Nuit du 23 Aout, 1762.
Une fois de retour dans la demeure qu'ils empruntaient à des amis, une ambiance glaciale régnait entre les deux Dalis, si bien que s'il y aurait eut des glaçons dans le verre de la vampiresse ils n'auraient pas réussi à fondre. Elle restait là, un bras accoudé à son fauteuil, sa tête reposant sur sa main fermée, le regard bas et les yeux mi-clos, elle réfléchissait, elle se contentait de fixer le verre de sang qui se trouvait juste en contrebas sur la table basse. Comme si elle attendait une réaction de la part du liquide pourpre, comme si c'était à lui de briser le silence.
Son paternel en apparence semblait vivre assez bien la rupture avec sa vieille connaissance, mais malgré qu'il soit à moitié nu - bien qu'elle était pratiquement dans la même tenue vu qu'elle n'avait pas tarder une fois la porte passée à porter quelque chose de plus léger - en train de chantonner comme si de rien était, elle avait conscience que son géniteur bouillonnait de l'intérieur, et que la discussion qui s'en suivrait serait particulièrement explosive, si cette dernière ne mettrait pas totalement fin au lien entre les deux vampires, spirituellement ou physiquement.
Elle avait trahi, elle avait menti, mais l'avait-elle fait uniquement pour elle ? Non, bien sûr que non, elle n'avait pas encore un esprit assez politique pour ce genre de revirement. Était-elle une manipulatrice ? Bien entendu, comme tout bon Dalis. Elle était le cygne noir, le contraire lunaire de l'emblème de sa famille. Elle avait toujours été une grande infidèle, mais au point de trahir son propre sang ? À ce point ? Bien entendu, son époux ignorait tout, elle n'avait pas laissé de trace.. Et elle fut ravie de ne plus appartenir au monde des vivants ainsi son cœur ne pouvait la trahir. Néanmoins, les deux êtres se connaissaient parfaitement et aucun n'était dupe.
- Cesse de tourner en rond, Toryné, assieds-toi donc près de moi. Que je puisse un peu profiter de toi maintenant que nous nous sommes séparés de ces horribles carcans.
Le ton de l'épouse était mielleux, une invitation sucrée à l'égard de l'androgyne, elle espérait qu'il y cède et qu'il mette cette soirée dans le fin fond de sa mémoire et l'oublie.
Une fois de retour dans la demeure qu'ils empruntaient à des amis, une ambiance glaciale régnait entre les deux Dalis, si bien que s'il y aurait eut des glaçons dans le verre de la vampiresse ils n'auraient pas réussi à fondre. Elle restait là, un bras accoudé à son fauteuil, sa tête reposant sur sa main fermée, le regard bas et les yeux mi-clos, elle réfléchissait, elle se contentait de fixer le verre de sang qui se trouvait juste en contrebas sur la table basse. Comme si elle attendait une réaction de la part du liquide pourpre, comme si c'était à lui de briser le silence.
Son paternel en apparence semblait vivre assez bien la rupture avec sa vieille connaissance, mais malgré qu'il soit à moitié nu - bien qu'elle était pratiquement dans la même tenue vu qu'elle n'avait pas tarder une fois la porte passée à porter quelque chose de plus léger - en train de chantonner comme si de rien était, elle avait conscience que son géniteur bouillonnait de l'intérieur, et que la discussion qui s'en suivrait serait particulièrement explosive, si cette dernière ne mettrait pas totalement fin au lien entre les deux vampires, spirituellement ou physiquement.
Elle avait trahi, elle avait menti, mais l'avait-elle fait uniquement pour elle ? Non, bien sûr que non, elle n'avait pas encore un esprit assez politique pour ce genre de revirement. Était-elle une manipulatrice ? Bien entendu, comme tout bon Dalis. Elle était le cygne noir, le contraire lunaire de l'emblème de sa famille. Elle avait toujours été une grande infidèle, mais au point de trahir son propre sang ? À ce point ? Bien entendu, son époux ignorait tout, elle n'avait pas laissé de trace.. Et elle fut ravie de ne plus appartenir au monde des vivants ainsi son cœur ne pouvait la trahir. Néanmoins, les deux êtres se connaissaient parfaitement et aucun n'était dupe.
- Cesse de tourner en rond, Toryné, assieds-toi donc près de moi. Que je puisse un peu profiter de toi maintenant que nous nous sommes séparés de ces horribles carcans.
Le ton de l'épouse était mielleux, une invitation sucrée à l'égard de l'androgyne, elle espérait qu'il y cède et qu'il mette cette soirée dans le fin fond de sa mémoire et l'oublie.