Sa’Hila
Bhediyon-ke-saath
Arme principale : Bahumukee, la lame de la lune changeante
Lame très spéciale ayant la particularité de pouvoir changer de taille à la volonté de l’utilisateur, revêtant tantôt l’apparence d’une épée à une main, tantôt celle d’une lance. Le processus prend quelque secondes.
Autres objets : Bhavika, sa panthère noire. Mâle particulièrement imposant pour son espèce, il est très caractériel et ne laisse que les très proches de Sa’Hila l’approcher.
Elle possèdent également divers djembé, son instrument de prédilection.
Pour une Graarh, Sa’Hila est plutôt dans la moyenne haute de sa race, dominant la foule de Sans-poil du haut de ses deux mètres quinze. Aussi, il est assez difficile de la rater. Avec son pelage brun-rouge moucheté d’or , elle est aisément identifiable. Assez court, il ne donne pas l’impression de fausser ses courbes. Elle en prend d’ailleurs extrêmement soin, mettant un point d’honneur à ce qu’il paraisse doux et lustré, malgré le climat aride de Néthéril.
Résultant d’un entraînement quotidien, sa silhouette est gracile et élancé, rappelant le félin qui sommeil en chaque graarh. Son maintient est droit, franc et majestueux. Tout en finesse, chacun de ses gestes est précis, sans fioritures. Loin d'être rigide, on pourrait appelé cela une distinguée retenue. Même si sa stature peut paraître imposante et intimidante, son regard adouci le trait. D’un beau bleu turquoise, ses yeux expriment une franchise et une intelligence à nul autre pareil, si bien que l’on s’y perd volontiers.
Derrière cette posture assez digne qu'elle s'est forgé toute ces années, les plus attentifs pourront néanmoins remarquer qu'elle contrôle difficilement les mouvements sporadiques de sa queue. Comme douée d'une vie propre selon les dires de certains, elle est une source d'embarras pour la graärh qui s'efforce de concentrer l'attention sur ses paroles plutôt que sur cet appendice qui a tendance à trahir ses émotions. Bien que de toute évidence il s'agit de tics involontaires, elle ne supporte pas qu'on lui fasse la remarque et un coup de griffes manucurées est si vite parti.
Par contre, elle est particulièrement fière des nombreuses griffures et morsures qui ornent ses avant-bras, stigmates de la domestication de Bhavika. Preuves de courage et de détermination, elle a toujours refusé de les effacer.
Coté vestimentaire, la simplicité reste le mot d’ordre. De par sa position, elle peut se contenter de porter d’amples robes de divers coloris, souvent dans les tons sombres mais toujours parsemés de paillettes d’or et brodées au blason de la Légion. Hormis quelques bracelets aux poignets et aux chevilles, c’est surtout sa singulière boucle à l’oreille gauche qui attire le regard. La plume qui compose l’objet provient d’un oiseau inconnu qu’elle rêve secrètement de retrouver un jour.
Si vous êtes un Graärh, Sa’Hila apparaît comme quelqu’un de posée, réfléchie et bienveillante. Très intelligente et curieuse, elle n’hésitera pas à vous solliciter sur divers sujets pour forger son propre avis. Chaque avis lui importe et lui offre un angle différent de réflexion. De la sagesse des anciens à l’impétuosité des plus jeunes. Beaucoup penseront que c’est son rôle de chef qui l’y oblige, mais seuls ceux qui la connaissent un tant soit peu savent que c’est en fait une ouverture d’esprit né de sa curiosité naturelle. Quand on connait son credo “Pour se connaitre soi-même, il faut connaitre notre place dans le monde qui nous entoure”, on comprend mieux ce penchant pour la nouveauté.
Cette approche de la vie, couplée au mode de vie Graarh, fait qu’elle ne vit pas tant pour elle-même, mais pour toute sa communauté. Considérant tout les Graärh comme faisant partie de sa famille étendue, elle agit et prend les décisions pour le bien commun. Même si pour cela elle doit se montrer ferme et les imposer en montrant les crocs. Jusqu’à maintenant, jamais on ne l’a vu se mettre dans une réelle colère noire. Les Esprits seuls savent à quoi ressemblerait une telle explosion de négativité. Elle est aussi connue pour aimer danser, particulièrement lors des célébrations des esprits.
