Mëryl Nalwaë



Identité de votre personnage

Race : Elfe
Nom : Nalwaë
Prénom : Mëryl
Surnom : Petite rose
Date de naissance : 13 décembre 1368 du troisième ère
Age réel : 395 ans
Age en apparence : 23 ans
Lieu de naissance : Royaume elfique
Lieu de vie : Selenia
Rang social : Noble
Poste/emploi : dragonnière libre, protectrice de Sélénia

Caractéristiques (Cliquez ici pour les compétences)



Force physique : Moyen
Agilité : Moyen
Furtivité : Moyen
Réflexes : Moyen
Endurance : Faible
Résistance : Faible

Force mentale : Moyen
Perception : Moyen
Intelligence : Très bon
Prestance/charisme : Bon
Navigation : Moyen
Magie : Moyen

Epée : Médiocre
Dague et poignards : Moyen
Armes d'hast : Médiocre
Armes contondantes : Médiocre
Hache : Médiocre
Fouet : Médiocre
Art du lancer : Médiocre
Bouclier  : Médiocre
Arme de trait : Bon
Mains nues/pugilat : Médiocre
Equitation : Moyen
Dressage : Moyen


Equipement



Diadème d'Animi :
Provenance elfique
Diadème d'un blanc pur incrusté en son centre d'une pierre de béryl d'un or vif, le tout finement ciselé aux formes évoquant les ailes de dragons déployées de part et d'autre de la pierre. Permet au porteur de deviner plus facilement les intentions immédiates de la personne lui faisant face. Cette pierre affine en fait l'intuition du porteur, mais n'apporte aucune certitude absolue. Elle ne permet pas de deviner l'avenir ni de lire les pensées de l'autre. Le porteur trouvera seulement son interlocuteur plus facile à prévoir. Un interlocuteur doté d'une forte volonté, d'une forte intelligence ou d'une ruse affinée peut facilement tromper cet effet.
Glyphe : Intuition irréprochable – soutien

Cape des Ombres : 300 pièces d'or
Provenance vampirique
Belle cape en soie raffinée de couleur noire, de longue taille se terminant en très légère traîne, et possédant une capuche souple, fermée sur le devant par une fibule d'or en forme de mains. Cette cape permet à son porteur, en s'y emmitouflant complètement, de se fondre dans les ombres s'il y en a.
Glyphe : +1 en Furtivité jusqu'à Bon max. – draconique

Armure supérieur d'archer :
Une armure portée par les soldats d'élites elfiques, et les rôdeurs. Elle est faite de cuir renforcé, souple et bien adapté au corps, qui ne gêne pas les mouvements. Les points stratégiques des archets sont protégés par un supplément de matière. Très pratique. Matériel : cuir.
***
Personnalisation: Les trois pièces d'armures sont teinte d'un gris foncés, puis gravées de roses teintes de plusieurs bleus, afin d'imiter des roses glacées.

Robe des quatre nuits: Robe longue en soie raffinée, à l'encolure col montant finement irisé de sequin d'or sur ses bordures, et aux manches longues serrées jusqu'au coudes soulignées d'une petite bande dorée, pour s'évaser largement ensuite très fortement en manche kimono. La robe s'évase légèrement dans le bas, formant une très discrète traîne dans le dos, et est accompagnée d'une ceinture de soie parsemé de poussières de sequin doré, ceignant la taille d'un fin bandeau qui descend ensuite le long des jambes.
Sa couleur varie selon l'intensité de la nuit, allant de la couleur nuit noire pure à une nuit de claire-de-lune étincelante, en passant par une nuit de mille et une étoiles.
glyphe: Couleur changeante en fonction de la nuit – rune

Protection d'avant bras
Qui épouse la forme du bras en acier solide mais souple. Elle sert de petit bouclier d'appoint afin de contrer des coups légers d'armes contondantes.
Personnalisation: Les trois pièces d'armures sont teinte d'un gris foncés, puis gravées de roses teintes de plusieurs bleus, afin d'imiter des roses glacées.

gorgerin en cuir : se porte autour du cou et visant à protéger la gorge et en partie la clavicule du porteur.
Personnalisation: Les trois pièces d'armures sont teinte d'un gris foncés, puis gravées de roses teintes de plusieurs bleus, afin d'imiter des roses glacées.

