Election Miss, Mister et Dragon de Noël 2017 (Fin des votes : 19 janvier)

Le monde avait revêtu son blanc manteau, car lui aussi cherchait à se protéger du froid qui régnait en son domaine. Le Soleil depuis longtemps disparu, n’avait pas cédé sa place aux étoiles ou à la lune, car en cette nuit de vieille, le ciel s’était enveloppé dans un coton nuageux à la blancheur seulement égalée par celle de la neige qui tombait et recouvrait le paysage en abondance. Ainsi donc était fait le manteau qui couvrait le pays des hommes tel un drap gardait un enfant des froides nuits d’hiver. Pas une brise de vent ne perturbait la torpeur de cette nuit, et si on s’allongeait dehors, on pouvait entendre les flocons tombaient.

A l’intérieur d’une chaumière, la douce chaleur d’un feu crépitant réchauffait le corps des jeunes enfants encore éveillés et de leurs parents, tout aussi attentifs qu’eux, aux histoires qui réchauffaient leur cœur. De son côté, une jeune fille écoutait d’une oreille distraite tout en regardant la neige tombait. Elle était heureuse d’être entourée par autant de si gentilles personnes. Mais quelque chose manquait à son bonheur. En cet instant de communion, où les familles savouraient un moment de paix ensemble, elle se trouvait finalement bien seule car aucune n’était vraiment la sienne.

Son esprit errait, à la recherche de ce qu’elle avait perdu, de ce qu’elle n’avait pas et qu’elle aimerait avoir en cette nuit. Des bras chaleureux qui la serreraient, un regard rempli d’amour. Mais cela était si loin. Puis à travers les flocons, quelque chose se distingua. Le cœur de la jeune fille aux cheveux blonds ne fit qu’un bond. Elle reconnaitrait cette silhouette entre toutes. Il était impossible que quelqu’un d’autre ne lui ressemble. Elle avait tellement rêvé de revoir cette ombre.

Elle courut jusqu’à la porte, l’ouvrit avec énergie, laissant la chaleur sortir. Pieds nus, en tenue légère, elle se mit à courir vers cette silhouette. Le froid était comme une plume et la neige du satin. Elle se jeta finalement dans les bras du nouvel arrivant qui refermant ses bras sur elle. Elle n’avait pas besoin de se baisser ni de se mettre sur la pointe des pieds pour poser son menton sur son épaule. Les bras musclés l’enlacèrent tendrement alors que des mains immenses lui tapotaient tendrement le dos. Une seconde silhouette, petite et menue vient à son tour se collait à la jeune fille dont le cœur débordait de bonheur.

Immobiles dans la neige, la magie avait opéré. Des larmes de joie coulaient sur les joue d’Aurore, serrant son père et sa mère dans ses bras, après une si grande séparation.

Fait scintiller la neige qu'elle fait tomber du ciel bleuté.

- Existe-t-il quelque chose de plus beau ? Murmura Luna en souriant. Je suis la princesse des lumières, mais aujourd'hui, je suis également la reine des neiges. Je vous souhaite à tous un joyeux temps des fêtes!

« À genoux, peuple d’Elysion! »

Et c'était l'histoire un peu Kälynesque d'une ancienne prêtresse qui n'avait pas exactement compris comment gagner le coeur des gens pour cet événement...

Le bruit caractéristique de talons claquant sur le sol résonne. La neige tombe doucement en ce mois glacé et vient tranquillement se déposer sur la chevelure de feu d’une célèbre dragonnière. Pour une occasion spéciale, cette dernière à revêtue un habit rouge et blanc. Mais que se cache t-il dans la sacoche magique qu’elle porte à la ceinture? Ne serait-ce pas une multitude de cadeaux? Un clignement d’yeux et elle a disparu, comme si elle n’avait été qu’un rêve. Mais ne serait-ce pas un traîneau tiré par un dragon, là-haut dans le ciel?

Quoi ? Qu'imaginiez-vous donc ? Qu'un barbu ventripotent apporte vos cadeaux au pied de votre sapin Elyséen ? Allons, la vérité est tout de même bien plus sexy.