Si vous êtes un Ambarhunien, son attitude sera néanmoins toute autre. Elle n’est pas très au courant des autres Royaumes établis sur les autres îles, sa principale priorité étant de régler la question des pirates qui gangrènent son île. Cependant, s’il venait à rencontrer des représentants, son regard sera dur et sévère, et fera preuve d’une défiance inhérente à son peuple. Même si toutefois, son ouverture d’esprit nuancera cette méfiance. Et si un sans-poil arrive à attirer sa sympathie, elle fera alors preuve de curiosité. Prenant exemple sur son propre peuple, où certains Ashuddh se complaisent à répandre le chaos, et d’autres Graärh entièrement bons, elle sait donner une chance à un elfe, un humain ou même un vampire, de montrer patte blanche. Elle reste ouverte au dialogue mais gare aux faux pas, elle est intransigeante sur le respect de son peuple.
Si vous êtes un pirate, et bien bonne chance. Vous ne représenterez pour la Graärh rien de moins qu’un immonde animal qui une fois tué, ne mérite même pas d’être mangé. Déclarant chaque pirate et esclavagiste Ashuddh, Sa’Hila a ordonné l’abattage à vue des pirates. Il y a eu bien sûr quelques voyageurs innocents, sans aucun rapport avec les pirates dans le tas, mais au vue de la provocation des nouveaux arrivants, c’est de leur faute. On ne se balade pas comme une fleur sur un territoire occupé par un peuple opprimé sans en connaître d’avance les risques.
Enfin, si vous êtes un Baptistrel, vous serez sûrement les mieux considérés. Des échos qu’elle a entendu, Sa’Hila ne voit pas d’objection à les laisser vivre sur son île, les Maitres bardes étant pacifiques. Elle est même plutôt enthousiaste à ouvrir le dialogue avec eux, leur respect de la vie étant une qualité qu’elle apprécie.
Si beaucoup voient Sa'Hila uniquement comme l'Aaleeshaan de la Légion, c'est sans oublier qu'elle est une Graärh issue du peuple et que derrières les responsabilités et les devoirs qui échoient à son rang, se cache une femme dans la fleur de l'âge qui sait aussi profiter pleinement de la vie. Ses proches vous le diront, les levés et couchés de soleil sont ses moment préférés de la journée, quand l'astre teint le ciel de couleurs magnifiques. Durant ses moments de calme, elle adore se prélasser dans son hamac, en dégustant des mets originaux concoctés par les spirites Vache de la tribu, toujours amusés de voir que les Esprits pouvaient être aussi créatifs. Mais c'est bien pendant les divers célébrations des Esprits que tous peuvent voir la graärh Sa'Hila Bhediyon-ke-saath s'exprimer vraiment. Que ce soit en battant le rythme avec des percussions ou en dansant, elle est la première à entraîner les autres dans les festivités. Cet amour de la danse lui vient d'ailleurs directement de ses sœurs. Leurs façons de manier l'épée et la lance dans une sorte de danse mortelle, l'ont toujours inspiré, et bouger son corps au rythme de la musique a toujours été une façon de se rapprocher d'elles, d'elle-même, des Esprits, du monde.
Enfin, comme beaucoup de graärh, elle a grandit avec les contes et légendes de son peuple. Pour beaucoups, il ne s'agit que de fables allégoriques mais pour la Dresseuse, un fond de vérité s'y cache derrière et elle regrette parfois le choix de son peuple à persister dans les traditions orale, propices à la perte de tant d'informations. Il est évident que l'arrivée des Ambahruniens aura eût tôt fait de la questionner sur l'histoire de son peuple, et la rencontre avec les dragons et leur magie risque pour sûr d'être une expérience assez intense.
Alignement : Sa’Hila vit pour et par les Graärh. Sa loyauté est toute acquise à son peuple et agira toujours dans l’intérêt général.
