Mëryl Nalwaë a écrit:Début octobre de l'an 7 de l'ère d'obsidienne, à la frontière des royaumes elfique et Glorien
Elle lui avait promis, depuis déjà trop longtemps, qu’elle ne le retiendrait pas plus qu’il ne le fallait hors de la cité. Mëryl avait beaucoup avancé son entraînement, ils auraient pu se presser plus que cela, c’est après l’attaque des chimères qu’elle avait été réticente à fêter un mariage. Par respect, mais surtout, ayant peur qu’une guerre recommence. Voulait-elle réellement offrir cela à un enfant ? Mais il y avait aussi cette idée que, si depuis la dernière guerre, il restait si peu d’elfes, elle ne savait pas combien il pourrait bien en rester dans le futur. Mëryl s’était attachée à l’idée d’une vie, loin d’Estellin, libre à Gloria. Aegnor lui avait offert trois routes, lors de leur audience, avec leurs conséquences, leurs répercussions. Elle avait décidé de faire à sa tête mais surtout, de créer son propre chemin, les premiers pas vers une indépendance, une sérénité, une harmonie qu’elle avait recherchée longtemps. Il n’y avait pas de mauvais chemin, elle avait plus de mille ans pour s’égarer et refaire les sentiers. Ce n’était ni un symbole de rébellion, ni de haine. Mëryl était sereine, dans cet endroit qu'ils avaient déterminés pour la cérémonie. Les plaines étaient jolies, malgré l'air frais, les feuilles qui avaient beaucoup tombées. Elle n’avait jamais rêvé d’un mariage grandiose, qu’il soit arrangé ou pas, la petite rose avait été sélective sur ses invités. L’empereur, par principe ainsi que l’impératrice, Orfraie, amaury, par amitié, Aïasil, par la force des choses.
Sa mère lui avait dit qu’elle serait présente, la veille. La petite rose se sentait alourdie d’un fardeau, celui d’un secret, pourtant en présence de baptistrels. Elle n’avait jamais voulu qu’elle vienne, elle avait même tenté de l’en dissuader. Pour la première fois depuis longtemps, c’est Kälyna qui l’avait retrouvée, qui avait tenu à lui parler. L’enfant de l’abomination avait en son poignet le secret floral, bracelet d’or qui lui avait été offert par sa mère et dans la même main, la bague que sa tante lui avait offerte. Désobéirait-elle un jour ? Kälyna avait été autoritaire, lui ordonnant de ne jamais dire d’où ces objets venaient. Ses cheveux s’étaient défaits de l’éternelle tresse qui les tenaient, mais la chevelure de jais était si droite, si mince, malgré l’abondance qui se mêlait sans discipline à l’avant et l’arrière et ses épaules. Déposées sur une couronne de branches, sur sa nuque reposait des roses qu’elle avait créé magiquement. La forme de la robe qu’elle avait trouvée, elle, était simple, bien que blanche, mais elle avait tenu à cette petite fantaisie que d’avoir un tissu aux transparences, par-dessus le lin et ces bordurés aux formes de branches et de roses. Les manches longues étaient imposés par l’automne avancé, bien que cette enneigée soit celle à moins être gênée par le froid, hormis Orfraie.
Son fiancé et le célébrant étaient déjà présents. La petite rose, malgré son malaise de porter un secret, en un moment comme celui-ci, leva les yeux vers Zadkiel et lui sourit. Elle était paisible, bientôt, elle serait loin d’ici.Spoiler :
Ordre de rp:
Mëryl
Zadkiel
Aïasil
Amaury
Orfraie
Aegnor
Crissolorio
Kälyna
Arya
Zadkiel Tarannon a écrit:Il était resté loin de chez lui depuis trop longtemps, et même si prendre un peu de temps libre lui avait fait du bien, Zadkiel se refusait à rester oisif plus longtemps. Le moment n'était peut être pas le plus propice à célébrer un mariage, mais après tout pourquoi pas ? L'elfe regardait autour de lui, durant les premiers temps ce mariage lui avait paru d'une banalité infâme. Après tout qu'est-ce que c'était un mariage, à part la célébration d'un lien illusoire qui unissait deux personnes qui pouvaient se trahir à tout moment ? Est-ce que ça changeait quelque chose ? Bien sûr que non, sinon il n'aurait jamais accepté de se marier, il avait déjà bien trop de chaînes qui restreignaient ses mouvements sans s'en rajouter quelques unes de plus.