Il faisait trop froid ! Il y avait trop de neige ! Les gens étaient trop heureux. C'était vraiment une période de merde. Alyssa grognait rageusement alors qu'elle tentais de se frayer un chemin dans l'épaisse couche de neige. Elle n'aimait pas Noël. En plus ses chaussures étaient trempées. Et elle avait froid.

À travers les fenêtres, de douces lueurs chaudes venaient éclairer la route. Le seul autre passant était un bonhomme de neige qui trônait fièrement sur un bord de la route. La jeune femme excédée marcha avec détermination vers ce dernier. Il allait payer ! Elle allait l'assassiner, et penser à la tristesse des enfants lorsqu'ils réaliseront que leur oeuvre à été détruite l'emplirai d'une joie immense. Ses yeux brûlaient de haine.

Arrivée en face de sa pauvre victime, elle prit son élan et frappa de toutes ses forces dans le pauvre bonhomme de neige innocent. Croyez au karma si vous le voulez, mais le résultat ne fut pas celui que la jeune femme espérait. Elle sautilla en arrière sur une jambe en tenant son pied qui avait été meurtri par le choc. Quand on est enfant, faire un bonhomme de neige est chose compliquée et ceux qui avaient fait celui ci avait trouvé ça si complexe qu'ils avaient recouvert une borne en pierre de neige et avait modelé le tout pour donner la forme du petit personnage.

La jeune femme poussa un cri de douleur suivi d'un flot de jurons très exotique et comme un accident n'arrive jamais seule, elle tomba en arrière dans la neige. Elle e poussa un segond, surprise par le froid qui mordait sa peau. Des curieux attirés par les cris de la jeune femme pointèrent leur nez derrière leur fenêtre ou à leur porte, regardant ce drôle de phénomène en train de se tortiller de douleur dans la neige et de maudir tout ce qui pouvais être maudit.

Lorsque Alyssa se rendit enfin compte de son public, elle se releva d'une traite et dévisagea ses spectateurs. Des rires contenus fusèrent. Maudis gens imbéciles. Elle serra les poings de toutes ses forces et se dirigea vers une porte où trônait une couronne de feuilles. Elle l'arracha sans ménagement et la posa sur sa tête puis s'éloigna dans la rue et avant de disparaitre dans le voile blanc de la neige qui tombait, elle se retourna et hurla :
« Ahahah ! Rigolez-bien de moi, mais je suis une princesse moi, je me fous de vous. Je suis la princesse voleuse de Noël ! Ce soir je reviendrais et je vous volerai tous vos cadeaux de Noël, je pillerai vos réserves de nourritures. Je ne laisserai rien. Ce sera votre punition pour avoir étés vilains. »

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Ho ho!

Quoi de mieux qu'un père Noël avec l'esprit de Noël, qu'un père Noël avec deux esprits de Noël. A la fois Père Noël et Père Fouettard, faîtes des économie avec le Loup Solitaire et profitez des avantages offerts par une guilde au fonctionnement rodée par des années d'expériences. Il y a forcément une offre qui vous plaira:

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[*]Escapade nature et tranquille, au fil des routes de Tiamaranta, les Chiens sauront vous mener à bon port. La meilleure escorte humaine, serviable et disponible, vous ravira par sa discrétion et son efficacité. Adieu les tracas du voyage, les monstres et les bandits ne vous attaquer que pour vous divertir lors d'un combat parfaitement chorégraphié et absolument sans danger pour le public.
[*]L'aventure fait battre votre coeur? La curiosité occupe votre esprit? Rien qui ne puisse être comblé par les Aigles. Découvrez de nouveaux paysages, soyez le premier à fouler le sable d'une plage. Apprenez à chasser, reconnaitre les plantes et d'autres activités ludiques, qui vous attendent avec les explorateurs les plus agiles du monde.
[*]Envie de sensation forte? L'inconnu, le mystère et le danger vous font sentir vivant? Optez pour un séjour commando au sein de la Meute et parcourez les zones les plus sauvages des quatre îles. (Rapatriement et obsèques en option).