Proposition d'esprits-lié :
Bhediyon-ke-saath
Identité et caractéristiques
- Race : Graärh
- Sexe : Femelle
- Nom : Bhediyon-ke-saath (Celle-qui-danse-avec-les-fauves)
- Prénom : Sa’Hila
- Surnom : La Dompteuse, Danse-Fauve
- Date de naissance : Eté 1722 du calendrier Ambarhunien
- Age réel : 40 ans
- Age en apparence : 35 pour les Graärh, impossible à déterminer pour les Sans-poils
- Lieu de naissance : Une tribu nomade de Néthéril
- Lieu de vie : Légion Vat’Aan’Ruda
- Rang social :Naayak
- Poste/Emploi : Kamda Aaleeshaan
- Force : Moyen
- Endurance : Moyen
- Coordination (agilité/réflexe) : Très bon
- Furtivité : Moyen
- Perception : Moyen
Caractéristiques physiques
- Force mentale : Bon
- Education : Très bon
- Charisme : Bon
- Intuition : Faible
- Espérance/chance : Moyen
Caractéristiques mentales
- Résistance physique : Bon
- Résistance magique : Bon
Résistances
- Magie : Maître
- Expertise :
- Arme 1 : Epée : Bon
- Arme 2 : Armes d'hast : Bon
- Arme 3 : Mains nues/pugilat : Faible
- Arme 4 : /
- Habileté : Bon
- Navigation : Très faible
- Equitation : Très bon
- Dressage : Maître
Compétences
- Bonus : Dressage (L'ethnie Garal)
Bonus
Équipements
Arme principale : Bahumukee, la lame de la lune changeante
Lame très spéciale ayant la particularité de pouvoir changer de taille à la volonté de l’utilisateur, revêtant tantôt l’apparence d’une épée à une main, tantôt celle d’une lance. Le processus prend quelque secondes.
Autres objets : Bhavika, sa panthère noire. Mâle particulièrement imposant pour son espèce, il est très caractériel et ne laisse que les très proches de Sa’Hila l’approcher.
Elle possèdent également divers djembé, son instrument de prédilection.
Description physique
Pour une Graarh, Sa’Hila est plutôt dans la moyenne haute de sa race, dominant la foule de Sans-poil du haut de ses deux mètres quinze. Aussi, il est assez difficile de la rater. Avec son pelage brun-rouge moucheté d’or , elle est aisément identifiable. Assez court, il ne donne pas l’impression de fausser ses courbes. Elle en prend d’ailleurs extrêmement soin, mettant un point d’honneur à ce qu’il paraisse doux et lustré, malgré le climat aride de Néthéril.
Résultant d’un entraînement quotidien, sa silhouette est gracile et élancé, rappelant le félin qui sommeil en chaque graarh. Son maintient est droit, franc et majestueux. Tout en finesse, chacun de ses gestes est précis, sans fioritures. Loin d'être rigide, on pourrait appelé cela une distinguée retenue. Même si sa stature peut paraître imposante et intimidante, son regard adouci le trait. D’un beau bleu turquoise, ses yeux expriment une franchise et une intelligence à nul autre pareil, si bien que l’on s’y perd volontiers.
Derrière cette posture assez digne qu'elle s'est forgé toute ces années, les plus attentifs pourront néanmoins remarquer qu'elle contrôle difficilement les mouvements sporadiques de sa queue. Comme douée d'une vie propre selon les dires de certains, elle est une source d'embarras pour la graärh qui s'efforce de concentrer l'attention sur ses paroles plutôt que sur cet appendice qui a tendance à trahir ses émotions. Bien que de toute évidence il s'agit de tics involontaires, elle ne supporte pas qu'on lui fasse la remarque et un coup de griffes manucurées est si vite parti.
Par contre, elle est particulièrement fière des nombreuses griffures et morsures qui ornent ses avant-bras, stigmates de la domestication de Bhavika. Preuves de courage et de détermination, elle a toujours refusé de les effacer.
Coté vestimentaire, la simplicité reste le mot d’ordre. De par sa position, elle peut se contenter de porter d’amples robes de divers coloris, souvent dans les tons sombres mais toujours parsemés de paillettes d’or et brodées au blason de la Légion. Hormis quelques bracelets aux poignets et aux chevilles, c’est surtout sa singulière boucle à l’oreille gauche qui attire le regard. La plume qui compose l’objet provient d’un oiseau inconnu qu’elle rêve secrètement de retrouver un jour.
Description psychologique
Si vous êtes un Graärh, Sa’Hila apparaît comme quelqu’un de posée, réfléchie et bienveillante. Très intelligente et curieuse, elle n’hésitera pas à vous solliciter sur divers sujets pour forger son propre avis. Chaque avis lui importe et lui offre un angle différent de réflexion. De la sagesse des anciens à l’impétuosité des plus jeunes. Beaucoup penseront que c’est son rôle de chef qui l’y oblige, mais seuls ceux qui la connaissent un tant soit peu savent que c’est en fait une ouverture d’esprit né de sa curiosité naturelle. Quand on connait son credo “Pour se connaitre soi-même, il faut connaitre notre place dans le monde qui nous entoure”, on comprend mieux ce penchant pour la nouveauté.
