18 juin 1762
La rencontre avec les Graarhs n’avait pas été de tout repos. La Meute s’était éloignée de leur territoire pour éviter de les froisser et respecter l’intimité qu’ils réclamaient avec tant de ferveur. C’était compréhensible en un sens. C’était chez eux, ils ne voulaient pas d’étranger. Mais d’un autre côté s’était exagéré. Toutefois, les Loups n’avaient pas le choix et avaient donc déplacé leur campement. Erdrak allait devoir trouver une excuse pour justifier l’absence d’information sur une partie de la zone à explorer sans avoir à trahir ses nouveaux alliés. Enfin ses nouveaux non-ennemis.
Ils avaient donc monté un nouveau camp, avec palissade pour se protéger un peu du vent glacial, et des prédateurs. De plus les équipes tournaient au ralenti, à cause du froid. Le Loup Solitaire préférait conserver le plus d’homme en forme, si bien que presque la moitié des Loups restaient au camp pendant que les autres trios exploraient des zones réduites. La région ainsi couverte était moins importante, mais les risques étaient plus faibles, le Loup Solitaire conservait des hommes en forme, et prêt à intervenir à tout moment. Mais il ne comptait pas s’éterniser dans le coin. Il n’y avait rien à voir, rien à faire. La cartographie était simple, même pas besoin de faire venir les Aigles pour ça. Même un Chien arriverait à dessiner la carte de la région. Pas de relief, des découpes assez net. La monotonie en quelque sorte. Une monotonie, qui, ajoutée à la tension constante et à l’ennui, rendait les Loups nerveux.
Les entrainements dans le froid et l’entretient permanent des équipements, ne suffisaient pas à maintenir les hommes et les femmes de la Meute occupaient. Mais il fallait prendre son mal en patience. Le Loups Solitaire entrainait Gauvain pendant ce ton. Le jeune homme était passionné mais n’avait aucun talent pour les armes. Il avait d’abord voulu imité le Loup Solitaire en s’armant d’une hallebarde mais son maniement était trop complexe pour lui et il s’était révélant redoutable à la lance pour se défendre, mais son attaque restait à désirer. Il avait aussi essayé des armes plus petites pour le corps à corps. L’épée ne lui allait pas, de même que la hache ou la masse. C’est par hasard et surtout pour rire que des Loups lui ont donné un fléau à piques. Ce qui devait arriver dès son premier mouvement, la boule qui se balançait au bout de la chaine vint lui fracasser la jambe, sans pour autant la casser. Mais l’instant d’après, le jeune homme avait saisi le fonctionnement et maniait l’arme avec une surprenante agilité pour un débutant. Malgré sa blessure qui saignait abondamment, le garçon s’était entrainé une heure avant que son Capitaine ne l’arrête. Depuis, il s’entrainait quotidiennement au fléau avec les Loups et à la lance avec Erdrak.
C’était un jour comme les autres pour la Meute, jusqu’à ce que…
La rencontre avec les Graarhs n’avait pas été de tout repos. La Meute s’était éloignée de leur territoire pour éviter de les froisser et respecter l’intimité qu’ils réclamaient avec tant de ferveur. C’était compréhensible en un sens. C’était chez eux, ils ne voulaient pas d’étranger. Mais d’un autre côté s’était exagéré. Toutefois, les Loups n’avaient pas le choix et avaient donc déplacé leur campement. Erdrak allait devoir trouver une excuse pour justifier l’absence d’information sur une partie de la zone à explorer sans avoir à trahir ses nouveaux alliés. Enfin ses nouveaux non-ennemis.
Ils avaient donc monté un nouveau camp, avec palissade pour se protéger un peu du vent glacial, et des prédateurs. De plus les équipes tournaient au ralenti, à cause du froid. Le Loup Solitaire préférait conserver le plus d’homme en forme, si bien que presque la moitié des Loups restaient au camp pendant que les autres trios exploraient des zones réduites. La région ainsi couverte était moins importante, mais les risques étaient plus faibles, le Loup Solitaire conservait des hommes en forme, et prêt à intervenir à tout moment. Mais il ne comptait pas s’éterniser dans le coin. Il n’y avait rien à voir, rien à faire. La cartographie était simple, même pas besoin de faire venir les Aigles pour ça. Même un Chien arriverait à dessiner la carte de la région. Pas de relief, des découpes assez net. La monotonie en quelque sorte. Une monotonie, qui, ajoutée à la tension constante et à l’ennui, rendait les Loups nerveux.
Les entrainements dans le froid et l’entretient permanent des équipements, ne suffisaient pas à maintenir les hommes et les femmes de la Meute occupaient. Mais il fallait prendre son mal en patience. Le Loups Solitaire entrainait Gauvain pendant ce ton. Le jeune homme était passionné mais n’avait aucun talent pour les armes. Il avait d’abord voulu imité le Loup Solitaire en s’armant d’une hallebarde mais son maniement était trop complexe pour lui et il s’était révélant redoutable à la lance pour se défendre, mais son attaque restait à désirer. Il avait aussi essayé des armes plus petites pour le corps à corps. L’épée ne lui allait pas, de même que la hache ou la masse. C’est par hasard et surtout pour rire que des Loups lui ont donné un fléau à piques. Ce qui devait arriver dès son premier mouvement, la boule qui se balançait au bout de la chaine vint lui fracasser la jambe, sans pour autant la casser. Mais l’instant d’après, le jeune homme avait saisi le fonctionnement et maniait l’arme avec une surprenante agilité pour un débutant. Malgré sa blessure qui saignait abondamment, le garçon s’était entrainé une heure avant que son Capitaine ne l’arrête. Depuis, il s’entrainait quotidiennement au fléau avec les Loups et à la lance avec Erdrak.
C’était un jour comme les autres pour la Meute, jusqu’à ce que…