Mais... c'est ce qu'il se disait les premiers temps. Mais dans l'actualité des choses, devant l'aspect relativement grandiose, sur le plan émotionnel, que prenait cette cérémonie, Zadkiel commençait à douter. Après tout ce ne serait peut être pas aussi banal qu'il l'aurait espéré. Il chercha quelques temps le regard de Mëryl qui vint bien vite rencontrer le sienne, et sa future épouse lui lança un sourire, qu'il lui rendit. C'était rassurant de se dire qu'il n'était pas seul à vivre cela, qu'il allait partager ça avec quelqu'un.
Car après tout c'était vrai, Zadkiel avait longtemps était seul. Il était rare que la lame noire partage un quelconque but ou un quelconque rêve avec quelqu'un, il n'avait pas vraiment de "proches". Il avait bien Crissolorio, qui était une personne importante pour lui, mais sa place de régent supplantait bien vite sa place d'ami aux yeux de l'elfe. Et il devait bien se l'avouer, à part Mëryl, personne ne lui avait permis de s'évader quelques temps. Personne...? C'était peut-être bien vite dit, car l'image d'une certaine Vallaël était lentement en train de lui remonter en mémoire, et un sourire énigmatique se dessina sur son visage. « Je me demande bien si elle l'a retrouvée... » murmura-t-il.
Aïasil a écrit:Une paupière écailleuse se leva, dévoilant un diamant étincelant de rayon d'argent. Aïasil se réveillait là d'un long sommeil, qu'il fut nécéssaire de faire pour patienter jusqu'au fameux jour de l'union. Elle ne comprenait pas vraiment d'ailleurs ce que ce jour signifiait, de ce qu'elle avait pu en tirer de ses longues conversations avec Mëryl, visant à la convaincre de ne plus fréquenter l'elfe moche, c'est que c'était à partir d'aujourd'huis qu'ils se fréquentaient vraiment, et qu'avant c'était pour de faux, mais cela ne voulait pas dire grand chose, avant ils étaient ensemble et maintenant ils allaient être ensemble, la petite obsidienne n'y voyait absolument aucune différence, il y en avait bien une quelque part, mais elle était inquiète de la connaître. Mëryl tenait à ce lien là. Ce qui rendait la dragonnette désagréable - plus que d'habitude - au point de s'isoler dans la nature et refuser tout contact mental avec la rose. Cette dernière avait beau s'expliquer en long et en large pourquoi elle avait besoin de ce lien, les histoires de nom et de familles ne lui évoquaient rien, et vus que ça concernait Zad, Aïasil s'obstinait à ne pas vouloir comprendre et à dire que c'est crétin. Crétin signifiant bête, stupide et puis surtout innutile, parce que oui c'était totalement innutile, Aïasil aurait aussi bien pu utiliser ce temps perdu pour jouer avec Kaalys et puis elles avaient déjà leur lien à elles et Mëryl disait que ce nouveau lien n'avait rien d'émotionnel, alors a quoi bon ? En plus, quand ça ne l'amusait pas, le temps passait si lentement.. Pourquoi tant de choses ici étaient-elles si ennuyantes ? Si elle ne trouvait pas de quoi s'occuper l'esprit, elle se sentait fragile, et divers sentiments sortaient des tréfonds de son coeur pour refaire surface, la haine, la colère, la souffrance. Parfois Mëryl pouvait les remarquer au fond de ses yeux d'argents. Aïasil était contente que, même si elle faisait des choses débiles ces temps-ci, elle était au moins là pour elle...
Mais pas aujourd'huis, aujourd'huis elle devait donner de son précieux temps et de son attention à Zad le crétin, il fallait qu'elle aille enterrer son chagrin d'elle même en se trouvant un petit jeu qui ferait office de passe temps. Saboter ce qu'ils appelaient le "mariage" était une excellente idée, il y avait de grandes chances que ce soit drôle, mais comment faire ? Elle ne savait même pas comment ça fonctionnait, sa liée ne lui avait rien dit à ce sujet notamment parce qu'elle ne s'y intéressait pas certes, mais maintenant elle était en train de dormir dans les plantes au lieu de monter une farce amusante. Mais elle gardait bon espoir, l'occasion de voler ses "chaussures" a un quelconque dirigeant bipède se présenterait bien. Il faudrait attendre le moment propice... Elle avait encore quelques idées intéréssantes impliquant généralement la mort de Zad, mais pour la plupart irréalisable sans don feu, qu'est-ce qu'elle regrettait de ne pas l'avoir aujourd'hui, tout aurait été tellement plus simple...
Mais bon, les choses commençaient à s'agiter ou se tenait Mëryl, elle savait que le mariage consistait à un rassemblement de bipèdes copains de Mëryl, elle était curieuse de savoir qui, en reconnaîterait-elle quelques uns ? Peut-être des proies faciles pour ajouter un peu d'imprévu dans tout ça ?