Cette approche de la vie, couplée au mode de vie Graarh, fait qu’elle ne vit pas tant pour elle-même, mais pour toute sa communauté. Considérant tout les Graärh comme faisant partie de sa famille étendue, elle agit et prend les décisions pour le bien commun. Même si pour cela elle doit se montrer ferme et les imposer en montrant les crocs. Jusqu’à maintenant, jamais on ne l’a vu se mettre dans une réelle colère noire. Les Esprits seuls savent à quoi ressemblerait une telle explosion de négativité. Elle est aussi connue pour aimer danser, particulièrement lors des célébrations des esprits.
Si vous êtes un Ambarhunien, son attitude sera néanmoins toute autre. Elle n’est pas très au courant des autres Royaumes établis sur les autres îles, sa principale priorité étant de régler la question des pirates qui gangrènent son île. Cependant, s’il venait à rencontrer des représentants, son regard sera dur et sévère, et fera preuve d’une défiance inhérente à son peuple. Même si toutefois, son ouverture d’esprit nuancera cette méfiance. Et si un sans-poil arrive à attirer sa sympathie, elle fera alors preuve de curiosité. Prenant exemple sur son propre peuple, où certains Ashuddh se complaisent à répandre le chaos, et d’autres Graärh entièrement bons, elle sait donner une chance à un elfe, un humain ou même un vampire, de montrer patte blanche. Elle reste ouverte au dialogue mais gare aux faux pas, elle est intransigeante sur le respect de son peuple.
Si vous êtes un pirate, et bien bonne chance. Vous ne représenterez pour la Graärh rien de moins qu’un immonde animal qui une fois tué, ne mérite même pas d’être mangé. Déclarant chaque pirate et esclavagiste Ashuddh, Sa’Hila a ordonné l’abattage à vue des pirates. Il y a eu bien sûr quelques voyageurs innocents, sans aucun rapport avec les pirates dans le tas, mais au vue de la provocation des nouveaux arrivants, c’est de leur faute. On ne se balade pas comme une fleur sur un territoire occupé par un peuple opprimé sans en connaître d’avance les risques.
Enfin, si vous êtes un Baptistrel, vous serez sûrement les mieux considérés. Des échos qu’elle a entendu, Sa’Hila ne voit pas d’objection à les laisser vivre sur son île, les Maitres bardes étant pacifiques. Elle est même plutôt enthousiaste à ouvrir le dialogue avec eux, leur respect de la vie étant une qualité qu’elle apprécie.
Si beaucoup voient Sa'Hila uniquement comme l'Aaleeshaan de la Légion, c'est sans oublier qu'elle est une Graärh issue du peuple et que derrières les responsabilités et les devoirs qui échoient à son rang, se cache une femme dans la fleur de l'âge qui sait aussi profiter pleinement de la vie. Ses proches vous le diront, les levés et couchés de soleil sont ses moment préférés de la journée, quand l'astre teint le ciel de couleurs magnifiques. Durant ses moments de calme, elle adore se prélasser dans son hamac, en dégustant des mets originaux concoctés par les spirites Vache de la tribu, toujours amusés de voir que les Esprits pouvaient être aussi créatifs. Mais c'est bien pendant les divers célébrations des Esprits que tous peuvent voir la graärh Sa'Hila Bhediyon-ke-saath s'exprimer vraiment. Que ce soit en battant le rythme avec des percussions ou en dansant, elle est la première à entraîner les autres dans les festivités. Cet amour de la danse lui vient d'ailleurs directement de ses sœurs. Leurs façons de manier l'épée et la lance dans une sorte de danse mortelle, l'ont toujours inspiré, et bouger son corps au rythme de la musique a toujours été une façon de se rapprocher d'elles, d'elle-même, des Esprits, du monde.
Enfin, comme beaucoup de graärh, elle a grandit avec les contes et légendes de son peuple. Pour beaucoups, il ne s'agit que de fables allégoriques mais pour la Dresseuse, un fond de vérité s'y cache derrière et elle regrette parfois le choix de son peuple à persister dans les traditions orale, propices à la perte de tant d'informations. Il est évident que l'arrivée des Ambahruniens aura eût tôt fait de la questionner sur l'histoire de son peuple, et la rencontre avec les dragons et leur magie risque pour sûr d'être une expérience assez intense.
