Le chaos avait cessé. Dans les rues de Meerhagen régnait l’accablant silence d’un village à l’abandon. Même les plus mutins des villageois s’étaient barricadés loin du quartier Sud et des fermes ; ils se cachaient en attendant que le Souffle cesse de râler ses plus vertes invectives ; vers les écuries, Asolraahn l’espérait pour leur sécurité. Il en résultait pour Meerhagen de conserver ce masque d’apparat si lourd à porter, si vain en outre qu’il ne servait plus à rien de le nier : Les lieux avaient vraiment les traits tirés d’une tristesse depuis longtemps établie, étouffés par la frayeur et le trouble. Le géant opalin ignora cet état de fait. Il était en chasse et avait mieux à faire que de se perdre dans ce tableau sinistre. Sa proie avançait. Elle se rendait sans nul doute au plus proche de la foule qui tentait à grande peine de fuir le village. La bête ne semblait pas réagir à des instincts purement animaux. Il y avait une intelligence vicieuse derrière ses déplacements. Depuis le début, elle donnait l’impression de les fuir tandis que dans le même temps, elle se jouait de leur course effrénée pour la rattraper ; elle posait même à leur attention des pièges mortels qui ne manquaient pas de mettre Asolraahn à fleur de peau. Cette fois, ce serait différent. Il était persuadé de l’avoir suffisamment analysé pour deviner sa prochaine localisation.
Il arriva aux jardins en bondissant habilement au-dessus des broussailles qui faisaient office de barrières. Il s’attendait à se retrouver avec un silence entrecoupé du flot des eaux jaillissant des fontaines. Il espérait même tomber directement sur un Rôdeur en pleine chasse qu’il aurait pu défier aussitôt. Mais ce qu’il trouva fut pour le moins… surprenant :
-Je ne suis guère surpris de vous trouver là, s’exclama joyeusement l’elfe aux cicatrices entrelacées, et vous m’en voyez soulagé.
Sorel l’accueillit avec un grand sourire maintes fois fignolé car il sembla à Asolraahn que même ses marques ne pouvaient en dénaturer la sincérité. Il ronronna à son intention. De son opinion, l’elfe n’avait rien d’un ennemi et était même particulièrement amical. Enjoué aussi, peut-être trop. Savait-il donc dans quel guêpier il s’était fourré en venant ici ?
-Prenez ceci, cela vous aidera et en plus ils sont délicieux.
L’elfe lui tendit une boule de pâte moelleuse qu’Asolraahn récupéra avec un regard circonspect. Intrigué, il l’approcha de son museau, retroussa les babines et plissa son nez en relevant les coussinets. Il renifla plusieurs fois la petite mixture solide. Ne discernant pas de danger, il ouvrit la gueule en grand pour croquer au milieu du gâteau, sa langue râpant sur la couche de caramel. Il mâcha avant d’avaler. Et fit une énorme grimace. C’était affreusement sucré, si sucré qu’il lui ôtait tout sens du goût !
Par les esprits, les sans-poils et leurs friandises…
Il secoua la tête en tâchant de ne pas paraître grossier :
-Délicieux… mais je crois que tu devrais reculer, l’ami. Le danger est grand et je ne pourrai pas te protéger s’il vient sur nous.
Mais Sorel avait visiblement une solution à tout. Il fit un geste de la tête derrière lui, et le géant opalin aperçut soudain une forme qui approchait : le fenrisulfr, son animal de compagnie, le suivait comme son ombre :
-Je ne suis pas un grand combattant mais je pense qu’il nous sera d’une grande aide. Je continue d’espérer que nous n’aurons pas à nous battre mais je doute qu’une autre possibilité se présente.