Aïasil, d'humeur toujours aussi boudeuse mais piquée par la curiosité, s'aventura hors du buisson dans lequel elle avait trouvé refuge pour observer ce qui se tramait. La petite lune avait rejoins Zad en lui lançant un sourire qui coupa celui de la dragonne. Qu'est-ce qu'elle ne supportait pas cet énergumène !
Il y avait des trucs sur lesquels les bipèdes s'assayaient un peu partout, visiblement, le coté positif de tout ça c'est qu'il y aurait du monde à embêter. D'ailleurs elle se disait qu'elle n'aurait peut-être pas du bouder Mëryl mais lui demander si elle aussi pouvait inviter des gens qu'elle appréciait, et elle se demandait si Kaalys et la petite étoile auraient été cap' de faire le voyage...
Cependant devant l'horrible vision de Zad le moche et Mëryl réunis, Aïasil se ravisa dans sa réflexion et décrèta qu'elle ne lui parlerait plus pendant encore très très longtemps, au moins plusieurs jours, ou elle fugerait encore, ou elle ne savait pas. Par contre ce qui était sûr c'est qu'elle n'irait pas les voir sans une petite farce au coin de la gueule ! En attendant de trouver l'inspiration, elle parcouru à toute vitesse le terrain réservé aux visiteurs pour venir se cacher dans un autre buisson plus proche de l'entrée par lesquels étaient suceptibles de venir les invités.
Ce mariage allait être pénible pour elle ? Et bien il serait pénible pour tout le monde ! gare à vos molets !
Amaury Ataliel a écrit:Un mariage était une célébration dans laquelle il aurait toujours voulu mettre l'expression d'un profond amour, au point où deux êtres choisissaient de partager pour toujours le reste de leur vie ensemble, mais la réalité s'était souvent révélée être bien différente. Tant d'unions ne portaient pas ce sens, c'était des affaires d'héritage, d'argent ou de rang. S'il avait été un peu plus Ataliel qu'Amaury, vers quelle personne d'intérêt l'aurait-on poussé sans lui demander son avis ? Dans ce genre de moment, il chérissait plus que tout sa liberté, celle qui lui permettait d'aimer et de chérir Astrea sans que qui que ce soit n'ait à lui imposer son avis.
Il s'était inquiété alors quand il avait reçu cette missive. La petite rose n'aspirait-elle pas elle aussi à une certaine forme de liberté quand on avait tant voulu lui dicter toutes sortes de choix ? Elle ne lui avait encore jamais parlé de cet elfe, Zadkiel Tarannon, et il ne le connaissait pas non plus. S'aimaient-ils ? Cet homme désirait-il le meilleur pour elle ? Naturellement, il avait accepté l'invitation avec l'intention d'éclaircir ses interrogations, de s'assurer que c'était bien ce que son amie voulait et que personne ne l'avait contrainte à cela.
Ainsi, une fois arrivé sur les lieux, il s'était empressé de retrouver Mëryl et, une fois les retrouvailles passées, ils avaient longuement discuté sur ce changement dans sa vie. Comme il l'avait craint, ce n'était pas un mariage d'amour, mais c'était un choix qui venait d'elle et qu'elle acceptait pleinement. Que pouvait-il dire contre cela ? Elle voulait avant tout avoir des enfants, fonder une famille et il comprenait parfaitement ce désir. Il avait donc laissé derrière lui ses propres opinons pour lui souhaiter simplement le meilleur, espérant qu'elle puisse réaliser tout cela grâce à ce mariage qu'ils allaient bientôt célébrer.
Il ne lui restait plus qu'à s'assurer que l'homme qu'elle allait épouser se montre digne d'elle et qu'il n'allait pas lui faire de mal, que ses intentions ne soient pas mauvaises surtout, sans quoi il lui serait bien difficile d'accepter tout cela. Il tenait avant tout au bonheur de son amie et il ne la laisserait pas souffrir inutilement s'il pouvait faire autrement.
Le jour du mariage, le Chantebrise arriva parmi les premiers invités. L'ambiance était sereine pour le moment, si l'on ne comptait pas la présence d'une petite dragonne qui semblait bien défavorable à l'idée de cet événement. Était-ce par incompréhension, jalousie ou tout simplement parce qu'elle n'aimait pas le marié ? C'était un peu de tout cela à la fois, sans doute. Amaury se demanda s'il pourrait l'aider à ce sujet, mais elle n'avait pas l'air très disposée à la discussion pour le moment et il avait lui aussi d'autres préoccupations.
