21 Juillet 1762
Une immense forteresse se dressait là, au milieu de la rigueur de Nyn-Tiamat, bravant les éléments comme ses habitants se riaient la mort, l'ayant rejeter pour revenir dans une non-vie. J'étais moi même semblable à ses êtres qui, pour un grand nombre avait choisi de s'amuser de cet état et de faire ce qui leur plaisait, même si cela se faisait au détriment des autres. Ils se montraient arrogant et suffisant, se pensant des Seigneurs alors que, au final, nous ne sommes rien de plus que des parasites dépendant complétement des autres peuples pour nous nourrir. Nous les traitons comme de la viande, une source de nourriture, mais l'histoire nous a montré qu'ils avaient le mordant et la hargne du désespoir lorsqu'on les poussait trop loin. Pourtant, les vampires ne semblaient avoir réellement retenu la leçon du passé. J'allais donc devoir la leur ré-enseigner pour qu'ils la comprennent.
Et pour cela, j'étais parti trouver, seule, dans un milieux qui m'était clairement hostile, l'aide de ceux qui pourraient m'aider à ancrer ma leçon dans la conscience de tous.
J'avais trouvé le responsable de la mort du précédent Prince, au beau milieu des montagnes et avait demander à ce qu'il m'aide, en échange de quoi, je veillerais à bannir l'esclavage et libérer ceux des siens qui se trouvaient entre les mains d'esclavagistes. Une promesse que je comptais bien honorer car, non seulement je l'avais promis, mais en plus, parce que cet état d'esclavage n'aller pas tarder à provoquer une guerre qui menaçait ouvertement mes plans pour l'avenir.
Je n'avais réussi à trouver de candidat suffisamment bon pour répondre à ce que j'avais en tête. J'allais donc devoir assurer moi même ce rôle. Et pour cela, je devais prendre le pouvoir chez les vampires et m'assurer d'y rester.
J'avançais donc en direction du palais, accompagné par une bien étrange escorte. Effectivement, derrière moi se tenait une dizaine de Graärh, tous vêtu et paré pour le combat, formant comme des ailes à mes côtés. Mais surtout, se tenant à ma droite, un Graärh en particulier. Un Graärh qui était, pour les siens, le garant de ma parole. Grand-Griffe. Il s'était porté comme caution de ma promesse. Et malgré qu'il soit un paria parmi les siens, un certains nombre d'entre eux était prêt à le suivre si cela pouvait permettre de libérer les leurs. Mais avant cela, j'avais demandé à faire la preuve de ce que je valais et de ce que je voulais montrer à ce peuple. Que je venais en sœur et que je souhaitais avancer avec eux. Pour cela, j'avais chassé un des prédateurs naturel de l'île, sous le regard de Grand-Griffe. Un Fenrisúlfr, pour être exacte.
La chasse avait été une réelle épreuve pour moi, n'étant absolument pas habituée à cette tradition, mais j'avais pris mon temps de m'approcher calmement de ma proie pour la tuer de manière efficace et sans faire preuve de cruauté inutile. Cette seule partie m'avait pris toute une nuit et je n'ai pu arriver à tuer le Fenrisúlfr qu'au petit matin, après avoir passer trois heures à guetter le moment ou l'animal relâcherait son attention. A ce moment, j'avais bondit comme je le pouvais, l'entravant avec ma magie pour finalement finir sur son dos et venir planter ma dague à la base de son cou. Là, je cueillis le dernier souffle de sa vie avec un profond respect pour l'animal que je venais d'affronter. Une leçon pour la vampire que j'étais.
Le combat m'avait épuisé, laissant ma tenue en lambeau et mes chaires marquées par cette épreuve, mais j'avais la fierté de dire que j'avais pu l'accomplir en tout honneur.
