dangereux. Profondément amère envers le couple, elle leur mena la vie dure jusqu'à leur mariage.

Humiliée et insultée par sa propre liée devant les hautes sphères du peuple humain et elfe, Aïasil s'enfuya dans la forêt. Aïasil qui n'arrivait pas à communiquer sa peur, sa détresse et sa passion à sa liée voyait la haine bouillonner en elle pour sa sois disante âme sœur. Sa haine qui manqua de déchirer l'âme de Mëryl en petit morceaux tant l'attaque que cette dernière subit fut violente. C'est en réalisant qu'elle manqua de tuer sa propre liée alors que celle-ci était venue se faire pardonner qu'Aïasil se décida à suivre les choix de Mëryl... Par amour certes, mais pas par choix.

Et un choix.. en avait-elle déjà eu un ?

IX-Terre des chimères. 

L'attaque au domaine baptistrel n'avait pas été un élément majeur. Mais ce fut la seule bataille que les ambarhunéens remportèrent face aux chimères et ce grâce à Aïasil. Mais la dragonnette ne pouvait se résoudre à affronter Wargen à nouveau. Son destin lié à Mëryl, Aïasil ignora l'appel des bipèdes à la guerre pour suivre Mëryl à Gloria. Une ville bien plus sombre qu'Aldaria, mais tout aussi, voir plus, passionnante. Ignorer la menace des chimères était pourtant un luxe que personne ne pouvait se permettre, pas même la dragonnette. Ce fut le retour de l'esprit dragon qui la rappela à son devoir. Avec l'aide de son frère, d'Ashy et d'autres membres de son espèce , Aïasil parti à la recherche du dernier élément nécessaire pour contrer les terrifiants esprits : le sable des âges. Mais ce ne fut pas suffisant, les hommes et les dragons tombèrent, avant même qu'elle ne le rencontre, on annonça la mort d'Atalos le doré, son père.

Trop faible pour combattre, Aïasil était contrainte de fuir au même titre que tout les ambarhunéens . Elle, Mëryl, ainsi que Zad le moche, embarquèrent ainsi vers les navires qui étaient les derniers porteurs d'espoir : La terre des dragon était perdue, cette terre qui était la patrie de tous était maintenant celle des chimères... Peut-être en existait-elle une autre pour les accueillir ?

X-Coeur d'obsidienne. 

La mer ne donna aucune réponse aux peuples exilés pendant des mois. Bien que la peur était omniprésente, Aïasil goûta enfin à une vie stable, auprès de sa liée elle eu le répit qui lui fallait pour grandir, appréhender son corps, sa force. Au fil des semaines, des mois, les muscles de la dragonnette se développèrent, ses os grandirent, sa colonne vertébrale s'orna de multiples pics obscurs, et enfin, ses ailes devinrent plus grandes que jamais. La petite obsidienne se transforma petit à petit en la plus majestueuse créature que le monde d'Elysion ai connu, au même titre que ses derniers compères.

En grandissant, Aïasil devint plus mature et sensée, au point de pouvoir supporter Zadkiel par exemple, enfin elle était au moins capable de ne pas le déchiqueter en petit morceaux malgré la tentation. Mëryl tomba enceinte, Aïasil était inquiète de cet état de santé, mais si cela suffisait au bonheur de sa liée, la dragonne était comblée : Elles purent enfin savourer leurs liaisons en volant au dessus des navires. Et pas seules, son frère dragon partait avec elles à la conquête des terres célestes, sous le regard joyeux d'Alkhytis, peut-être les plus beaux moments de la vie de la dragonne.

Alkhytis, le cuivré, le gros lézard comme elle aimait l'appeler, se révéla bien plus qu'un ancien compagnon de jeu, bien plus qu'un ami, entre temps, il s'était transformé en dragon imposant et fier, mais toujours aussi bête et.. drôle ? Sans le savoir, la dragonne d'obsidienne se rapprocha de ce petit dragon qu'elle avait autre fois tant détesté. Mais Aïasil n'était pas prête à se laisser aller à des sentiments trop forts, elle ne voulait pas d'une quelconque emprise sur elle, et ce genre de sentiments incontrôlables l'effrayaient, elle tourna donc dos à Alkhytis, le temps passa, et Mëryl tomba malade.

Terres en vues !  Oui, un archipel, de nouvelles terres ! Après tant de temps à voguer dans l'obscurité, sur les flots infinis, la récompense était enfin à portée, mais pas pour tous.

L'état de Mëryl empirait, la douleur incroyablement saissante au travers du lien, Aïasil souffrait au même rythme que sa liée. Et l'une comme l'autre sentirent que l'enfant qui lui rongeait le ventre allait causer sa perte. Mëryl mourru quelques jours après le débarquement, transmettant la vie à son fils, alors qu'Aïasil redevint une petite dragonnette qui se recroquevillait tout contre elle.

Tout contre sa liée, sa sœur, son amante.

Qui était morte.

Morte d'une cause pas compréhensible, d'une mort pas naturelle, d'une façon qui ne correspondait pas à la grande guerrière qu'elle avait été. Pourquoi Mëryl avait voulu un fils ? Aïasil avait toujours trouver l'idée idiote et en avait rejeté toute réponse, mais elle aurait tué sa liée elle même si elle avait sut que ne pas l'écouter l'amènerait à sa perte. Dévorée de remords, mais aussi de haine pour les elfes et pour sa propre liée, Aïasil ne se laissa pas emportée par la mort. Au nom de quoi devait-elle mourir pour la faiblesse d'une idiote ? Après un affrontement contre Peau-Blanche. Coeur d'obsidienne s'envola vers l'intérieur des terres en emportant le corps de sa sœur bipède.