Alignement : Sa’Hila vit pour et par les Graärh. Sa loyauté est toute acquise à son peuple et agira toujours dans l’intérêt général.
Proposition d'esprits-lié :
Spoiler :
-Le Geai Moqueur: Esprit des dirigeants par excellence, le Geai Moqueur aura eut tôt fait de remarquer Sa’hila et de se lier à elle afin de la guider dans la voie du commandement. Sa capacité de communication en fait un allié précieux pour la cheffe.
-Le Cheval: Sa’Hila a toujours eu un don avec les bêtes. Que ce soit avec les graärh ou les animaux, elle a toujours su se faire accepter et communiquer efficacement. Le Cheval pousse donc ce don à son paroxysme et lui permet de profiter pleinement du potentiel des familiers.
-Le Lamentin: Indéniablement cohérent avec son caractère paisible et posé.
-L’Elan: En enveloppant sa notion de famille à toute la tribu et les graärh en général, l’élan lui assure un sens du devoir particulièrement fort.
-Le Cerf: Sa’Hila est inspirante et cet Esprit l’a bien compris en lui accordant son pouvoir.
-Le Dauphin: les Dauphins graärh ne sont pas très nombreux mais on les retrouve tous parmis les Nayaak dirigeants. Sa’Hila a la chance de faire partie de ceux-là.
-Le Cheval: Sa’Hila a toujours eu un don avec les bêtes. Que ce soit avec les graärh ou les animaux, elle a toujours su se faire accepter et communiquer efficacement. Le Cheval pousse donc ce don à son paroxysme et lui permet de profiter pleinement du potentiel des familiers.
-Le Lamentin: Indéniablement cohérent avec son caractère paisible et posé.
-L’Elan: En enveloppant sa notion de famille à toute la tribu et les graärh en général, l’élan lui assure un sens du devoir particulièrement fort.
-Le Cerf: Sa’Hila est inspirante et cet Esprit l’a bien compris en lui accordant son pouvoir.
-Le Dauphin: les Dauphins graärh ne sont pas très nombreux mais on les retrouve tous parmis les Nayaak dirigeants. Sa’Hila a la chance de faire partie de ceux-là.
Histoire
“Sa’Hila est née par une belle journée d’été, en même temps que ses deux sœurs, les jumelles Par’Mani et Par’Vati. Un vent, bien que chaud et sec, soufflait doucement sur la tribu d’Aaleeshaan Lakshaan, emportant les petits miaulements plaintifs de mes nouvelles-nées. Si Sa’hila était facilement reconnaissable à sa délicieuse couleur de chocolat, ses sœurs se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, jusque dans les moindres tâches de leur pelage de léopard. Si bien que même moi leur propre génitrice, je n’arrivais, et n’arrive toujours pas à les différencier… Il faut dire que pour les liées Souris comme moi, les jumeaux sont assez courant. Sa’Hila faisait donc un peu tâche dans ce trio de chatons et pourtant, il s’avéra qu’elle s’intégra parfaitement dans leur duo. Tenant son physique plus de mon côté et ses sœurs plus de celui de leur géniteur, leurs différences se complétaient très vite et devinrent inséparables. Bien qu’il s’agissait de ma troisième portée, je dois avouer qu’assurer moi-même la tâche ardue d’élever les filles était un plaisir coupable que je pris très à cœur. Traditionnellement, c’était Mahesh, qui aurait dû s’en charger, mais disons que j’ai toujours trouvé que les mâles étaient un peu trop, comment dire ? Butés et brutaux ? Alors attention hein, je ne dis pas qu’ils sont TOUS comme ça, mais je voulais que mes filles soient quand même plus raffinés que la moyenne. Bien sûr je lui accordai leur enseignement martial, mais pour le reste, c’était moi et uniquement moi à qui on doit ces belles, fortes, intelligentes et distinguées jeunes femmes.”
Chadna’Ha, Tribyoon d’Aaleeshaan Lakshaan.
