-> 4 Décembre de l’an 1762
Lui qui pensait repartir dans le royaume vampirique immédiatement ses affaires terminées, voilà que le sublime androgyne se retrouvait sur Néthéril, première visite sur cette île qui abritait l’ordre baptistrel désormais, et bien d’autre chose. En effet d’autre faction avait pour domicile cette île, la seconde grande légion des Graarhs, Vat’aan’ruda dont Toryné ne s’intéressait guère, seul les Graarhs de Nyn-Tiamat intéressant les sombres desseins du conseiller Vampire. Ensuite, il y avait la perfide, la cité d'Athgalan, que le vampire préférait éviter pour le moment, trop peu de contact et bien trop de futur adversaire s’y trouvait pour que le conseiller n’espérer y mettre les pieds et survivre, du moins pour le moment.
C’était donc bien l’ordre baptistrel que le vampire allait voir aujourd’hui, non seulement curieux de découvrir le domaine, mais il était également présent pour des affaires plus urgentes. En effet, Toryné n’était pas venu seul, il avait amené avec lui sa fille adoptive, Farianthe, aujourd’hui plus que jamais son héritière incontestée, maintenant que la fidélité de sa fille et supposé futur épouse Sintharia, était remise en question. Espérait-il pouvoir laisser l’enfant chez les baptistrels ? Peut-être bien, rien n’était encore décidé pour le moment, Toryné avait déjà observé les pour et les contres d’un tel choix, cependant, il préférait pouvoir s’entretenir avec les concernés avant une prise quelconque de décision, déjà les baptistrels n’avaient aucune raison d’accepter, et surtout, il voulait pouvoir les juger. Bien entendu, rencontrer les baptistrels n’étaient pas sans “danger” en soi, Toryné avait parfaitement conscience des capacités de la magie baptistrel, il allait devoir se montrer habile de langue, car il devait s’attendre à se voir priver de l’emploi de quelconque mensonge. Cela pourrait représenter un bon exercice en soi, de plus il devait admettre que converser avec un baptistrel ne pouvait qu’être intéressant.
-Père ? Cette adorable et douce voix venait de sa fille, tirant son paternel de ses pensées.
-Qu’il y a-t-il ma chérie ? Répondit le vampire en s’accroupissant pour se mettre à la hauteur de son héritière.
-Pourquoi mère n’est-elle pas venue avec nous ?
Il s’était attendu à cette question, l’enfant avait déjà été séparé de sa mère pendant une longue période lorsque cette dernière s'était fait piéger par son goût immodéré pour la liberté, chaque jour Toryné ne savait que dire et repoussait les interrogations incessantes de l’enfant, espérant pouvoir lui donner une réponse. Aujourd’hui en revanche la situation était bien différente : “Mère est occupée mon si précieux trésor, tu sais bien que ses occupations lui prennent beaucoup de temps”. Ce à quoi l’enfant répondu par une moue, montrant une certaine déception quand à l’absence de sa mère qui, comme dit précédemment, n’était pas la première, lui se montrait bien plus présent auprès d’elle au contraire et il en jouerait sans la moindre hésitation.
Cependant, sa fourberie attendrait, car le navire sur lequel il avait embarqué arrivait finalement à destination. S’offrait aux deux Dalis un spectacle tout nouveau pour eux, du moins d’exotique par rapport à ce qu’il avait l’habitude à Nyn-Tiamat. Pas d’étendue neigeuse à perte de vue, nouvelle découverte pour la jeune Fariathe, après l’excitation de Calastin venait celle de Néthéril et comme n’importe qu’elle enfant de 7 ans, elle n’en fit qu’à sa tête.
Elle parti en courant, s’extasiant de ce qu’il l’entourait, Toryné immédiatement ce lançant pas à sa poursuite, mais il n’était pas agacé ou inquiet du comportement de sa fille, bien au contraire, c’était avec une certaine allégresse que le vampire poursuivait sa fille. Il finit par la rattraper, non loin des marches qui menaient aux domaines de ceux pour qui il avait le voyage, il se saisit d’elle, lui chatouilla les côtes afin de mettre la “fuyarde hors d’état de nuire”, avant de finalement porté l’enfant et le mettre sur ses épaules. N’importe quelle connaissance le conseiller, que ce soit son vrai ou son faux visage, aurait trouvé cette image complètement à l’antipode de sa personne et pourtant.
-Allez ma jeune prodige, nous avons des gens importants à voir désormais ! Te souviens-tu de ce que j’ai dit durant la traverser ?
-Une Dalis doit toujours agir afin de faire honneur à la famille ! Proclama la jeune fille avec un ton solennel dans les traces d'excitation restait toujours perceptible.
-Mais c’est qu’un jour, tu vas m'éclipser ma sublime fille. Répondit-il avec amusement.
C’est ainsi que les deux Dalis grimpèrent les marches jusqu’aux portes du domaine Baptristral, il n’avait pas annoncé sa visite, préférant garder une certaine discrétion, par ailleurs, il n’était bien évidemment pas ici au nom du royaume vampirique, le conseiller n’était pas là, seule la matriarche Dalis et elle espérait tout de même être accueillis par les maîtres des lieux. Il n’avait pas revêtu une robe particulière pour cet entrevu, sa robe Diaphane, qu’il arborait de plusieurs semaine déjà et il était maquillé comme à son habituelle, sublime créature de la nuit comme on le connaissait.