Blessée et trahie, la dragonne d'obsidienne disparu aux yeux de tous pour ne jamais revenir. Sans d'autres repères que la haine, Aïasil devint une dragonne libre. Dorénavant, son existence ne serait plus lié à celui des hommes, à celui des elfes. Dorénavant, elle brillerait sans eux. Aïasil était grande, Aïasil était forte, et elle n'avait besoin de personne pour avancer dans la nuit. Après tout, l'obscurité n'était peut-être pas son ennemie, peut-être était elle son alliée.

Reine de la nuit, les étoiles polluent tes écailles de leurs reflets blanchâtres, ne les laisse plus te toucher, te salir, te ternir

Plus jamais des mains ne se poseront sur ton cœur doré, du moins pas sans s'y laisser consumer

Ton feu qui ne provient pas de la trame mais de ton âme, brûlera le monde que tout ces petits être tentent de construire

Tu es l'obscurité

Un spectre insaisissable, ethéré

Une lame grâcieuse, flottante, aérienne.

Qui tranchera tout ceux qui oseront effleurer ton...



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  Coeur d'Obsidienne


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Liens


    

-Mëryl Nalwaë : Sa liée, son trésor, son amour. Mais elle est morte pour ne pas avoir suivi ses conseils. Aujourd'hui Aïasil se rend compte de la futilité de leur relation, Mëryl était faible et ne l'écoutait pas, elle qui était la force, elle ne pouvait que mourir tuée par ses idéaux stupide. Peut-être l'aimait-elle parce qu'elle avait besoin de quelqu'un, au fond, Mëryl n'était que le fantôme de son désespoir, elle n'a jamais été capable de porter son fardeau de dragonière. Libérée de son envoûtement, Aïasil réalise à présent que depuis la mort d'Enetari elle a toujours été seule.

-Enetari Terendul : Son ancienne liée, sa grâce et sa beauté n'avait d'égal que son amour pour elle, et la dragonne le lui rendait en triple. Jamais Aïasil ne connu une telle fusion, une telle stabilité dans le lien... Un tel bonheur... Mais Enetari est elle aussi morte de sa faiblesse, c'est de l'histoire ancienne, il faut l'oublier.

-Silaraë et Atalos : Ses parents, l'empreinte qu'ils ont laissés a grandit lentement au fur et a mesure qu'elle recouvre la mémoire, Aïasil est en grande admiration pour sa féroce mère et lui en est éternellement reconnaissante pour avoir veillé sur elle malgré la douleur qui la submergeait. Elle espère pouvoir lui faire honneur en devenant aussi forte combattante qu'elle l'était. Son père est tombé au combat contre les chimères. Jamais elle n'oubliera la bravoure de ses géniteurs.

-Kaalys : Son frère nacré, elle se plait à imaginer qu'elle est la reine de la nuit, lui le roi du jour, des termes qui datent d'une époque naïve et innocente, mais qu'elle garde profondément en mémoire au même titre que sa douce compagnie.

-Alkhytis : Son ami d'enfance, du moins elle se plaît à se limiter à cette idée là. D'abord rivaux, Aïasil et Alkhytis se sont chamaillés toutes leur enfance. A sa résurection, Aïasil et lui nouèrent un nouveau lien. Aujourd'huis, si Aïasil se plait toujours autant à se moquer de lui, elle se sent également fortement attirée par lui. Plus que sympathique, ce grand dragon est pour elle un être exceptionnel, bien évidemment elle ne le lui dira jamais, d'ailleurs, c'est bien pour ne pas le lui dire qu'elle se tiendra loin de lui.

-Kälyna Vallaël : Elle la surnomme Peau-Blanche depuis leur première rencontre qui lui a laissé un amer souvenir. Elle lui a tenu tête à la mort de Mëryl et lui a retiré le nourisson des griffes, malgré cela, Aïasil ne la hait pas. En plus d'avoir une force respectable, Aïasil sait qu'elle porte en elle une tristesse infine.

-Ashy : Une dragonne d'émeraude qu'elle a rencontré après sa rencontre avec Verith, la gardienne des souvenirs de sa mère. Une profonde amie qui l'a toujours soutenue, Aïasil lui en est extrêmement reconnaissante. Mais défendant le lien, elle fait également partie de son passé.

-Verith : Grand, puissant, destructeur, là ou Aïasil le pensait stupide et impulsif, il s'est révélé sage et juste. Il avait raison sur toute la ligne, et le doute qu'il distilla dans l'esprit d'Aïasil devint l'unique vérité sur laquelle elle a pu se raccorcher après la trahison de Mëryl.

-Zadkiel Tarannon : Un elfe qu'elle a toujours perçu comme arrogant et péteux. Il est aussi fautif que Mëryl dans la mort de sa liée. Elle l'a toujours déstesté, et il a fini brûlé vif dans ses flammes dès le dernier soupir de Mëryl prononcé.

Dawan Sywel : Aïasil - Aïasil, Dragonne d'Obsidienne. [terminée] Unknow10


    

    
    

Derrière l'écran


    

    Petite présentation : DC Arak Nygdmer le nabot

    Particularités rp ? : Parfois un peu lent mais chut faut pas le dire è_é

    Rythme RP ? (Une réponse RP dans les 7 jours est attendue) : Bien sûr ! ( Aha... )

    Comment avez vous découvert le forum ? : Avec un tour de magie

    Avez vous signé le règlement ? : done
    

    

    

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Bienvenue sur tes nouvelles terres Invité

. Tes compétences ont été validées, tu pourras les faire évoluer tout au long de ton aventure.

Tu peux aussi adresser tes questions ici

Bonne chance pour cette nouvelle aventure qui s'offre à toi !




PS. Je t'ai retiré le 1XP pour la montée du combat au sol

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