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descriptionDestins divergeant [Orfraie] EmptyDestins divergeant [Orfraie]

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Premier Juillet - matinée – Domaine des Reqhiel'oreal.

Si Yvraine avait de nombreux défaut, elle n'était pas du genre a rester tard au lit : sa vie bien rempli ne lui en avait jamais laisser le loisir et la Dame se levait toujours tôt afin de pouvoir superviser toutes les tâches qui s'imposaient a elle : son rôle de Conseil au sein de la société Elfique, ses devoirs de Matriarche envers sa lignée, un commerce de produit de beauté a faire tourner ainsi que les fondations de ce qu'elle rêvait comme une vraie forteresse destiné a un corps d'armée nouveau qui serait capable de réussir là où les autres avaient tous échouer. Autant dire que cela faisait de nombreuses choses pour une seule femme, d'autant plus qu'Yvraine poursuivait inlassablement ses études de la magie, considérant que chacun restait éternellement un novice en la matière. Autant d'activité réclamait une hygiène de vie saine ainsi qu'un sens de l'organisation des plus poussés et la femme régnant sur l'une des plus ancienne lignée Elfique, et sans doute la plus belliqueuse, n'en manquait pas. Elle s'était donc lever tôt, abandonnant a regret son mari dans ses songes, afin de pouvoir s'occuper d'une affaire qui était devenue une véritable routine avec le temps, mais que son esprit maniaque tenait a superviser lui-même.

De manière générale, l'être vivant avait tendance a occulter les problèmes pour vivre dans l'illusion de la sécurité et se consacrer a des tâches futiles. Mais l'humain était peut-être la créature la plus forte dans ce domaine. Même après avoir été chasser de ses terres et contraint de s'installer sur une archipel, la noblesse de l'humanité avait rapidement repris ses habitudes et chez ses êtres éphémères, très rapidement touché par la vieillesse, l’obsession de la lutte contre les signes de l'âge était un combat quotidien. Yvraine assimilait un tel comportement comme un signe de décadence, une manière pour l'humain d'éviter d'assumer ses responsabilités et vivre dans l'illusion d'une sécurité qu'il n'avait pas vraiment. Toutefois, cela ne signifiait pas pour autant qu'elle allait refuser d'en faire un commerce : la magie permettait de faire des miracles contre les signes extérieurs de l'âge et de permettre a ses nobles désireux de préserver leur apparence de pouvoir atteindre leurs objectifs. Ils remplissaient sans le savoir les poches d'une femme qui n'avait que mépris pour eux. Aux yeux de la Matriarche, cela expliquait sans doute pourquoi l'Empire n'avait même pas été capable de rester unifier : comment pouvait-on gouverner correctement lorsque l'on se montrait aussi distrait et futile ? Certes, l’apparat était une chose importante du pouvoir, mais s'y réfugier dans le but d'oublier ses problèmes était une faute grave qui ne pardonnait pas.

Yvraine supervisait toujours elle-même le départ de chacune de ses marchandises afin de s'assurer que tout soit fait dans les règles de l'art. Elle ne tenait pas a se faire voler par ses humains qui n'étaient souvent pas très honnête. Toutefois, elle ne faisait pas l'effort d'apparaître dans une tenue majestueuse afin d'accueillir des marchands indigne de cet honneur. Si elle pris soin de faire sa toilette avec toutes les attentions que méritait son corps, elle adopta donc une tenue qu'elle arborait plutôt lorsqu'elle accompagnait son mari en campagne, avec un chemisier blanc dont les premiers boutons restait ouvert, un pantalon de couleur chair et des cuissardes noires et noua son épaisse chevelure verte en queue de cheval. S'observant dans le miroir, elle jugea que c'était amplement suffisant afin de pouvoir recevoir les marchands et se dirigea donc vers le grand hall d'entrée de sa demeure ou elle salua plusieurs de ses employés en chemin, qui s'inclinait respectueusement sur son passage. La confiance que l'on pouvait apporter a un humain restait limité et Yvraine ne se rendait donc jamais a ce genre d'échange sans prendre quelques mesures de sécurité : elle pouvait certes se défendre en terme de magie, mais elle savait qu'elle pourrait se faire dépasser si le surnombre devenait trop écrasant, alors elle se faisait toujours accompagner de deux gardes du corps, des hommes de main en armure portant une lance et un bouclier l'accompagnant lorsqu'elle le désirait.

