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Prénom et nom



Identité de votre personnage

Race : Humain
Nom : Kohan
Prénom : Nolan
Surnom : "l'Empereur-Enfant", "le Divin Souverain", "le jeune Coq".
Date de naissance : 20 Février 1745
Age réel : 18 ans
Age en apparence : 18 ans-19 ans
Lieu de naissance :  Aldaria la Lumineuse
Lieu de vie :  Sélénia la Majestueuse
Rang social : Noble
Poste/emploi :  Empereur du Royaume Sélénien

Caractéristiques (Cliquez ici pour les compétences)


Force physique : Moyen
Agilité : Moyen
Furtivité : Faible
Réflexes : Moyen
Endurance : Moyen
Résistance : Moyen

Force mentale : Très bon
Perception : faible
Intelligence : Bon
Prestance/charisme : Très bon
Navigation : Moyen
Magie : Très bon

Epée : Maître
Dague et poignards : Médiocre
Armes d'hast : Médiocre
Armes contondantes : Médiocre
Hache : Médiocre
Fouet : Médiocre
Art du lancer : Médiocre
Bouclier  : Moyen
Arme de trait : Moyen
Mains nues/pugilat : Bon
Equitation : Bon
Dressage : Moyen


Equipement


Arme principale : Korentin lui a légué Ondine, Eau dormante. Il s'agit d'une magnifique épée, très ancienne, qui se transmet de père en fils depuis de nombreuses générations. L'arme est une épée bâtarde et peut se manier à une ou à deux mains. Elle dispose de deux glyphes différents mais tous deux liés à l'eau. Le premier est un glyphe de propriété et si quelqu'un tente de dérober l'épée, celle-ci se transforme instantanément en eau. Le second est un glyphe d’assèchement simple qui permet de déshydrater son adversaire à chaque coup porté.


Autres objets :

Une belle arbalète réalisée dans un bois rare et magnifiquement ouvragée avec des motifs, en argent massif, représentants des aigles.

Un destrier, pur-sang, à la robe couleur dorée, avec une crinière claire et une tâche en forme d'étoile blanche sur le front. Le fougueux étalon se nomme "étoile du soir".



Description physique




L’empereur de Sélénia est un très beau jeune homme qui suscite bien des convoitises auprès des demoiselles de la Cour. Ce dernier possède la noblesse de traits typique de la lignée des Kohan. Nolan arbore un front haut, des pommettes saillantes et la mâchoire un peu carrée, caractéristiques de ses ancêtres. Ses traits ciselés et aristocratiques renvoient une impression de fermeté et de force de caractère. Ses prunelles mordorées luisantes de vivacité et sa fossette au menton contribuent à son charme. Un nez fin et droit rehausse la sculpturale beauté de son visage, encadré par une chevelure dorée qui s’écoule en mèches soyeuses jusqu’à ses épaules.

Sa bouche rosée, aux lèvres minces et finement ourlées, esquisse souvent un sourire, énigmatique, amusé voire franchement moqueur. La carnation du jeune souverain, pâle en hiver, se couvre d’un halé doré dès l’arrivée des premiers rayons de l’été.  

Sa voix grave, au timbre velouté, possède des sonorités agréables et son ton autoritaire rappelle qu’il appartient à ceux nés pour régner et habitués à se faire obéir d’un seul mot. Ce dernier s’exprime généralement d’une manière posée, avec une diction parfaite, bien que sous l’effet de la colère ou de l’agacement son ton se fasse plus cinglant ou sa répartie pleine de verve.

Doté d’une haute stature, environ 1 mètre 84, d’une silhouette élancée et d’une musculature harmonieuse, il possède une allure athlétique et racée. Bien qu’assez fin, les exercices physiques auxquels il s’astreint depuis l’enfance ont forgé un corps dynamique, bien proportionné avec des épaules larges, un joli torse, de longues jambes et des muscles souples et déliés.

Habitué à évoluer parmi la haute société depuis son plus jeune âge, l’ empereur, possède le maintien qui sied à un individu de son rang. Son port de tête est altier et sa démarche royale, pleine d'assurance et de fierté. Sa prestance et son charisme naturel attirent tous les regards; Le jeune homme le sait et n'hésite pas à en jouer. Du reste, il déteste passer inaperçu et cherche souvent à attirer l'attention, car accoutumé à être le centre du monde.

Le dirigeant du Royaume Sélènien revêt les plus somptueux atours, taillés dans des étoffes rares et précieuses. Mais si Nolan est habitué à porter de la soie, il ne se sent jamais aussi bien que lorsqu'il enfile des tenues simples et confortables pour aller s’entraîner à l'épée ou galoper dans les plaines environnantes. Au moins, ce dernier peut bouger à son aise et dépenser son trop plein de vitalité, sans crainte de déchirer ou de salir ses habits d'apparat.

Description mentale




Enfant, Nolan était une véritable petite terreur, qui rendait infernale l'existence de son entourage, de par son tempérament turbulent et facétieux. Le garçonnet débordait d'énergie et n'était jamais à court d'idées lorsqu'il s'agissait d'inventer de nouvelles bêtises ! Adorant courir, grimper aux arbres et faire des farces aux domestiques, le petit Kohan ne se préoccupait nullement de son futur rôle d'empereur. Tout ce qui l'intéressait, c'était rire et s'amuser à des jeux de capes et d'épées, voire devenir un héros et un très grand épéiste. Bien que vif et intelligent, le gamin détestait les heures interminables passées à étudier sous la férule d'un précepteur, ainsi que les innombrables règles de politesse et de maintien auxquelles le protocole le soumettait.

Né avec une cuillère en or dans la bouche, Nolan avait tout pour être heureux, hormis une chose: l'amour de sa mère. Le petit garçon souffrait énormément du rejet et du manque d'affection de Valentine Kohan, qui ne semblait s'intéresser qu'à sa petite sœur, Victoria. Fort heureusement, son père se montrait très affectueux avec lui et veillait sur son éducation. Ce dernier donna même ses premières leçons d'escrime et de pugilat à l'enfant.

A l'âge de huit ans, un événement bouleversa radicalement le cours de sa jeune existence. Le petit Kohan devint l'otage d'Aldakin du Néant, le prêcheur, et ce dernier tenta de lui inculquer les principes de la divinité du vide. Cette période fut très difficile pour le petit garçon qui rejetait en bloc ces préceptes imposés et craignait de ne jamais revoir son père. Depuis ce jour-là, Nolan cherche à s'endurcir et à devenir le plus fort et influent possible, afin qu'une telle chose ne se reproduise plus à l'avenir.

Élevé dans la fierté de son sang, le jeune empereur désire toujours se surpasser et repousser ses limites aussi bien mentales que physiques. Il se soumet quotidiennement à un rude entrainement pour se perfectionner à l'épée ainsi qu'à la magie.  Faisant preuve d'une grande autorité, c'est un meneur d'homme né, capable de se faire respecter et de gagner la loyauté de n'importe qui. Toutefois, s'il n"y prend pas garde son courage peut se transformer en témérité et sa fierté en arrogance.

Extrêmement déterminé et persévérant, celui-ci ne renonce jamais à une idée qui lui tient à cœur et est prêt à tout pour parvenir à ses fins, même à ruser ou à user de son charme. Bien qu'il puisse parfois se montrer très entêté et impatient, le souverain fait preuve d'une maturité et d'un sérieux admirable pour son jeune âge.