Ce serait effectivement une aide de choix pour affronter un ennemi isolé. Mais les Rôdeurs avaient plus d’un tour dans leur sac. Asolraahn ne savait comment lui expliquer que si son fenrisulfr était neutralisé, il serait sans défense. Une créature aussi inconnue que l’était leur proie n’était pas à prendre à la légère. Où se trouvait donc Avara et Vex'Hylia ? S’étaient-ils séparés comme le géant opalin l’avait fait avec Nyana et Toryné ? Alors qu’il s’apprêtait à l’interroger, un nouveau Souffle grandit dans le Jardin. Cette fois, il murmura dans les feuilles avant de s’élever et de hurler dans leurs oreilles. Comme une complainte se transformant en pure lamentation. Quelque chose avait changé. Il y avait eu un cri aussi, mais pas un cri de détresse. C’était un grondement rauque, un défi qu’on leur lançait. Asolraahn leva lentement la tête et répondit avec son propre rugissement. Le fenrisulfr fit de même. Devant eux se dressait une créature humanoïde et monstrueuse comme Asolraahn n’en avait jamais vue. Il leva son bâton dans sa direction, prêt à l’affronter. Ce serait une nuit à rugissement ; une nuit douloureuse, brûlante et poisseuse, de celle qui avait pour habitude de métamorphoser un Graärh en fauve assoiffé de sang.
Il allait se diriger vers la barrière du jardin, histoire de lui barrer la route, lorsqu’il entendit tout à coup un appel résonner dans sa tête :
-Je fais appel au Géant Opalin ! Qu’il protège ma famille et ma ferme !
Il eut à peine le temps d’entendre l’elfe commencer une phrase lorsqu’il disparut dans une gerbe d’étincelles dorées. Il fit rapidement le vide dans son esprit. Il ne réfléchissait plus à comment affronter le colosse de chair qu’il venait de voir. Il savait qu’Elinna l’avait appelé à l’aide.
Dans le salon de la ferme, une sphère miroitait d’une lueur ambrée. Sa lueur se coucha sur les meubles et les tables et sur les volets qui frissonnaient dans le vent. Quelques instants plus tard, cette douce lueur évolua en un éclat de lumière resplendissant qui souleva la poussière et la fit briller dans l’air. La lueur ambrée vira à l’or, dansa en suivant une mélodie qu’aucun vivant ne pouvait entendre. Soudain, une forme noire se matérialisa à l’intérieur. Un géant au pelage opalin en sortit, portant son bâton d’une patte. Derrière lui errait sa colère et le vent mugissant du pouvoir d’Aasheervaad. Les yeux turquoise du géant ignorèrent cette lueur ; ils se posèrent sur la jeune femme qui se recroquevillait en criant. Il se rapprocha d’Elinna et tendit une patte vers elle :
-Je suis venu comme je vous l’avais promis, humaine.
Elinna le regarda avec un mélange d’hésitation et d’espoir. Elle n’avait aucune certitude. Pourtant, elle crut en ses mots. Elle prit sa patte et se releva. Alors seulement, Asolraahn repéra un changement dans l’air.
La nuit était pleine et s’enrobait autour de la lueur glaciale de la lune. Mais dans la ferme régnait la chaleur. Elle agrippait tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur de la petite maison dans le cottage. Pour le géant opalin, elle tirait son intensité de nombreuses origines.La première était l’agréable chaleur des murs de pierre. Elle s’installait avec une tranquille détermination, évitant de s’imposer tout en demeurant présente dans son dos et autour de lui. Seul son écho demeurait. L’autre chaleur était plus compacte, chargée de vapeur, de l’écho perçant d’une chose surnaturelle qui n’avait rien à faire en ce lieu. Elle se matérialisait par des gouttes de métaux clairs qui s’accrochaient au mobilier comme les griffes sombres d’un rapace. S’il y avait eu une brise, elle ne s’évaderait ni ne s’esquiverait car elle était présente pour nuire, pour causer le mal. Elle était l’incarnation du Rôdeur, son aura qui le suivait et le signe évident de sa présence abjecte. Avant même de le voir et malgré sa cape roséenne qui le protégeait efficacement, Asolraahn subit sa présence de plein fouet.