J'étais ensuite retourné sur mon vaisseau pour me préparer aux évènements à venir. J'allais devoir impressionner et imposer ma volonté, autant par la Force que par le Mot. Et j'allais devoir agir rapidement. Et c'est donc pour cela que ce soir, j'avançais vêtue de mes plus beaux atours, une robe des quatre nuits, la fourrure sur les épaules et divers bijou présent autant pour souligner mes traits que pour amplifier mes pouvoirs.
Nous avancions donc, gravissant les marches pour parvenir aux portes du palais. Là, une dizaine de gardes vampires nous attendaient, armes au fourreau et une lance en mains. Leur capitaine s'avance alors vers nous.
-Désolé, Mademoiselle, mais vous ne pouvez entrer avec ces "personnes" dans le palais.
J'esquisse un large sourire et m'avance vers l'officier.
-Capitaine. Je suis venu revendiquer la place du Prince. Alors vous avez deux possibilités. Soit vous vous écartez soit vous prenez le risque d'une guerre avec un peuple qui a sût tuer le précédent Prince au nez et à la barbe de vos hommes. Je vous pense suffisamment intelligent pour faire le bon choix.
L'officier jeta un regard à mes compagnons puis reporta son attention sur moi. Je pouvais presque entendre les rouages de sa pensée tandis qu'il se demandait si il ne devrait pas justement écrouer ces créatures pour le meurtre du Prince. Mais rien n'indiquait que l'un d'entre eux n'ai commit le meurtre.
-Est ce que cela vous simplifierait la vie si je vous disais que c'est moi qui ai fait tuer le Prince?
Ces paroles étaient fausses, évidemment, mais seulement les Graärhs et moi le savions. Et je les avais déjà prévenu que j'aurais à m'attribuer cet acte ou du moins l'organisation de ce meurtre.
-Il était faible et n'aurait sût faire face aux changements que nous devrons affronter. Maintenant, soit vous voulez voir demain, soit vous vous opposez à nous. Mais je vous le déconseille âprement. Vous n'avez aucune garanti de gagner contre mes compagnons. En faite, je puis même vous garantir que vous perdriez à coup sûr. En prononçant ces derniers mot, j'avais activé légèrement ma bague, pour donner plus de poids à mes paroles. Je vis alors le regard du Capitaine se voiler tandis qu'il essayait de lutter à mon influence.
Mais ce que je n'avais pas prévu, c'était de voir un fanatique dans les rangs des gardes. En effet, l'un d'entre eux se jeta en direction de ma garde, sabre au clair.
-Pour le PRINCE Hurla-t-il
Et pour cela, j'étais parti trouver, seule, dans un milieux qui m'était clairement hostile, l'aide de ceux qui pourraient m'aider à ancrer ma leçon dans la conscience de tous.
J'avais trouvé le responsable de la mort du précédent Prince, au beau milieu des montagnes et avait demander à ce qu'il m'aide, en échange de quoi, je veillerais à bannir l'esclavage et libérer ceux des siens qui se trouvaient entre les mains d'esclavagistes. Une promesse que je comptais bien honorer car, non seulement je l'avais promis, mais en plus, parce que cet état d'esclavage n'aller pas tarder à provoquer une guerre qui menaçait ouvertement mes plans pour l'avenir.
Je n'avais réussi à trouver de candidat suffisamment bon pour répondre à ce que j'avais en tête. J'allais donc devoir assurer moi même ce rôle. Et pour cela, je devais prendre le pouvoir chez les vampires et m'assurer d'y rester.
J'avançais donc en direction du palais, accompagné par une bien étrange escorte. Effectivement, derrière moi se tenait une dizaine de Graärh, tous vêtu et paré pour le combat, formant comme des ailes à mes côtés. Mais surtout, se tenant à ma droite, un Graärh en particulier. Un Graärh qui était, pour les siens, le garant de ma parole. Grand-Griffe. Il s'était porté comme caution de ma promesse. Et malgré qu'il soit un paria parmi les siens, un certains nombre d'entre eux était prêt à le suivre si cela pouvait permettre de libérer les leurs. Mais avant cela, j'avais demandé à faire la preuve de ce que je valais et de ce que je voulais montrer à ce peuple. Que je venais en sœur et que je souhaitais avancer avec eux. Pour cela, j'avais chassé un des prédateurs naturel de l'île, sous le regard de Grand-Griffe. Un Fenrisúlfr, pour être exacte.