Alors pour Noël, pensez intelligent, et soyez sûr de ne pas vous trompez en choisissant un coffret de la guilde d'exploration.

La guilde d'exploration c'est trop super bien!

A l'occasion des fêtes de Noel, le jeune empereur a décidé de mettre le paquet afin d'offrir à son peuple les plus radieuses des festivités ! La cité Sélénienne revêtira sa plus somptueuse parure et chatoiera de mille-feux telle une couronne d'étoiles. Au programme, marchés de Noel, victuailles et vin à foison, bals costumés, distribution de cadeaux gratuits aux miséreux et  aux bambins dans les orphelinats. Sans oublier les spectacles de Saltimbanques et les chorales où les artistes pourront entamer des chants de Noel traditionnels sur la place où sera installé le magnifique sapin de Noel.



Et pour couronner ces réjouissances hivernales, Nolan revêtira le costume du père Noel pour distribuer des cadeaux aux enfants et aux adultes sages ! Un jouvenceau blond, avouez que ça change un peu d'un vieillard barbu et ventru ?

Ah qu'il faisait bon de livrer les cadeaux en offrant son torse découvert et musclé au vent frais de la nuit de ce jour de bonheur et de fête. Après tout, il y a le devoir d'apporter les cadeaux à tout ce petit monde méritant, mais il fallait profiter du moment. Vous parlez d'une reconversion pour un Almaréen n'empêche. Passez de guerrier tout vêtu de noir à Père Noël tout en Rouge, vous imaginez la grosse différente ? Autant rappeler qui on était avant de jouer les livreurs nocturne à coup de traîneau tirés par de puissants rennes. Que de mieux alors de laisser ouvert l'épaisse veste rouge garnie aux bords par de l'hermine pour montrer un torse de combattant impitoyable... Certes un peu velu, mais que voulez-vous, il faut bien se protéger du froid non ? Allez juste un peu. Et comptez que pour l'occasion, barbe et cheveux blancs ont été soigneusement peignés et huilés. Noel, c'est fait pour être beau aussi, en plus d'apporter la joie dans les chaumières.

''Oh oh ho, joyeux Noël''

Une bonne voix à demi cassé de baryton, vous imaginez l'écho dans le ciel quand il passe, suivi du rire des rennes. Mais peu importe. D'être le plus beau pour ce jour était le plus important !

Théo était vraiment tout content, pas juste content, il était fou de joie, d'impatience vis à vis de ce qui l'attendait là, sous le petit arbuste maladroitement décoré qui leur servait de sapin de Noël. Sa famille était pauvre, leur maison n'avait que deux pièces et lui dormait avec ses trois soeurs. Mais cela ne l'empêcherait jamais de savourer la fête comme il se devait, Noël, c'était le moment le plus magique de l'année ! Et c'était son dixième tout rond... ça ne pouvait être que le meilleur !

Il n'avait pas dormit de la nuit, ses soeurs s'en plaignaient un peu à Papa et Maman maintenant, il avait du les déranger à force de bouger en emportant la couette, mais au moins, elle, elles avaient pu dormir. De quoi se plaigaient-elles ? Tant il était excité, il n'avait pas pu trouver le sommeil, il était trop impatient d'ouvrir ce que le père Noël lui avait offert cette fois-ci... Qu'est ce que ce sera cette fois ? Un jouet ? Un instrument de musique ? Du chocolat ? Ou.. peut-être... sa première épée ? Il avait 10 ans, n'était-ce pas le moment ou les jeunes enfants se transformaient en guerrier robuste ?

Il n'en pouvait plus d'attendre que la famille ai fini de souper, sous le regard désespéré de ses parents, il sortit de table et se jetta sur les cadeaux sous le sapin. Il prit le premier ou y était, il croyait, griffoné son nom dessus. Ses parents lui crièrent d'attendre et de revenir à table, mais il n'en avait cure, il le déchira et en sortit un magnifique chapeau, quel haut de forme !