Un individu à la silhouette fine et osseuse surgit au milieu d’un cercle de fumée. Il se détachait dans le large salon avec un rictus émacié lardé de chicots noirs comme la suie et de deux crocs que le géant opalin reconnut comme ceux d’un vampire. Il n’y avait guère d’émotions dans cette grimace sans vie, si ce n’était ce sourire figé de macchabée que le Rôdeur se plaisait à montrer. Rien, ni dans ses orbites abyssales ni dans sa pose ne semblait suggérer une quelconque forme d’expression. Elinna inspirait avec grande peine. Elle ne savait qui des deux êtres présents dans la ferme la terrifiait le plus.
Car il y avait une troisième source de chaleur. Elle n’était pas facile à remarquer si l’on n’y faisait pas attention. Si quelqu’un d’autre s’était tenu là, sans la respirer, sans la toucher, il l’aurait néanmoins ressenti. Lentement, il aurait pu la déceler dans le tremblement qui avait pris Asolraahn, dans le bleu flamboyant de ses yeux. Il était dans le poids de son pelage gonflé et dans la colère qui saisissait ses crocs, dans l’étreinte que sa patte renfermait sur son arme, si puissante que le bâton en gémissait.
Un gémissement de douleur. Mais aussi de haine. Le Rôdeur avait le droit de se jouer de lui et s’il souhaitait envoyer des bouchers le charcuter, grand bien lui fasse ! Mais on ne menaçait pas impunément les gens que le géant opalin plaçait sous sa protection.
Il leva une patte sans quitter la silhouette cadavérique des yeux pour repousser délicatement Elinna derrière lui.
C’est alors que le Rôdeur fit un pas dans leur direction. Ce n’était pas une démarche claudicante, mais bien d’une lenteur calculée. Il leva un doigt squelettique vers le géant opalin :
- Alors comme ça l’Esclave veut protéger sa Maîtresse … Nous allons vous faire ressentir ce que Nous avons subi …
Son doigt fut accompagné des autres, sa paume cloquée se tendit vers le plafond et le Rôdeur leva la main. La vapeur qui le suivait rampa jusqu’au géant opalin, pour se répandre finalement autour de sa protégée. Elinna eut tout à coup un sursaut étrange. Le félin se retourna. Il découvrit avec stupeur que la jeune femme avait maintenant un grand sourire. Comme le boucher avant elle. Le Rôdeur venait de l’ensorceler sous ses yeux, sans un effort. Le regard d’Asolraahn fut envahi de douleur. Elinna se sépara alors de sa patte et s’approcha de son oreille pour lui susurrer avec une voix enjouée, presque guillerette, et en même temps enrouée:
-Mes enfants vont mourir par ta faute … Ma fille va mourir asphyxiée dans cette ferme … Va-t’en d’ici, tu seras incapable de nous sauver !
La peine lui mordit le cœur. Sa fille… Sa famille. Comme il était cruel ce rôdeur d’invoquer des souvenirs qui auraient dû rester enfouis sous la poussière de sa mémoire. Savait-il pour elle ? Savait-il pour les flammes de Vat’Em’Medonis ? Peut-être avait-il organisé tout ceci rien que pour lui ?
Cela n’avait pas d’importance. S’il croyait le briser, il avait commis une erreur. Une erreur impardonnable.
Il lui fallait agir avec hâte pour ramener Elinna à la raison. Il ne pouvait pas abandonner la jeune femme à cette créature. Il se refusait un tel acte. Dans le clair-obscur de la ferme, il leva la patte tenant son bâton et écrasa ce dernier sur le plancher dans un bruit retentissant ; tel un autel posé à son côté, le bâton demeurait immobile et raide comme un piquet. Au marché couvert, le boucher s’était réveillé grâce au feulement de Nyana et par la violence de la riposte que les deux Graärhs lui avaient infligée ensuite. Asolraahn avait bien l’intention d’employer la même méthode mais avec des proportions supérieures. Il prit les épaules d’Elinna dans ses pattes et la souleva à un mètre du sol pour que le regard envoûté de l’humaine croise le sien :
-Non, gronda-t-il sombrement. Aucun enfant ne mourra ce soir. Aucune fille ne mourra asphyxiée. Ecoutez-moi ! Je sais que des voix vous parlent, je sais qu’elles vous rassurent et vous font sentir bien. Gardez-vous de les écoutez ! Ce n’est que du bruit sans aucune valeur. (Il la rapprocha de ses yeux et gronda avec détermination) Vous souvenez-vous de ce que vous m’aviez dit quand je suis venu ? Vous m’avez dit que vous aviez peur pour vos enfants et votre mari, pour votre famille. Vous aviez peur à cause de la bête. Eh bien ce soir, la bête est là et il est temps de lui feuler au visage !
