20 août 1762
Eleonnora étouffait seule dans cette grande maison. Même la présence de la femme de chambre ne suffisait à l'apaiser. Pourtant elle était peut être la seule domestique qui l'avait suivit de Thiarmanta jusqu'à ces terres éloignées, bravant mers et océans en sa compagnie. Sa fidélité alors restait incomparable. Mais elle restait une simple servante.
En fin de compte, et malgré son age, la jeune femme n'avait jamais vécu loin de sa famille et notamment son père. Son absence se marquait par le couvert solitaire au dîner, au fauteuil délaissé devant l’âtre et le bureau vacant de toute activité. Elle qui rêvait d'indépendance se retrouvait maintenant angoissée par cette soudaine solitude. Les affaires l’appelaient de toute façon mais l'envie de sortir de cet appartement abandonné de toute présence la pressait d'avantage . Enfilant prestement de quoi se couvrir, elle franchit le seuil avec un certain soulagement.
Elle se mit alors à marcher à travers dans les rues de cette nouvelle cité que l'on appelait tous providentielle. Pour la demoiselle cela ressemblait plus à un enchevêtrement de bardages et d’architectures venu de tout horizons. Tout les peuples humains s'étant unis dans le seul but de construire une cité qui leur ressemblait, les voilà retrouvés avec un extraordinaire bazar sur les bras. Les monuments n'étaient qu'une pâle copie d'un monde qui n'existait plus aujourd'hui. Mais la jeune femme était optimiste; Ces bâtiments sans histoire ne demandaient qu'à en raconter.Tout était à construire, reconstruire et cela lui plaisait d'avantage qu'elle y gagnait de nombreuses opportunités.
Flânant parmi les nombreux étalages qui s'étaient éparpillés sur la voie principale elle pu retrouver le sourire en observant deux gamins penchés sur une verrière contenant des insectes multicolores. Evidemment, nombreux étaient ceux qui regrettaient la terre de leurs ancêtres mais la découverte des nouvelles avaient éveillé la curiosités des peuples qui s'étaient d'ailleurs précipité à l'aventure.Et il y avait bien des moyens de profiter de ces aventuriers en herbes. Les nouvelles ressources qu’abritait le sol sur lequel ils avaient posé le pied étaient foisonnantes et alors que les gouvernements peinaient à se reformer, les marchands s'en donnaient à cœur joie; En effet, les taxes n'étaient pas encore assez fixe sur cette multitude de nouveaux produits, d'autant que le commerce maritime, qui auparavant n'était pas l'aubaine des Thiarmantéens, était en forte extension.
Notre petite contrebandière n'avait pas attendu le déluge pour reprendre contact avec le roi des marchands qui avait alors établit de quoi entreposer ses nouvelles marchandises (plus ou moins légales) dans les ports de chaque île. Elle avait reprit avec plaisir ses activités, s'élevant notoirement dans ses fonctions, pour gérer les ports des citées libres avec les membres de l'organisation qui s'était peu à peu reformée, comme les cours des rois respectifs de la cours des miracles. Le bon vieux temps.
De toute façon, en cette période encore trouble, entre marché noir et commerce légal, la ligne était très fine. Regardez ces pauvres bêtes, venus des quatre coins d'Elysion elles étaient montrées telles des attractions aux yeux de tous. Encore ignorants de leur véritable identité, les curieux s’amassaient autour des cages. En y réfléchissant elle pourrait proposer de payer des mercenaires pour en attraper certaines. Des laboratoires indépendants, des alchimistes un peu fous en donneraient un prix considérable...Non, elle n'était pas du genre à pleurer sur le sort d'une bête, c'était de la compassion inuti-AAAAH!
Un cri s'éleva de la foule alors qu'un grand fracas se faisait enttendre à quelques mètres de là, soufflant un vent de panique dans l'allée.
"Il s'est échappé, rattrapez le!"
Sous la panique, un mouvement de foule se créa alors, menaçant d'emporter la jeune fille au passage. Chahutant, jouant des coudes à travers les bonnes gens amassés autour d'elle telle une masse écrasante, étouffante, la jeune fille réussit à se frayer un chemin tant bien que mal pour se réfugier dans une petite ruelle adjacente. Mince alors, qu'est ce qu'il s'était passé?
Elle haussa les épaules et décida de reprendre sa route, prenant un détour, certes plus long mais permettant d'éviter cette foule en panique...Cependant un obstacle de taille la reteint au coin de la rue.
Eleonnora poussa un cri de surprise, vite reprit par l'énorme tas de plumes orangé dans lequel elle s'était cogné. Pendant quelques secondes ils restèrent tout deux sur place à se fixer, figés par la surprise. Un...Stymphalis, c'est ça? L'oiseau pencha la tête et avec un étrange croassement s'éloigna dans la direction opposée. La demoiselle eu du mal à remettre de l'ordre dans son esprit. Attendez? Quoi? C'était quoi ce piaf?! Il n'a rien à faire ici!!
"Hey, reviens ici!"
Ni une ni deux, elle attrapa les pans de sa robe pour le pourchasser. Il ne devait pas être allé bien loin ce bougre! Il y avait surement moyen de le coincer parmi les petites ruelles. Et à elle la récompense!