Lui qui pensait repartir dans le royaume vampirique immédiatement ses affaires terminées, voilà que le sublime androgyne se retrouvait sur Néthéril, première visite sur cette île qui abritait l’ordre baptistrel désormais, et bien d’autre chose. En effet d’autre faction avait pour domicile cette île, la seconde grande légion des Graarhs, Vat’aan’ruda dont Toryné ne s’intéressait guère, seul les Graarhs de Nyn-Tiamat intéressant les sombres desseins du conseiller Vampire. Ensuite, il y avait la perfide, la cité d'Athgalan, que le vampire préférait éviter pour le moment, trop peu de contact et bien trop de futur adversaire s’y trouvait pour que le conseiller n’espérer y mettre les pieds et survivre, du moins pour le moment.
C’était donc bien l’ordre baptistrel que le vampire allait voir aujourd’hui, non seulement curieux de découvrir le domaine, mais il était également présent pour des affaires plus urgentes. En effet, Toryné n’était pas venu seul, il avait amené avec lui sa fille adoptive, Farianthe, aujourd’hui plus que jamais son héritière incontestée, maintenant que la fidélité de sa fille et supposé futur épouse Sintharia, était remise en question. Espérait-il pouvoir laisser l’enfant chez les baptistrels ? Peut-être bien, rien n’était encore décidé pour le moment, Toryné avait déjà observé les pour et les contres d’un tel choix, cependant, il préférait pouvoir s’entretenir avec les concernés avant une prise quelconque de décision, déjà les baptistrels n’avaient aucune raison d’accepter, et surtout, il voulait pouvoir les juger. Bien entendu, rencontrer les baptistrels n’étaient pas sans “danger” en soi, Toryné avait parfaitement conscience des capacités de la magie baptistrel, il allait devoir se montrer habile de langue, car il devait s’attendre à se voir priver de l’emploi de quelconque mensonge. Cela pourrait représenter un bon exercice en soi, de plus il devait admettre que converser avec un baptistrel ne pouvait qu’être intéressant.
-Père ? Cette adorable et douce voix venait de sa fille, tirant son paternel de ses pensées.
-Qu’il y a-t-il ma chérie ? Répondit le vampire en s’accroupissant pour se mettre à la hauteur de son héritière.
-Pourquoi mère n’est-elle pas venue avec nous ?
Il s’était attendu à cette question, l’enfant avait déjà été séparé de sa mère pendant une longue période lorsque cette dernière s'était fait piéger par son goût immodéré pour la liberté, chaque jour Toryné ne savait que dire et repoussait les interrogations incessantes de l’enfant, espérant pouvoir lui donner une réponse. Aujourd’hui en revanche la situation était bien différente : “Mère est occupée mon si précieux trésor, tu sais bien que ses occupations lui prennent beaucoup de temps”. Ce à quoi l’enfant répondu par une moue, montrant une certaine déception quand à l’absence de sa mère qui, comme dit précédemment, n’était pas la première, lui se montrait bien plus présent auprès d’elle au contraire et il en jouerait sans la moindre hésitation.
Cependant, sa fourberie attendrait, car le navire sur lequel il avait embarqué arrivait finalement à destination. S’offrait aux deux Dalis un spectacle tout nouveau pour eux, du moins d’exotique par rapport à ce qu’il avait l’habitude à Nyn-Tiamat. Pas d’étendue neigeuse à perte de vue, nouvelle découverte pour la jeune Fariathe, après l’excitation de Calastin venait celle de Néthéril et comme n’importe qu’elle enfant de 7 ans, elle n’en fit qu’à sa tête.
Elle parti en courant, s’extasiant de ce qu’il l’entourait, Toryné immédiatement ce lançant pas à sa poursuite, mais il n’était pas agacé ou inquiet du comportement de sa fille, bien au contraire, c’était avec une certaine allégresse que le vampire poursuivait sa fille. Il finit par la rattraper, non loin des marches qui menaient aux domaines de ceux pour qui il avait le voyage, il se saisit d’elle, lui chatouilla les côtes afin de mettre la “fuyarde hors d’état de nuire”, avant de finalement porté l’enfant et le mettre sur ses épaules. N’importe quelle connaissance le conseiller, que ce soit son vrai ou son faux visage, aurait trouvé cette image complètement à l’antipode de sa personne et pourtant.
-Allez ma jeune prodige, nous avons des gens importants à voir désormais ! Te souviens-tu de ce que j’ai dit durant la traverser ?
-Une Dalis doit toujours agir afin de faire honneur à la famille ! Proclama la jeune fille avec un ton solennel dans les traces d'excitation restait toujours perceptible.
-Mais c’est qu’un jour, tu vas m'éclipser ma sublime fille. Répondit-il avec amusement.
C’est ainsi que les deux Dalis grimpèrent les marches jusqu’aux portes du domaine Baptristral, il n’avait pas annoncé sa visite, préférant garder une certaine discrétion, par ailleurs, il n’était bien évidemment pas ici au nom du royaume vampirique, le conseiller n’était pas là, seule la matriarche Dalis et elle espérait tout de même être accueillis par les maîtres des lieux. Il n’avait pas revêtu une robe particulière pour cet entrevu, sa robe Diaphane, qu’il arborait de plusieurs semaine déjà et il était maquillé comme à son habituelle, sublime créature de la nuit comme on le connaissait.