-Waaah maman ! Regarde ce qu'il m'a offert papa Noël ! S'exclama Théo en brandissant le chapeau

Mais ce qu'il ne vit pas de suite, c'est qu'à l'intérieur du chapeau se trouvait un autre cadeau, intrigué, il y jetta un oeil au lieu de se vêtir du haut de forme, et y dénicha une étrange machine, lourde qui ne ressemblait à rien de ce qu'il connaissait...

-C'est.. c'est un jouet ?

Demanda-t-il à ses parents, en les regardant. Il vit leur regard se transformer de celui du parent fâché ( mais ayant un peu picolé en ce jour de fête )fondre en l'incarnation de l'horreur, comme s'ils reconnaissaient le mécanisme.

-ça... ça ne va pas ?

Fit Théo, inquiet en voyant ses parents se raidir de terreur. Il entendit aussi un bruit suspect, venant du dit jouet qu'il porta à son oreille...

Tic, Tac, Tic, Tac, Tic, Tac, Tic...

Dans la nuit noire hurlait le vent, mais couvrant le vent, un horrible rire fou, psychotique, râpeux et gras, pourtant porté d'une voie minablement aïgue, un rire maléfique résonnait au dessus de toutes ces maisons en feu...

Noël ne peut pas toujours être une fête de joie, parfois, certains individus qui ne supportent pas de voir le bonheur des autres se vêtissent des plus jolis habits de père noël qu'ils trouvent, louent un traineau magique, confectionnent une bonne demi-centaine de cadeaux piégés qu'ils distribuent alégrement dans les cheminées des riches comme des pauvres.

Les enchapeautés aussi psychopathes qu'étriqués font de très mauvais père Noël, vous savez.

Le repas avait été succulent, et la soirée, un vrai régal. Malgré un comité réduit, composé d’un elfe aux cheveux argentés, d’un père, d’une mère, et de trois enfants, l’ambiance n’était jamais venue à manquer. Tout le monde débarrassait joyeusement la table, à grand coups de rires et de piques lancées à tord et à travers. Aucuns des convives n’étaient fatigués, pas même Léo, le petit dernier, à peine âgé d’une dizaine d’années. Son grand frère, Amon, devait alors avoir une quinzaine d’années, alors que Maya, la plus âgée, en avait dix-sept. Ils étaient tous les trois restés à table, accompagné de l’elfe aux yeux ambrés, alors qu’Amon taquinait son petit frère.

« Je t’ai dit que ce n’était que des bêtises, ces histoires de père Noël. » Lançait-il, sous l’œil agacé de Maya, qui semblait désapprouver l’attitude de son frangin.

« Arrête de lui dire ça, tu sais très bien que tu racontes n’importe quoi. » Rétorquait-elle, sous l’œil amusé de l’elfe installé à ses côtés.

« Je ne dis que la vérité, et tu le sais très bien. Ce genre de choses n’existent pas ! » Dit-il, sans se démonter.

« Oh, et quel genre de choses alors, Amon ? » Taquina alors l’homme aux oreilles pointues.

« Et bah, toutes ces histoires, les légendes et les contes pour enfant ! Les armes légendaires, les monstres, les créatures immortelles... » Répliqua-t-il fièrement, arrachant un sourire malicieux à Seö, l’elfe aux cheveux argentés, qui se garda bien de répondre. Le plus petit, Léo, vint alors vers lui, et lui demanda d’une voix timide.

« Et toi… Papa dit que tu peux faire des trucs magiques sur les objets, alors tu dois bien savoir ce qui existe ou pas, non ? » Devant son regard touchant, l’elfe se leva de sa chaise, s’étira, et parti chercher un petit sac dans le fond de la pièce. Il revint alors, un sourire énigmatique aux lèvres, avant de s’installer de nouveau à table.

« Moi ? Je n’en sais rien, mais, en revanche, je suis sur qu’on peut l’apprendre tous les quatres. Après, je vous laisserais dire si vous pensez que le père Noël existe ou pas. Ça vous dit ? » Leur demanda-t-il, avec un sourire amusé sur le visage. Les enfants hochèrent alors vivement la tête, leur curiosité prenant le pas sur le conflit.