Calmement, il salua avec politesse les mariés avant de rejoindre sa place. Il marchait lentement, prenant le temps de s'approprier cet environnement qu'il ne connaissait pas et qui n'était pour lui rien d'autre qu'une immense obscurité dont il fallait deviner les formes du bout de ses doigts.
Mëryl semblait apaisée, bien que légèrement préoccupée par la présence de sa mère. Ainsi elle serait présente elle aussi ? Amaury était heureux qu'elle ait décidé de venir, même si cela impliquerait peut-être quelques problèmes. Son attention se porta alors sur le marié. Ce n'était pas vraiment dans son habitude de sonder les gens, mais il se concentra un peu plus sur son Chant-Nom, il avait besoin de connaître davantage son cœur et d'être certain qu'il allait prendre soin d'elle.
Zadkiel semblait être un homme plutôt bon, prêt à aider les autres et aimant que les choses soient bien faites. Il sentait qu'il y avait dans son lien avec Mëryl beaucoup d'amitié et que ce mariage lui convenait lui aussi. Tout comme la petite rose, il voulait fonder une famille. Amaury espérait donc que leurs vœux puissent s'exaucer aussi bien qu'ils l'espéraient, même si la fertilité de leur race leur demanderait certainement beaucoup de patience. Le Chantebrise se sentait donc totalement rassuré par cet événement et il ne s'y opposerait pas, puisque c'était ce qu'ils voulaient tous les deux.
Orfraie Ataliel a écrit:A l’instar de son cher cousin, Orfraie ne parvenait pas à imaginer un mariage sans amour. N’était-elle pas bien placée pour détester cela ? Elle qui avait fui son peuple, sa famille et ses responsabilités lorsqu’on avait voulu l’enchaîner à un homme qu’elle n’aimait pas ? Lorsqu’elle avait reçu l’invitation, l’ancienne princesse était demeurée très surprise et, malheureusement, un peu déçue. Mëryl et elle se connaissaient depuis toujours – bien qu’elles s’étaient rapprochées à Sandur – et Orfraie avait toujours espéré mieux qu’un mariage arrangé pour sa protégée… Mais celle-ci était libre de ses choix et l’Ataliel ne pouvait que la soutenir, c’était là son devoir en tant qu’amie et mentor.
Quant au futur époux, elle ne le connaissait pas personnellement. Elle refusait de se fier à ce qu’elle avait entendu sur lui, mais elle savait au moins qu’il était une Lame Noire et que, de ce fait, Mëryl partirait surement pour Gloria très prochainement. Une pointe de déception avait envahi le cœur de la Vampire, qui voyait son amie décliner son invitation à se rendre à Aldaria… Mais au moins serait-elle heureuse là-bas… Orfraie l’espérait sincèrement. Quant au blond, mieux valait-il pour lui de respecter et chérir la dernière des Nalwaë … Auquel cas le Dragonnière de Jade s’arrangeait le droit de lui tirer une flèche dans les fesses. Même loin, dans un autre Royaume, Mëryl resterait sous la protection de sa mentor.
Lorsqu’elle arriva sur les lieux, Orfraie chercha la jeune Elfette. Elle ne la trouva pas, toutefois, ou du moins cette dernière était prise par nul autre que Amaury. Plutôt que les déranger, la Vampiresse attendit que le Baptistrel se retire pour lancer son esprit vers celui de la Presque-Liée. Mëryl ne serait surement pas en mesure de répondre, mais rien n’empêchait l’Ataliel de lui dire quelques mots par télépathie. Ainsi, elle l’assura de son soutien et de son amitié, sans oublier de clairement lui dire que si elle avait, un jour, un problème quelconque, Mëryl pouvait la contacter. L’amitié était un concept précieux pour Orfraie, qui tenait à rester disponible en cas de besoin…
Par la suite, Orfraie trouva sa place. Tranquillement, elle vint s’asseoir à côté de son cousin. Elle lui offrit un grand sourire tout en glissant sa main dans la sienne, qu’elle serra doucement. Ce mariage allait bien se passer…. N’est-ce pas ? Car le dernier en date avait été … Perturbé. La Vampire espérait donc que ce ne serait pas le cas de celui-ci… Mais si Kälyna faisait une apparition, les choses risquaient de déraper, surtout avec la présence prévue d’Aegnor.Magie utilisée sur Mëryl :Télépathie
Le dragonnier n'est pas télépathe à la base, seul son dragon l'est et entre en contact avec lui (ou d'autres personnes d'ailleurs). Néanmoins les dragonnier les plus doués et expérimentés développe parfois un don qui leur est propre. Ils le découvrent souvent par accident en pénétrant involontairement dans l'esprit d'un bipède ou d'un animal qui aurait baissé ses défenses (sommeil, coma...)