Secret floral
Petites chaînes tressées en or qui forment un délicat bracelet. Entremêlées dans les tresses se trouvent des rubis sculptés en roses. Permet de communiquer avec la personne qui a le bracelet jumeau. (Bracelet jumeau de Kälyna Vallaël)

Bague des murmures :
Provenance humaine
Bague en or orné d'un Lapis Lazuli. Permet de communiquer avec la personne qui a la bague jumelle. (bague jumelle de Aya Vallaël)

Bracelets de silence :
Provenance vampiriqueBracelets de cheville argentés. Ils rendent les pas du porteur aussi silencieux que ceux d’un chat.
Glyphe : Silence– élémentaire

Outre infinie :
Provenance humaine
Peau d'animal cousue servant à conserver et transporter des liquides. Lorsqu'elle est vide, elle se remplit lentement d'eau pure.
Glyphe: Abondance – élémentaire

Statuette draconique :
Fine statuette sculptée dans de l'obsidienne représentant une magnifique dragonne, les écailles hérissées et les ailes dressées, se tenant sur ses pattes arrière et rugissant. Ses yeux sont fait de mithril incrusté pour former les iris, et de la poussière très fine de pierre de lune est incrustée dans les écailles autour des yeux pour les éclaircir légèrement. Les griffes, crocs et piques dorsaux sont faits d’ivoire enchâssé dans l'obsidienne. Deux petites cornes d'ivoire ornent la tête de la dragonne, et des sillons argentés zèbrent les larges ailes de cette magnifique sculpture dont chaque écaille est finement gravée. Le socle est fait à moitié d'or et à moitié d'argent poli, les deux cotés se rencontrant comme pour fusionner entre eux sur une courbe harmonieuse passant sous les pattes de la dragonne d'obsidienne. La forme du socle n'est pas sans rappeler celle utilisée pour symboliser l'étoile polaire.

Effets : cette statuette permet de créer une sorte de sanctuaire d'un périmètre de 50 mètres dans lequel le dragon à qui elle est destinée ne pourra être attaqué ou blessé, d'aucune façon que ce soit. A moins de détruire la statue, qui toutefois est dotée de savantes protections et d'une grande robustesse.  

Sacoches magiques
Sacoches qui permettent de ranger n'importe quoi sans limite de place !

Guérison ultime
Potion très rare dont les Elfes gardent jalousement le secret. Elle est la plus puissante de toutes les potions de guérison, soigne toutes les maladies et presque tous les poisons.
Effet : Guérison des grosses blessures magiques et non magiques, soin de toutes maladies et presque tous les poisons

Graine de Malnahary :
Provenance elfique
Cette petite graine vendue dans un étui de cuir décoré de fils d'argent n'en contenant que deux est aussi rare que ses effets sont surprenants. En manipulant légèrement les propriétés naturelles de la graine, les elfes sont capables d'en faire un outil idéal dans de nombreuses situations de combats difficiles. En effet, celui qui mord dans une graine de Malnahary puis recrache les morceaux fera ainsi pousser une réplique tortueuse de lui-même en racines et ronces. La copie n'a aucun vêtement ou outil de l'utilisateur et n'est pas suffisamment précise pour que quiconque détermine s'il s'agit d'une réplique de l'utilisateur ou uniquement une forme lui ressemblant approximativement... Le clone ainsi créé n'est pas très puissant et particulièrement vulnérable au feu. Il tentera à tout prix de s'interposer entre son double de chair et toutes choses s'en prenant à lui, faisant barrage de son corps végétal pour encaisser les coups, projectiles et sorts autant qu'il le peut. Après une dizaine de minutes, s'il n'est pas détruit, il prend finalement racine et s’arrête de bouger.
Le propriétaire de la graine doit investir une part de son énergie pour en activer les effets.
Glyphe 1: Forme une copie en racines et ronces de la personne mordant la graine. Le clone cherchera ensuite à le protéger.

