-> 20 Novembre de l’an 1762
Était-il aussi capricieux que cela ? Apparemment, la réponse semblait être oui, cependant, il n’était pas idiot. Certain disait et pensait que la vengeance n’apportait rien, sûrement ces énergumènes n’avaient jamais eu le plaisir d’avoir leur ennemi les suppliants en larme et à genoux d’épargner leur vie, il n’y avait pas meilleur vue à vrai dire. Certes, ses intentions n'iraient pas jusque-là du moins pour le moment, mais Toryné souhaitait rendre à Aldaron son “hospitalité”, il l’avait insulté et il le soupçonnait d’avoir une part bien plus active dans son éloignement avec sa fille que les faits laissait entrevoir. Quoiqu’il en soit, Toryné ne pouvait guère laisser un tel affront impardonnés, il devait envoyer un “message” où bien le bourgmestre continuerait de le prendre de haut, et cela, le vampire ne pouvait le supporter.
C’était donc la raison qui amenait Toryné dans les quartiers portuaires, ou plutôt le port d’Azzuréo, cependant, il n’était pas venu sous ses apparat habituels, il ne ferait pas cette erreur. En aucun cas, ce qu’il allait chercher à faire ne devait pas être relié à lui, ni au royaume vampirique et encore moins les Dalis. Par conséquent, Toryné avait eu recours à son cristal de métamorphose, prenant l’apparence de cette jeune prêtresse, Sinestra, que le vampire avait violenté et tué il y a de cela quelque jour avant de rejoindre Sélénia. Il avait récupéré trois gouttes de son sang pour son cristal, estimant que l’humaine pouvait encore bien le servir même dans la mort.
Il avait également volé ses vêtements, dont la sobriété lui permettrait d’être davantage discret, à différence des robes dont le conseiller avait l’habitude de revêtir. Ainsi, il avait les apparences d’une charmante femme, mais suffisamment discrète pour ne pas attirer tous les regards. Cependant, il avait gardé certains bijoux sur lui, principalement de quoi se défendre si jamais les choses échappaient à son contrôle, mais également pour appuyer ses propos lors de possible négociation, quelques signes de richesse pouvant aisément se porter garant de paiement ou de contrepartie alléchante.
Le meilleur endroit pour trouver ce qu’il cherchait semblait les tavernes, lieux de rencontre pour tous les navigateurs de différent horizon. Toryné en prit un avec une importante activité, de quoi lui proposer un échantillon de marin assez important pour trouver son bonheur, du moins l’espérait-il. Il allait voir le tenancier, lui indiquant qu’il était désireux de trouver “un marin qui n’a pas froid aux yeux” et que s’il voyait une quelconque personne intéressée, que cette dernière vienne s’entretenir avec lui sur la table où il attendrait.
Bien entendu, Toryné ne pourrait s’éterniser dans tel lieu, car sa transformation ne durerait qu’une heure, selon ses estimations, il pourrait encore rester une quarantaine de minutes issues, avec que son subterfuge ne s’en aille. Cependant, il espérait bien très vite trouver un marin avec qui faire affaire, le vampire ne pouvait supporter pareil lieu, si grossier et pittoresque, indigne de son rang et de sa personne, mais il était désormais décidé à se salir les mains pour ses intérêts, comme autrefois.
Était-il aussi capricieux que cela ? Apparemment, la réponse semblait être oui, cependant, il n’était pas idiot. Certain disait et pensait que la vengeance n’apportait rien, sûrement ces énergumènes n’avaient jamais eu le plaisir d’avoir leur ennemi les suppliants en larme et à genoux d’épargner leur vie, il n’y avait pas meilleur vue à vrai dire. Certes, ses intentions n'iraient pas jusque-là du moins pour le moment, mais Toryné souhaitait rendre à Aldaron son “hospitalité”, il l’avait insulté et il le soupçonnait d’avoir une part bien plus active dans son éloignement avec sa fille que les faits laissait entrevoir. Quoiqu’il en soit, Toryné ne pouvait guère laisser un tel affront impardonnés, il devait envoyer un “message” où bien le bourgmestre continuerait de le prendre de haut, et cela, le vampire ne pouvait le supporter.
C’était donc la raison qui amenait Toryné dans les quartiers portuaires, ou plutôt le port d’Azzuréo, cependant, il n’était pas venu sous ses apparat habituels, il ne ferait pas cette erreur. En aucun cas, ce qu’il allait chercher à faire ne devait pas être relié à lui, ni au royaume vampirique et encore moins les Dalis. Par conséquent, Toryné avait eu recours à son cristal de métamorphose, prenant l’apparence de cette jeune prêtresse, Sinestra, que le vampire avait violenté et tué il y a de cela quelque jour avant de rejoindre Sélénia. Il avait récupéré trois gouttes de son sang pour son cristal, estimant que l’humaine pouvait encore bien le servir même dans la mort.
Il avait également volé ses vêtements, dont la sobriété lui permettrait d’être davantage discret, à différence des robes dont le conseiller avait l’habitude de revêtir. Ainsi, il avait les apparences d’une charmante femme, mais suffisamment discrète pour ne pas attirer tous les regards. Cependant, il avait gardé certains bijoux sur lui, principalement de quoi se défendre si jamais les choses échappaient à son contrôle, mais également pour appuyer ses propos lors de possible négociation, quelques signes de richesse pouvant aisément se porter garant de paiement ou de contrepartie alléchante.
Le meilleur endroit pour trouver ce qu’il cherchait semblait les tavernes, lieux de rencontre pour tous les navigateurs de différent horizon. Toryné en prit un avec une importante activité, de quoi lui proposer un échantillon de marin assez important pour trouver son bonheur, du moins l’espérait-il. Il allait voir le tenancier, lui indiquant qu’il était désireux de trouver “un marin qui n’a pas froid aux yeux” et que s’il voyait une quelconque personne intéressée, que cette dernière vienne s’entretenir avec lui sur la table où il attendrait.
Bien entendu, Toryné ne pourrait s’éterniser dans tel lieu, car sa transformation ne durerait qu’une heure, selon ses estimations, il pourrait encore rester une quarantaine de minutes issues, avec que son subterfuge ne s’en aille. Cependant, il espérait bien très vite trouver un marin avec qui faire affaire, le vampire ne pouvait supporter pareil lieu, si grossier et pittoresque, indigne de son rang et de sa personne, mais il était désormais décidé à se salir les mains pour ses intérêts, comme autrefois.