L'écrasante majorité des dragonniers gardera un très faible niveau dans ce domaine, ils seront capables de rassurer ou de provoquer un très léger sentiment de peur/malaise chez les êtres avec peu de défenses (l'esprit bipède étant rarement sans défenses même pendant le sommeil) et de ressentir très confusément les sensations les plus extrêmes des sujets. Théoriquement il est néanmoins possible de la développer jusqu'à être capable de communiquer avec n'importe qui aussi facilement qu'avec un dragon et le pouvoir de "conscience unique" rend plus facile l'apprentissage de la télépathie entre dragonniers même si beaucoup d'entre eux n'y parviendront jamais que de façon très fragmentaire.
. Note importante : la puissance de télépathie d'un dragon et de son dragonnier ne s'additionnent pas. Ce sont deux pouvoirs distincts. L'un a simplement activé l'autre au fil du temps. Dragonnier remarquable
Aegnor Evanealle a écrit:¤ Apparition ¤La guerre arrivait, mais certains elfes pensaient à faire la fête. Aegnor n’allait pas leur jeter la pierre et surtout pas leur dire le contraire. Ils avaient raison, ils avaient bien raison. La guerre est une chose horrible ayant profondément blessé Armanda. Alors il faut la désacraliser, la moquer. Et faire la fête est l’un de ses moyens. Cela permet d’oublier, pendant l’espace d’un instant, la guerre. Oublier toute la tristesse et le mal qui en découle. Oublier tout ce qu’elle ait. Rire de la mort et de tout ce qu’elle entraine. Fête la vie, glorifier la vie et les joies qu’elle entraine pendant que nous le sommes encore. Ainsi un mariage allait avoir lieu. Un mariage entre conseillère elfique d’Estëllin et une lame noire de Gloria. Ou plutôt une ex-conseillère, la jeune elfette quitterait le royaume pour rejoindre Gloria. L’Evanealle trouvait cela dommage. Le royaume elfique allait non seulement perdre une conseillère, mais aussi une dragonnière. Il aurait pu s’y opposer. Oui, il aurait pu. Au travers de manœuvres politiques et autres. Mais non, il n’en fit rien. Il ne voulait pas être ce genre d’individu. Il ne voulait pas enfreindre la progression de la vie d’autrui. Cependant, il continuerait à surveiller avec une certaine attention le déroulement de l’existence de cette jeune elfette.
La guerre, comme elle arrivait, Aegnor n’avait pas de temps à perdre pour faire la fête. Ou plutôt, pas suffisamment de temps pour le faire. Malheureusement, il ne pourrait pas s’y rendre. Mais, c’était sans compter sur le conseil éclairer de son épouse qui lui indiqua que cela était possible. En effet, si l’empereur ne pourrait pas y être physiquement, il pourrait tout de même y assister. La magie, que ferait-on sans elle ? C’est ainsi que le souverain parvint à se libérer quelques heures dans son emploi du temps afin de confirmer sa présence et sa participation au mariage de la dragonnière.
Accompagner de sa femme, il s’allongea dans un endroit, en sécurité, avant de faire appel à la magie. Entrant dans une profonde méditation le blond fit apparaitre une projection astrale de son enveloppe physique. Fort heureusement, il savait exactement où allait se dérouler le mariage, aussi put-il apparaitre précisément à l’endroit prévu.
Bientôt, au milieu des quelques invités réunis, apparut le couple impérial qui s’empressa de saluer les participants et s’excuser pour cette apparition surprise en somme.
Crissolorio Ostiz a écrit:Ostiz avait appris par l'intermédiaire de Zadkiel lui-même lors d'un rapport de ce dernier sur les événements récents que celui-ci allait se marier. Et avec rien de moins qu'une dragonnière et conseillère elfique qui allait habiter avec lui à Gloria, ce qui était très intéressant... Crissolorio était certain que cela n'allait guère plaire au souverain elfique, mais bon. Ce n'est pas comme si c'était Ostiz qui était le responsable de tout ceci, certes, c'était un événement agréable pour lui d'un point de vue politique, mais là, on pourrait plus remettre en cause sa chance qu'autre chose. Dans tous les cas, en dehors de l'aspect politique, il restait que son ami avait trouvé une épouse et que c'était une très bonne chose.