Trépas des flammes : 100 pièces d'or
Provenance elfique
Arc dont les flèches se glacent, produisant un impact glacé quand elles touchent leur cible.
Glyphe : Arme élémentaire (Froid) – élémentaire

Lumina: Des flèches fabriquées par les elfes spécialement pour tuer les vampires, la blessure et la douleur qu'elles leur infligent est terrible.
glyphet : Plaie de la nuit – élémentaire

Carquois d'abondance :
Provenance elfique
Permet un renouveau de flèches ou de carreaux normaux à chaque fois qu'un projectile est tiré.
Glyphe: Réserve inépuisable – soutien

Rose vermeille
Cadeau de Kälyna
Dague faite d'un mélange de vrai-argent, d'adamantine et de palladium. La lame est solide et acérée, ce qui permet aisément à son propriétaire de lacérer la chair de ses ennemis. Son poids permet également d'être facile lancée. La garde, la fusée et le pommeau apportent l'idée d'une fleur, plus précisément d'une rose. Soeur jumelle de la rose blanche, elle se différencie par sa poignée aux lueurs vermeilles.

Efficacité : ne peut être enchâssée que dans une arme, augmente le niveau dans le domaine en relation avec elle d'un niveau - Draconique

Tue-espoir : A apposer sur une arme. Quand elle touche un corps elle fait perdre le moral à la victime, qui peut alors aller jusqu'à abandonner le combat... et sa vie. - funeste

Emblème Vallaël : Lorsque la lame entaille la chair et touche au sang de sa cible, des roses de la couleur de son choix aux tiges épineuses se mettent alors à rapidement pousser hors de la blessure. - Unique élémentaire

Rose blanche
Cadeau de Kälyna
Dague faite d'un mélange de vrai-argent, d'adamantine et de palladium. La lame est solide et acérée, ce qui permet aisément à son propriétaire de lacérer la chair de ses ennemis. Son poids permet également d'être facile lancée. La garde, la fusée et le pommeau apportent l'idée d'une fleur, plus précisément d'une rose. Soeur jumelle de la rose vermeille, elle se différencie par sa poignée aux lueurs blanches.

Vide : Apposé sur une arme offensive (épée, hache, lance), crée un morceau de vide sur la trajectoire de l'arme qui absorbe la magie - Draconique

Retour : Faire en sorte que l'arme puisse apparaître dans la main de son propriétaire par un simple appel mental - Rune

Maîtrise : Apposé sur une arme, permet de l'utiliser avec sa main faible (gauche pour un droitier et vice versa) avec autant d'efficacité qu'en étant ambidextre. (peut donc permettre d'utiliser 2 armes) - Rune

Compagnon
Malwä, Destrier elfique

Visuel

Chevaux ayant souvent une robe claire. Ils sont très intelligents et obéissent à la voix à condition d'avoir confiance en leur cavalier. Extrêmement rapides et agiles, leur course ressemble à une danse du vent. Efficaces au combat, mais ils sont très chers.

Selle nordique :
Provenance humaine
Selle spéciale dont les habitants de Nordyen se servent, elle est extrêmement confortable et adaptée pour les longs voyages et les randonnées en montagne autant qu'en combat.

Selle magique pour dragonnier :
Provenance elfique
Une selle magique pas plus lourde qu'une plume et avec des attaches incassables pour bras et jambes.  

Lot de loterie: 1 objet jusqu'à 350 PO

2 artéfacts draconiques.