Le jeune homme voue une admiration sans borne aux valeurs d'honneur, de bravoure, de loyauté et de justice, qui lui ont été inculquées très jeune par son père,  Korentin Kohan. Plus que tout au monde, il désire s'en montrer digne et constitué un exemple pour son peuple.

Habitué à être entouré d'une foule de courtisans et de politiciens, Nolan s'est composé un masque, et affiche souvent une assurance sans faille, soucieux de son apparence et désireux de correspondre à l'image idéale d'un empereur. Il déteste laisser transparaître ses émotions et seules ses mires pailletées d’or ou les intonations de sa voix le trahissent parfois. Toutefois, derrière cette "façade" lisse et assurée, l'héritier de la couronne se révèle être un homme sensible, ayant vécu des événements difficiles et perdu trop tôt l'insouciance de son enfance.

Adolescent, Nolan était joyeux et plein de fouge. Son trop plein d'énergie et l'ardeur de sa jeunesse l'amenait à se lancer dans des situations périlleuses. Couronné Empereur, ce dernier cherche à cultiver d'avantage de tempérance et à acquérir plus de sérieux. Mais malgré tout, il demeure tiraillé entre la conscience de son rôle politique, le fardeau du pouvoir et son désir de liberté et d'aventure. Très ambitieux, celui-ci cultive de grands projets pour sa Nation et rêve de construire un Royaume fort, juste et prospère.

Cependant, les troubles ayant conduit à la scission de l'Empire lui ont fait perdre une part de son idéalisme de jeunesse. Dirigeant son Royaume d'une main de fer, il est conscient qu'il devra maîtriser les règles du pouvoir s'il désire conserver celui-ci entre ses mains.

impétueux et empli de vie, l'empereur a bien du mal à rester assis entre les murs de son palais, tant il est avide de découvrir de nouvelles choses ou de sortir à l'extérieur.  Il déteste voir son autorité remise en question et peut parfois se montrer susceptible lorsqu'on aborde des points sensibles. Méfiant envers les inconnus et n'appréciant guère les faux-semblants ou l'hypocrisie, il est contraint de s'en accommoder et estime que cela fait partie du jeu des intrigues prévalent à la Cour.  Le jeune Kohan considère l'amitié comme une chose très précieuse qu'il n’octroie pas à la légère et se montre très fidèle et loyal le cas échéant.

Alignement :  Nolan possède un alignement neutre à tendance bénéfique. Juste et droit, c'est un homme bon qui a à cœur de devenir un monarque vertueux et clairvoyant. Toutefois, il peut se montrer sévère et implacable envers ceux qu'il considère comme les ennemis de la Couronne ou de son peuple. De même, celui-ci peut déroger à certains de ses principes moraux si la situation l'impose.




Histoire




L'histoire de la famille Kohan remonte à ces temps immémoriaux où un chef pirate nommé Judovik Kohan érigea les fondations de ce qui deviendrait l'empire des Hommes. Cette noble lignée a maintenu son pouvoir et s'est prolongée de siècle en siècle jusqu'à l'empereur actuel Nolan Kohan.

Années 1745 à 1750


L'héritier d'Aldaria

Nolan Kohan naquit le 20 Février de l'année 1745 lors d'une froide nuit d'hiver où la neige tombait abondamment et recouvrait d'un linceul glacé le château où résidait la famille du Duc d'Aldaria.  Le front dégoulinant de sueur, Valentine Kohan subissait les souffrances de l'enfantement, dans le large lit à baldaquin de sa chambre nuptiale, entourée de matrones et de sages-femmes chargées de l'assister durant son accouchement. Ses gémissements de douleurs furent bientôt suivis du vagissement d'un nouveau-né hurlant à pleins poumons.

- C'est un garçon ! Un héritier pour le Duché d'Aldaria ! s'écria l'une des sages-femmes d'une voix emplie d'allégresse, en s'emparant du noble rejeton afin de le présenter fièrement à sa génitrice. Aussitôt cette annonce fut suivie des cris de joie de toutes les personnes présentes dans la pièce. La naissance d’un héritier mâle représentait un événement faste et terriblement attendu, aussi bien pour les membres de la famille régnante que pour les habitants du Duché. Tous s'extasièrent sur l'incroyable vigueur du nourrisson qui laissait présager une santé de fer et un tempérament d'acier.

Soulagée d'être enfin délivrée de cette pénible besogne, la duchesse poussa un soupir et détourna ses prunelles céruléennes, ne daignant même pas gratifier d'un regard cette petite chose rose et vagissante. Ainsi cet être frêle était son fils ? La chair de sa chair ? Pourtant, la jeune femme ne ressentait qu’une profonde lassitude et cette « créature » informe, au front ridé par la naissance, ne lui inspirait aucun sentiment d'affection, ni même un quelconque intérêt. Ce dernier aurait tout aussi bien pu être le rejeton d’une parfaite inconnue tant il lui semblait étranger. Pour un peu, Valentine en serait venue à regretter les longs mois de grossesse et la douleur endurée pour lui donner la vie. En valait-il seulement la peine ? Jamais, elle n'avait désiré cet enfant...Mais, qu’importe, il s'agissait du fils de Korentin, pas du sien, même si son sang coulait dans ses veines et qu'il était le fruit de ses entrailles.

Prétextant la fatigue et une langueur soudaine, la blonde refusa de lui donner le sein et demanda à ce qu'il soit immédiatement confié aux soins d'une nourrice. La première dame d'Aldaria estimait avoir accompli son devoir en donnant le jour à un héritier et que son rôle s'achevait là.

Si Valentine n’éprouva aucun bonheur, suite à cette naissance, il n’en alla pas de même pour son époux, Korentin Kohan, qui en devint pratiquement fou de joie. Dès que ce dernier posa son regard sur ce petit être, à la tête recouverte d’un fin duvet doré, il sentit son cœur déborder d’amour pour lui et se jura intérieurement de le protéger envers et contre tout. Le Duc était aux anges et sentait au plus profond de son âme qu’un lien indestructible les unissait, maintenant et à jamais. Ce dernier nomma le nourrisson, Nolan, car c’était un prénom qu’il affectionnait tout particulièrement.

Au cours des premiers mois qui suivirent la naissance, Korentin se révéla tellement subjugué par la grâce de son fils qu’il ne remarqua guère l’attitude glaciale de son épouse et son désintérêt manifeste envers celui-ci. Jamais la jeune femme ne prenait l'enfant dans ses bras, ne s'enquérait de lui ou ne le réclamait à ses côtés. Bien au contraire, sa simple vue semblait lui inspirer une vive répulsion, faisant se froncer ses sourcils dorés et se pincer ses lippes rosées en une moue de dégoût.

Lorsque l'homme prit enfin conscience de l'attitude peu chaleureuse de son épouse, il  tenta de relativiser en se disant que Nolan était  leur premier né et que Valentine éprouvait sans doute quelques difficultés à s’habituer à son nouveau rôle de mère. Quant au fait que leur fils soit confié à une nourrice, cela peina fortement le Duc qui aurait préféré que sa mère le nourrisse avec son propre lait et lui prodigue de l'affection maternelle.
Toutefois, ce dernier ne s’en offusqua pas outre mesure, car cette pratique était des plus courante parmi les gens de la noblesse.

Par ailleurs, aveuglé par l'amour immodéré qu'il portait à sa ravissante épouse, Korentin ferma les yeux sur ce qui n'était, finalement, qu'une chose vénielle.