Ainsi, le jour du mariage. Le régent avait dégagé quelques heures dans son emploi du temps pour pouvoir être présent à la cérémonie. Il s'était donc rendu dans l'aile du palais impérial dévouée au service de renseignements et était entré dans l'une des pièces servant à la projection astrale. Il suffit ensuite au gouverneur de se concentrer et de méditer pour créer une projection astrale de lui-même dans l'endroit où se déroulerait le mariage.
Il apparut ainsi sur les lieux de la cérémonie et put rapidement constater qu'il y avait beaucoup de monde par ici et pas n'importe qui de plus. Néanmoins, les deux acteurs principaux du jour ne seraient rien de moins que son ami Zadkiel et l'épouse de ce dernier "Merÿl Nalwaë". Ostiz d'un pas empreint de dignité s'approcha donc d'eux et les salua à la manière elfique en exécutant parfaitement la gestuelle avant de leur faire part de ses félicitations et hommages. Après tout, c'était eux qui se mariaient en ce jour et il souhaitait que leur union soit heureuse et prospère. Quand cela fut fait, il rejoignit le rang des invités qui assisteraient à la cérémonie. Il remarqua au passage l'empereur et l'impératrice des elfes. Ostiz, se demanda à quel point cette cérémonie agacerait Aegnor Evanealle, pas que le régent éprouvait la moindre satisfaction à cela, mais il doutait que le souverain du beau peuple soit uniquement tiraillé par le noble sentiment qu'est l'émerveillement de contempler l'union de deux êtres. Il restait un politicien soucieux du bien de sa nation après tout, comme lui. Et ce mariage profiterait sans doute plus à Gloria qu'à Estellïn finalement, même si bien entendu, les deux nations étant alliées, c'était loin d'être dramatique ou vraiment handicapant pour l'empire elfique. De plus, ce mariage n'avait de ce qu'il savait que peu de motivations politique, de ce fait ses quelques conséquences politiques devaient peut-être êtres secondaires pour les deux êtres qui s'unissaient en ce jour.
Invité a écrit:On aurait pu croire que tous les individus étaient arrivés pour le mariage entre Mëryl Nalwë et Zadkiel Tarannon jusqu’à ce qu’une pluie de roses rouges, noires et blanches apparaissent subitement. Lorsqu’elle cessa, un duo particulier venait de faire son apparition. Fièrement, les Vallaël s’avancèrent sans qu’aucune trace d’inquiétude ne vienne peigner leurs traits. Techniquement, la bannie des elfes, Arya, avait le droit de se trouver à cet endroit puisqu’il s’agissait du territoire glorien. C’était un peu plus compliqué pour la criminelle et ennemie publique que Kälyna représentait. En théorie, elle n’était la bienvenue nulle pas. Qu’arrivait-il si elle s’invitait? Ça.« Mais quelle jolie assemblée, il y a là bien du beau monde! Votre majesté, Régent, Baptistrel, dragonnière, nobles et ennemis. Je dois avouer que je me suis sentie mise à l’écart quant à cet événement unique. Vous ne pensiez tout de même pas que la mère de la mariée raterait le mariage de sa propre fille?! Un moment si important… »
L’or se posa sur chaque individu tandis qu’elle les mentionnait. D’abord sur le couple royal elfique, Crissolorio Ostiz, Amaury Ataliel, Orfraie Ataliel et l’assemblée en général dont elle nota la présence de ses parents Un large sourire se dessina sur ses lèvres noires. Son apparence n’avait pas changé pour l’occasion : sa peau était toujours aussi immaculée et formait un canevas à sa peinture colorée. Sa chevelure noire était libre au vent. Ce qui changeait était la couleur de ses vêtements. En effet, elle avait troquée sa robe noire pour une robe écarlate puisque l’on disait que le noir ou le blanc était mal vu en ce jour d’union. Son torse était joliment décoré de son corset en os de baleine.« …moment qui ne semble pas avoir la même importance pour tous. Les mariés vous ont invité pour partager leur union, cet événement unique dans leur vie, et c’est ainsi que vous les remerciez? En y assistant en projection astrale? J’aurais honte à votre place. »
Ce message s’adressait à Aegnor, Aramis et Crissolorio. Sa fille n’oserait probablement jamais leur dire que ça ne se faisait juste pas, mais la hors-la-loi n’était pas gênée de le faire et de leur faire comprendre le fond de sa pensée. C’était simplement irrespectueux! Le réalisaient-ils seulement?« Maintenant, célébrons joyeusement cette union dans la paix et la bonne humeur, voulez-vous? Vous ne voudriez tout de même pas que les mariés se rappellent de ce jour comme celui du Mariage Écarlate? »
L’elfette blanche s’avança parmi l’assemblée afin de prendre place à l’endroit réservé à la famille Vallaël. Mère et père ne semblaient pas très heureux de voir leur progéniture.
