Le 5 Septembre de l'an 1762
Flip flop. Un clapotis résonnait dans la forêt, éclaboussant les feuilles des arbres et faisant naître une symphonie de notes cristallines. Le mois de Septembre venait de débuter et la pluie tombait sans discontinuer, formant des rideaux de perles d’eau. Ilyanth se frayait péniblement un chemin à travers l’immensité broussailleuse qui recouvrait l’ile de Néthéril.
Les trombes d’eau tombées du ciel se déversaient sur la végétation couleur émeraude et le Baptistrel était trempé de la tête aux pieds. Cela faisait plusieurs heures que le Chantefeu errait dans les sous-bois, bravant la fureur des éléments à la recherche d’une plante très rare. La larme de lune, tel était son nom et les habitants de Néthéril la nommaient ainsi en raison de la blancheur lactescente de ses pétales qui rappelait la beauté argentée du clair de lune.
Par ailleurs, cette fleur possédait la singulière propriété de n’ouvrir sa corolle qu’à la nuit tombée sous la caresse des rayons lunaires, ce qui la rendait très difficile à trouver et très convoitée en raison de ses importantes vertus curatives.
Le jeune Elfe s’intéressait énormément aux nombreuses plantes médicinales qui peuplaient ce mystérieux archipel. La plupart d’entre-elles différaient de celles qui se trouvaient sur Ambarhùna et Ilyanth n’en finissait pas de s’émerveiller devant leur splendeur et le pouvoir dont elles étaient dotées. Les iles de Tiamantara représentaient un nouveau monde à explorer et il commençait à peine à découvrir les multiples trésors qu’abritaient ces terres.
En se promenant sur l’Ile, il avait découvert un village Graarh et malgré les difficultés de communication, liée à la méfiance des hommes-chats et à la méconnaissance de leurs langues mutuelles, celui-ci parvint à tisser avec eux un lien de confiance et à apprendre certains aspects de leur médecine traditionnelle ainsi que l’existence de plantes capables de guérir ou de soulager bien des maux.
Aussi le cœur d’ambre avait-il débuté sa quête de cette fleur, avant d’être surpris par la tombée de la pluie et, comble de malchance, il s’était égaré à l’intérieur de ce labyrinthe végétal. Le soleil vespéral venait de se coucher et les bois étaient désormais plongés dans une obscurité brumeuse.
Tandis que ce dernier avançait tant bien que mal à travers les broussailles et les ronces qui emplissait la forêt, le lié du feu aperçut sur le sol boueux des traces qui ressemblaient à celles-ci d’un animal et remarqua des gouttes de sang sur les buissons alentour.
Un grognement bestial, semblable à un cri de douleur retentit, brisant la sérénité des lieux. Neolenn marcha prudemment dans cette direction, le cœur battant. Peut-être y avait-il un animal blessé ou allait-il tombé nez-à-nez avec une bête féroce ? Tentant de surmonter la crainte qui l’envahissait l’elfe du soleil décida d’user du pouvoir de son esprit-lié de l’oiseau du paradis dont le pouvoir consistait à apaiser les cœurs, dissipant toute trace d’hystérie et de colère. Il serrait fermement sa harpe contre sa poitrine, se tenant prêt à entamer un chant d'apaisement ou à user de sa magie s'il rencontrait une bête en furie.
En approchant de la clairière d’où venait le grognement, celui-ci discerna à travers le nuage pluvieux la masse sombre d’un animal et la silhouette éthérée d’une femme Elfe à la chevelure d’un noir de jais. Soudain, Ilyanth marcha par inadvertance sur une branche et un craquement retentit, dévoilant sa présence.
Flip flop. Un clapotis résonnait dans la forêt, éclaboussant les feuilles des arbres et faisant naître une symphonie de notes cristallines. Le mois de Septembre venait de débuter et la pluie tombait sans discontinuer, formant des rideaux de perles d’eau. Ilyanth se frayait péniblement un chemin à travers l’immensité broussailleuse qui recouvrait l’ile de Néthéril.
Les trombes d’eau tombées du ciel se déversaient sur la végétation couleur émeraude et le Baptistrel était trempé de la tête aux pieds. Cela faisait plusieurs heures que le Chantefeu errait dans les sous-bois, bravant la fureur des éléments à la recherche d’une plante très rare. La larme de lune, tel était son nom et les habitants de Néthéril la nommaient ainsi en raison de la blancheur lactescente de ses pétales qui rappelait la beauté argentée du clair de lune.
Par ailleurs, cette fleur possédait la singulière propriété de n’ouvrir sa corolle qu’à la nuit tombée sous la caresse des rayons lunaires, ce qui la rendait très difficile à trouver et très convoitée en raison de ses importantes vertus curatives.
Le jeune Elfe s’intéressait énormément aux nombreuses plantes médicinales qui peuplaient ce mystérieux archipel. La plupart d’entre-elles différaient de celles qui se trouvaient sur Ambarhùna et Ilyanth n’en finissait pas de s’émerveiller devant leur splendeur et le pouvoir dont elles étaient dotées. Les iles de Tiamantara représentaient un nouveau monde à explorer et il commençait à peine à découvrir les multiples trésors qu’abritaient ces terres.
En se promenant sur l’Ile, il avait découvert un village Graarh et malgré les difficultés de communication, liée à la méfiance des hommes-chats et à la méconnaissance de leurs langues mutuelles, celui-ci parvint à tisser avec eux un lien de confiance et à apprendre certains aspects de leur médecine traditionnelle ainsi que l’existence de plantes capables de guérir ou de soulager bien des maux.
Aussi le cœur d’ambre avait-il débuté sa quête de cette fleur, avant d’être surpris par la tombée de la pluie et, comble de malchance, il s’était égaré à l’intérieur de ce labyrinthe végétal. Le soleil vespéral venait de se coucher et les bois étaient désormais plongés dans une obscurité brumeuse.
Tandis que ce dernier avançait tant bien que mal à travers les broussailles et les ronces qui emplissait la forêt, le lié du feu aperçut sur le sol boueux des traces qui ressemblaient à celles-ci d’un animal et remarqua des gouttes de sang sur les buissons alentour.
Un grognement bestial, semblable à un cri de douleur retentit, brisant la sérénité des lieux. Neolenn marcha prudemment dans cette direction, le cœur battant. Peut-être y avait-il un animal blessé ou allait-il tombé nez-à-nez avec une bête féroce ? Tentant de surmonter la crainte qui l’envahissait l’elfe du soleil décida d’user du pouvoir de son esprit-lié de l’oiseau du paradis dont le pouvoir consistait à apaiser les cœurs, dissipant toute trace d’hystérie et de colère. Il serrait fermement sa harpe contre sa poitrine, se tenant prêt à entamer un chant d'apaisement ou à user de sa magie s'il rencontrait une bête en furie.
En approchant de la clairière d’où venait le grognement, celui-ci discerna à travers le nuage pluvieux la masse sombre d’un animal et la silhouette éthérée d’une femme Elfe à la chevelure d’un noir de jais. Soudain, Ilyanth marcha par inadvertance sur une branche et un craquement retentit, dévoilant sa présence.