13 Octobre 1762
Athgalan... Une ville de décomposition et de vauriens. Pourtant, une ville ou l'on était libre de faire ce que l'on voulait, tant que l'on en payait le prix derrière. Cette ville était l'un des rares lieux à m'inspirer autant de mépris que de respect. Et pourtant, c'est d'ici que partaient nombres de mes affaires et que certaines de mes protégés se trouvaient pour espérer échapper aux violences de nobles un peu trop imaginatif dans ce qu'ils peuvent entreprendre avec ce qu'ils ne voient, au final, que comme de la marchandise.
Mes filles ont beau savoir qu'elles sont sous ma protection et que l'on ne les touche pas sans en payer le prix, certaines des plus traumatisés finissent par demander à fuir les villes ou elles ne veulent plus exercer le métier qui permet leur survie. Lorsque je le peux, j'essaye de les sortir de ces taudis et de leur offrir des places en des lieux plus confortable, comme bonne dans des familles me devant quelques services. Toutefois, cela n'est pas toujours possible. Et il faut bien reconnaître que certaines filles n'ont connu que la rue et ne savent pas grand choses de comment tenir une maison. Alors je les envois dans ce lieux ou les gens sont tous plus ou moins égaux dans l'ambition de s'en sortir et ou je tiens effectivement chaque maison close sous mon joug.
Toutefois, malgré ma position de Capitaine des Catins, je n'ai pas qu'à faire avec mon petit réseau "d'espionnes". Je traite aussi avec les autres Capitaines et d'autres filous en tout genre. Et justement, aujourd'hui, je déambulais sur les planches des rue infâmes de la cité pour aller à la rencontre de l'un d'entre, souvent surnommé l'Alchimiste.
Cela faisait quelques mois que je m'approvisionnais chez lui pour de nombreuses choses, styles potions et autres poisons. Et par un accord tacite entre nous, je lui fournissais les gens dont je souhaitais me débarrasser afin qu'il puisse mener ses petites expériences sur des gens avec qui on ne pourrait faire le liens. Et jusque là, cela avait était une coopération plutôt fructueuse entre nous.
Je ne lui portais pas d'affection particulière, mais il avait l'avantage d'être efficace et relativement discret. Et c'était tout ce que je lui demandais. Il ne posait pas de question gênante et je le laissais faire ce qu'il voulait faire, tranquillement. Ce qui faisait de notre accord quelque chose de plutôt profitable pour les deux parties.
Aujourd'hui encore, je venais le voir pour des affaires courantes. Aussi je prenais la direction du petit coin isolé ou se terrait énergumène qui, il fallait quand même bien l'avouer, avait le chic pour faire peur à de nombreuses personnes à causes des traces laissaient sur lui par ses expériences ratées. Je devais bien avouer que la première fois que je l'avais rencontré, j'avais moi même frissonné en voyant ces cristaux incrustés dans sa peau... Depuis, j'avais apprit à faire avec.
Je m'engouffrais dans le cul de sac alors que le soleil couchant venait allonger les ombres déjà omniprésentes dans cette ville. Je trouvais alors la porte légèrement entre-ouverte, signe qu'il était présent. Du moins si l'on suivait la logique habituelle. Intrigué, je poussais la porte et entrais.
-Demens? Êtes vous là? C'est l'une de vos clientes préférées. Déclarais-je avec une pointe d'ironie, tandis que mon regard s'habituait à l'obscurité environnante.
Mes filles ont beau savoir qu'elles sont sous ma protection et que l'on ne les touche pas sans en payer le prix, certaines des plus traumatisés finissent par demander à fuir les villes ou elles ne veulent plus exercer le métier qui permet leur survie. Lorsque je le peux, j'essaye de les sortir de ces taudis et de leur offrir des places en des lieux plus confortable, comme bonne dans des familles me devant quelques services. Toutefois, cela n'est pas toujours possible. Et il faut bien reconnaître que certaines filles n'ont connu que la rue et ne savent pas grand choses de comment tenir une maison. Alors je les envois dans ce lieux ou les gens sont tous plus ou moins égaux dans l'ambition de s'en sortir et ou je tiens effectivement chaque maison close sous mon joug.
Toutefois, malgré ma position de Capitaine des Catins, je n'ai pas qu'à faire avec mon petit réseau "d'espionnes". Je traite aussi avec les autres Capitaines et d'autres filous en tout genre. Et justement, aujourd'hui, je déambulais sur les planches des rue infâmes de la cité pour aller à la rencontre de l'un d'entre, souvent surnommé l'Alchimiste.
Cela faisait quelques mois que je m'approvisionnais chez lui pour de nombreuses choses, styles potions et autres poisons. Et par un accord tacite entre nous, je lui fournissais les gens dont je souhaitais me débarrasser afin qu'il puisse mener ses petites expériences sur des gens avec qui on ne pourrait faire le liens. Et jusque là, cela avait était une coopération plutôt fructueuse entre nous.
Je ne lui portais pas d'affection particulière, mais il avait l'avantage d'être efficace et relativement discret. Et c'était tout ce que je lui demandais. Il ne posait pas de question gênante et je le laissais faire ce qu'il voulait faire, tranquillement. Ce qui faisait de notre accord quelque chose de plutôt profitable pour les deux parties.
Aujourd'hui encore, je venais le voir pour des affaires courantes. Aussi je prenais la direction du petit coin isolé ou se terrait énergumène qui, il fallait quand même bien l'avouer, avait le chic pour faire peur à de nombreuses personnes à causes des traces laissaient sur lui par ses expériences ratées. Je devais bien avouer que la première fois que je l'avais rencontré, j'avais moi même frissonné en voyant ces cristaux incrustés dans sa peau... Depuis, j'avais apprit à faire avec.
Je m'engouffrais dans le cul de sac alors que le soleil couchant venait allonger les ombres déjà omniprésentes dans cette ville. Je trouvais alors la porte légèrement entre-ouverte, signe qu'il était présent. Du moins si l'on suivait la logique habituelle. Intrigué, je poussais la porte et entrais.
-Demens? Êtes vous là? C'est l'une de vos clientes préférées. Déclarais-je avec une pointe d'ironie, tandis que mon regard s'habituait à l'obscurité environnante.