Pour beaucoup, la vue de la mer était un spectacle magnifique, mais pour Yvraine, cette vue ne faisait qu'inspirer une certaine forme de haine ainsi qu'une volonté farouche de revanche. Elle se tournait souvent vers son ancien continent, bien décider a un jour y retourner a la tête d'une immense armée pour chasser les Chimères et reprendre possession de son foyer. Mais ce chemin serait long et il passerait par la construction d'un projet dont elle n'avait poser que les premières pierres. Et ses transactions commerciales faisaient partie des conditions nécessaires pour la réalisation de ce grand projet, qui réclamerait naturellement de l'argent et des ressources. Yvraine monta dans une charrette tiré par des destriers elfiques transportant les caisses de produits de beautés accompagné par plusieurs de ses employés, qui, outre ceux ayant la tâche de décharger la charrette une fois arrivé sur le petit port, était également accompagné d'un expert comptable, qui avait pour charge de veiller a ce que la transaction soit légale et que les montants fixés lors des négociations soient respecter par l'acheteur. Avec les humains, l'on était jamais a l'abri d'une tentative de marchandage de dernière minute et Yvraine avait déjà était contrainte de renvoyer bredouille plusieurs navires afin de signaler qu'une fois que le prix avait été fixé par la négociation et l'accord signé, elle n'accepterait aucune ristourne de dernière minutes.

Une fois arrivée, elle descendit de la charrette en première, suivit par ses gardes du corps et le comptable, pour se diriger vers la délégation humaine, qui attendait avec ses propres employés. Le capitaine du navire marchand la salua et elle répondit d'un signe rapide avant de prendre le parchemin qu'il lui tendait, indiquant les différentes conditions de l'accord. Le comptable réceptionna le coffre contenant le prix fixé par Yvraine et l'acheteur lors des négociations, fit le calcul afin de s'assurer que tout était en ordre et une fois qu'il en eu la certitude, confia a la Matriarche le sceau de la famille Reqhiel'oreal qu'elle apposa sur le document avant de le signer. Les gardes du corps firent un signes aux autres employés qui commencèrent a décharger les caisses. L'humain indiqua qu'il était ravi de faire des affaires avec elle, mais Yvraine ne lui prêtait qu'une attention limité. L'instinct lui disait qu'on l'observait, et elle sentait que la situation risquait de ne pas rester aussi calme qu'elle l'avait espérer… Il y avait diverse source de problèmes, certaines plus ennuyeuse que d'autre, elle espérait bien que ce ne serait qu'un désagrément mineur, mais fit un signe a ses deux gardes-du-corps leurs signifiant de rester sur leurs gardes, au cas où...

descriptionDestins divergeant [Orfraie] EmptyRe: Destins divergeant [Orfraie]

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L’absence de période de sommeil était à double tranchant. Il était préférable de toujours avoir de quoi s’occuper afin de ne pas devenir complètement dingue à force d’ennui. Pour Orfraie Ataliel, il y avait toujours matière à faire quelque chose. Son devoir en tant que Générale du prestigieux corps d’élite qu’étaient les Rôdeurs lui demandait énormément de temps et une vigilance constante car, après tout, la sécurité du territoire elfique reposait sur ses épaules ainsi que sur celles des hommes et des femmes sous ses ordres. Lorsque son devoir ne l’accaparait pas, elle passait la majeur partie du reste de son temps avec son Lié – lorsque celui-ci était sur Keet-Tiamat – où bien se plongeait t-elle dans l’étude de ce nouvel environnement. Après tout, n’avaient-ils pas tous, bipèdes comme dragons, tout à découvrir ?