Description physique




Elle avait ces yeux, aux émeraudes de son père et à la mélancolie de sa mère. Ces prunelles qui étreignaient leurs cibles dans leur tristesse familière, un regard qu’ils connaissaient et qui virait au doré lorsque la lumière croisait la rétine. C’est ainsi qu’on la reconnaissait, hormis ces traits, fins, ce visage un peu rond et sa taille gracile. Elle était petite face aux siens, encore jeune, sa taille dépassait néanmoins celle de la plus part des humains. Muscles découpés dans une silhouette délicate, sa carrure n’était pas imposante, des formes féminines qui éveillaient la mesquinerie de certains. Par jalousie, parfois ou juste pour trouver quelque chose à lui reprocher. Maigrichonne, pouvait-t-on dire méchamment de sa fine taille, mais son bassin s’élargissait jusqu’à la croupe. Si elle avait décidé de se marier, elle serait probablement bien faite pour avoir plusieurs enfants. Et il y avait ces cuisses, larges, musclées par les entraînements d’agilité.

Ses cheveux, fins et sombres, se retrouvaient souvent attachés en un seul brin. Elle accordait peu de temps à ceux-ci, mais lorsqu’une servante avait envie de tresser la tignasse, elle n’y voyait aucun mal et se laissait dorloter. Mëryl ne coupait pas ses cheveux, ils étaient et montraient les années qu’elle avait vécues. Elle aimait les parer de bijoux, lorsque cela n’était pas encombrant. Des petites oreilles pointues, qui se mêlaient à sa coiffure, percées à quelques endroits. Les boucles d’oreilles, les bracelets et les anneaux étaient quotidiennes, que l’elfette soit habillée pour le combat ou de manière traditionnelle. Elle pouvait revêtir l’armure comme la longue robe. Entraînée tant au combat qu’aux bonnes manières, elle alternait entre les allures d’une dame et d’une combattante, socialement agile. Ce qui ne changeait pas dans la manière de se tenir était cette mélancolie, imprégnée dans sa démarche, près de sa candeur.

Description mentale




L’on pourrait s’attendre à rencontrer une terreur lorsqu’on parle de Mëryl, l’elfette ayant hérité de la réputation de sa mère pour les moins informés. Mais d’une nature bienveillante, c’est une tout autre personne qu’est la conseillère, d’un calme et d’une douceur qui se brisait difficilement. Malgré ce manque de dynamisme qu’elle avait eu plus jeune, lorsque la guerre et ses horreurs n’avaient pas encore atteint son cœur. C’est une jeune elfe sage et réservée qui tente de faire autant de bien autour d’elle qu’elle le puisse, même si ça signifiait de devoir pardonner l’impardonnable et d’accepter les pires horreurs. Sa voix est aussi douce que son caractère, mais Mëryl ne manque pas de vivacité d’esprit. Elle se passionne dans beaucoup de domaines, que ce soit l’histoire, la politique, et l’arc à flèche qu’elle adorait avant d’en faire une arme violente…Les cibles non animées étaient toujours meilleures, le sentiment de décocher une flèche et d’atteindre sa cible était inégalable…Mais celui de prendre une vie et de la voir s’effondrer était terrible. C’était la raison pour laquelle la rose avait délaissé les armes, souvenirs amers et ensanglantés, pour se tourner vers les livres et le plus de connaissances qu’elle pouvait acquérir.

