¤ Voyage ¤
Suite de ce rp
18 Août de l’an 1762 du troisième âge
Voici cinq jours que le dragon de l’ire avait fait la rencontre d’un deuxième Graärh. À la suite d’une longue discussion, la félidée avait décidé de parler à sa chef de tribu afin d’essayer de la convaincre d’agir, mais aussi d’écouter ce que Verith avait à dire concernant les bipèdes, car cela pourrait sans douter jouer dans sa prise de décision. Cependant, la dirigeante de la légion se trouvait tout au nord de l’île et il faudrait en temps normal plus d’un mois pour que la Graärh parvienne à se rendre jusqu’auprès de son Aaleeshaan. Aussi, l’enfant de l’orage avait décidé de lui proposer de l’y amener. Plus vite les pourparlers s’engageraient, mieux ce serait. Et si d’aventure la discussion devait d’éterniser, Asshaal avait en sa possession la jumelle de la pierre de communication en sa possession. Il pouvait partir et celle-ci la préviendrait quand elle aurait réussi à convaincre la dirigeante de l’écouter. Avez une certaine précaution, le rouge vint prendre entre ses pattes avant la félidée. Ce serait la première fois pour elle qu’elle quitterait le sol pour s’envoler dans les cieux. Une expérience assurément spectaculaire. Toutefois, le voyage ne serait peut-être pas des plus agréables. Entre le confort et la rapidité, il fallait choisir.
Sans attendre plus longtemps, l’enfant de l’orage déploya ses ailes et prit son envol. Il passa au-dessus de la chaine de montagnes de Nin Daaruth et l’inlandsis se présenta alors à eux. C’était la première fois que le rouge s’y rendait réellement. C’est la première fois qu’il allait le survoler. Cette longue bande glace était tout bonnement … spectaculaire. Jamais il n’avait vu pareille chose. La nature était décidément bien faite. Cependant, si le rouge pouvait en apprécier la beauté ce n’est pas pour autant qu’il l’appréciait personnellement. Verith préférait les endroits secs, chauds ou bien arides. Un canyon lui convenait parfaitement. Il savait que Néthéril en avait un, il irait y faire un tour un jour et peut-être s’y installerait-il. Cela lui rappellerait sa terre natale.
Le dragon et la graärh parlèrent quelque peu durant le trajet, principalement pendant les pauses. Puis, alors que midi pointait le bout de son nez, le village de la légion Vat’Em’Medonis apparut. Tranquillement l’enfant de l’orage amorça sa descente volant en rase-motte de l’inlandsis pendant un moment, avant de finalement stopper son sol. Verith vint atterrir en douceur et déposa la félidée au sol. Le regard du colosse de flamme vint alors se poser sur la tribu. Elle n’était pas très loin pour lui et tous là-bas pouvaient déjà le voir lui. Son regard de braise parcourut les constructions. L’endroit semblait posséder un pour, bien que rudimentaire, situé à la face nord du village qui était exposé à la mer. L’essentiel de leur nourriture devait donc provenir de là. Ceci expliquait comment ils parvenaient à vivre dans un environnement aussi désolé. La glace était certes belle, mais il n’y avait rien à manger sur des lieux, ou alors trop peu pour subvenir aux besoins d’autant d’individus. Le village était construit en un arc de cercle. La partie circulaire était tournée vers l’inlandsis. De gros blocs de glace avaient été empilés de sorte à former une muraille de fortune, sans doute était-ce pour leur permettre de couper en partie le vent plutôt que pour les protéger. L’enfant de l’orage voyait mal qui pourrait bien venir jusqu’ici pour les attaquer. Le climat était une barrière naturelle tant il pouvait être décourageant et meurtrier. De ce qu’il pouvait en voir, bien qu’elles se ressemblent sensiblement, les constructions les plus grandes étaient situées vers la partie circulaire, comme en première ligne, tandis que les plus petites étaient à l’arrière. Voilà qui contrastait énormément avec les bipèdes chez qui les plus nobles et grandes habitations étaient au centre et entourer des plus petites.
Il était indéniable qu’en comparaison des bipèdes ces félins paraissaient bien primitifs. Cependant, cela ne voulait rien dire. Les dragons sont bien la plus évoluée des espèces, et pourtant ils n’agissent pas comme les bipèdes. Même cette race pourtant d’apparence primaire était bien plus civilisée que les bipèdes.