Mais, au cours de l’exercice de son devoir, s’il y avait une chose qu’Orfraie avait apprise, c’était bien que le danger pouvait venir de l’intérieur comme de l’extérieur. Il aurait été fort sot de croire le contraire et la Générale le savait parfaitement.

« Il ne faut pas réveiller le dragon qui dort » fit une voix posée dans le dos de l’Ataliel. C’était une voix d’homme qui traduisait une certaine lassitude ainsi qu’une touche d’ennuis dans l’idée de titiller les mauvaises personnes. A cette expression, les lèvres pulpeuses de la guerrière s’étirèrent en un sourire qui dévoila quatre crocs d’ivoires. Sans se retourner – elle semblait chercher un livre dans une grande bibliothèque taillée à même la pierre – elle répondit d’une voix qui laissait transparaître une pointe d’amusement. « J’ai déjà eu l’occasion de réveiller un dragon endormi. Croyez-moi, elle n’en est pas un. Ah! Le voilà. »

Avec des gestes précautionneux, Orfraie tira un petit volume de l’étagère se trouvant au niveau de ses yeux. C’était un livre à la couverture végétale, d’un brun verdâtre rappelant la couleur de l’écorce des arbres. Tout en se tournant vers Amozäbel, son second, elle en tourna vivement les pages.

« J’aime à rappeler, même aux puissants de ce peuple, qu’ils ne peuvent faire ce que bon leur semble. En choisissant d’expédier ses marchandises depuis son domaine cette femme s’expose à davantage de contrôle. »

Et une petite partie d’Orfraie aimait se mesurer à cette conseillère autant crainte que respecter. Jadis, elles s’étaient entendu, avaient travaillé ensemble même, mais depuis sa transformation en immortelle leurs rapports étaient devenus tendus, pour ne pas dire catastrophiques. La Liée de Feu avait bien vu dans le regard d’Yvraine la méfiance mêlée à la tristesse, cette femme étant de ceux dont l’esprit fermé ne pouvait accepter les différences… Ce qui était amusant, à bien y penser, lorsqu’on savait que cette femme avait épousé son propre frère. En effet, bien que le peuple elfique soit plutôt ouvert en matière de consanguinité, de mémoire d’Elfes, Yvraine et Dior étaient les rares à avoir osé aller jusque-là.

« Qui sait, tout cela sera peut être plus intéressant qu’un contrôle de routine. Préparez les hommes, nous partons en début de matinée. » Après avoir jeté un regard lourd de sens à sa supérieure, Amozäbel s’inclina puis quitta son office. Demeurée seule, Orfraie se laissa tomber sur sa chaise tout en se prenant la tête entre ses mains. Elle passa doucement ses doigts dans son épaisse chevelure lie-de-vin et, lorsqu’elle se redressa, posa son regard sur Palantir. L’arc au bois devenu argenté se trouvait là, à quelques mètres à peine, posé sur son socle telle une pièce de collection. Ce qui était le cas, en fait. Palantir avait fusionné avec un fragment de conscience, devenant de ce fait une arme légendaire liée à sa détentrice. C’était une pièce aussi vielle qu’elle, unique et pourvue d’une puissante magie que la dragonnière était en mesure de percevoir depuis son siège. Cet arc, c’était Yvraine – le dragon comme l’avait appelé son second – qui lui avait offert il y a bien des siècles. Un autre temps, songea Orfraie en se levant.

Elle s’approcha de l’arc et, de ses doigts fins et agiles, en parcouru les contours. Le bois était finement sculpté d’arabesques et de feuillages, une création à la hauteur de la princesse qu’elle avait été. Autrefois d’une couleur ordinaire, le bois avait maintenant la couleur de l’argent mais était bien plus précieux que ce métal brillant.

Il n’était plus temps de penser au passé et, plutôt que de saisir directement Palantir, Orfraie passa son manteau des ombres dont elle resserra la ceinture autour de sa taille. A celle-ci, elle accrocha le fourreau de Laurelin, la lame chantante et cadeau d’un ancien dragonnier, avant de quitter son bureau en emportant l'artefact.