La petite rose inspire la tristesse, elle est plutôt renfermée sur elle-même, comptant ses morts et ayant beaucoup de difficulté à se montrer simplement amicale après ces années de guerres. Elle respecte les convenances et les traditions de manière très stricte, ayant eu cette éducation mais elle n’y tiens pas, aussi si quelqu’un ne les respectait pas elle ne lui en tiendrait pas rigueur. L’elfette tient simplement à garder une bonne réputation, elle se souciait beaucoup du regard d’autrui, des rumeurs et des choses parfois méchantes qu’ils pouvaient dire. Elle n’avait pas envie d’être la risée de sa communauté, d’avoir la réputation de sa mère. Pourtant, une partie d’elle se disait qu’elle ne devrait pas y accorder autant d’importance, qu’il y avait toutes sortes de choses à admirer chez quelqu’un malgré ce que les autres pouvaient dire. La vérité était qu’elle manquait beaucoup de confiance en elle. Les seuls moments où elle n’hésitait pas et se montrait assurée, c’était lorsqu’elle avait l’arc à la main puisqu’elle savait qu’elle était talentueuse. Aussi était-elle une meilleure oratrice qu’elle ne le croyait, la rose était très exigeante envers soi-même et c’était peut-être la clé de son succès, qui lui a valu une place dans le conseil.

Elle était courageuse et persévérante, sans nécessairement être têtue, Mëryl avait l’ouverture d’esprit de chercher des solutions différentes pour régler les problèmes. La même ouverture lui donnait des valeurs très tolérantes, elle n’aimait pas la violence et une agressivité n’était pas meilleure qu’une autre, ainsi elle n’appréciait pas le racisme, même envers les almaréens ou les vampires. Chacun avait droit à sa chance et l’on ne pouvait faire de généralisation, bien qu’il faille se battre pour défendre les plus faibles lorsque c’était nécessaire. La petite rose avait un certain sens de l’honneur, mais il ne s’agissait pas de quelque chose dont elle parlait ou se vantait, elle n’en avait probablement même pas conscience, c’était juste important pour elle.
Alignement :  Fidèle à sa liberté et aux gens qu'elle aime, elle suivra son instinct et ses émotions en tentant de rester bienveillante.



Histoire



Décembre 1368 du troisième âge
Mëryl voit le jour, dans la souffrance et la froideur, c’est plus tard qu’on lui avait avoué que les seuls bras qu’elle put rejoindre furent ceux de son père et de celui qui assista l’accouchement. Il s’agissait de la première absence de sa mère, aussi serait-ce le commencement de sa personnalité aussi distante. Ainsi de se premier souffle débuta le manque d’une mère et ce sentiment d’être de trop, de causer plus de mal que de bien. Pourquoi alors tous la traitaient-elle comme le plus précieux des cadeaux? Pourquoi la rose épineuse n’était-elle pas la première à l’enlacer?

L’elfette grandit et persista, elle sentait la froideur, mais elle recherchait sans cesse le moindre signe d’affection de sa mère et si elle pouvait la faire sourire, rien qu’un peu, c’était suffisant pour remplir son cœur de joie et l’encourager à continuer ce combat. Toutes les manières étaient bonnes pour attirer son attention, que ce soit en se blessant ou en l’impressionnant par des connaissances et de la poésie. Son père réagissait, lui, mais ce n’est pas ce qu’elle recherchait et l’elfe ne comprenait pas, cherchant les raisons de certains comportements alors que la raison était juste sous son nez.
Sept années, les traits de l’elfette prenaient des airs plus matures, alors que son corps s’allongeait. La rose avait éclos, belle et en santé, elle ressemblait beaucoup à sa mère, mais ses yeux gardaient les couleurs de son père, à la lueur joyeuse encore intacte. Instruite, auprès de maîtres que son père avait choisis, rien ne lui manquait que ce soit la nourriture, un toit, les connaissances où les livres. L’enfant était joueuse, peut-être pas assez calme, elle n’avait aucun calme à se faire des amis et son agilité lui valait des jeux en forêt que les enfants appréciaient.