Durant ses tendres années, Nolan grandit en force et en joliesse, devenant un enfant adorable, débordant de vitalité, de joie et d’imagination…surtout quand il s’agissait de faire des bêtises ! Les couloirs du palais résonnaient de ses rires, de ses cris ou du martèlement de ses pas et, mutin et facétieux, il adorait faire enrager ou taquiner les domestiques. Mais, ces derniers se montraient indulgents envers ce garnement qui savait si bien user de son charme de chérubin et de ses grands yeux mordorés afin d'éviter une punition ou une réprimande.

Au fur et à mesure de sa croissance, sa ressemblance avec son père se faisait chaque jour plus troublante. En effet, le petit héritier d’Aldaria était le portrait craché de Korentin au même âge ! Seule la chevelure dorée que le gamin avait hérité de sa mère les différenciait.

En tant que futur Duc d’Aldaria, Nolan reçut une excellente éducation et fut initié dès sa prime enfance au maniement de l’épée, à l’équitation, aux règles de maintien en société ainsi qu'aux rudiments de la géographie, de l'histoire, des lettres, des mathématiques et des sciences afin de devenir à l'avenir un dirigeant cultivé et clairvoyant.

Le bambin se révéla vif d’esprit et d’une curiosité insatiable mais également très dissipé et rebelle quand il s’agissait d’obéir ou d’apprendre ses leçons. Son précepteur, un homme rigide et austère se plaignait souvent des « frasques » de son jeune élève auprès de son père, espérant que ce dernier userait de son autorité pour faire entendre raison à ce garnement, ô combien turbulent. Hélas, Korentin était incapable de se montrer sévère envers Nolan et souvent il luttait pour conserver son sérieux et ne pas éclater de rire quand le professeur lui racontait la dernière facétie du petit duc. L'homme songeait avec attendrissement qu'il lui ressemblait en tout point au même âge.

Si les relations père-fils se révélaient chaleureuses et harmonieuses, il en allait tout autrement de celles mère-fils. Valentine continuait à se montrer distante et négligente à l’égard du petit garçon, malgré les tentatives désespérées de ce dernier pour l’amadouer et briser la carapace de glace qui les séparait.

Elle ne le voyait que rarement et dès qu’il tentait de l’approcher, son attitude guindée et le regard courroucé qu’elle lui lançait, suffisaient à figer l’enfant sur place. Pourtant Nolan aurait tant aimé attirer l'attention de sa mère et parvenir à gagner son amour…La duchesse était tellement belle avec ses magnifiques boucles dorées, ses traits exquis et ses prunelles azurées qui la faisait ressembler aux magnifiques elfes des légendes que lui contaient sa gouvernante. Le garçonnet la contemplait avec émerveillement, rêvant secrètement de se blottir dans ses bras, de caresser sa peau d'albâtre et de velours, de passer les doigts dans les fils d'or de ses cheveux et d'emplir ses narines de son parfum suave.

Sa mère lui paraissait tellement inaccessible, tel un doux mirage ou un songe qui s'effaçait dès les premières lueurs de l'aube et il rêvait de pouvoir un jour la conquérir ! Quand, par hasard, ce dernier la croisait dans les couloirs du palais, le chérubin lui adressait son plus beau sourire et lui lançait un regard si attendrissant qu’il aurait fait fondre le cœur de n’importe qui. N’importe qui, sauf sa mère…Insensible au charme enfantin de ce délicieux minois, Valentine s’éloignait d'une démarche dédaigneuse sans lui accorder la moindre attention, tandis que Nolan refrénait à grande peine des larmes de déception.

A l'instar de tous les enfants, il désirait être cajolé, aimé et susciter de l’intérêt de la part d’une mère douce et aimante. Bien sûr, celui-ci disposait de plusieurs nourrices, prêtes à lui prodiguer des soins, mais leur dévouement ne remplaçait en rien l’amour maternel qui lui faisait si cruellement défaut. Heureusement, son père l’adorait et Nolan le lui rendait bien, savourant pleinement leurs moments d'intimité. Malheureusement, l’homme était fort accaparé par son rôle de dirigeant et contraint de souvent s'absenter en raison de voyages diplomatiques, ce qui déchirait l'âme du petit garçon.

Le soir avant de s’endormir pour gagner les rivages mirifiques du pays des rêves, le gamin s'imaginait en train d'embrasser et de  gagner le cœur de la plus belle femme du monde : sa maman.

Les années passèrent et l’enfant continua à grandir, recevant l’éducation qui seyait à un futur Duc, mais ne se préoccupant guère du futur rôle qui lui échoirait. A cet âge, il était inconscient du fardeau des responsabilités qui reposerait un jour sur ses épaules et ne pensait qu'à se livrer à de multiples espiègleries.  

Les saisons s'écoulaient à Aldaria et l'existence suivait paisiblement son cours; puis, un jour, le ventre de Valentine commença à s’arrondir et quelques mois plus tard, elle mit au monde une enfant prénommée Victoria. La fillette possédait de magnifiques boucles dorées, semblables à celle de leur mère et des prunelles d’un bleu saphir, aussi étincelantes que des joyaux.  Nolan accueillit cet heureux événement avec une joie immense, espérant que sa sœur grandirait très vite et serait en mesure de l’accompagner dans ses jeux de cape et d’épées. La duchesse elle-même sembla enchantée par la naissance de sa fille et sa beauté s'épanouit, plus radieuse que jamais  ! Cette fois-ci, et contrairement à son attitude vis-à-vis de Nolan,  elle prit soin d’allaiter Victoria et s’en occupa avec la tendresse et l’affection qui caractérisait une mère.

Korentin ne manqua pas de remarquer cette différence de traitement entre leurs deux enfants et son cœur s'affligea de cette iniquité. Dès lors, il redoubla d'attention envers son fils, tentant à sa manière de compenser la froideur et l’indifférence de Valentine à son égard. Agacée par ces manifestations de tendresse paternelle, son épouse alla même jusqu’à lui reprocher de négliger leur fille ! Embarrassé, l'homme se défendit de la moindre attitude de favoritisme mais dû admettre en son for intérieur qu'il ressentait une profond affection voire une légère préférence pour son garçon. Probablement, car tous deux  partageaient une étonnante ressemblance, aussi bien sur le plan physique que mentale. En revanche, Victoria n’arborait aucun de ses traits; contrairement à lui, elle possédait une apparence gracile, des cheveux couleur de blé et des mires aussi bleutées que l'océan. Sans doute, en raison d'un caprice des esprits, se disait-il songeur.
Néanmoins, Nolan n'était pas au bout de ses surprises car un autre événement de taille allait bouleverser son existence feutrée de petit héritier.

Années 1750 à 1752:


La réapparition de la magie et le vol des dragons

L'année 1750 signifia le retour de la magie, suivie peu de temps plus tard par la renaissance des dragons ! Plusieurs œufs venaient d'être découverts et donnèrent naissance à ces êtres superbes qui hantaient les légendes de son enfance.  Émerveillé par cette fabuleuse nouvelle, Nolan insista pour qu’on lui lise tous les grimoires qui traitaient de ces créatures mythiques et espérait pouvoir en chevaucher un plus tard !

Passant son temps à rêvasser et s'imaginant voler dans le firmament bleuté sur le dos d'un de ces reptiliens, l'enfant devint plus dissipé et turbulent que jamais.