Il la déposa sur le plancher. Elinna demeurait atone, mais ne souriait plus :
-Restez-ici ! Pour vos enfants.
Il s’empara de son bâton en se retournant :
-Je me charge du Rôdeur.
Il fit face à la créature devant lui. Il dut se faire violence pour ne pas se laisser entraîner par le désir entêtant de prendre part à un combat. Bien que tentant, il ne pouvait connaître quelle puissance animait cette créature et l’affronter seul était pure folie. Il se rappela que ses alliés devaient toujours se trouver aux jardins. Ils s’occupaient en ce moment même de l’autre menace pesant sur Meerhagen. Il activa rapidement le glyphe de son heaume, visant le Rôdeur. Soudain, ce dernier déjà bien intéressé par sa fourrure n’eut plus d’autre attention que lui. Asolraahn rugit :
-Toi, tu m’as l’air d’apprécier de jouer avec tes proies. En lieu et place de celles-ci, tu as maintenant un Graärh. Mais si tu veux me tuer, il va d’abord falloir m’attraper !
Le géant opalin recula en fracassant la porte de la ferme Roncecoeur et sortit de la bâtisse. Il ne pouvait risquer de combattre la bête dans une pièce aussi étroite, avec l’humaine à l’intérieur. En revanche, il pouvait emmener le Rôdeur loin d’elle, qu’il focalise toute son attention sur lui pour l’attirer dans un piège.
Une ombre passa dans l’embrasure de la porte. Elle s’accrocha à la terrasse couverte avant d’atterrir droit sur lui. Asolraahn bondit en arrière et se replia. Là où il se trouvait auparavant, une flaque de métal liquide d’où s’élevait de la fumée était en train de dissoudre la terre elle-même. Dans le même temps, de la vapeur noire commença à se former au dehors.
Il semblait que le Rôdeur avait mordu à l’hameçon et avait désormais une fâcheuse envie de lui faire mordre la poussière. Asolraahn se servit de son spirite du léopard des neiges et façonna négligemment une targe ronde en glace. Il ne savait si cela lui serait utile contre ces gouttes corrosives, mais ça valait la peine d’essayer. Après tout, il devait réussir à retourner aux jardins.
Et le Rôdeur était déjà à ses trousses.
Asolraahn : se dirige si possible vers les Fontaines/Jardins publics
Il arriva aux jardins en bondissant habilement au-dessus des broussailles qui faisaient office de barrières. Il s’attendait à se retrouver avec un silence entrecoupé du flot des eaux jaillissant des fontaines. Il espérait même tomber directement sur un Rôdeur en pleine chasse qu’il aurait pu défier aussitôt. Mais ce qu’il trouva fut pour le moins… surprenant :
-Je ne suis guère surpris de vous trouver là, s’exclama joyeusement l’elfe aux cicatrices entrelacées, et vous m’en voyez soulagé.
Sorel l’accueillit avec un grand sourire maintes fois fignolé car il sembla à Asolraahn que même ses marques ne pouvaient en dénaturer la sincérité. Il ronronna à son intention. De son opinion, l’elfe n’avait rien d’un ennemi et était même particulièrement amical. Enjoué aussi, peut-être trop. Savait-il donc dans quel guêpier il s’était fourré en venant ici ?