Invité a écrit:Mëryl allait se marier. Cette nouvelle, rapportée par Kälyna, avait laissé Arya sans voix. Pas qu’elle doutait des chances de sa nièce de trouver un époux convenable, mais étant donné qu’elle avait élevé la petite rose pendant des années, cela laissait un sentiment étrange étreindre son cœur… D’autant que les deux soeurs n’étaient pas invités ! Bon … D’un certain point de vue, Arya le comprenait. Käly et elle étaient bannis du Royaume des Elfes et ne pouvaient donc pas y pénétrer… Mais cette union n’allait pas avoir lieu en dehors d’Estëllin, en dehors même des frontières Elfes ? Ou à la lisière, plutôt ?
Ce fut donc avec joie que la Blanche accepta l’idée de sa sœur et s’apprêta pour ce mariage, troquant arme et armure pour une robe bleue des plus belle. Nuls bijoux vinrent embellir l’ensemble, les nombreux tatouages d’Arya suffisant amplement à cela. En effet, la plupart des lignes blanches et noires étaient visibles, dont l’immense rose qui se trouvait sur son épaule gauche et que le dos nu de sa robe dévoilait de la plus exquise des façons. Lorsqu’elle fut prête, Arya récupéra la peinture de sa sœur et s’évertua à tracer une copie de sa rose dans le dos de celle-ci puis, s’étant prise au jeu, continua à l’aider et à se servir de son corps comme d’une immense toile.
Et, lorsque l’heure vint, leurs doigts se nouèrent et elles disparurent.
Une pluie de rose blanches, rouges et noires tomba à leurs pieds lorsqu’elles firent leur apparition… Pour le moins spectaculaire. Arya s’était composé un masque d’indifférence et ses émeraudes se promenèrent sur l’assemblée tandis que sa sœur prenait la parole, énonçant tout haut ce qu’elles pensaient toutes deux. L’idée d’un mariage écarlate tira un sourire à la plus jeune, qui prit de nouveau la main de sa sœur et la tira vers leurs parents.
Les expressions de Trinïel et Zardän Vallaël étaient indéchiffrables, à mi-chemin entre la peur, la honte et la colère. Que ressentaient-ils vraiment alors que leurs deux filles s’approchaient pour assister à cette union à leur côté ?
« Père, mère, cela est un immense plaisir que de vous revoir. Quoi de mieux que d’assister à cette union… en famille ? »
Un sourire carnassier étira les lèvres de la bannie quelques secondes durant, puis elle se recomposa une expression plus avenante tandis qu’elle se tournait vers les mariés. Arya avait-elle reconnu Zadkiel ? Évidemment ! Et le regard qu’elle avait posé sur lui était sans équivoque, car elle se souvenait parfaitement de son numéro de charme : fait-lui du mal ou déshonore la et tu préféreras être mort qu’entre mes griffes.
Mëryl Nalwaë a écrit:Tout le monde était installé et ils étaient là, prêt à commencer la cérémonie. Ils avaient sautés bien des étapes, la cultivation des plantes, les gâteaux, la rencontre des familles…Cela aurait été improbable et qui les aurait vraiment blâmé de ne pas suivre cette tradition ? Après que leurs vœux soient prononcés, il y aurait bien un repas, probablement un peu modeste mais la plus part des invités les plus riches n’étaient même pas présents. Mëryl s’était amusée à se demander qui se plaindrait du festin, Orfraie peut-être ? Elle l’imaginait mal faire sa princesse capricieuse. Amaury ? Inutile d’y penser, C’était impossible. Parlant de celui-ci, la petite rose s’était avancé vers lui et avait posé une main sur son épaule, un doux sourire aux lèvres, lorsqu’elle l’avait vu. Le remerciant d’être présent, Mëryl étreint son ami avant de se diriger vers orfraie. Elle avait entendu son message télépathique, s’était arrêtée un moment, mais l’Ataliel n’allait pas s’en sortir ainsi. La vampire fut aussi graciée d’une étreinte. « Tu ne t’en tireras pas comme ça, Orfraie. » souffla-t-elle, tout sourire, avant de la relâcher en échappant un rire cristallin. Entourée de ces gens qu’elle aimait, elle oubliait un peu, l’angoisse de voir sa mère ici. Elle aurait aimé prendre Aïasil dans ses bras à ce moment, cela devait être tellement beau, de voir sa dragonne, entre les broderies et les transparences de sa robe blanche. Aussi ne se gênait-t-elle pas pour communiquer ces émotions d’affection à la dragonne, du mieux qu’elle le pouvait dans les circonstances de leur lien incomplet. « Aïasil, ne souhaiterait tu pas nous voir, toutes deux, magnifiques entres les feuilles orangées, belles dans notre nature opposée. »