- Je ne veux plus devenir Duc, car c’est ennuyeux ! Je préfère parcourir le monde et devenir un héros ainsi qu’un tueur de vampires ! Moi Nolan, je serai l’homme le plus fort d'Ambarhùna, et chasserai les vampires qui menacent notre belle cité…

Ces paroles firent lever au ciel les yeux de son précepteur qui répondit d’une voix, non dénuée de sarcasme:

- Voyez-vous cela…Je doute fort qu’une fois Duc d’Aldaria vous ayez le temps de courir par monts et par vaux, étant donné les lourdes obligations qui vous incomberont.

En effet, si l’année 1750 avait été celle du renouveau de la magie, elle signifiait également le retour de ces ténébreux prédateurs. Et malgré les efforts de son entourage pour préserver son innocence d’enfant des problèmes des adultes, le garçonnet, en raison de son insatiable curiosité possédait la fâcheuse habitude d’écouter aux portes. C’est ainsi qu’il apprit les sombres nouvelles concernant la politique d'Ambarhùnéenne, notamment l’avènement d’un terrifiant prince des vampires, nommé Lorenz Wintel. Ce leader aussi cruel que charismatique désirait sortir les enfants de la nuit des souterrains et se venger des humains et des Elfes, leurs ennemis jurés.

Un peu effrayé, par ses horrifiantes nouvelles, le bambin décida de dissimuler son épée en bois sous son oreiller et de regarder sous son lit, avant de se coucher, pour vérifier qu’aucun vampire ne s’y cachait.

Son existence aurait pu être parfaitement heureuse sans l'incompréhensible froideur de sa génitrice.

Encouragé par son père, Nolan faisait d’énormes efforts pour se faire apprécier de sa mère. Lorsqu’il se trouvait en sa présence, il tentait de se montrer le plus sage et obéissant possible, tempérant ses ardeurs enfantines, ce qui pour le garçon énergique qu’il était, représentait un véritable défi ! Malheureusement, aucune de ses tentatives ne parvint à attendrir le cœur de la splendide duchesse.

Un matin, Nolan et Victoria se trouvaient dans la chambre de Valentine pendant qu’elle se pomponnait, veillant jalousement sur sa précieuse beauté. De temps en temps, elle cajolait la fillette, assise sur ses genoux et qui la regardait en gazouillant, les yeux emplis d’admiration.

Installé sur une chaise, Nolan observait la scène d’un œil morne, se sentant exclu de cette complicité mère-fille. Une foule de questions lui traversaient l’esprit : Était-ce parce qu'elle était une fille et très jolie que sa mère aimait tant Victoria ? S’il devenait aussi sage, doux et mignon consentirait-elle enfin à lui accorder un regard ?
Le petit garçon ressentait de la jalousie, à la fois pour sa sœur, si belle, si douce et qui parvenait si bien à s’attirer les faveurs de Valentine. Et également pour cette dernière, car Victoria n’avait d’yeux que pour elle…

Amer, il demanda de sa petite voix flûtée :

- Mère, pourquoi vous l’aimez comme ça Victoria et pas moi ?

La duchesse fit mine de n’avoir rien entendu et continua à fixer son magnifique reflet dans le grand miroir qui se trouvait sur sa commode, tout en brossant la rivière d’or de sa chevelure.

Quelques minutes plus tard, Nolan reposa la même question avec insistance. Excédée, la jeune femme poussa un profond soupir avant de répondre :

- Ce n’est pas vrai, je vous aime tous les deux pareil.

Le garçonnet fixait sa mère qui lui tournait le dos, se mirant dans la psyché, fascinée par sa propre image, et avec la fougue et la spontanéité de sa jeunesse, il s’écria :

- Menteuse ! Pourquoi tu mens tout le temps ?

La première dame d'Aldaria sursauta et se retourna lentement en dardant ses prunelles céruléennes, aussi froides que des glaciers, sur son fils. Ses lèvres rosées étaient pincées d’indignation et de dégoût.

- Sale petit garnement…comment oses-tu parler ainsi à ta mère ?

Nolan sentit la colère gronder en lui et d’un geste brusque, il se leva de sa chaise et renversa la table basse sur laquelle étaient disposés les précieux onguents et les élixirs de beauté de sa mère. Les fioles se brisèrent dans un bruit cristallin et leur contenu se répandit sur le sol. Effrayée par la scène, Victoria éclata en sanglots.

Aussitôt, la duchesse ordonna à l’une des servantes de ramener le gamin dans sa chambre et qu’il soit grondé et privé de dîner, en guise de punition. Puis, elle massa ses tempes en songeant que l’énervement causé par cet affreux chenapan risquait de ternir l’éclat de son teint et de faire apparaître des fils d’argent dans ses mèches flavescentes.

Au prix de grands efforts, Korentin parvint à apaiser le ressentiment de son épouse envers leur enfant; mais depuis ce jour-là, Nolan ne tenta plus de gagner l’affection de sa mère, désormais, elle ne lui inspirait qu’un sentiment de répulsion. Et pour la première fois de sa vie, lorsqu’il posait les yeux sur le masque angélique de son visage, il la trouvait laide…tellement laide.

Fin de l'an 1 de l'ère d'Obsidienne à la fin de l'an 2


L'arrivée des Almaréens


Nolan continuait à couler des jours paisibles et insouciants à Aldaria, la cité Blanche. Un matin alors qu’il s’entraînait à l’épée avec un maître d'armes, comme à son habitude, il apprit qu'un nouveau peuple venait de faire son apparition sur Ambarhùna: les Almaréens. Nul ne savait d'où ils venaient, hormis que leur lieu d'origine était une contrée perdue au-delà des océans.

Guidés par l'Esprit du Néant, ces farouches guerriers armés de leurs puissantes épées de verre noir, décimaient tout sur leur passage...Cette période s'avéra très sombre pour les Ambarhùnéens et les villes humaines tombaient, les unes après les autres, sans que personne ne puisse contrer leur irrésistible avancée...

Bien qu'il ne soit pas en mesure de comprendre les subtilités de la stratégie militaire, le petit garçon, rien qu'en observant les visages aux traits tirés et le regard inquiet des adultes qui l'entouraient, comprit que la situation était grave. D'ordinaire les grandes personnes semblaient ignorer la peur et posséder une solution pour chaque problème de la vie courante.

Qu'allait-il se passer si les Almaréens parvenaient à conquérir le continent ? Seraient-ils tous obligés d'adopter ce nouveau et étrange culte de la divinité du vide ? Tant de questions se bousculaient dans son esprit et, malheureusement, demeuraient sans réponses...

Cependant, l'espoir finit par renaître grâce aux Baptistrels qui proposèrent une trêve et une rencontre entre les délégations de chacune des trois races; leur objectif était de conclure une alliance afin de repousser les Almaréens. Il s'agissait d'une idée astucieuse et Nolan était persuadé qu'elle déboucherait sur une inévitable victoire des Amarhùnéens. Hélas, la réalité n'est jamais aussi simple que dans le monde chimérique des rêveries et les hommes du Néant préparait une nouvelle offensive...Un combat décisif était sur le point de débuter et resterait connu dans les mémoires sous le nom de la Bataille des Bois Sombres.

Une nuit, les troupes Almariennes dissimulées dans les forêts environnantes, prirent d’assaut le domaine Baptistral, où s'étaient réunies les délégations humaines, Elfiques et Vampiriques, bien décidés à en finir d'un coup avec les importants représentants de ces trois peuples. Surpris par cette attaque inattendue, en nombre plus réduit et désarmés, comme l'imposait les règles des Baptistrels, ceux-ci crurent leur dernière heure arrivée ! La défaite semblait inéluctable et ils ne durent leur salut qu'à l'intervention des dragonniers qui pénétrèrent dans le plan astral afin de combattre Néant. L'effet ne se fit pas attendre et l'armée Almarienne fut mise en déroute par les renforts Elfiques. Cette fois-là, les habitants d'Ambarhùna l'avaient échappé belle, mais remporter une victoire ne signifie pas gagner la guerre. Et les fiers guerriers du Néant ne comptaient pas en rester là, comme le montrerait l'avenir.