“Sa’Hila ? Oui je l’ai bien connu petite. Il faut dire qu’elle ne passait pas inaperçue ! Sitôt le sevrage de Chadna’Ha finit, la petit curieuse s’intéressa de près comment je m'occupais des bêtes de la tribu. à ce moment, je ne comprenais pas pourquoi ce regard plein d’intelligence et d’ardent désir d’apprendre se destinait à être une Kisaan éleveuse de chèvres et de stymphalis. Mais quelques années plus tard, j’obtins ma réponse: loin de se diriger vers les Kisaan, elle ne faisait qu’accumuler des savoirs-faire et des connaissances sur les animaux. Seules, ces connaissances ne lui aurait servis à rien si seulement elle ne les mélangeait pas avec celles que ses sœurs lui rapportaient de leur propre formation chez les Shiikaree chasseurs. Honnêtement, je n’ai jamais vu un esprit de synthèse aussi poussé. Ce trio formait en vérité une conseillère qui devenait peu à peu, au fil des ans, une personnalité importante de la tribu. Travaillant tantôt avec nous, simples éleveurs à soigner les bêtes ou à améliorer la gestion des troupeaux, tantôt avec les chasseurs, leur donnant son avis et son expertise sur l’amélioration de leur techniques de chasse. C’est un peu pompeux de dire ça, mais c’est en partie grâce à moi que l’Aaleeshaan est ce qu’elle est aujourd’hui héhé.”
Ikshu, Kisaan de la Tribu d’Aaleeshaan Lakshaan.
“C’est Ikshu qui vous a dit de venir me voir hein ? Bon très bien, je vais vous parler de Sa’Hila. Au début, y’avait que Par’Vati et Par’Mani qui nous suivaient. Apprendre le métier suivant la tradition graärh, tout ça, j’vais pas vous faire un dessin je crois. Faut dire qu’elles étaient sacrément douées les deux petites. Leur duo est juste parfait. Elles ont assimilé nos techniques de chasse en moins de temps que chacun d’entre nous, et faut dire qu’il y en a de sacrément doués aussi hein. Bon, moi j’étais content hein. Elles faisaient du bon travail et c’était tout ce qu’on leur demandait en fin de compte. Et quand je pensais qu’elles ne pouvaient pas m’impressionner plus, voilà qu’elles osaient pas me présenter leur sœur kisaan ? Quel tête de trïd j’ai été ! Le temps que je capte que c’était grâce à elle qu’on avait d’aussi bonne recrues, que je lui refilais le commandement des expéditions de chasse. Elle avait quoi ? Quatorze printemps ? Oui c’est jeune, mais que voulez-vous hein, chez nous, seule l’efficacité est valorisée…”
Heramba, Shikaaree de la Tribu d’Aaleeshaan Lakshaan.
“Ce passage de la vie de Sa’Hila n’est pas très joyeux… Fort de son ascension social, elle choisit un mâle parmi les shikaaree afin d’honorer les Esprits et la tribu d’une nouvelle portée. Cet honneur me revint. Parmi tous ses prétendants, ce fut donc moi qui eu la charge de perpétuer la nouvelle génération. Il faut dire que nous avions tous les deux le même âge et étions en parfaite santé. Rien ne laissait prévoir ce qu’il allait arriver. Qui aurait prédit que de notre union, viendrait au monde une seule et unique petite boule de poils blanche, aussi pure qu’immaculée ? Comprenons-nous bien: une grossesse unique chez les Graärh, c’est aussi commun qu’un karapt vienne rendre visite à une Aaleeshaan. Et c’est bien pour cela que nous ne fîmes que peu surpris de voir débarquer quelques jours après, la Maîtresse des Cérémonies de la Légion. Peu surpris, mais il faut avouer, peu désireux de laisser notre petite Nirmala entre les griffes de la prêtresse. Malheureusement, les traditions étant faites pour être respectées, le destin de la petite ne nous appartenait déjà plus et déjà elle repartait à la Légion pour être formée et succéder à la prêtresse. Ce fut un vrai coup dur pour Sa’Hila. Si chez la grande majorité des Graärh, l’esprit de famille n’est pas très présent, il était suffisamment fort chez elle pour que le vide laissé par cette expérience y laissa de profondes blessures… Comprenez qu’on venait de lui enlever l’occasion de voir et faire grandir sa fille comme sa génitrice l’avait fait avec elle. Suite à ce qu’elle appela par la suite “cette traditionnelle injustice”, elle me répudia et n’essaya plus jamais d’enfanter. Je pense que c’est à ce moment qu’elle se voua corps et âme à la tribu. Enfin je pense. Pour combler ce vide dans son cœur en quelque sorte ?”
Chitraksh, Shikaaree de la Tribu d’Aaleeshaan Lakshaan.