Elle aurait beau penser ces paroles, d’aussi fort qu’elle le voulait, la dragonne d’obsidienne l’entendrait-t-elle ? Mëryl quitta Orfraie lorsqu’elle vit apparaître Aegnor et sa femme. Elle comprenait qu’ils soient pris à leurs obligations, même si considérant la nature intime de ce mariage, elle ne leur en aurait pas voulu de ne pas se présenter. L’enfant de l’abomination, un sourire serein aux lèvres, se pencha pour exécuter son salut cérémonial d’une manière suffisamment gracieuse pour rendre hommage à cette robe. Lorsqu’on lui permit, elle se releva et vint faire sa révérence, basse, devant le régent Glorien. « C’est un honneur de vous rencontrer Sir Ostiz. J’espère pouvoir faire plus ample connaissance avec le régent du royaume de mon mari lorsque je rejoindrai Gloria. »
Un peu nerveusement, la petite rose se retourna vers le célébrant qui les attendait. Tentait-t-elle de gagner du temps ? Peut-être…L’enfant de l’abomination se demandait un peu, quelque part, si sa mère allait vraiment venir, elle en doutait, à présent. « Dame Nalwaë, tous les invités sont présents, désirez-vous commencer la cérémonie ? » Son cœur manqua un battement, elle entrouvrit la bouche un moment et figea avant de répondre « O…oui, évidemment. » Prononça-t-elle à voix basse, dans sa timidité habituelle. Mëryl s’approcha à nouveau de Zadkiel, releva la tête pour l’observer dans les yeux. Un moment d’angoisse la prit, c’était maintenant que sa décision atteignait le point de non-retour. Ces orbes claires et perçantes seraient celles du seul homme avec qui elle n’aurait jamais le droit de consommer une union. Et qui viendrait lui dire qu’elle n’avait pas le droit, si elle devait changer d’idée ? C’était ce qu’elle voulait, à ce moment.
Elle ne résista pas lorsque leurs poignets furent liés par la magie végétale, malgré un soubresaut léger. La petite rose relâcha la tension avant de voir tomber, sur la tête de son fiancé, un pétale de rose, puis deux, cinq et…tout autour d’eux, les pétales rouges noires et blanches tombaient comme la pluie. La voix retentit dans la clairière comme un coup à son cœur.
Une voix qui dans le passé, avait fait sursauté son cœur tant elle en avait été privée, avait illuminé ses sourire et fait couler ses larmes. Celle qui avait prononcé les mots les plus doux et les plus cruels. Sa mère, une image qui aurait dû être la plus douce, emplie d’amour et de réconfort, une image qui la terrifiait. Pourquoi, pourquoi devait-elle toujours être couverte de cette peinture aux mirages de mort ?
Sans bonjour, sans un regard et sans un je t’aime, elles étaient là et prononçaient leurs indignations. Mëryl, recula d’un pas en baissant la tête, craignant la réaction d’Aegnor, mais elle s’arrêta en se souvenant du lien qui la restreignait physiquement. Il ne devait pas être brisé, pas avant la fin de la cérémonie. La petite rose releva la tête d’un élan de courage et fit un pas en avant. « Mère, tante. » ses lèvres se mirent à trembler, mais elle se contenait. Hors de question de pleurer, pas aujourd’hui. « Aurais tu pris la mauvaise habitude de m’oublier, maman ? » froncant un peu les sourcils, dans une grâce dont elle ne se détachait jamais, Mëryl s’expliqua. « J’entends vos confrontations et vos plaintes. Mais je ne vous ai pas entendu prononcer mon prénom. As-tu seulement posé ton regard sur moi ? » Étais-ce trop demander que sa mère lui adresse la parole le jour de son mariage ? Mëryl baissa la tête et détourna le regard. « Majesté, nos poignets sont déjà liés, je ne vais pas arrêter la cérémonie. Si votre désir est qu’une enfant demande à sa mère de quitter son mariage, je n’aurai de choix qu’obéir. Dans le cas contraire, elle ne partira pas. Il en revient donc à vous. »
Mëryl Nalwaë a écrit:Pour la raison de son absence Zadkiel saute son tour:
Le Glorien est heureux de revoir Arya mais lorsque Kälyna et Arya surgissent, il ne réagit pas beaucoup, préférant rester silencieux.
Tour d'Aïasil, tu as 5 jours.