« Comme le disait ton Papa, Léo, je suis un artisan. Un artisan bien particulier, parce que je fabrique des glyphes, enfin, des enchantements qui rendent des objets magiques. Ce qu’il y a de beau, dans tout ça, c’est qu’il est presque possible de tout faire, et d’exaucer tous les vœux du porteur. Mais c’est aussi un art compliqué, et dangereux. » Commença-t-il, sortant alors de son sac une curieuse coupe dorée devant les yeux écarquillés des deux plus jeunes, et le sourire de l’ainée.

« Par exemple, cette coupe. Si je vous disais qu’elle a le pouvoir de soigner toutes les blessures si l’on en bois le breuvage, vous me croiriez ? » Amon hocha négativement la tête. « Tu as raison Amont, il pourrait très bien s’agir en réalité d’un piège… » L’elfe aux cheveux argentés passa alors la main devant la coupe, qui prit en un instant l’aspect d’une dague effilée noire, à l’allure meurtrière. « Comme d’une dague capable d’effacer toute vie en un doux murmure. » Léo poussa un cri, alors qu’Amont écarquillait le yeux devant la transformation de l’objet. Satisfait de son effet, l’elfe continua. « Mais peut être que ce sont que des apparences, qui revêtent simplement les souhaits de leurs porteurs… » L’elfe passa alors à nouveau sa main devant la dague, et, lorsqu’elle fut de nouveau visible, il ne s’agissait plus que d’une rose de bois, finement sculptée. « … Aussi, cette rose pourrait parfaitement permettre à son porteur d’être guidé vers l’amour. C’est ce qui est magnifique avec la magie, pour peu d’avoir suffisamment de volonté. » Finit l’elfe avec un doux sourire. Il y eut alors un instant de flottement, de sérénité, avant que Léo ne reprenne.

« Mais, ça ne répond pas à notre question, est-ce que le Père Noël, c’est quelque chose de réel ? » Demanda-t-il.

« Et bien... Je suis réel non ? » Les enfants hochèrent la tête. « Et ce couteau, que tu as utilisé pour manger ta Dinde, il est réel non ? » Ils opinèrent une nouvelle fois du chef. « Alors, si je suis ta logique, Amon, et que je plante ce couteau dans ma main, je devrais me blesser, c’est exact ? » Une nouvelle réponse affirmative. L’elfe, qui revêtait son armure blanche, prit alors le couteau, le leva, et le planta dans la paume de sa main, alors que les enfants poussaient un cri horrifié. Pourtant, la lame ne rencontra qu’une légère brume, dans lequel s’était enveloppé Seö durant un court instant. L’homme aux oreilles pointues se rassit alors, adressant un léger sourire aux trois enfants bouches bée, avant de reprendre.

« Ce que je veux dire, c’est que la magie permet, et permettra toujours de créer des miracles de la nature. Je ne suis qu’un simple enchanteur, alors imaginez ce qu’il est possible d’accomplir avec son aide. Palantir, le Mur thoracique, et bien d’autres légendes encore… Elles sont bel et bien réelles. Les armes dont parlent les contes existent, j’ai même eu l’occasion d’en rencontrer, brièvement, l’une des porteuses. Alors si de telles choses, immuables et intemporelles, parcourent notre monde… Pourquoi le père Noël ne serait, lui, qu’une simple et belle histoire ? » Dit-il alors, lançant un clin d’œil aux trois enfants installés à table. Puis il se redressa, perdant son ton énigmatique pour des paroles moins sérieuses.

« Mais peut être que je fabule. Peut être que ce que je vous ais décris n’existe malheureusement pas. Et peut-être, je dis bien peut-être, que mon histoire vous a captivé suffisamment longtemps pour qu’un très cher ami à moi, que vous ne pensez pas exister, ait le temps de faire son travail. » Lança-t-il, amusé, arborant un sourire malicieux.

Les enfants mirent quelques secondes à comprendre ses dernières paroles, et, lorsqu’ils se retournèrent, une pile soigneusement empaquetée de cadeaux avait pris place au pied du sapin.