15 Septembre
L'exil n'avait pas que des mauvais côtés : parmi les bonnes surprises, la découvertes de nombreuses variétés de plantes n'existant pas sur le continent offrait aux magiciens et alchimistes de nombreuses opportunités afin de pouvoir améliorer leurs arts et tenter de pouvoir améliorer des techniques existantes, voire envisager la création de nouvelles potions ou produits. Autant dire qu'Yvraine avait rapidement perçu l'intérêt qu'il y avait a exploiter ses ressources afin de pouvoir améliorer ses produits de beauté et donc sa réputation autant que ses revenus. Tenir un commerce exigeait d'être capable de se renouveler sans cesse, car si le client pouvait se montrer fidèle, il était également friand de nouveauté et il ne fallait pas le décevoir. Toutefois, l'on pouvait juger qu'Yvraine prenait peut-être trop de risque pour satisfaire une clientèle qu'elle ne portait pas réellement dans son cœur : se rendre sur l'île de Néthéril n'était pas sans danger, mais il y avait quelque chose d'autre qui motivait l'âme de la Matriarche des Reqhiel'oreal a se rendre en de tel lieu : la recherche permanente de l'innovation. Elle avait été guidée toute sa vie par la conviction que la magie ne pouvait pas être un art figé répondant a des rituels codifiés depuis des éons, mais qu'il s'agissait d'une discipline en constant changement qui exigeait l'expérimentation.
Pour cette raison, il lui arrivait parfois de prendre le risque de faire le périlleux voyage d'exploration. Elle ne le faisait pas seule, mais ses compagnons ne prenaient que rarement le risque de la poursuivre au-delà de la lisière de ce qui pouvait presque être qualifié davantage de jungle que de forêt. Ce n'était pas vraiment un problème pour Yvraine : la magie restait puissante et les Elfes savaient naturellement communier avec leur environnement : elle pouvait se servir des plantes pour se défendre contre les fauves et autre monstre étrange peuplant les mieux, pouvant même se permettre le luxe de se contenter de les faire fuir ou simplement de les immobiliser sans les éliminer. Après tout, la chasse faisait partie de leurs natures profondes et il ne s'agissait pas de morts-vivants, elle pouvait donc se permettre de ne pas les éliminer, ce n'était pas des Vampires… N'étant pas une grande guerrière, ni ne disposant d'un physique impressionnant, la Matriarche ne pouvait pas se permettre de s'aventurer trop loin, a son grand regret, ni même de rester trop longtemps en dehors du campement de ses serviteurs et gardes du corps, mais elle se contentait de ce qu'elle avait, estimant qu'il s'agissait déjà d'une opportunité exceptionnelle en soit.
Et aujourd'hui, la « cueillette » semblait plutôt bonne pour l'Elfe, qui avait récupérer plusieurs variétés de plante exotiques. Cela l'occuperait, ainsi qu'occuperait sa petite fille, qui était également friande de découverte, sans doute pour plusieurs jours : il faudrait extraire tout ce qui pouvait avoir de l'intérêt, décortiquer les propriétés de la plante et voir s'il était possible de pouvoir s'en servir dans un intérêt quelconque. Autant dire qu'il y avait quelque chose de très excitant dans cette découverte permanente pour quelqu'un comme elle qui défendait avec conviction la nouveauté et la recherche de l'innovation. Pourtant, quelque chose semblait clocher : l'instinct d'Yvraine lui soufflait que quelque chose ne tournait pas rond par rapport a d'habitude, peut-être sa paranoïa de politicienne, mais elle était certaine que quelque chose ou plutôt quelqu'un était entrain de l'épier. Cela aurait certes put simplement être un fauve, mais elle savait faire la différence, les monstres pouvaient se montrer discret, mais souvent, ils se trahissaient par une aura particulière ou un mouvement faisant bouger la végétations, ils n'étaient pas capable de lutter très longtemps contre leurs instincts de chasse.