“Oui effectivement j’ai connu Sa’Hila quand elle n’était pas encore Kamda Aaleeshaan. Par les Esprits, cela remonte à tellement loin maintenant ! à cette époque, elle n’était qu’une jeune Graärh prometteuse de la tribu. Elle et ses sœurs ont très vite attiré mon attention. Je dois avouer qu’observer sa montée au sein de notre communauté était très satisfaisant. La voir passer de Kisaan, puis Shikaaree pour enfin finir Nayaak... Très vite, on la vit comme ma digne successeuse. Ce qui, je ne vous le cache pas, est assez blessant, je ne suis pas si vieille quand même ! Même si effectivement, si je venais à mourir à ce stade, elle aurait sûrement été élue à ma place. Mais comme j’étais toujours valide et en pleine fleur de l’âge comme on dit, elle ne put s’élever plus haut que Voix de l’Aaleeshaan. Escortée par ses deux inséparables comparses et sœurs, nulle autre qu’elle ne pouvait mieux représenter la tribu à la Légion. Mine de rien, elle devint ma plus proche tribyoon, ses conseils avisés étant toujours utiles dans leur justesse. C’est pourquoi, il y a dix années, c’est avec un curieux mélange de fierté et de tristesse que je l’autorisai à tenter sa chance quand Kamda Adhira Aaleeshaan passa l’arme à gauche.Tristesse, car j’y perdrais peut-être une très bonne amie et élément de la tribu. Fierté car je savais que son aura au sommet de la Légion rayonnerait sur notre tribu également. Que voulez-vous, c’est graärh d’être ambitieux non ?”
Aaleeshaan Lakshaan.
“Des années qu’on faisait le trajet jusqu’à la Légion. Des années que ma sœur et moi étions la garde rapprochée de la Voix de l’Aaleeshaan Lakshaan. Il n’y eut donc aucune objections à ce que Sa’Hila prouve sa valeur pour le poste le plus important des Graärh. Nous redoutions jute que cette fois, un tournoi ne soit organisé comme pour l’ascension d’Adhira juste avant. Malgré toute l’affection que nous avions pour notre sœur et nos entraînements, il est clair que Sa’Hila n’a pas hérité de la force et la combativité de notre géniteur… Un tournoi aurai été plus que difficile pour elle. Fort heureusement, les Tribyoon optèrent pour la Quête. Et si beaucoup des prétendantes optèrent pour la chasse de divers créatures dangereuses, Sa’Hila choisit un défi plus original et qui sied mieux à son caractère. Dans une limite d’un mois, elle partit sans armes, sans rien d’autre qu’un peu de nourriture et de beaucoup de détermination. Ma sœur et moi, ainsi que deux autres chasseurs de la Légion, furent désignées pour constater la réussite ou l’échec de sa quête: apprivoiser un léopard mâle sauvage, seule, sans armes et sans aide. Et de vous à moi, elle a beau avoir une certaine affinité avec les animaux, ce n’était clairement pas suffisant face à un tel prédateur. Il faut soit une force supérieure pour s’imposer à la bête, soit, comme elle l’a d’ailleurs parfaitement exploité, une grande agilité et de très bon réflexes pour l’épuiser. C’était totalement fou. C’était comment dire ? Brute, mais beau à la fois. La graärh et la panthère, chacun luttant, l’un pour dévorer l’autre, et l’autre pour le dominer. Ce combat démontra parfaitement le savoir-faire de Sa’Hila, entraînant le fauve dans une danse sauvage et bestiale. Ce qui lui vaudra le surnom de Danse-fauve plus tard d’ailleurs. En deux semaines, elle parvint à l'apprivoiser. Deux semaines. Nous mais vous imaginez ? Certains diront que c’est du talent, d’autres que ces les Esprits qui l’ont aidé, mais tous s’accordent à dire que c’était très impressionnant. C’est d’ailleurs cet exploit qui décida les Anciennes à choisir Sa’Hila plutôt que les autres. Je me souviens en particulier de Tribyoon Eshana qui déclara …”
Par’Vati, Nayaak de Vat’Aan’Ruda.