-Prenez ceci, cela vous aidera et en plus ils sont délicieux.
L’elfe lui tendit une boule de pâte moelleuse qu’Asolraahn récupéra avec un regard circonspect. Intrigué, il l’approcha de son museau, retroussa les babines et plissa son nez en relevant les coussinets. Il renifla plusieurs fois la petite mixture solide. Ne discernant pas de danger, il ouvrit la gueule en grand pour croquer au milieu du gâteau, sa langue râpant sur la couche de caramel. Il mâcha avant d’avaler. Et fit une énorme grimace. C’était affreusement sucré, si sucré qu’il lui ôtait tout sens du goût !
Par les esprits, les sans-poils et leurs friandises…
Il secoua la tête en tâchant de ne pas paraître grossier :
-Délicieux… mais je crois que tu devrais reculer, l’ami. Le danger est grand et je ne pourrai pas te protéger s’il vient sur nous.
Mais Sorel avait visiblement une solution à tout. Il fit un geste de la tête derrière lui, et le géant opalin aperçut soudain une forme qui approchait : le fenrisulfr, son animal de compagnie, le suivait comme son ombre :
-Je ne suis pas un grand combattant mais je pense qu’il nous sera d’une grande aide. Je continue d’espérer que nous n’aurons pas à nous battre mais je doute qu’une autre possibilité se présente.
Ce serait effectivement une aide de choix pour affronter un ennemi isolé. Mais les Rôdeurs avaient plus d’un tour dans leur sac. Asolraahn ne savait comment lui expliquer que si son fenrisulfr était neutralisé, il serait sans défense. Une créature aussi inconnue que l’était leur proie n’était pas à prendre à la légère. Où se trouvait donc Avara et Vex'Hylia ? S’étaient-ils séparés comme le géant opalin l’avait fait avec Nyana et Toryné ? Alors qu’il s’apprêtait à l’interroger, un nouveau Souffle grandit dans le Jardin. Cette fois, il murmura dans les feuilles avant de s’élever et de hurler dans leurs oreilles. Comme une complainte se transformant en pure lamentation. Quelque chose avait changé. Il y avait eu un cri aussi, mais pas un cri de détresse. C’était un grondement rauque, un défi qu’on leur lançait. Asolraahn leva lentement la tête et répondit avec son propre rugissement. Le fenrisulfr fit de même. Devant eux se dressait une créature humanoïde et monstrueuse comme Asolraahn n’en avait jamais vue. Il leva son bâton dans sa direction, prêt à l’affronter. Ce serait une nuit à rugissement ; une nuit douloureuse, brûlante et poisseuse, de celle qui avait pour habitude de métamorphoser un Graärh en fauve assoiffé de sang.
Il allait se diriger vers la barrière du jardin, histoire de lui barrer la route, lorsqu’il entendit tout à coup un appel résonner dans sa tête :
-Je fais appel au Géant Opalin ! Qu’il protège ma famille et ma ferme !
Il eut à peine le temps d’entendre l’elfe commencer une phrase lorsqu’il disparut dans une gerbe d’étincelles dorées. Il fit rapidement le vide dans son esprit. Il ne réfléchissait plus à comment affronter le colosse de chair qu’il venait de voir. Il savait qu’Elinna l’avait appelé à l’aide.
* * *
Dans le salon de la ferme, une sphère miroitait d’une lueur ambrée. Sa lueur se coucha sur les meubles et les tables et sur les volets qui frissonnaient dans le vent. Quelques instants plus tard, cette douce lueur évolua en un éclat de lumière resplendissant qui souleva la poussière et la fit briller dans l’air. La lueur ambrée vira à l’or, dansa en suivant une mélodie qu’aucun vivant ne pouvait entendre. Soudain, une forme noire se matérialisa à l’intérieur. Un géant au pelage opalin en sortit, portant son bâton d’une patte. Derrière lui errait sa colère et le vent mugissant du pouvoir d’Aasheervaad. Les yeux turquoise du géant ignorèrent cette lueur ; ils se posèrent sur la jeune femme qui se recroquevillait en criant. Il se rapprocha d’Elinna et tendit une patte vers elle :
-Je suis venu comme je vous l’avais promis, humaine.