La Matriarche avança encore et fini par trouver ce qu'elle craignait : il y avait un cadavre de prédateur éventrer face a elle. Ayant déjà connu les champs de batailles, elle passa outre le sentiment désagréable que n'importe qui pouvait ressentir a la vue d'un cadavre et se pencha sur ce dernier pour examiner la plaie : régulière, faite proprement par quelqu'un sachant manier l'épée, une griffe ou une gueule n'aurait jamais fait de blessure aussi nette. Elle n'était pas la seule être consciente présente ici. Les Baptistrels s'y trouvait souvent, mais ils n'étaient pas vraiment du genre a commettre ce genre d'acte. Sa sécurité était peut-être compromise et il lui sembla soudainement qu'il était plus prudent de retourner au campement afin de pouvoir retrouver la sécurité de ses gardes du corps. Sa belle robe blanche flotta en accompagnant ses mouvements gracieux alors qu'elle se repliait prudemment, les sens en alertes, guettant les signes d'une embuscade éventuelle pour pouvoir se défendre. Elle portait son arc attaché a son dos, mais ce n'était pas son arme principale, la magie restant quelque chose de bien plus puissant a ses yeux, encore plus manier par ses mains gracieuse…
Pour cette raison, il lui arrivait parfois de prendre le risque de faire le périlleux voyage d'exploration. Elle ne le faisait pas seule, mais ses compagnons ne prenaient que rarement le risque de la poursuivre au-delà de la lisière de ce qui pouvait presque être qualifié davantage de jungle que de forêt. Ce n'était pas vraiment un problème pour Yvraine : la magie restait puissante et les Elfes savaient naturellement communier avec leur environnement : elle pouvait se servir des plantes pour se défendre contre les fauves et autre monstre étrange peuplant les mieux, pouvant même se permettre le luxe de se contenter de les faire fuir ou simplement de les immobiliser sans les éliminer. Après tout, la chasse faisait partie de leurs natures profondes et il ne s'agissait pas de morts-vivants, elle pouvait donc se permettre de ne pas les éliminer, ce n'était pas des Vampires… N'étant pas une grande guerrière, ni ne disposant d'un physique impressionnant, la Matriarche ne pouvait pas se permettre de s'aventurer trop loin, a son grand regret, ni même de rester trop longtemps en dehors du campement de ses serviteurs et gardes du corps, mais elle se contentait de ce qu'elle avait, estimant qu'il s'agissait déjà d'une opportunité exceptionnelle en soit.
Et aujourd'hui, la « cueillette » semblait plutôt bonne pour l'Elfe, qui avait récupérer plusieurs variétés de plante exotiques. Cela l'occuperait, ainsi qu'occuperait sa petite fille, qui était également friande de découverte, sans doute pour plusieurs jours : il faudrait extraire tout ce qui pouvait avoir de l'intérêt, décortiquer les propriétés de la plante et voir s'il était possible de pouvoir s'en servir dans un intérêt quelconque. Autant dire qu'il y avait quelque chose de très excitant dans cette découverte permanente pour quelqu'un comme elle qui défendait avec conviction la nouveauté et la recherche de l'innovation. Pourtant, quelque chose semblait clocher : l'instinct d'Yvraine lui soufflait que quelque chose ne tournait pas rond par rapport a d'habitude, peut-être sa paranoïa de politicienne, mais elle était certaine que quelque chose ou plutôt quelqu'un était entrain de l'épier. Cela aurait certes put simplement être un fauve, mais elle savait faire la différence, les monstres pouvaient se montrer discret, mais souvent, ils se trahissaient par une aura particulière ou un mouvement faisant bouger la végétations, ils n'étaient pas capable de lutter très longtemps contre leurs instincts de chasse.
La Matriarche avança encore et fini par trouver ce qu'elle craignait : il y avait un cadavre de prédateur éventrer face a elle. Ayant déjà connu les champs de batailles, elle passa outre le sentiment désagréable que n'importe qui pouvait ressentir a la vue d'un cadavre et se pencha sur ce dernier pour examiner la plaie : régulière, faite proprement par quelqu'un sachant manier l'épée, une griffe ou une gueule n'aurait jamais fait de blessure aussi nette. Elle n'était pas la seule être consciente présente ici. Les Baptistrels s'y trouvait souvent, mais ils n'étaient pas vraiment du genre a commettre ce genre d'acte. Sa sécurité était peut-être compromise et il lui sembla soudainement qu'il était plus prudent de retourner au campement afin de pouvoir retrouver la sécurité de ses gardes du corps. Sa belle robe blanche flotta en accompagnant ses mouvements gracieux alors qu'elle se repliait prudemment, les sens en alertes, guettant les signes d'une embuscade éventuelle pour pouvoir se défendre. Elle portait son arc attaché a son dos, mais ce n'était pas son arme principale, la magie restant quelque chose de bien plus puissant a ses yeux, encore plus manier par ses mains gracieuse…