20 Avril 1762
Satie déposa rapidement la lame chaude dans l’eau, puis elle déplia les manches de la chemise qu’elle portait sous sa robe. Elle se dirigea vers la partie avant de l’établissement, où elle retrouvait son bureau. La dame se pencha pour sortir le livre qu’elle gardait dans un compartiment verrouillé. Elle attrapa le bâton de fusain qui reposait au coin du bureau et nota ce qui était à présent dans l’inventaire du commerce. Elle ne savait pas encore comment se sentir, alors qu’elle fabriquait des armes pour ceux qui avaient affrontés son frère sur le champ de bataille. Si Autone voyait les Kohan comme les coupables de la mort de Matis, Satie avait envie de croire que personne n’en était responsable. Que ce commerce fût-ce qu’elle voulait faire fleurir, pour sa famille, son mari et ses enfants. Et si elle pouvait aider celle qui était à présent sa sœur, elle en serait heureuse.
La dame se retourna pour voir son mari marteler d’autres fers. Il ne s’agissait pas des épées les plus enjolivées, ni les plus nobles, mais elles étaient fonctionnelles et rapidement forgées. Elle alla plonger ses mains dans le seau d’eau qui devenait sombre au contact de sa peau. Elle rinça son visage puis retira le ruban qui tenait sa tresse avant de la refaire, plus serrée et moins emmêlée. Satie fixa la boucle du ruban alors que la porte s’ouvrit. Elle sourit radieusement en se tournant vers la porte. « Bienvenue! » Prononça-t-elle, par habitude de dire ces mots lorsque la porte s’ouvrait. Puis, lorsqu’elle vit des hommes armés et armurées, qui avaient tout de l’allure de gardes, son sourire s’éteint d’un coup et son visage déjà clair pâlit. « Que…puis-je faire pour…Autone! » Satie posa son regard sur la femme de son frère, derrière le comptoir, son mari jetait un coup d’œil suspicieux.
Autone sourit brièvement à Satie et s’avança doucement. Elle avait vu les gardes se diriger vers la forge et préoccupée, décida d’aller faire un détour au commerce qui était sous sa tutelle. Elle devait se rendre plus tard dans la journée pour vérifier leur avancement, mais l’avant midi ne serait pas un mauvais moment pour leur rendre visite.
Elle se posa près de sa sœur, ses pas étaient légers, sa robe noire et le nexus de la même couleur à son cou l’étiquetaient comme veuve, mais sa stature était droite. « Pouvons nous connaître la raison de cette… » Elle fronça les sourcils en posant les yeux sur l’elfe, visiblement escorté par les autres hommes, comme si elle cherchait un souvenir. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’elle le reconnut, sa bouche s’entrouvrit un moment. « Al…Aldaron… » Souffla-t-elle. Elle ne l’avait pas prévenue de ses intentions, encore. Que venait-il faire ici? « J’avais justement l’intention de vous contacter…concernant cette forge…avant demain. » Elle sonnait confuse, autant de sa présence que de ne l’avoir reconnu immédiatement. Maintenant qu’elle tentait de se souvenir de Morneflame, il lui semblait que beaucoup d’images se trouaient, cette perte de mémoire la frustrait. Savait-il, que cette forge appartenait aux Falkire? Si oui, pourquoi ne lui avait-il pas écrit avant de se déplacer?
Satie déposa rapidement la lame chaude dans l’eau, puis elle déplia les manches de la chemise qu’elle portait sous sa robe. Elle se dirigea vers la partie avant de l’établissement, où elle retrouvait son bureau. La dame se pencha pour sortir le livre qu’elle gardait dans un compartiment verrouillé. Elle attrapa le bâton de fusain qui reposait au coin du bureau et nota ce qui était à présent dans l’inventaire du commerce. Elle ne savait pas encore comment se sentir, alors qu’elle fabriquait des armes pour ceux qui avaient affrontés son frère sur le champ de bataille. Si Autone voyait les Kohan comme les coupables de la mort de Matis, Satie avait envie de croire que personne n’en était responsable. Que ce commerce fût-ce qu’elle voulait faire fleurir, pour sa famille, son mari et ses enfants. Et si elle pouvait aider celle qui était à présent sa sœur, elle en serait heureuse.
La dame se retourna pour voir son mari marteler d’autres fers. Il ne s’agissait pas des épées les plus enjolivées, ni les plus nobles, mais elles étaient fonctionnelles et rapidement forgées. Elle alla plonger ses mains dans le seau d’eau qui devenait sombre au contact de sa peau. Elle rinça son visage puis retira le ruban qui tenait sa tresse avant de la refaire, plus serrée et moins emmêlée. Satie fixa la boucle du ruban alors que la porte s’ouvrit. Elle sourit radieusement en se tournant vers la porte. « Bienvenue! » Prononça-t-elle, par habitude de dire ces mots lorsque la porte s’ouvrait. Puis, lorsqu’elle vit des hommes armés et armurées, qui avaient tout de l’allure de gardes, son sourire s’éteint d’un coup et son visage déjà clair pâlit. « Que…puis-je faire pour…Autone! » Satie posa son regard sur la femme de son frère, derrière le comptoir, son mari jetait un coup d’œil suspicieux.
Autone sourit brièvement à Satie et s’avança doucement. Elle avait vu les gardes se diriger vers la forge et préoccupée, décida d’aller faire un détour au commerce qui était sous sa tutelle. Elle devait se rendre plus tard dans la journée pour vérifier leur avancement, mais l’avant midi ne serait pas un mauvais moment pour leur rendre visite.
Elle se posa près de sa sœur, ses pas étaient légers, sa robe noire et le nexus de la même couleur à son cou l’étiquetaient comme veuve, mais sa stature était droite. « Pouvons nous connaître la raison de cette… » Elle fronça les sourcils en posant les yeux sur l’elfe, visiblement escorté par les autres hommes, comme si elle cherchait un souvenir. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’elle le reconnut, sa bouche s’entrouvrit un moment. « Al…Aldaron… » Souffla-t-elle. Elle ne l’avait pas prévenue de ses intentions, encore. Que venait-il faire ici? « J’avais justement l’intention de vous contacter…concernant cette forge…avant demain. » Elle sonnait confuse, autant de sa présence que de ne l’avoir reconnu immédiatement. Maintenant qu’elle tentait de se souvenir de Morneflame, il lui semblait que beaucoup d’images se trouaient, cette perte de mémoire la frustrait. Savait-il, que cette forge appartenait aux Falkire? Si oui, pourquoi ne lui avait-il pas écrit avant de se déplacer?