Directives :
Tout ne s’est pas passé comme prévu pour Jangali. Son attaque aérienne bien que parfaitement exécutée n’a pas suffit. Le Graärh au pelage prune l’attrapa en vol à la gorge avant de retourner son arme contre lui. L’épée du félin de la tribu Vat’Aan’Ruda s’enfonçant dans son abdomen, heureusement pour lui, la blessure n’est que moyenne. Elle aurait pu être plus grave si son sort d’armure n’avait pas été actif.
Par la suite, Rog balança sans le moindre ménagement Jangali qui entra dans le mausolée, tombant dans les escaliers, pour finir par s’écraser au fond sur un tas d’ossements. Au fond du trou, le guerrier entend un claquement. Quelque chose vient de se refermer sur son avant-bras. (CF description de l’armure des chasseurs de cendres).
Un grésillement se fait entendre, Jangali peut sentir son énergie magique être drainée par le brassard et la gemme bleue incrustée dans le brassard se met à scintiller. Il peut alors entendre une sorte de voix dans sa tête et en graärh. Les paroles sont difficiles à comprendre, car en graärh ancien, mais aussi car elles sont difficilement audibles.
« Brzzz … Alerte … zzzzt prisonnier échappé … crrrrr ... prévenez la carrrrrk … armu brrr kkkmager … comunicccc biiipossible … besoin ttttfort … ouverture »
Un dernier grésillement à vous vriller l’esprit se fit entendre puis plus rien. Quoi que c’était, ça a du se casser. Une secousse importante frappe le mausolée et celui-ci se fissure au plafond. Le peu de lumière qui parvenait dans le sous-sol de l’édifice vient de disparaître et quelques gravats dévalent l’escalier. D’autres secousses se produisent ébranlant le mausolée.
Si Jangali essaye de bouger, il se rendra vite compte que le tas d’ossements graärh sur lequel il a atterri fait de même. En effet d’autres pièces d’armure se mettent à bouger en même temps qu’il bouge le bras auquel est accroché le brassard (qu’il n’arrive bien sûr pas à enlever) comme s’il les tirait à l’aide d’un lien invisible. Les autres pierres présentes sur les pièces d’armure se mettant aussi à scintiller et le félin peut sentir qu’il y a de la magie là-dedans. L’objet semble accueillir en son sein des glyphes d’une grande puissance.
Si Jangali décide de sortir (il le peut, mais devra monter quelques gravats et en pousser pour pouvoir se faufiler) il verra qu’à l’extérieur les choses ont bien changé. Tout d’abord l’environnement : le mausolée n’est plus et l’endroit est parcouru de larges sillons, mais surtout une immense ombre ressemblant à un dragon se dresse au-dessus de tout cela. Enfin, sept pierres (grande, lisse, en forme d’arc de cercle et ayant en leur centre une épaisse gemme bleue) flottant verticalement au-dessus du mausolée, se positionnent de sorte à former un cercle.
Rog, lui, vient à peine de refaire son apparition. Il est à l’opposé du reste du groupe, entouré d’un halo verdâtre qui semble vaguement rappeler une armure, avec un crâne graärh collé au niveau de son torse. Plus encore, le félin couleur prune saigne, beaucoup, où il lui manque le bras droit et une partie de l’épaule. Le membre semble avoir été plus arraché que coupé.
Comment réagit Jangali à ses évènements ? Que fait-il ?
Le temps suspendit son envol quand Jangali regarda l’ouverture dans laquelle se dessinait l’ombre du Graärh qui l’avait vaincu. En un seul coups. Il voulait graver dans sa mémoire cet être abjecte, ce fils de Nocturnyène. Puis, la gravité reprit ses droits, et le chasseur dévala les escaliers, roulant-boulant comme une pelote de laine. à la différence que chaque rebonds étaient aussi durs et douloureux que la pierre qui composait l’édifice. Sa chute s’acheva dans le sang et la douleur quand il atterrit enfin sur le plancher des vaches, où un claquement sec se fit entendre. Grognant un «Par Nynsith !» , il roula sur le côté, pour évaluer les dégâts. Son épée, sortie de son fourreau de chair, gisait à quelque pas de lui, maculée de son propre sang. Sang qui dégoulinait joyeusement de sa plaie toute fraîche. Seulement, il notifia le brassard qui à présent enserrait son avant-bras et pulsait d’une douce lumière bleutée. à peine s’étonna-t-il de l’objet qu’une voix, ancienne, inconnue et archaïque résonna dans sa tête.