Eleonnora étouffait seule dans cette grande maison. Même la présence de la femme de chambre ne suffisait à l'apaiser. Pourtant elle était peut être la seule domestique qui l'avait suivit de Thiarmanta jusqu'à ces terres éloignées, bravant mers et océans en sa compagnie. Sa fidélité alors restait incomparable. Mais elle restait une simple servante.
En fin de compte, et malgré son age, la jeune femme n'avait jamais vécu loin de sa famille et notamment son père. Son absence se marquait par le couvert solitaire au dîner, au fauteuil délaissé devant l’âtre et le bureau vacant de toute activité. Elle qui rêvait d'indépendance se retrouvait maintenant angoissée par cette soudaine solitude. Les affaires l’appelaient de toute façon mais l'envie de sortir de cet appartement abandonné de toute présence la pressait d'avantage . Enfilant prestement de quoi se couvrir, elle franchit le seuil avec un certain soulagement.
Elle se mit alors à marcher à travers dans les rues de cette nouvelle cité que l'on appelait tous providentielle. Pour la demoiselle cela ressemblait plus à un enchevêtrement de bardages et d’architectures venu de tout horizons. Tout les peuples humains s'étant unis dans le seul but de construire une cité qui leur ressemblait, les voilà retrouvés avec un extraordinaire bazar sur les bras. Les monuments n'étaient qu'une pâle copie d'un monde qui n'existait plus aujourd'hui. Mais la jeune femme était optimiste; Ces bâtiments sans histoire ne demandaient qu'à en raconter.Tout était à construire, reconstruire et cela lui plaisait d'avantage qu'elle y gagnait de nombreuses opportunités.
Flânant parmi les nombreux étalages qui s'étaient éparpillés sur la voie principale elle pu retrouver le sourire en observant deux gamins penchés sur une verrière contenant des insectes multicolores. Evidemment, nombreux étaient ceux qui regrettaient la terre de leurs ancêtres mais la découverte des nouvelles avaient éveillé la curiosités des peuples qui s'étaient d'ailleurs précipité à l'aventure.Et il y avait bien des moyens de profiter de ces aventuriers en herbes. Les nouvelles ressources qu’abritait le sol sur lequel ils avaient posé le pied étaient foisonnantes et alors que les gouvernements peinaient à se reformer, les marchands s'en donnaient à cœur joie; En effet, les taxes n'étaient pas encore assez fixe sur cette multitude de nouveaux produits, d'autant que le commerce maritime, qui auparavant n'était pas l'aubaine des Thiarmantéens, était en forte extension.
Notre petite contrebandière n'avait pas attendu le déluge pour reprendre contact avec le roi des marchands qui avait alors établit de quoi entreposer ses nouvelles marchandises (plus ou moins légales) dans les ports de chaque île. Elle avait reprit avec plaisir ses activités, s'élevant notoirement dans ses fonctions, pour gérer les ports des citées libres avec les membres de l'organisation qui s'était peu à peu reformée, comme les cours des rois respectifs de la cours des miracles. Le bon vieux temps.
De toute façon, en cette période encore trouble, entre marché noir et commerce légal, la ligne était très fine. Regardez ces pauvres bêtes, venus des quatre coins d'Elysion elles étaient montrées telles des attractions aux yeux de tous. Encore ignorants de leur véritable identité, les curieux s’amassaient autour des cages. En y réfléchissant elle pourrait proposer de payer des mercenaires pour en attraper certaines. Des laboratoires indépendants, des alchimistes un peu fous en donneraient un prix considérable...Non, elle n'était pas du genre à pleurer sur le sort d'une bête, c'était de la compassion inuti-AAAAH!
Un cri s'éleva de la foule alors qu'un grand fracas se faisait enttendre à quelques mètres de là, soufflant un vent de panique dans l'allée.
"Il s'est échappé, rattrapez le!"
Sous la panique, un mouvement de foule se créa alors, menaçant d'emporter la jeune fille au passage. Chahutant, jouant des coudes à travers les bonnes gens amassés autour d'elle telle une masse écrasante, étouffante, la jeune fille réussit à se frayer un chemin tant bien que mal pour se réfugier dans une petite ruelle adjacente. Mince alors, qu'est ce qu'il s'était passé?
Elle haussa les épaules et décida de reprendre sa route, prenant un détour, certes plus long mais permettant d'éviter cette foule en panique...Cependant un obstacle de taille la reteint au coin de la rue.
Eleonnora poussa un cri de surprise, vite reprit par l'énorme tas de plumes orangé dans lequel elle s'était cogné. Pendant quelques secondes ils restèrent tout deux sur place à se fixer, figés par la surprise. Un...Stymphalis, c'est ça? L'oiseau pencha la tête et avec un étrange croassement s'éloigna dans la direction opposée. La demoiselle eu du mal à remettre de l'ordre dans son esprit. Attendez? Quoi? C'était quoi ce piaf?! Il n'a rien à faire ici!!
"Hey, reviens ici!"
Ni une ni deux, elle attrapa les pans de sa robe pour le pourchasser. Il ne devait pas être allé bien loin ce bougre! Il y avait surement moyen de le coincer parmi les petites ruelles. Et à elle la récompense!