La matinée était bien avancée lorsque le petit groupe de Rôdeurs arriva aux portes du domaine de la famille Reqhiel'oreal. Tout juste assez tôt pour assister à l’arrivée des humains via le fleuve, puis à l’entrée de la matriarche suivie de ses deux gardes du corps. Enroulée dans son manteau des ombres - malgré son arc qui lui barait la poitrine -, Orfraie ne faisait qu’un avec cet élément qu’elle aimait tant, et sa vue perçante lui permit de suivre facilement ce qui se déroulait à plusieurs dizaines de mètres devant elle. « Je sens l’odeur caractéristique de la marchande des Reqhiel'oreal. Allons-y. » Murmura doucement la dragonnière. D’un seul mouvement, ses hommes sortirent de l’ombre et s’avancèrent en ligne vers la Dame et sa cours, guidée par Orfraie. Cela pouvait paraître étonnant qu’un général se joigne à ses troupes pour un simple contrôle comme celui-ci, mais pour ceux qui connaissaient un minimum la dragonnière de Jade, cela n’avait rien de surprenant. Malgré son rang, elle demeurait toujours très proche de ses hommes. Ces liens qu’elle maintenait avec tous contribuaient à la cohésion du groupe tout entier.

« Màra aurë*, conseillère Reqhiel'oreal. Nous allons procéder à une vérification de vos marchandises avant que ces messieurs quittent nos terres. » Expliqua t-elle en langue commune, s’assurant ainsi d’être également comprise des humains. Ces derniers lancés des regards à la fois ennuyés et inquiets autour d’eux tandis que les Rôdeurs se mettaient au travail. « Puis-je voir le manifeste ainsi que le contrat ? » La question avait, évidement, tout d’un ordre malgré le ton employé.




* "bonjour"

descriptionDestins divergeant [Orfraie] EmptyRe: Destins divergeant [Orfraie]

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Yvraine leva la main droite dans un signe d'arrêt pour ses gardes du corps qui s’apprêtait a se tendre en se positionnant dans une garde défensive. Certes, il était de notoriété publique que les relations entre Orfraie et la Matriarche s'était tendue depuis que la première était devenue Vampire, mais la Conseillère n'imaginait pas qu'elle irait jusqu'à la supprimer simplement pour des désaccords politique, d'autant que dans ce cas, elle offrirait une véritable opportunité aux partisans politiques d'Yvraine pour la discréditer. En revanche, la Matriarche était tout de même déçue : elle aurait préférée une rencontre franche dans son bureau pour une explication digne d'une joute verbale entre deux politiciennes que ce qu'elle assimilait a une forme d'abus de pouvoir alors qu'elle avait toujours tout fait dans les règles, a défaut de suivre les procédures les plus classiques. Elle déclarait tout, payait ses impôts, avait tenu informer tout le monde de ses contrats et disposait de toute la documentation nécessaire chez elle. Il était absurde de suggérer qu'elle puisse vouloir faire de la contrebande avec des humains, de ce fait, elle ne vit dans la manœuvre que de la pure et simple malveillance a son égard. L'essentiel dans ce genre de cas était de montrer qu'elle était certaine de son bon droit et rester droite dans ses bottes, c'était la meilleure façon de traiter avec ce genre d'individu.

Les humains étaient naturellement plus nerveux, mais qui allait craindre un produit de beauté. Yvraine fit un signe a deux de ses employés pour qu'ils choisissent une caisse témoin et la fit ouvrir. L'on y trouvait des récipients identiques contenant des crèmes destinée au traitement de la peau. Yvraine pris l'un d'entre eux et observant les différents humains présent : le Capitaine présentait plusieurs rides bien visible, notamment au niveau de ses yeux, une zone naturellement exposé aux signes de l'âge. Elle se rapprocha de l'homme en passant sa main dans le produit afin de pouvoir l'appliquer sur son visage. Mais avant cela, elle pris la parole afin de pouvoir faire l'article aux différents Elfes présent : une bonne manière de montrer aux humains qu'ils faisaient une bonne affaire tout en démontrant aux Elfes qu'ils faisaient fausse route en recherchant ici quelque chose qui n'existait que dans les fantasmes de leurs supérieures. Pourtant, en réalité, cette petite mise en scène avait également un autre intérêt particulier : faire passer cela pour une situation finalement assez banale aux yeux des humains. Yvraine restait très soucieuse du paraître et elle répondait ici a une préoccupation qui occupait son esprit.