Il ne manquait qu’elle et elle la cherchait souvent, demandant constamment où elle était. Avait-elle peur qu’elle quitte le nid familial, pour les abandonner et ne jamais revenir? Où était-ce seulement cette urgence de la retrouver, d’être avec elle.
Dans la forêt, lui avait-t-on dit. Mëryl marcha seule, se surprenant parfois à courir, ses oreilles bourdonnèrent, elle ne savait plus trop ce qu’elle avait entendu, certainement sa voix, réconfortante, mais si froide à la fois. Son regard croisa les prunelles dorées, alors qu’une vive douleur franchissait sa chair. Tout ce dont elle se souvenait était la main de sa mère l’attrapant et de se sentir propulsée contre elle. La douleur, amenant les larmes à ses yeux et la terre qui se croisait au sang. La petite elfe ferma les paupières, laissant son esprit s’endormir pour donner répit à son corps heurté.

Ce fut la dernière fois qu’elle croisa ces prunelles dorées pour un long moment, on lui interdit de voir sa mère, elle fut protégée de beaucoup, presque étouffée par cette situation. La lueur de tristesse naquit dans ses yeux, celle que tous voyaient dans ceux dans sa mère, qui effrayait ceux qui ne voulaient pas que la vie lui réserve le même sort. Si elle n’était pas née, sa mère n’aurait jamais été aussi malheureuse, les gens n’auraient pas été aussi cruels avec elle et cette pluie d’étoile n’aurait fait de mal à personne. Tout le monde disait des choses horribles sur elle et Mëryl n’avait pas envie d’y croire, mais on ne lui mentirait pas, pas devant le baptistrel qui les avaient guéris. Les enfants, il fallait protéger les enfants, puisqu’ils étaient rares et précieux. Mais elle ne voulait ni de cette affection des inconnus, ni de la pitié…Elle était pourtant beaucoup trop polie et sage pour la refuser. Cela lui valut une bonne réputation dans le royaume en grandissant, mais elle aurait tant aimé avoir le regard de sa mère. Les larmes emplirent les émeraudes, plus souvent, lorsqu’elle se retrouvait seule et sans que personne ne le sache. Elle pensait ses blessures, seule, la nuit en se réconfortant comme elle le pouvait : Elle avait sauvé sa mère, si elle n’avait pas été là, sa mère se serait suicidée, simplement. Pourquoi alors n’était-ce pas une fin heureuse? Pourquoi ne pouvait-elle pas guérir ce cœur glacé?

Quelques centaines d’années s’écoulèrent dans le calme, l’elfette resta chez elle, surprotégée par sa communauté, voyager n’était pas vraiment possible. C’était un peu embêtant d’avoir autant de restrictions, mais elle n’avait pas à se plaindre puisque le monde regorgeait d’histoires d’horreur bien pires que la sienne. Tout sembla s’agiter tout d’un coup, après le retour des dragons. Mëryl pouvait se sentir enfermée mais elle suivait la politique de près puisque son père était conseillé. Elle le vit devenir beaucoup plus déprimé lors de l’invasion Almaréenne. La peur était partagée par la rose qui supplia son père de lui permettre d’apprendre à se battre. L’arc fut donc l’arme qui fut choisi pour elle, combat à distance, seul compromis qui rassurait son père malgré sa réticence. Il n’avait jamais cessé de craindre de la perdre, mais elle en avait assez de se sentir étouffée dans toutes ces précautions.

Une bataille à laquelle elle participa, auprès de sa mère, une rare occasion de faire quelque chose avec elle, on lui avait permis de la voir mais la prudence était sévère, les gens n’aimaient pas laisser la rose avec sa mère alors que c’est de cette figure dont elle avait besoin. Elle fut fière de sa mère, de la voir négocier et de voir sa magie, puissante, admirable. Une victoire et pourtant, tellement de morts, tellement de sang, d’os brisés et de gorges tranchées. Mëryl n’aimait pas les flèches qu’elle avait lancées, même s’il s’agissait d’ennemis, elle avait fait du mal à des gens dont elle ne savait rien, dont elle se souvenait à peine les traits.