« Nous voici arriver à destination, Asshaal Sitaare-ke-Tahat. C’est désormais à toi d’agir. Ma présence semble avoir déjà engendré des réactions. Je peux voir vos soldats s’activer afin de se préparer à défendre votre nid. Je ne m’approcherai pas plus pour le moment. Je n’ai guère envie de provoquer d’inconsidérée réaction. Parle-leur et parle à ton chef. Je vais me contenter d’observer en attendant et d’en apprendre un peu plus sur vous. »
18 Août de l’an 1762 du troisième âge
Voici cinq jours que le dragon de l’ire avait fait la rencontre d’un deuxième Graärh. À la suite d’une longue discussion, la félidée avait décidé de parler à sa chef de tribu afin d’essayer de la convaincre d’agir, mais aussi d’écouter ce que Verith avait à dire concernant les bipèdes, car cela pourrait sans douter jouer dans sa prise de décision. Cependant, la dirigeante de la légion se trouvait tout au nord de l’île et il faudrait en temps normal plus d’un mois pour que la Graärh parvienne à se rendre jusqu’auprès de son Aaleeshaan. Aussi, l’enfant de l’orage avait décidé de lui proposer de l’y amener. Plus vite les pourparlers s’engageraient, mieux ce serait. Et si d’aventure la discussion devait d’éterniser, Asshaal avait en sa possession la jumelle de la pierre de communication en sa possession. Il pouvait partir et celle-ci la préviendrait quand elle aurait réussi à convaincre la dirigeante de l’écouter. Avez une certaine précaution, le rouge vint prendre entre ses pattes avant la félidée. Ce serait la première fois pour elle qu’elle quitterait le sol pour s’envoler dans les cieux. Une expérience assurément spectaculaire. Toutefois, le voyage ne serait peut-être pas des plus agréables. Entre le confort et la rapidité, il fallait choisir.
Sans attendre plus longtemps, l’enfant de l’orage déploya ses ailes et prit son envol. Il passa au-dessus de la chaine de montagnes de Nin Daaruth et l’inlandsis se présenta alors à eux. C’était la première fois que le rouge s’y rendait réellement. C’est la première fois qu’il allait le survoler. Cette longue bande glace était tout bonnement … spectaculaire. Jamais il n’avait vu pareille chose. La nature était décidément bien faite. Cependant, si le rouge pouvait en apprécier la beauté ce n’est pas pour autant qu’il l’appréciait personnellement. Verith préférait les endroits secs, chauds ou bien arides. Un canyon lui convenait parfaitement. Il savait que Néthéril en avait un, il irait y faire un tour un jour et peut-être s’y installerait-il. Cela lui rappellerait sa terre natale.
Le dragon et la graärh parlèrent quelque peu durant le trajet, principalement pendant les pauses. Puis, alors que midi pointait le bout de son nez, le village de la légion Vat’Em’Medonis apparut. Tranquillement l’enfant de l’orage amorça sa descente volant en rase-motte de l’inlandsis pendant un moment, avant de finalement stopper son sol. Verith vint atterrir en douceur et déposa la félidée au sol. Le regard du colosse de flamme vint alors se poser sur la tribu. Elle n’était pas très loin pour lui et tous là-bas pouvaient déjà le voir lui. Son regard de braise parcourut les constructions. L’endroit semblait posséder un pour, bien que rudimentaire, situé à la face nord du village qui était exposé à la mer. L’essentiel de leur nourriture devait donc provenir de là. Ceci expliquait comment ils parvenaient à vivre dans un environnement aussi désolé. La glace était certes belle, mais il n’y avait rien à manger sur des lieux, ou alors trop peu pour subvenir aux besoins d’autant d’individus. Le village était construit en un arc de cercle. La partie circulaire était tournée vers l’inlandsis. De gros blocs de glace avaient été empilés de sorte à former une muraille de fortune, sans doute était-ce pour leur permettre de couper en partie le vent plutôt que pour les protéger. L’enfant de l’orage voyait mal qui pourrait bien venir jusqu’ici pour les attaquer. Le climat était une barrière naturelle tant il pouvait être décourageant et meurtrier. De ce qu’il pouvait en voir, bien qu’elles se ressemblent sensiblement, les constructions les plus grandes étaient situées vers la partie circulaire, comme en première ligne, tandis que les plus petites étaient à l’arrière. Voilà qui contrastait énormément avec les bipèdes chez qui les plus nobles et grandes habitations étaient au centre et entourer des plus petites.
Il était indéniable qu’en comparaison des bipèdes ces félins paraissaient bien primitifs. Cependant, cela ne voulait rien dire. Les dragons sont bien la plus évoluée des espèces, et pourtant ils n’agissent pas comme les bipèdes. Même cette race pourtant d’apparence primaire était bien plus civilisée que les bipèdes.
« Nous voici arriver à destination, Asshaal Sitaare-ke-Tahat. C’est désormais à toi d’agir. Ma présence semble avoir déjà engendré des réactions. Je peux voir vos soldats s’activer afin de se préparer à défendre votre nid. Je ne m’approcherai pas plus pour le moment. Je n’ai guère envie de provoquer d’inconsidérée réaction. Parle-leur et parle à ton chef. Je vais me contenter d’observer en attendant et d’en apprendre un peu plus sur vous. »