« A votre guise, mon conseiller vous fournira le manifeste, mais pour le contrat, vous devrez m'accompagner a la demeure. Ce brave Capitaine ne dispose que d'un reçu signé de ma main nécessaire pour assurer la conformité avec ses propres loi. Mais puisque vous apporter un intérêt certain a ma gamme de produit, j'imagine que vous apprécierez une petite démonstration pendant que mon employé vous prépare le manifeste ? Rassurez-vous, cela ne durera que quelques instants, je serais très confuse de devoir vous privez d'un temps que je sais précieux. »

Si l'on avait écouter Yvraine, Orfraie n'aurait jamais réintégrer la tête des Rôdeurs alors qu'elle n'était elle-même plus elfique. Ceci dit, si elle considérait que ses derniers avaient montrer leurs limites ses dix dernières années, elle ne sous-estimait pas l'importance de leurs missions, c'était la raison pour laquelle elle ferait cela rapidement. Mais il y avait une autre raison pour laquelle elle se montrait conciliante et souhaitait régler cela le plus vite possible : ne pas se donner en spectacle devant des humains. Si ses derniers avaient l'impression que les Elfes n'étaient pas unis, la rumeur se répandrait comme une traînée de poudre et Yvraine ne le souhaitait pas, malgré le manque de confiance total qu'elle ressentait envers la Vampire. Elle passa donc la crème sur les rides du Capitaine qui afficha une mine surprise devant les efforts de l'Elfe qui faisait cela avec une infinie douceur, veillant toutefois a ce que le produit pénètre bien la peau. Lorsqu'elle eue terminée, elle tira un mouchoir de sa poche pour s'essuyer les doigts, referma le pot de crème et tira un miroir d'une autre poche afin de permettre a l'homme de pouvoir observer son reflet. La mine surprise qu'il afficha fut a la hauteur du résultat : ce n'était pas particulièrement spectaculaire pour un Elfe, mais pour un humain, c'était un petit miracle, il avait réellement l'air d'avoir gagner quelques années.

« Grâce a une bonne connaissance des herbes médicinales et un peu de magie, l'on peut agir sur les signes de l'âge de manière durable afin de ralentir le vieillissement, voir inverser en partie le processus sans l'aide de potion. Nous n'avons pas réellement besoin de ce genre d'artifice, mais nos alliés humains n'ont pas notre chance et recherche des solutions, solution que je leur offre. Comme vous pourrez le constater sur le manifeste, les autres caisses contienne également du maquillage, ainsi que des parfums, fabrication de mon époux. Je vous dédommagerez bien entendu Capitaine pour le pot que j'ai ouvert afin de faire cette démonstration, mon trésorier y veillera. »

Yvraine croisa les main devant sa ceinture dans un geste qui se voulait conciliant, elle maîtriser après tout l'art du non verbal. Bien entendu, elle avait des choses a dire a Orfraie, du genre pas nécessairement sympathique a entendre, mais pas devant les humains, et pas devant ses hommes non plus. Aux yeux d'Yvraine, elle restait une victime de son destin, et elle avait tirer sa petite fille des griffes des Vampires et pour cela, elle méritait bien que la conseillère accepte de se montrer conciliante tant qu'ils étaient devant les autres et sauve les apparences. Le conseiller d'Yvraine offrit a Orfraie le manifeste de la transaction, puis la Matriarche repris la main, ndiquant le dos de la charrette avant de reprendre la parole.

« Si vous n'avez pas d'autre chose a voir, je vous propose de prendre place dans la charrette afin de revenir vers le domaine. Je pourrais ainsi vous transmettre le contrat et répondre a toute vos questions. Le conseil et la famille royale sont tenue informer de mes transaction, tout est fait dans la transparence la plus totale. »

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