« Brzzz … Alerte … zzzzt prisonnier échappé … crrrrr ... prévenez la carrrrrk … armu brrr kkkmager … comunicccc biiipossible … besoin ttttfort … ouverture »
Et alors que l’objet commençait lentement à siphonner son énergie magique, dissipant les effets de son armure de poils, l’origine de la voix émit un son terrible qui transperça le crâne du Graärh avant de ne se taire définitivement.
Croyant que le pire était passé, Jangali se recroquevilla d’instinct quand le Mausolé tout entier trembla, se lézardant de fissures courantes du plafond et sur une partie des murs. L’unique rai de lumière provenant de l’entrée s’éteignit aussi subitement que la secousse avait frappé. Le coeur battant à la chamade, rouvrit les yeux, priant les Esprits que tout ce manège était bel et bien terminé.
Visiblement seul et enterré vivant, il se redressa et passa une main sur sa blessure. Il était toujours vivant, alors il ne lui restait plus qu’à panser ses blessures et retourner se battre. Mais étonnamment, sous ses doigts, la chair avait commencé à chatouiller et le sang à moins se répandre allègrement sur le sol. Il leva alors son bras camisolé par le brassard poussiéreux et réprima un bond de surprise en voyant le cadavre sur lequel il avait fini sa course, bouger. Ou plus précisément, l’armure semblait suivre la direction du gantelet. Imperceptiblement, il ressentait comme des “fils” entre les différentes pièces de l’armure. N’ayant jamais vu pareil ouvrage, il compris néanmoins qu’il avait devant lui un vestige de l’ancienne civilisation Graärh et que le Prune avait raison sur un point : Ils étaient tombés vraiment bien bas…
Prenant le crâne de son ancêtre dans sa main, il fixa les orbites vides pensivement.
-Porter ou ne pas porter, telle est la question…
Car après tout, leur tradition voulait que les défunts soient immolés en même temps que leur bien… chose que Jangali ne partageait pas vraiment. Tout outil devait servir le bien commun et présentement, il avait besoin de cette armure, quelque étaient ses capacités au combat pour peut-être avoir une chance de se battre à armes égales contre le Traître.
-Bon l’Ancêtre, je sais que tu vas pas aimer, mais je récupère ton armure hein ? Pour le moment j’en ai plus besoin que toi. Et si je survis, je veillerai à t’octroyer les derniers rites. ça marche ?
Il prit les cavités inexpressives pour un oui et fourra le crâne dans sa sacoche et grognant de douleur, revêtit l’armure. à mesure qu’il enfilait chaque partie de l’ensemble, il sentait les gemmes s’activer et travailler de concert pour finir de le guérir. Quand il eut fini, et qu’il put se mettre debout sans risquer une hémorragie massive, il observa le charnier dans lequel il était tombé. Même si les membres éparses n’étaient visiblement pas des membres de Graärh, néanmoins cela le conforta dans l’idée qu’il devait à tout prix l’arrêter.
Empoignant son arme et montant les marches quatres par quatres, il put apprécier la sensation de légèreté de l’armure, épousant le moindres de ses mouvements sans efforts. Malgré la fatigue inhérente à son drain de magie continue, il finit par atteindre ce qui fut autrefois une entrée et à la sueur de ses muscles, il parvint à se dégager un passage suffisamment grand pour se faufiler à l’extérieur et il resta interdit quelque instants tant la scène de désolation et de chaos l’eût surpris. Par le ventre sans fond de Nynsith, mais qu’est-ce qu’un dragon fichait ici ? Ces machins volant, il n’était pas là avant n’est-ce pas ?