Cependant, en parallèle, d'autres événements se préparaient et allaient bouleverser le cours de l'Histoire des Hommes...

Deux empereurs pour une seule couronne


Sur son lit, l'empereur Gregorist rendait son dernier souffle, ignorant que sa mort allait plonger l'Empire dans le plus grand chaos de son Histoire.

Dans le plus grand secret, Fabius Kohan complotait afin de s'emparer du trône et évincer son cousin Korentin de la succession. Cela n'était guère surprenant, car il avait toujours détesté ce dernier depuis l'enfance. Sans compter qu'une mauvaise plaisanterie du Duc d'Aldaria avait coûté un œil à son cousin. Mais, l'heure de la revanche venait de sonner et la vengeance était un plat qui se mangeait glacé.

Non content d'usurper la couronne, ce fourbe de Fabius alla même jusqu'à faire accuser Korentin de traîtrise et d'assassinat sur la personne de Grégorist. Cette terrible machination et l'accusation de régicide valurent à l'infortuné Duc d'Aldaria de croupir dans les geôles Gloriennes pendant que l'intriguant se faisait couronner empereur.

Quant au petit Nolan, il accompagna sa mère et sa sœur à Gloria où il assista au couronnement de Fabius et apprit la trahison de son père. L'enfant n'en croyait pas ses oreilles ! C'était impossible, comment son père si droit et attaché à la royauté aurait-il pu se rendre coupable d'un acte aussi abject ? Il s'agissait forcément d'une erreur et les rumeurs qui disaient le contraire étaient des mensonges éhontés ! Quant à ce borgne de Fabius, le garçon l'avait toujours détesté en raison de son regard torve et de la manière dont il rôdait autour de sa mère...

En effet, la ravissante Valentine semblait n'avoir d'yeux que pour ce barbu à un œil et flirtait avec lui, usant de son charme comme une vile courtisane. L'enfant sentit son cœur se révulser devant un tel spectacle et encore plus lorsque l'homme fut sacré empereur. Quelle injustice, c'était son père qui devait occuper cette place, pas ce vulgaire comte de Laindain.

Pendant qu'il le fixait, le bambin sentit la haine et le dégoût sourdre dans son cœur ! Quel dommage qu'il n'ait pas pensé à emporter sa petite épée avec lui pour terrasser le méchant Fabius et venger l'honneur bafoué de son père !

Toutefois, le perfide nouvel empereur n'eut pas la possibilité de profiter des festivités de son couronnement, car un incendie se déclara, plongeant la salle de réception dans un chaos innommable. Encore aujourd'hui, le souvenir des flammes, de sa peur et des pleurs de sa sœur Victoria hante la mémoire du jeune Nolan.

En sa qualité de souverain, Fabius décida de conclure un accord avec les Almaréens, espérant s'en faire de nouveaux alliés et mettre fin à la guerre. Après d'interminables négociations, ce dernier ratifia un traité autorisant les hommes du Néant à vivre sur ces terres et à répandre leur culte, à condition que cela soit de manière pacifique.
Mais, le borgne n'avait pas prévu que son cousin parviendrait à s'évader et que ses opposants commenceraient à ériger les fondations de la rébellion. Korentin prit la tête des rebelles et s'installa à Aigue-Royale pour mener la reconquête de son trône. Ainsi débuta une longue opposition entre les Rebelles et les Impériaux.

Hélas, en ces temps troublés, les loyautés pouvaient se révéler bien fragiles et Fabius allait l'apprendre à ses dépends.

Dans les griffes de Néant

Aldakin le Prêcheur décida de mettre en application le plan qu'il fomentait en secret depuis des mois. Faisant main basse sur Gloria, l'homme fera promulguer des lois interdisant l'usage de la magie, considérée comme une hérésie, et la possession d'objets magiques.

Le serviteur de Néant prendra également en charge l'éducation de Nolan, désirant faire de l'héritier du trône un pion malléable pour ses futurs projets. Cette période se révéla extrêmement difficile pour l'enfant qui détestait le Prêcheur en raison de sa sévérité et de ses règles éducatives rigides.

Tous les jours, le petit prince devait étudier les préceptes de Néant, pendant plusieurs heures, au point d'en avoir la nausée ! Sans compter qu'Aldakin l'obligeait à dîner en tête à tête avec lui et à prier la divinité du vide chaque soir avant d'aller se coucher ! L'Almaréen se montrait aussi intransigeant avec l'utilisation de la magie et avait durement réprimandé le bambin lors de ses désobéissances.

Nolan souffrait de cette situation et, la nuit, recroquevillé dans son petit lit, il priait secrètement les déesses pour qu'elles le libèrent et qu'il puisse revoir son père adoré.

Plusieurs mois s'écoulèrent, mais un jour son vœu le plus cher fut exaucé.

Aldakin du Néant prit la tête de troupes Almariennes et marcha sur Althaia la romantique pour s'emparer de la cité mirifique. Celui-ci avait pris soin d'emmener avec lui le fils de Korentin afin de disposer d'un moyen de pression sur le dirigeant dissident. Pourtant, l'approche d'un dragonnier devait remettre en question les plans qu'il échafaudait.

Peu avant minuit, Achroma et sa dragonne Silarae se posèrent dans le campement des Almaréens. Le prêcheur, informé de la venue de l'ancien, ordonna au garçonnet d'entrer dans une malle. Afin d'obtenir une plus grande soumission, le serviteur de Néant mentit et expliqua qu'un méchant vampire était envoyé pour l'assassiner et qu'il devait se cacher.

Nolan, déjà apeuré par les rugissements du dragon et les cris des soldats s'empressa d'obéir et se faufila dans une grosse malle. Son petit cœur battait à tout rompre dans sa poitrine lorsqu'il entendit des éclats de voix et le bruit d'armes métalliques qui s'entrechoquaient. De longues minutes passèrent avant que le petit garçon n'ose soulever le couvercle de la malle pour observer la scène qui se déroulait à l'extérieur.

Il ouvrit de grands yeux en apercevant un vampire immense, armé d'une faux, en train de combattre le serviteur de la divinité du vide ! Aussitôt sa peur fit place à une intense curiosité et l'enfant se glissa hors de la malle avant de se dissimuler derrière un râtelier afin de les espionner à sa guise.

Subjugué par la puissance et la rapidité des deux combattants, le petit prince renversa le râtelier, dévoilant ainsi sa présence...

C'est alors qu'Aldakin montra son véritable visage et fondit sur le gamin pour abréger ses jours. Terrifié par cette réaction inattendue de son "tuteur", le fils de Korentin poussa un grand cri et ferma les yeux, s'attendant à être transpercé. Quand il les rouvrit, Nolan remarqua qu'Achroma avait contré l'attaque du prêcheur et sauvé sa jeune existence.

Dès après, le prince et le vampire quittèrent les lieux sur le dos de Silarae afin de regagner Aigue-Royal où Korentin les attendait impatiemment.