“Si Sa’Hila est capable de faire d’une bête sauvage une amie, alors elle n’aura aucun mal à se faire entendre du plus belliqueux des Graärh. Oui c’est en effet mes mots. Et je les pense toujours. Depuis sa prise de poste à la tête de la Légion, elle n’a cessé de résoudre les quelques conflits entre les différentes tribus de l'île avec sagesse et raison. Je pense que c’est son expérience au sein de toute les strates de notre société qui fait d’elle une si bonne meneuse. Bien qu’atypique, c’est de cette rigueur qui l’a motivé toute ses années qu’elle récolte désormais les fruits. Et si vous voulez mon avis, une Aaleeshaan qui réfléchit plus avec sa tête qu’avec ses muscles, ce n’est pas plus mal. Kamda Adhira, que les Esprits me pardonnent, n’était pas simple à vivre tous les jours vous savez. Têtue et agressive, elle s’énervait assez vite quand on la contre-disait. Sa’Hila, elle, est plus posée et réfléchie, prenant en compte chaque avis afin de prendre la meilleure décision. Certains voyaient en cette approche une certaine faiblesse et par les Esprits ! Quel déroute quand elle leur montra qui était la cheffe dans la Légion ! Je pense qu’il faut la voir comme une mer calme et sereine, qui peut s’avérer aussi dangereuse qu’une vague géante. Personnellement, et comme beaucoup des nôtres, j’ai toute confiance en elle pour gérer la crise Sans-Poils. Depuis leur arrivée, beaucoup de mal a été fait à notre peuple et bien que visiblement, les envahisseurs soient plus dangereux que nous ne le pensions, elle a su faire les choses qu’il fallait pour préserver les intérêts et l’intégrité des Graärh. Avec l’aide des autres Tribyoon, elle a mis en place la contre-mesure pirate, preuve de sa détermination. Il est évident que les étrangers ont fait de la guerre un art et la violence, une partie intégrante de leur vie, aussi je ne pouvais que l''appuyer sur sa décision de recentrer nos forces et de rappeler les tribus côtières vers les terres intérieures. Il semblerait que les Ashuddh appelés pirates aient l'avantage sur la mer. Alors Sa'Hila a décidé que nous allons les prendre par la terre. Je ne suis pas une experte en stratégie, mais baliser un chemin sûr à travers le Canyon et les Marais me semble être une bonne idée pour éradiquer efficacement le mal à la racine. Ce travail de fourmi prendra un long moment, mais les Graärh préféreront mourir en essayant que de se laisser capturer !”
Eshana, Tribyoon de Vat’Aan’Ruda.
Liens
- Nirmala, fille unique : Séparées depuis sa naissance, le fait de ne pas avoir vu grandir sa fille unique a toujours été un trou béant dans son cœur. Son ascension en tant qu’Aaleeshaan lui permis de la voir plus régulièrement par la suite mais leur rapports ont toujours été sous le signe du partenariat entre Aaleeshaan et Maîtresse des Cérémonies, à sa plus grande tristesse. Les très nombreuses portées de Nirmala ont cependant ouvert une ouverture plus personnelle entre les deux femelles et régulièrement Sa’Hila essaie de combler un peu ce fossé qui s’est créé entre elles en allant régulièrement l’aider avec l’éducation des petits (et accessoirement combler son vide maternel).
- Par’Vati et Par’Mani, sœurs de portée : Si Par’Vati et Par’Mani sont liées par les Esprits des Inséparables et du Chien, on peut presque considérer qu’il en est de même avec leur sœur. Une véritable alchimie et complicité s’est installée entre elles depuis leur naissance. Si Sa’Hila est la tête pensante, alors ses sœurs sont le corps de leur trio. C’est simple, on ne les a jamais vus très loin les unes des autres. Et c’est d’autant plus vrai que les Inséparables sont les garde du corps officielles de la Kamda Aaleeshaan.
- Leksa Pram’heda, tribyoon : Malgré son jeune âge, la tribyoon a vécu des choses terribles et lui rappelle chaque fois où est son combat et pour qui elle se bat.
- Kalza’ha Asshudh : Il n’aura pas fallut longtemps pour que les vices de la Capitaine des Esclaves viennent aux oreilles de l’Aaleeshaan. Chaque jours que la Capitaine continue de respirer, renforce la détermination de l’Aaleeshaan d’exterminer les pirates.
Derrière le clavier
- Petite présentation : voir Janga 8D
- Particularité RP ? toujours les mêmes
- Rythme RP ? same o/
- Comment as-tu découvert le forum ? par l’oeuvre des saints Esprits 8D
- As-tu signé le reglement ? Aye Sir.