Néant, destructeur, avait pris trop dans son sillage. Parmi les siens qui avaient péri, les amis, les frères et les sœurs d’armes, ce Dieu leur prit aussi leur maison. Les prunelles émeraude posèrent leur regard nostalgique sur les bois désolés avant de les quitter à regret. Était-ce enfin une occasion de voir autre chose que son petit monde trop protégé? La réalité était difficile pour une elfette qui avait toujours été enfermé entre ses livres et les bois de son royaume. L’innocence disparu, mais la candeur resta, par espoir, par obligation de croire à la fin de cette guerre. Elle se battu encore pour les rebels, mais jamais elle n’oublia les morts, jamais elle ne les accepta.

Puis tout s’effondra, comme si cette guerre n’était qu’une blague, un doux souvenir comparer à cette horreur qu’était le tyran et sa théocratie. Les murmures se firent plus cruels encore, des rumeurs couraient, donnant mauvaise réputation à l’elfette. Elle avait rejoint le désert, mais tout le monde avait eu vent des horreurs que sa mère commettait pour le dragon blanc, de son amour inconditionnel pour lui. La douleur se fit plus vive dans son cœur, Mëryl ne savait que se recueillir auprès de son père, n’ayant qu’une seule envie et elle était de disparaitre. Mais elle devait se battre, pour tous ceux que le tyran torturait, pour un avenir et malgré les morts elle le devait.

C’est une archère entraînée, expérimentée et plus douée qu’avant qui affronta les théocrates à la bataille de Sandur. Elle ne cria pas victoire lorsque le blanc  mourut et par la même occasion, que sa mère se fit arrêter. Elle courut parmi les blessés en panique, n’ayant pas vu son père depuis le début de la bataille. Les larmes qui avaient coulées en silence rencontrèrent le jour pour la première fois devant ses frères d’armes lorsqu’elle s’arrêta, figée devant le cadavre. Aucun son ne voulut s’échapper de ses lèvres, que sa respiration qui l’étouffait dans ses sanglots. Elle maudit silencieusement le tyran et les Almaréens, elle maudit la guerre et les batailles, la violence et les armes en s’écroulant contre le corps inerte.

Le semblant d’une paix s’installa alors que le protectorat n'était pas encore dissout.
Il était déjà difficile de vivre la mort de son père, mais la mère de Mëryl devait être mise à mort pour ses crimes et malgré la tristesse qu’elle refoulait, elle comprenait la décision qui était évidente et juste. Ce deuil la mit dans un tel était que même la mort des Dieux ne l’affecta pas, ne sachant que trop penser de cela, toute ses émotions se tournant vers son père et cette idée préoccupante que Kälyna allait être exécutée.Une lueur d’espoir l’emplit à la conclusion de ce procès, elle ne devrait pas être heureuse puisque sa mère devait mourir et son évasion était négative pour le royaume elfique… Mais elle était peut-être vivante, il y avait encore une chance, aussi petite soit-elle, qu’elle puisse la revoir, tenter de lui parler, peut-être une dernière fois, malgré que la rencontre qu'ils eurent avant le procès fut difficile. Le dragon rouge avait été manipulé par le tyran, tout comme sa mère l'avait été, peut-être avait-il une infime considération pour elle, et la garderait-elle en vie?

Le peuple elfique quitta le désert et s'installa dans les montagnes. Un peu d'enthousiasme empli le coeur triste, elle aimait cet endroit, elle était heureuse d'avoir une maison. Mais les deuils pesaient sur sa conscience, lorsqu'elle eut le courage de se sentir un peu mieux, elle prit la place de son père au conseil. Mëryl hérita donc du ministère de la justice, ironiquement.

L’elfette savait sa mère pourchassée, mais elle avait l’intention d’utiliser de son influence pour la retrouver. Et si elle devait retrouver un autre cadavre, tuée par un dragon, elle aurait au moins une certitude…Mais elle allait essayer.