Cet épisode marqua profondément Nolan qui n'oublia jamais cette énorme frayeur ainsi que le splendide vol de dragon qui s'en suivi. Serré contre l'ancien et sentant le vent frais caresser son visage, il contempla la splendeur du firmament nocturne, criblé d'étoiles, et savoura l'intense bonheur de réaliser l'un de ses rêves d'enfant.

Mon père, ce héros

Aigue Royal: la cité souterraine et le cœur de la rébellion. Désormais, c'était sa nouvelle demeure. Nolan éprouva un intense bonheur de revoir enfin son père ! Après ces longs mois de séparation, les retrouvailles père-fils furent des plus affectueuses. Le petit garçon ne quittait plus Korentin, espérant récupérer ce précieux temps qui leur avait été volé.

L'empereur rebelle qui s'était toujours montré très protecteur envers son fils redoubla d'attention et consacra une partie de son temps à son éducation, tentant de lui inculquer les principes de courage, d'honneur et de détermination propres à l'illustre lignée des Kohan. En outre, l'homme s'occupa personnellement de l'entrainement à l'épée du gamin qui, depuis son plus jeune âge, montrait de grandes dispositions en la matière !

Nolan débordait d'admiration pour son père qui apparaissait comme un véritable héros à ses yeux ! Le garçonnet ressentit une immense colère envers Fabius quand son père lui révéla sa traîtrise, ce dont l'enfant n'avait jamais douté, ainsi que celle de Valentine.

En entendant ces paroles, Nolan ressentit un étrange mélange de colère et de tristesse...Il venait de découvrir que l'ambition et la soif de pouvoir corrompaient l'esprit des Hommes et les poussaient à commettre les pires ignominies. Mais, aussi que même un être cher pouvait faire cette chose horrible qui s'appelait la trahison...

Ce jour-là, il eut le sentiment qu'une partie de sa candeur juvénile venait de disparaître à jamais...

Par ailleurs, profondément marqué par sa mésaventure avec Aldakin du Néant, le petit prince était prêt à tout pour s'endurcir et devenir plus fort afin de lutter contre les ennemis de la rébellion.

Une bataille sanglante restera pour toujours gravée dans sa mémoire: celle de l'Aube Rouge. Les impériaux, bien décidés à en finir avec leurs rivaux donneront l'assaut sur Aigue Royal. Les partisans de Fabius parviendront à pénétrer dans les galeries tortueuses et à y semer le trouble parmi leurs ennemis, en nombre plus restreint et moins équipés. Le combat s'annonçait perdu d'avance pour les hommes de Korentin, quand une série de rebondissements leur permit de redresser une situation pour le moins désespérée ! Finalement, les impériaux retourneront bredouilles dans leur capitale tandis que les rebelles pleureront leurs morts et leurs blessés...

Nolan était trop jeune pour participer aux combats, toutefois, il en retiendra l'extrême violence, les douloureuses pertes ainsi que l'idée que rien n'est jamais joué d'avance et qu'un simple grain de sable peut signifier la différence entre victoire et défaite.

Cependant, tandis que les rebelles soignaient leurs plaies et que les impériaux regagnaient la capitale, une nouvelle menace planait sur Ambarhùna. La divinité du Néant avait libéré une série de perles, semant la mort et la destruction sur le continent. Les Ambarhùnéens devront leur salut aux déesse qui s'opposeront à l'action de leur terrible frère.

Hélas la paix n'était encore qu'un lointain mirage, car d'autres événements se préparaient dans l'ombre. Un mystérieux voyageur représentant d'une ancienne race oubliée et porteur de la prophétie des marcheurs, lança un appel désespéré aux peuples d'Ambarhùna pour sauver leur monde d'un ennemi plus terrifiant que Néant !

C'est ainsi que débuta l'épopée des marcheurs dont le but était de se rendre dans les profondeurs du continent pour récupérer le cœur de Néant, dérobé par une créature maléfique, connu sous le nom du tyran blanc. Mais, ils échoueront dans cette aventure, signant l'avènement d'une ère de ténèbres. La domination du dragon Albinos était sur le point de commencer...

Fin de l'an 2 de l'ère d'obsidienne à l'an 5




Exil au milieu des sables du désert


- Nolan, ne discutes pas ! Il faut que tu rejoignes le Protectorat le plus vite possible.

Korentin s'adressait à son fils d'une voix ferme et tentait de garder l'air le plus digne possible, malgré l'inquiétude et l'épuisement qui se lisait sur son visage. La situation sur Amarhùna était devenue plus que critique et le Blanc avait étendu ses ailes argentées sur la quasi-totalité du continent...Ce tyran désirait prendre la place des déesses et ériger une Théocratie où il serait le maître et le dieu unique.

A présent, le seul îlot de paix était Sandur, une cité au milieu du désert d'Esfelia, protégée par une barrière magique érigée par les déesses. Tous ceux qui désiraient s'opposer à la domination du Blanc et bénéficier de leur protection devaient rejoindre ce lieu nommé le Protectorat.

En entendant ces paroles, Nolan lutta pour refréner les larmes qui lui montaient aux yeux et s'écria d'un ton plein de fougue.

- Je ne veux pas, je préfère rester ici et combattre avec toi. Je ne suis pas un lâche ! Jamais je ne partirai sans toi !

L'empereur rebelle poussa un soupir, il ne connaissait que trop bien le caractère entêté du garçonnet, avec qui il fallait parfois ruser pour obtenir le résultat escompté. L'homme regarda son fils et sa voix se radoucit.

- Nolan, tu es le prince héritier, ta vie est trop précieuse pour que je laisse quoique ce soit t'arriver. Tu représentes l'avenir de l'empire, est-ce que tu comprends ça ?

L'enfant acquiesça silencieusement et baissa la tête pour dissimuler les larmes qui coulaient sur ses joues.

Korentin s'approcha de lui et caressa doucement ses cheveux d'or, avant de se baisser pour étreindre son gamin.

- Tu pars en premier, mais je te rejoindrai très bientôt. Je t'en fais la promesse mon fils, un jour on se retrouvera, même si pour cela il faut affronter une série d'épreuves...

Soudain, ils furent interrompus par un garde des lames écarlates qui s'approcha d'eux et dit d'un ton embarrassé:

- Excusez-moi majesté, mais nous devons fuir avec le prince héritier, la gravité de la situation ne nous permet pas d'attendre davantage...

C'est ainsi que Korentin vit son fils disparaître, en compagnie d'un de ses hommes de confiance, ignorant que plusieurs années passeraient avant qu'il ne soit en mesure de tenir sa promesse.

Au terme d'un long et périlleux voyage, Nolan rejoignit le Protectorat où de nombreux partisans de son père, politiciens, soldats, hommes du peuple veillèrent sur sa sécurité. L'endroit comptait également de nombreux elfes qui, pour la plupart, soutenaient la cause de Korentin.

Durant cette période incertaine, l'enfant bénéficia d'un tuteur et devint la pupille de Rachèle Kohan, la mère de feu l'empereur Gregorist et de la princesse Esmelda. Cette femme douce et d'une rare intelligence veilla jalousement sur ses intérêts et s'occupa de parfaire son éducation de futur héritier.

Nolan eut également la désagréable surprise de découvrir que Fabius se trouvait lui-aussi au Protectorat. Néanmoins, le borgne ne pouvait rien tenter contre le fils de son ennemi, sans attiser de nouvelles tensions. Sans compter que la lutte contre le tyran blanc nécessitait de laisser de côté, provisoirement, les vieilles rancunes.