La chasse avait été une réelle épreuve pour moi, n'étant absolument pas habituée à cette tradition, mais j'avais pris mon temps de m'approcher calmement de ma proie pour la tuer de manière efficace et sans faire preuve de cruauté inutile. Cette seule partie m'avait pris toute une nuit et je n'ai pu arriver à tuer le Fenrisúlfr qu'au petit matin, après avoir passer trois heures à guetter le moment ou l'animal relâcherait son attention. A ce moment, j'avais bondit comme je le pouvais, l'entravant avec ma magie pour finalement finir sur son dos et venir planter ma dague à la base de son cou. Là, je cueillis le dernier souffle de sa vie avec un profond respect pour l'animal que je venais d'affronter. Une leçon pour la vampire que j'étais.
Le combat m'avait épuisé, laissant ma tenue en lambeau et mes chaires marquées par cette épreuve, mais j'avais la fierté de dire que j'avais pu l'accomplir en tout honneur.
J'étais ensuite retourné sur mon vaisseau pour me préparer aux évènements à venir. J'allais devoir impressionner et imposer ma volonté, autant par la Force que par le Mot. Et j'allais devoir agir rapidement. Et c'est donc pour cela que ce soir, j'avançais vêtue de mes plus beaux atours, une robe des quatre nuits, la fourrure sur les épaules et divers bijou présent autant pour souligner mes traits que pour amplifier mes pouvoirs.
Nous avancions donc, gravissant les marches pour parvenir aux portes du palais. Là, une dizaine de gardes vampires nous attendaient, armes au fourreau et une lance en mains. Leur capitaine s'avance alors vers nous.
-Désolé, Mademoiselle, mais vous ne pouvez entrer avec ces "personnes" dans le palais.
J'esquisse un large sourire et m'avance vers l'officier.
-Capitaine. Je suis venu revendiquer la place du Prince. Alors vous avez deux possibilités. Soit vous vous écartez soit vous prenez le risque d'une guerre avec un peuple qui a sût tuer le précédent Prince au nez et à la barbe de vos hommes. Je vous pense suffisamment intelligent pour faire le bon choix.
L'officier jeta un regard à mes compagnons puis reporta son attention sur moi. Je pouvais presque entendre les rouages de sa pensée tandis qu'il se demandait si il ne devrait pas justement écrouer ces créatures pour le meurtre du Prince. Mais rien n'indiquait que l'un d'entre eux n'ai commit le meurtre.
-Est ce que cela vous simplifierait la vie si je vous disais que c'est moi qui ai fait tuer le Prince?
Ces paroles étaient fausses, évidemment, mais seulement les Graärhs et moi le savions. Et je les avais déjà prévenu que j'aurais à m'attribuer cet acte ou du moins l'organisation de ce meurtre.
-Il était faible et n'aurait sût faire face aux changements que nous devrons affronter. Maintenant, soit vous voulez voir demain, soit vous vous opposez à nous. Mais je vous le déconseille âprement. Vous n'avez aucune garanti de gagner contre mes compagnons. En faite, je puis même vous garantir que vous perdriez à coup sûr. En prononçant ces derniers mot, j'avais activé légèrement ma bague, pour donner plus de poids à mes paroles. Je vis alors le regard du Capitaine se voiler tandis qu'il essayait de lutter à mon influence.
Mais ce que je n'avais pas prévu, c'était de voir un fanatique dans les rangs des gardes. En effet, l'un d'entre eux se jeta en direction de ma garde, sabre au clair.
-Pour le PRINCE Hurla-t-il