Passé la surprise, il regarda plus attentivement. Le grand dragon noir semblait émaner d’un tout petit corps qu’il pouvait distinguer à travers les ombres que constituaient le dragon. Sa nature magique était clairement perceptible et donna quelque sueurs froides à Jangali. Si les pirates avaient accès à ce genre de magie, il comprenait comment ils avaient pu réduire en esclavage ses frères graärh. Se refocalisant sur l’urgence de la situation, il détailla les monolithes volant et l’éclat bleuté des immense gemmes fit rapidement la connexion entre son armure et la technologie antique. Il ne savait pas grand chose -à vrai dire rien du tout- de la science de ses ancêtres, mais si le Mausolée avait été construit pour contenir les Couronnes déchues, alors cet ultime système de sécurité lui était aussi destiné. En parlant de Couronne, son adversaire réapparu, visiblement salement amoché par une violente attaque. Pour avoir chasser toute sa vie, il reconnaissait bien là le genre de blessure qu’infligeait un gros prédateur. Le dragon d’ombres correspondait d‘ailleurs tout à fait. L’espace d’un instant, l’idée de parlementer avec son ennemi pour l’envoyer vers Athlagan lui traversa l’esprit, avant que le douloureux souvenirs de sa lame transperçant son ventre ne lui rappelle à quel point il détestait ce Graärh.
Avisant l’ensemble des sans-poils restant, il hurla:
-Ces pierres sont un dernier recours du Mausolé ! J’sais pas c’que ça fait, mais faut le retenir assez longtemps pour que ça agit !
Coopérer avec les pirates ne l’enchantait guère, mais parfois, même le chasseur savait réajuster ses priorités. Avisant Hashiit non loin, il le fixa dans les yeux, avec le même regard de prédation qui le caractérisait quand il chassait:
-Prends le à revers, il faut pas qu’il s’échappe du cercle !
Son compagnon d’arme acquiesça et tous deux firent un grand arc-de-cercle de part et d’autre de Rog pour lui couper toute retraite.
Armure des Chasseurs de Cendres :
Les armures des chasseurs de cendres furent conçues durant les heures les plus sombres de la légion de l’or, peu après la trahison des Purohit Rakshak, gardiens du Bâoli, et durant les ravages des Karapt qui suivirent. Faites d’or et d’orichalque, un alliage mystérieux dont le secret fut autrefois révélé au graärh par l’esprit-lié du scarabée, ainsi que six cristaux de magie qui étaient autrefois la base de la magie Graärh et de sa technologie.
Ces armures étaient composées d’un total de six pièces, venant recouvrir le corps du guerrier, et liées entre elles par la magie animant les cristaux de magie. Tout d’abord un plastron couvrant haut du torse et du dos, ainsi que les épaules, au milieu duquel est apposé le plus gros cristal de magie. Ensuite deux brassards couvrant les mains jusqu’au coude, au sein desquels sont incrustés deux cristaux de magie jumeaux. Après quoi l’on trouve une ceinture de force couvrant les hanches et l’entrejambe au milieu de laquelle est serti le plus petit cristal de magie, il doit être d’une pureté exceptionnelle, car il va venir faire la liaison entre toutes les pièces d’armure. Enfin deux jambières venant recouvrir intégralement le haut de la cuisse jusqu’au bout des pattes, deux autres cristaux de magie jumeaux situés à l’arrière de la cuisse.
Si la partie inférieure du corps est intégralement protégée, la partie supérieure l’est moins, laissant à découvert l’abdomen, la partie inférieure du dos ainsi que les bras. Mais cette faiblesse est compensée par une protection magique.
Histoire :
Il y eut un âge où vivait un forgeron-orfèvre Graärh. Il s’agissait d’un véritable artiste en la matière. Il pouvait plier n’importe quel minerai à sa volonté et insuffler à ses créations de grands pouvoirs. Sa renommée parmi les siens était légendaire, il fabriquait aussi bien des armes, des armures que des bijoux de grandes splendeurs. Son don était tel, qu’un jour, il fut pressenti pour devenir un des gardiens du Bâoli, la source sacrée par laquelle Graärh et esprits-liés communiaient. Il devint effectivement gardien de ce puits de magie, mais il n’arrêta pas pour autant de créer. Proche du Bâoli, les pouvoirs qu’il tirait de son esprit-lié s’accentuèrent, si bien que son œuvre ne cessa de resplendir.