Quant à son père, le petit prince avait appris qu'il était retenu par le Blanc dans une affreuse prison, nommée Mornes-Flammes. La peur et l'indignation emplissaient son cœur à l'idée des mauvais traitements que l'homme devait y subir.

Fort heureusement, après une très longue captivité et une évasion rocambolesque, l'empereur rebelle parvint à fuir ses geôliers et à rejoindre les terres protégées. Après avoir retrouvé son fils et ses partisans, il unit ses forces à celles des esprits afin de défaire le dragon tyran.

Pendant plusieurs années, les protégés et les Théocrates menèrent une lutte acharnée, jusqu'au jour où le Blanc décida d'en finir définitivement avec ses opposants...


La fin des Astres


Le dragon albinos lança une offensive sur la cité protégée. Ce terrible affrontement est célèbre sous le nom de bataille de Sandur.

La chute des barrières magiques et l'invasion des soldats Théocrates mirent la ville à feu et à sang. Des incendies se déclaraient un peu partout et des soudards en profitaient pour piller, voler et violer à leur guise. Tout n'était plus que haine, chaos et destruction...

Protégé par les lames écarlates, chargés de le mettre en sûreté, Nolan observait ces scènes de pillages et les affrontements des soldats avec des yeux horrifiés, déplorant les atrocités de la guerre.

Soudain, un énorme hurlement de dragon retentit dans la cité et tous apprirent que le tyran blanc avait été terrassé grâce à l'épée Astrale des déesses. La paix allait enfin pouvoir revenir sur Ambarhùna ! Le petit garçon fut malgré tout déçu que cela soit Fabius qui ait pourfendu le dragon et non son père.


De l'an 6 à l'an 9 du quatrième âge





La voie Carmin et les jeunes années d'un prince

Après la mort du Blanc, Ambarhùna soigna ses blessures:  l'empire des Hommes fut divisé en deux Royaumes, et un traité de paix ratifié entre les trois peuples. Les déesses disparurent, laissant les Ambarhùnéens seuls maîtres de leur destin et libres de suivre la voie Carmin. Toutefois, la liberté avait un prix et s'ils s'en montraient indignes, les chimères, de terrifiantes créatures hantant le plan Astral déferleraient sur leur monde...

Korentin, en digne souverain, décida d'entreprendre une série de réformes ambitieuses pour reconstruire Aldaria et en faire une cité plus prospère que jamais. Nolan grandissait et entrait dans l'adolescence, ressemblant un peu plus chaque jour à son père. Le bonheur semblait être revenu ainsi qu'une paix durable, jusqu'à ce qu'un jour le cours de son existence bascule de nouveau...

Un matin, le souverain reçut une missive le conviant à un mariage impérial: celui d'Aegnor Evanealle, empereur des Elfes et d'Aramis Threde, une Baptistrelle.

Nolan insista pour participer à cette fête qui promettait d'être grandiose et emplie de féerie. Korentin qui ne pouvait rien refuser à son fils, accepta de l'emmener avec lui. Par ailleurs, ce dernier estimait qu'étant donné son rang et son futur rôle, le prince héritier devait s'habituer à fréquenter les grands de ce monde.

La journée de mariage se déroula dans le faste et la liesse générale; Nolan fut ébloui par la splendeur d'Estelin, la capitale Elfique dont l'architecture différait profondément de celles des cités humaines. Ici, tout n'est que calme, luxe et volupté, songea-t'il, rêveur.

Hélas, le bonheur de cette magnifique journée fut terni par un horrible événement...
Durant la réception, Korentin fut empoisonné et aucun antidote n'existait pour contrer le venin qui se répandait dans ses veines ! Afin de stopper son effet, le corps du Roi fut gelé magiquement, le temps de trouver un remède au mal qui le rongeait. Juste avant de sombrer dans l'inconscience, il nomma Luna Duruisseau, Régente d'Aldaria jusqu'à la majorité de l'héritier du trône. Et Nolan jura solennellement à son père de toujours rester fidèle aux valeurs transmises depuis l'enfance, et de devenir le meilleur souverain possible, une fois le moment venu.

Quant à l'identité du commanditaire de cette tentative d'assassinat: un nom revenait sur toutes les lèvres, celui de Lorenz Wintel, le terrible prince noir dont nul ne savait ce qu'il était advenu. Nolan bouillonnait de haine et de ressentiment à son égard et espère le retrouver pour lui faire payer son crime ignoble ! L'empoisonnement de son père l'avait énormément marqué et il ressentait une profonde tristesse et une immense colère suite à ce tragique événement.

L'invasion des chimères

Depuis quelques années, la paix régnait et l’empire brisé des hommes tentait de se reconstruire et de retrouver sa splendeur passée. Nolan aspirait à monter sur le trône et a gouverner le royaume, conformément aux souhaits de son père.
Hélas, de funestes événements firent à nouveau basculer le cours de son destin…

A la fin de l'an 7, les chimères des créatures monstrueuses, originaires d’un autre monde, attaquèrent le royaume des Elfes et le Domaine Baptistrel, utilisant la puissance de l’énergie du Néant. Déterminé à lutter contre cette menace venue du plan Astral, les humains, les elfes et les vampires unirent leurs forces afin d’attaquer les terres désolées, lieu où se dissimulait leur repaire. Cependant, cette offensive se solda par un cuisant échec pour les trois peuples…

Déterminé à protéger les Ambarhunéens, l’esprit dragon apparut et lança un appel à des aventuriers, prêts à mener une quête au cœur du l’ancien Royaume Vampirique afin d’y récolter des matériaux, seuls capables de faire barrage à cette nouvelle menace.
Nolan, fougueux et intrépide décida de participer à cette aventure, en compagnie d’une Elfette magicienne, d’un jeune homme blond et excentrique, d’un guerrier Nordique et d’un Elfe messager d’une caste de Dragonniers.

Ensemble, ils descendirent dans les entrailles de la terre, affrontant mille et un dangers pour répondre à la demande de l’esprit dragon.
Hélas, même une fois la quête achevée, les matériaux récoltés et le barrage construit, celui-ci ne suffit pas à endiguer l’avancée des chimères. La haute magie se répandit depuis le plan Astral permettant à ces terrifiantes créatures d’envahir Ambarhùna et en un mois à peine, elles avaient conquis la moitié du continent.

Tout espoir semblait perdu, quand soudain deux dragonnes inconnues apparurent sur Ambarhùna:  la première rugissait des éclairs et vint au secours de la capitale des Elfe grâce à sa puissance. La seconde parvint à protéger la capitale vampirique et à repousser leurs ennemis grâce à sa robustesse. Cependant, malgré l'allégresse provoquée par cette victoire inattendue, un terrible constat s’imposait à l’esprit de tous les Ambarhunéens : ils avaient remporté une bataille mais pas la guerre…

Leur monde était perdu et appartenait maintenant aux chimères…

Les trois peuples décidèrent d’unir le reste de leurs forces pour construire une gigantesque flotte et de voguer sur l’océan, guidés par les dragons…

C’est la mort dans l’âme que l’adolescent de seize ans regarda sa terre natale disparaître à l’horizon. Ses yeux mordorés demeuraient secs, mais une gravité nouvelle assombrissait son visage juvénile. Non, il ne pleurerait pas car un prince ne verse aucune larme,  et reste fort et digne, même lorsqu'il est chassé de son Royaume; pourtant, une indicible douleur lui broyait le cœur  en voyant s’éloigner à travers la brume océanique les rivages de sa terre natale et s'effacer les vestiges de son passé.