Avancée dans l'histoire: Mëryl :

La petite rose porta le deuil de son père et de sa mère pendant plusieurs mois. Conseillère de l’empereur elfique, elle se sent perdue et vide, multipliant les terreurs nocturnes et les cauchemars, elle ne sait plus où elle va. Elle suivit Aegnor en direction d’Aldaria, là où ils viendront chercher l’ancienne princesse elfique, Orfraie. Elle y retrouvera son amie, autant que son amitié pour elle. La vampire apprendra à Mëryl une chose susceptible de lui redonner espoir malgré les conflits que cela crée en son cœur : De source sûre, sa mère est en vie. Un deuxième espoir naît sous les doigts de Mëryl : Aïasil, son œuf sombre se craquèle et un presque lien se formes. Les sœurs d’âmes sont désormais inséparables, malgré leur lien conflictuel et dissonant.
C’est à proximité d’Aldaria que Mëryl croise le chemin de Kälyna Vallaël, pour la première fois depuis sa visite en prison. La prêtresse blanche la rejeta à nouveau, refusant d’être dangereuse pour sa fille. C’est dans la même région que Mëryl retrouvera sa tante, qui elle, accepte de la mener jusqu’à sa mère. Elle fuit Aldaria sans prévenir qui que ce soit et emmène Aïasil avec elle. Sur leur chemin, ils rencontre des gens leur donnant rendez-vous dans le désert, des théocrates affirmant que Kälyna serait aussi présente. Mëryl se rend dans le désert, accompagnée de sa tante, elle retrouve sa mère et participe à démanteler un groupe de cultistes menaçant de ramener Vraorg à la vie. Elle revient ensuite à Estellin pour demander le pardon à Aegnor pour sa disparition et ses crimes. L'empereur lui accorde pardon pour le service qu’elle vient de rendre, malgré un échange conflictuel, elle décide de rester parmi les elfes, pour l'instant. La petite rose rencontre et se fiance à Zadkiel Terrannon, dans l'espoir de fonder une famille et à condition que son enfant porte le nom de son père. Dans la précipitation des batailles contre les chimères, elle se marie avec Zadkiel le plus rapidement possible pour se rendre à Gloria avec lui. La petite rose ne prit beaucoup de temps à tomber enceinte, à croire que la conception se fit le jour même de son mariage. Mëryl accoucha après l’exil du royaume humain, dans la citée de fort espérance. Elle monta sur la flotte avec sa famille et sa dragonne, encore un peu trop jeune pour voler. Après les mois de recherches, Mëryl choisit de vivre en terre humaines. Elle prêta serment de protection au royaume de l’empereur humain, sans s’engager dans l’armée.


Liens



Aïasil: Sa soeur d'âme et presque liée, Aïasil est l'être qu'elle aime le plus au monde, même si elles sont parfois en désacord. Mëryl se plait à croire que leur différence prouve leur amour, puisqu'elles restent ensemble malgré cela et de gré. Leur lien est plus harmonieux que dans leurs débuts difficiles.
Kälyna Vallaël: Sa mère, Elle ne laisseras plus personne la séparer d'elle, ou lui faire du mal. Au risque de se mettre des souverains à dos.
Zadkiel Terrannon: Son maris ainsi que le père de son fils, mariage de raison, elle le respecte et s'entend bien avec lui. Mëryl ressent beaucoup d'amitié envers cet homme.
Aranwë Nalwaë: Son fils, encore tout petit mais assez grand pour parler, marcher et être animé de joie et d'amour. La petite rose chéri et protège son enfant comme la prunelle de ses yeux. Elle fait tout en son pouvoir pour le voir grandir heureux.


Derrière l'écran



Petite présentation : Ça commence à être une habitude ^^ Moi c’est Amélie, j’ai 20 ans, je suis avec cette communauté depuis…un peu plus de trois ans :3 Je fais du rp depuis à peu près 7 ans, sur toutes sortes de plateformes. Je suis une artiste visuelle et j’aime beaucoup écrire.

Particularités rp ? : nop

Rythme RP ? (Une réponse RP dans les 7 jours est attendue) : vi

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