Si il y avait bien un domaine dans lequel les deux pattes excellaient, c'était sans doute la fuite. Comme des petites souris, dès qu'ils pressentaient un danger, ils se précipitaient dans leurs nids immenses. « ville ». C'était un nid quoi, pas la peine de se donner des grands aires avec des concepts que même la nature, qui les avait fait, ne comprenait pas. Mais en plus, ils poussaient le bouchon encore plus loin en donnant des noms à des choses qui ne méritaient pas d'en avoir. Nommer son nid... C'était bien une des folies des hommes. C'était comme si je m'amusais à trouver un nom pour chaque pierre de Tiamat pour la seule raison qu'elles n'étaient pas strictement toutes identiques.
C'était impressionnant, la démesure des hommes : pourquoi trimer afin de construire des nids beaucoup trop grands pour eux ? Ils n'avaient pas besoin de prendre autant de place avec leur taille ridiculement petite... Ils s'étendaient toujours plus, ils avaient toujours besoin de plus de place. Et ils osaient empiéter sur l'espace d'autres créatures plus fortes. C'était bien à leurs risques et périls. Des marins imprudents en avaient d'ailleurs fait la malheureuse expérience à l'instant en venant pêcher un peu trop près de mon terrain de chasse. Tragique décision, il m'avait suffit de tirer violemment sur leurs filets pour les dissuader de continuer. Mais ça n'avait malheureusement pas suffit : cette vermine est obstinée. J'avais donc commencé à faire tanguer les bateaux violemment en donnant des coups de queue à leur embarcation, à nager en formant des cercles autour. Ils avaient compris le message et avaient pris la direction de leur nid afin d,'aller s'y abriter. Franchement, face à ces proies en fuites, ce fut trop tentant de ne pas les poursuivre.
Les bateaux se dirigeaient tous en direction d'un grand nid de Calastin. Je n'avais pas tellement faim en soi, je ne convoitais pas spécialement le peu de poissons qu'ils avaient réussi à attraper avant mon arrivée. Je les suivait plus parce que ça m'amusait de les sentir paniqués que pour les attraper. Il m'aurait suffit d'un seul coup de pattes puissant pour les rattraper et d'un seul coup de crocs pour les couler. Mais bon... Je n'avais pas tellement faim alors je me contentais de les suivre des loin. Peu à peu, cette course poursuite insensée nous rapprochait de leur nid, ils nommaient celui-ci Caladon d'après mes souvenirs.
Je n'avais pas grand chose à faire en soi, alors je décidai de m'approcher en passant sous les bateaux que je pourchassait quelques secondes auparavant, ils n'en valaient pas la peine. Je pouvais sentir la panique les envahir lorsqu'ils virent qu'ils n'étaient plus ma cible et qu'ils m'avaient malencontreusement attirés dans leur « ville ». Stupides bipèdes, un jour votre égoïsme et votre lâcheté vous tuera. Mon ombre se préciseai alors que je m'approchais de la surface de l'eau. Mes écailles n'étaient plus un camouflage efficace à cette profondeur, l'eau était beaucoup plus claire que mon corps et plus translucide. Mes yeux dépassèrent de l'eau alors que je fixais les humains marcher à toute allure sur le « port », quelques uns me remarquèrent alors je décidait de sortir de l'eau. D'un coup, je déployais mes ailles qui sortirent de l'eau, puis, je m'élevai au dessus de la surface bleu d'un coup puissant d'ailes. Je fus projetée en dehors de la mer et atterrit sur les embarcadères de la ville.
Tout autour de moi, je sentais la stupeur des humains. Ils faisaient beaucoup trop de bruit. Je dévisageais les bipèdes un par un, les babines retroussées. Ça faisait toujours son petit effet. Et apparement, c'était la manière la plus efficace de montrer aux deux pattes que nous étions pas amis.
Dernière édition par Nynsith le Dim 4 Mar 2018 - 15:27, édité 1 fois
C'était impressionnant, la démesure des hommes : pourquoi trimer afin de construire des nids beaucoup trop grands pour eux ? Ils n'avaient pas besoin de prendre autant de place avec leur taille ridiculement petite... Ils s'étendaient toujours plus, ils avaient toujours besoin de plus de place. Et ils osaient empiéter sur l'espace d'autres créatures plus fortes. C'était bien à leurs risques et périls. Des marins imprudents en avaient d'ailleurs fait la malheureuse expérience à l'instant en venant pêcher un peu trop près de mon terrain de chasse. Tragique décision, il m'avait suffit de tirer violemment sur leurs filets pour les dissuader de continuer. Mais ça n'avait malheureusement pas suffit : cette vermine est obstinée. J'avais donc commencé à faire tanguer les bateaux violemment en donnant des coups de queue à leur embarcation, à nager en formant des cercles autour. Ils avaient compris le message et avaient pris la direction de leur nid afin d,'aller s'y abriter. Franchement, face à ces proies en fuites, ce fut trop tentant de ne pas les poursuivre.
Les bateaux se dirigeaient tous en direction d'un grand nid de Calastin. Je n'avais pas tellement faim en soi, je ne convoitais pas spécialement le peu de poissons qu'ils avaient réussi à attraper avant mon arrivée. Je les suivait plus parce que ça m'amusait de les sentir paniqués que pour les attraper. Il m'aurait suffit d'un seul coup de pattes puissant pour les rattraper et d'un seul coup de crocs pour les couler. Mais bon... Je n'avais pas tellement faim alors je me contentais de les suivre des loin. Peu à peu, cette course poursuite insensée nous rapprochait de leur nid, ils nommaient celui-ci Caladon d'après mes souvenirs.
Je n'avais pas grand chose à faire en soi, alors je décidai de m'approcher en passant sous les bateaux que je pourchassait quelques secondes auparavant, ils n'en valaient pas la peine. Je pouvais sentir la panique les envahir lorsqu'ils virent qu'ils n'étaient plus ma cible et qu'ils m'avaient malencontreusement attirés dans leur « ville ». Stupides bipèdes, un jour votre égoïsme et votre lâcheté vous tuera. Mon ombre se préciseai alors que je m'approchais de la surface de l'eau. Mes écailles n'étaient plus un camouflage efficace à cette profondeur, l'eau était beaucoup plus claire que mon corps et plus translucide. Mes yeux dépassèrent de l'eau alors que je fixais les humains marcher à toute allure sur le « port », quelques uns me remarquèrent alors je décidait de sortir de l'eau. D'un coup, je déployais mes ailles qui sortirent de l'eau, puis, je m'élevai au dessus de la surface bleu d'un coup puissant d'ailes. Je fus projetée en dehors de la mer et atterrit sur les embarcadères de la ville.
Tout autour de moi, je sentais la stupeur des humains. Ils faisaient beaucoup trop de bruit. Je dévisageais les bipèdes un par un, les babines retroussées. Ça faisait toujours son petit effet. Et apparement, c'était la manière la plus efficace de montrer aux deux pattes que nous étions pas amis.
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