Tandis que les vaisseaux s'éloignaient sur l'océan pour un exil dont nul ne savait quand il s’achèverait; les expatriés virent des flots de lumière, en provenance de leur ancien continent, embraser le firmament. Ce déferlement de magie provoqua une tempête et les vagues déchaînées engloutirent de nombreux bateaux. En proie au désespoir, les survivants étaient convaincus de s’acheminer vers une mort certaine ; soudain, les dragons libres et liés que tous croyaient disparus, refirent leur apparition et les conduisirent vers la Vie…

Début de l'an 9 du quatrième âge





L'archipel de Tiamantara: le nouvel espoir





Extraits du journal intime de l’empereur Nolan Kohan

Le 2 Janvier de l'an 9

Les mois passés en mer me paraissent interminables et chaque jour ressemble au précédent, ombre grisâtre égrenant son lot d’ennui et dont l’ardeur de mes seize printemps s’accommode mal. Pour me désennuyer, je sors de ma cabine afin de me promener sur le pont et contempler l’horizon, désespérément vide. Des marins m'ont enseigné l'art de la navigation et je sais à présent manœuvrer un navire et me débrouiller en mer. Cependant, le temps me parait long... Quand s’achèvera donc cet exil forcé ? N’eut été ma nature combative, j’aurais déjà cédé au désespoir car sept mois se sont écoulés depuis le départ de notre terre bien-aimée…

Le 4 Février de l’an 9

La terre ! La terre ! Des cris d’allégresse résonnaient partout sur le bateau et je m’empressais de monter sur le pont où je pus admirer, à l’aide d’une longue vue, les contours de ce qui ressemblait à un nouveau continent. La joie et l’espoir resurgirent dans mon cœur et je gravais à jamais l’image de cette terre promise dans mon esprit. Enfin notre errance allait cesser et nous pourrions ériger les fondations d'une nouvelle civilisation.

13 Mars de l’an 9

Après l’euphorie de la découverte, vint le temps du désenchantement et de la perte des illusions. La terre où nous avons accosté n’a rien d’une île paradisiaque, mais est au contraire aride et inhospitalière. Il y règne un froid polaire et les campements de fortune que nous avons érigé, tant bien que mal, en dépit de nos faibles ressources peines à nous protéger de la rigueur de ce désert de glace. Sans compter que nous sommes trop nombreux à nous partager ce maigre espace, chaque jour qui passe je sens gonfler la colère dans le cœur de mes hommes.

Avril de l'an 9

Une découverte incroyable vient d'être faite par un navigateur humain ! En réalité nous ne sommes pas sur un continent désolé et glacé mais dans un archipel ! Quatre autres îles viennent d'être découvertes et des pourparlers sont déjà en cours afin de négocier leur souveraineté selon un partage équitable. J'ai hâte de visiter ce nouveau monde plein de merveilles et de dangers et de découvrir le lieu où nous construirons notre nouvelle patrie.

Août de l'an 9

Quatre mois se sont déjà écoulés depuis que les nouvelles îles ont été découvertes et cela a suffit a apaisé les tensions naissantes. Un traité a été ratifié et les différents territoires de l'archipel, baptisé Tiamantara, ont été répartis entre nos trois peuples. Les humains ont hérité d'une île en forme de croissant que nous avons nommé Calastin en raison de sa forme qui rappelle l'astre lunaire. Le climat y est clément et la faune riche car elle se compose d'un large plateau où on l'on trouve de nombreux herbivores. Hélas, la pauvreté des sols rend une agriculture difficile et cours d'eau y sont peu nombreux, à l'exception d'un grand lac, aux eaux couleur d'émeraude.

Avril de l'an 10

Les quatre derniers mois furent laborieux car nous avons dû reconstruire des villes et des villages afin de loger les habitants. Mais peu à peu ces efforts portent leurs fruits et la nouvelle capitale de mon empire, Sélénia, a vu le jour. Pour l'instant, les travaux sont encore en cours mais lorsqu'elle sera achevée, elle sera sans nul doute le joyau de Calastin ! Le nouveau monde que je découvre me fascine chaque jour davantage, car il y règne des créatures inconnues sur Ambarhùna. Aux alentours du lac, moi et mes hommes avons aperçu des formes humanoïdes, ressemblant à d'imposants Golems. Toutefois, par mesure de prudence, nous nous sommes tenus à l'écart car ils semblent agressifs et dotés d'une grande force. J'ai  aussi ouï dire que des ruines avaient été découvertes sur ces nouvelles terres, peut-être s'agit-il des vestiges d'une civilisation autochtone ou disparue. J'ai le sentiment que l'archipel de Tiamantara n'a pas fini de nous dévoiler tous ses secrets.

Fin Juin de l'an 10

Une rébellion a eu lieu au sein de mon Royaume ! Depuis plusieurs mois une profonde division régnait et certains mécontents n'hésitaient pas à contester mon autorité, reprochant à ma lignée l'affaiblissement de la race humaine. C'est un comble, comme si j'étais responsable des choix de mes ancêtres ! Du reste, les Almaréens et les Glacernois qui depuis toujours ressentait de l'hostilité envers l'empire ont choisi d'ériger leur propre cité, de même que les Caladoniens, jaloux de leur indépendance. J'ai bataillé pendant plusieurs mois contre le sud de Calastin qui s'était soulevé contre moi, avant qu'une trêve, débouchant sur la signature d'un traité de paix ne soit conclue. Si ces cités rebelles veulent leur indépendance, je la leur accorde ! Je préfère avoir un Royaume sain et unifié, plutôt que de devoir sans cesse mater des conflits internes. Quand un membre est gangrené, le choix le plus avisé est de le couper. Par ailleurs,  l'heure n'est pas à la guerre, mais à la reconstruction de notre civilisation et c'est cette pensée qui occupe mon esprit. A présent  mon seul désir est de recréer un empire puissant et glorieux, de mener à bien des grandes réformes ainsi que de veiller au bien-être et à la prospérité de mon peuple.



Liens




- Korentin Kohan: son père, gelé magiquement et mort des suites de son empoisonnement peu avant la bataille d'Estelin. Son lien avec Ashy s'est brisé, le privant de sa protection.

- Valentine Kohan: Sa mère décédée lors de la bataille de Sandur, il ne l'aimait pas particulièrement.

- Victoria Kohan: Sa petite sœur adorée ! (en réalité, sa demi sœur). Nolan l'aime beaucoup et ferait tout pour la voir sourire.

- Luna Duruisseau:  L'empereur la considère comme sa grande sœur et lui accorde une grande confiance.


Derrière l'écran



Petite présentation : Rien d'intéressant ^_^ hormis que j'aime lire, écrire,  le chocolat et les chats.

Particularités rp ? : RAS^^

Rythme RP ? (Une réponse RP dans les 7 jours est attendue) : D'accord.

Comment avez vous découvert le forum ? : Grâce aux dragons.

Avez vous signé le règlement ? : (Clic!) Oui^_^



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ta fiche est-elle terminée comme indiquée ?

descriptionNolan Kohan (Terminé) EmptyRe: Nolan Kohan (Terminé)

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oui elle est finie ! Very Happy

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Bienvenue sur tes nouvelles terres Invité

Tu as été choisi(e) par l'esprit-lié du Coq dont tu as  atteint le niveau 1. Tes compétences ont été validées, tu pourras les faire évoluer tout au long de ton aventure.

Tu peux aussi adresser tes questions ici

Bonne chance pour cette nouvelle aventure qui s'offre à toi !

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