La nuit été tombée de longue date lorsque ma goélette était venue paisiblement s'amarrer dans le port de la cité libre, dans un silence absolu. L'équipage s'activait dans un silence total, débarquant les quelques marchandises du bord, tandis qu'une fine silhouette partait pour les faubourgs. J'avais envoyé la petite Alaïs annoncer notre arrivée à des clients qui attendaient ces fameuses marchandise
Pendant ce temps, dans la cabine à l'arrière du navire, trois hommes sortait un colis d'une pièce jusque là étroitement fermée et à laquelle nul n'avait accès en dehors de moi. Les hommes ignoraient de quoi il s'agissait et savaient parfaitement qu'ils n'avaient pas à poser de question sur les activités de leur commandant. Mais ils étaient loin d'être stupide et avait vite comprit qu'ils transportaient à terre un corps inanimé, mais non mort.
Je les accompagnais sur le quai et l'on s'engouffrait dans une ruelle ou l'on disparut à la faveur de la lumière de l'astre nocturne. Les trois hommes déposèrent finalement leur colis sur une caisse et, sur un signe de ma part, ils partirent; me laissant seule avec le colis.
Lorsque je fut certaine que personne ne se trouvait à proximité, je laissais le tissus tomber, dévoilant un visage d'une jeune femme que je connaissais très bien. Une personne dont l'une des personnalités m'avait un jour juré fidélité et qui avait été effacé quelques temps plus tard par son autre personnalité. Sélène Evgenis. Une femme qui aurait put être intéressante. Aurait. Mais désormais, elle ne représentait plus rien pour moi. Hors, je ne garde pas les choses qui ne représentent rien pour moi. Mais je n'étais pas pour autant une assassin sanguinaire. Je ne l'abandonnais pas au milieux de nul part. Je la laissais dans un lieux ou elle avait une chance de se reconstruire, espérant n'avoir jamais à la revoir.
Mais pour le moment, elle dormais paisiblement, sous l'effet d'une drogue que j'avais préparé et que je lui avais servit avec son repas. Je savais que les effets ne tarderaient pas à s'estomper, car j'avais dosé moi même les ingrédients pour qu'ils aient l'effet désiré à l'instant désiré.
Et en effet, la voici qui se réveillait, battant doucement des paupières, premiers signes de son réveil imminent.
Je me tenait droite, devant elle. Elle était ligoté. Je déposais non loin d'elle un baluchon contenant les objets qu'elle avait possédé avant sa capture. N'étant pas une voleuse non plus, je n'y avais pas non plus touché ni vendu pour mon profit. Elle retrouvait là l'or qu'elle avait possédé, ainsi que ses bijoux.
-Bonsoir, Sélène. Voici le lieu ou nos chemins se séparent. Désormais, tu n'es plus rien pour moi. Tu ne représentes plus la moindre valeur. Maintenant va et que nos routes ne se recroisent jamais.
Je jetait un couteau sur une caisse non loin pour qu'elle puisse se libérer et je me tournais vers une rue s'éloignant de la ruelle. Je savais qu'elle ignorait tout de ce lieux et qu'il lui faudrait un certains temps pour s'y retrouver. Autant de temps de tranquille pour permettre à mon équipage de finir mes affaires et que nous reprenions la mer avant même que nous ne soyons remarqué par les autorités.
Je l'abandonnais donc là, dans la nuit et le silence le plus complet
Pendant ce temps, dans la cabine à l'arrière du navire, trois hommes sortait un colis d'une pièce jusque là étroitement fermée et à laquelle nul n'avait accès en dehors de moi. Les hommes ignoraient de quoi il s'agissait et savaient parfaitement qu'ils n'avaient pas à poser de question sur les activités de leur commandant. Mais ils étaient loin d'être stupide et avait vite comprit qu'ils transportaient à terre un corps inanimé, mais non mort.
Je les accompagnais sur le quai et l'on s'engouffrait dans une ruelle ou l'on disparut à la faveur de la lumière de l'astre nocturne. Les trois hommes déposèrent finalement leur colis sur une caisse et, sur un signe de ma part, ils partirent; me laissant seule avec le colis.
Lorsque je fut certaine que personne ne se trouvait à proximité, je laissais le tissus tomber, dévoilant un visage d'une jeune femme que je connaissais très bien. Une personne dont l'une des personnalités m'avait un jour juré fidélité et qui avait été effacé quelques temps plus tard par son autre personnalité. Sélène Evgenis. Une femme qui aurait put être intéressante. Aurait. Mais désormais, elle ne représentait plus rien pour moi. Hors, je ne garde pas les choses qui ne représentent rien pour moi. Mais je n'étais pas pour autant une assassin sanguinaire. Je ne l'abandonnais pas au milieux de nul part. Je la laissais dans un lieux ou elle avait une chance de se reconstruire, espérant n'avoir jamais à la revoir.
Mais pour le moment, elle dormais paisiblement, sous l'effet d'une drogue que j'avais préparé et que je lui avais servit avec son repas. Je savais que les effets ne tarderaient pas à s'estomper, car j'avais dosé moi même les ingrédients pour qu'ils aient l'effet désiré à l'instant désiré.
Et en effet, la voici qui se réveillait, battant doucement des paupières, premiers signes de son réveil imminent.
Je me tenait droite, devant elle. Elle était ligoté. Je déposais non loin d'elle un baluchon contenant les objets qu'elle avait possédé avant sa capture. N'étant pas une voleuse non plus, je n'y avais pas non plus touché ni vendu pour mon profit. Elle retrouvait là l'or qu'elle avait possédé, ainsi que ses bijoux.
-Bonsoir, Sélène. Voici le lieu ou nos chemins se séparent. Désormais, tu n'es plus rien pour moi. Tu ne représentes plus la moindre valeur. Maintenant va et que nos routes ne se recroisent jamais.
Je jetait un couteau sur une caisse non loin pour qu'elle puisse se libérer et je me tournais vers une rue s'éloignant de la ruelle. Je savais qu'elle ignorait tout de ce lieux et qu'il lui faudrait un certains temps pour s'y retrouver. Autant de temps de tranquille pour permettre à mon équipage de finir mes affaires et que nous reprenions la mer avant même que nous ne soyons remarqué par les autorités.
Je l'abandonnais donc là, dans la nuit et le silence le plus complet