Mi-Septembre, an 1762.
Depuis plusieurs jours, elle avait été plongée dans l'obscurité, plusieurs jours à errer sans but, depuis sa dispute avec la dragonne de l'orage, dans la nature avec comme seul repère son bâton. Elle lui avait sommé de partir, d'en apprendre d'avantage par elle-même, mais l'humaine s'était heurtée à la réalité de ce nouvel handicap, les obstacles qu'elle devait surmonter étaient difficiles à passer. Elle n'avait que l'étoile mourante pour se guider dans les ténèbres, sans jamais savoir où elle allait, et sa fidèle compagne, Raeïfor, une husky blanche et rousse.
Par elle ne sait quel miracle, l'animal l'avait conduite à un village, elle se sentait soudainement rassurée en entendant les bruits de la civilisation. Elle aurait sans doute l'occasion de se nourrir, cela faisait bien plusieurs jours qu'elle n'avait rien pu avaler, perdue dans la nature, elle ne se faisait pas de soucis, la Rose Ardente, veillait sur elle. Et elle savait quoi faire.
Son visage, et même tout son corps croulait sur l'étoffe de sa tenue, une capuche couvrant sa tête. Si son bâton n'était pas si raffiné, et si le blason de la rose ardente n'était pas cousu dans son dos, sa tenue blanche était évocatrice de sa place de prêtresse, place qui aurait pu évoquer des heures plus sombres. Elle avait eu tout le temps de prier et méditer le temps d'arriver en ville, elle savait quoi dire. Elle avait trouvé la vérité dans les mots de la dragonne.
Elle prêchait les textes de la rose ardente, avec une telle confiance, une telle justesse qui laissait pantoise l'assistance, l'abnégation pour aider l'autre, le pacifisme, l'absence d'égocentrisme. Elle se laissait guider par sa foi. Néanmoins, elle allait aborder un sujet bien plus sensible, le lien, elle montrait à quel point le lien avait rendu faible et vulnérable les dragons, que seul leur rendre leur liberté permettrait de sauver les almaréens en ces temps obscurs. Elle avait l'habitude de susciter la curiosité, le questionnement, et il semblait qu'une nouvelle fois, elle eût touché juste.
Certes, sa rencontre avec la dragonne de quartz l'avait privée de sa vue, mais elle lui avait ouvert l'esprit, la débarrassant des yeux voilés des communs, tout était bien plus clair à présent.
Depuis plusieurs jours, elle avait été plongée dans l'obscurité, plusieurs jours à errer sans but, depuis sa dispute avec la dragonne de l'orage, dans la nature avec comme seul repère son bâton. Elle lui avait sommé de partir, d'en apprendre d'avantage par elle-même, mais l'humaine s'était heurtée à la réalité de ce nouvel handicap, les obstacles qu'elle devait surmonter étaient difficiles à passer. Elle n'avait que l'étoile mourante pour se guider dans les ténèbres, sans jamais savoir où elle allait, et sa fidèle compagne, Raeïfor, une husky blanche et rousse.
Par elle ne sait quel miracle, l'animal l'avait conduite à un village, elle se sentait soudainement rassurée en entendant les bruits de la civilisation. Elle aurait sans doute l'occasion de se nourrir, cela faisait bien plusieurs jours qu'elle n'avait rien pu avaler, perdue dans la nature, elle ne se faisait pas de soucis, la Rose Ardente, veillait sur elle. Et elle savait quoi faire.
Son visage, et même tout son corps croulait sur l'étoffe de sa tenue, une capuche couvrant sa tête. Si son bâton n'était pas si raffiné, et si le blason de la rose ardente n'était pas cousu dans son dos, sa tenue blanche était évocatrice de sa place de prêtresse, place qui aurait pu évoquer des heures plus sombres. Elle avait eu tout le temps de prier et méditer le temps d'arriver en ville, elle savait quoi dire. Elle avait trouvé la vérité dans les mots de la dragonne.
Elle prêchait les textes de la rose ardente, avec une telle confiance, une telle justesse qui laissait pantoise l'assistance, l'abnégation pour aider l'autre, le pacifisme, l'absence d'égocentrisme. Elle se laissait guider par sa foi. Néanmoins, elle allait aborder un sujet bien plus sensible, le lien, elle montrait à quel point le lien avait rendu faible et vulnérable les dragons, que seul leur rendre leur liberté permettrait de sauver les almaréens en ces temps obscurs. Elle avait l'habitude de susciter la curiosité, le questionnement, et il semblait qu'une nouvelle fois, elle eût touché juste.
Certes, sa rencontre avec la dragonne de quartz l'avait privée de sa vue, mais elle lui avait ouvert l'esprit, la débarrassant des yeux voilés des communs, tout était bien plus clair à présent.