Cependant, l’artiste n’était jamais complètement satisfait de ses créations, il pouvait faire mieux, il le savait, mais pour y parvenir ses talents ne suffiraient pas, son pouvoir devait lui aussi augmenter afin de sublimer son talent. Pour y parvenir, il devait commettre l’interdit. Accompagné des quatre autres gardiens du Bâoli, il plongea dans la source. Son pouvoir devint immense, mais cet évènement marqua le début du terrible mythe de la légion des cendres. Ce dernier usa de ses connaissances pour sublimer les armures qu’il avait pu construire par le passé, ainsi naquirent les plans d’armures capables d’assister son porteur au combat. Ce dernier n’eut cependant jamais l’occasion de les forger, il fut le premier des traitres à être capturés.
Ses anciens disciples Hiresh & Hemaraj découvrirent les plans lors de sa capture et décidèrent d’user de la création de leur maitre afin de mettre en échec les compagnons de ce dernier et la nuée d’insectes carnassiers qui dévastait leur terre. Ainsi furent forgées les armures qui permirent de tenir tête aux créatures et de capturer les gardiens renégats. Durant cette courte guerre, les porteurs de ces armures furent baptisés les chasseurs de cendres en raison de leur combat.
Glyphe 1 : Forge-armure de la légion de l’or : L’armure des chasseurs de cendres conçu par la légion de l’or et composé d’une multitude de pièces qui, si elles ne recouvrent pas la totalité du corps, recouvrent néanmoins les places pouvant contenir des pièces d’armure (Impossibilité de portée toute autre pièce d’armures quand elle est portée, à l’exception de bijoux et de la tête), c’est parce qu’elle est présente sur l’intégralité du corps du porteur qu’elle est capable d’accompagner les mouvements de ce dernier (+2 en endurance).
Glyphe 2 : Exo-armure de la légion de l’or : L’armure des chasseurs de cendres a été conçue par la légion de l’or pour combattre les pires ennemis de l’histoire Graärh, puisqu’elle accompagne les mouvements de son porteur elle est capable d’en booster les capacités. (Sur demande du joueur, avant chaque action physique, un jet d’endurance est effectué, en cas de réussite l’action physique obtiendra un bonus de +5, en cas de réussite critique, l’action physique obtiendra un bonus de +10, en cas d’échec l’action obtiendra un malus de -5, l’échec critique peut emporter un malus plus important ou une blessure en raison d’un dysfonctionnement. Bonus uniquement vis-à-vis des compétences physiques, celles de combat ne sont pas comprises dedans. Une utilisation répétée peut entrainer une baisse progressive du taux de réussite du jet d’endurance.).
Glyphe 3 : Phase-armure de la légion de l’or : L’armure des chasseurs de cendres a été conçue par la légion de l’or pour combattre les pires ennemis de l’histoire Graärh, de ce fait elle peut déployer un bouclier d’énergie magique entourant son porteur et uniquement de ce dernier. (La résistance du bouclier dépend du niveau de la compétence résistance du porteur, en cas de jet elle se fait sur cette caractéristique).
Glyphe 4 : medic-armure de la légion de l’or : L’armure des chasseurs de cendres a été conçue par la légion de l’or pour combattre les pires ennemis de l’histoire Graärh, de ce fait, afin de s’assurer que les guerriers puissent continuer la lutte, elle est capable de soigner son porteur. Le soin se fait sur la durée ainsi plus la blessure est importante plus le soin sera long. De plus lorsqu’elle est endommagée, l’armure se régénère elle-même. Encore une fois plus le dégât son important plus elle mettra du temps pour se réparer. Dans les deux cas, l’armure puise dans la magie de son porteur.
Dernière édition par Jangali Pasu le Mer 3 Oct 2018 - 22:42, édité 2 fois