Elinna le regarda avec un mélange d’hésitation et d’espoir. Elle n’avait aucune certitude. Pourtant, elle crut en ses mots. Elle prit sa patte et se releva. Alors seulement, Asolraahn repéra un changement dans l’air.
La nuit était pleine et s’enrobait autour de la lueur glaciale de la lune. Mais dans la ferme régnait la chaleur. Elle agrippait tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur de la petite maison dans le cottage. Pour le géant opalin, elle tirait son intensité de nombreuses origines.La première était l’agréable chaleur des murs de pierre. Elle s’installait avec une tranquille détermination, évitant de s’imposer tout en demeurant présente dans son dos et autour de lui. Seul son écho demeurait. L’autre chaleur était plus compacte, chargée de vapeur, de l’écho perçant d’une chose surnaturelle qui n’avait rien à faire en ce lieu. Elle se matérialisait par des gouttes de métaux clairs qui s’accrochaient au mobilier comme les griffes sombres d’un rapace. S’il y avait eu une brise, elle ne s’évaderait ni ne s’esquiverait car elle était présente pour nuire, pour causer le mal. Elle était l’incarnation du Rôdeur, son aura qui le suivait et le signe évident de sa présence abjecte. Avant même de le voir et malgré sa cape roséenne qui le protégeait efficacement, Asolraahn subit sa présence de plein fouet.
Un individu à la silhouette fine et osseuse surgit au milieu d’un cercle de fumée. Il se détachait dans le large salon avec un rictus émacié lardé de chicots noirs comme la suie et de deux crocs que le géant opalin reconnut comme ceux d’un vampire. Il n’y avait guère d’émotions dans cette grimace sans vie, si ce n’était ce sourire figé de macchabée que le Rôdeur se plaisait à montrer. Rien, ni dans ses orbites abyssales ni dans sa pose ne semblait suggérer une quelconque forme d’expression. Elinna inspirait avec grande peine. Elle ne savait qui des deux êtres présents dans la ferme la terrifiait le plus.
Car il y avait une troisième source de chaleur. Elle n’était pas facile à remarquer si l’on n’y faisait pas attention. Si quelqu’un d’autre s’était tenu là, sans la respirer, sans la toucher, il l’aurait néanmoins ressenti. Lentement, il aurait pu la déceler dans le tremblement qui avait pris Asolraahn, dans le bleu flamboyant de ses yeux. Il était dans le poids de son pelage gonflé et dans la colère qui saisissait ses crocs, dans l’étreinte que sa patte renfermait sur son arme, si puissante que le bâton en gémissait.
Un gémissement de douleur. Mais aussi de haine. Le Rôdeur avait le droit de se jouer de lui et s’il souhaitait envoyer des bouchers le charcuter, grand bien lui fasse ! Mais on ne menaçait pas impunément les gens que le géant opalin plaçait sous sa protection.
Il leva une patte sans quitter la silhouette cadavérique des yeux pour repousser délicatement Elinna derrière lui.
C’est alors que le Rôdeur fit un pas dans leur direction. Ce n’était pas une démarche claudicante, mais bien d’une lenteur calculée. Il leva un doigt squelettique vers le géant opalin :
- Alors comme ça l’Esclave veut protéger sa Maîtresse … Nous allons vous faire ressentir ce que Nous avons subi …
Son doigt fut accompagné des autres, sa paume cloquée se tendit vers le plafond et le Rôdeur leva la main. La vapeur qui le suivait rampa jusqu’au géant opalin, pour se répandre finalement autour de sa protégée. Elinna eut tout à coup un sursaut étrange. Le félin se retourna. Il découvrit avec stupeur que la jeune femme avait maintenant un grand sourire. Comme le boucher avant elle. Le Rôdeur venait de l’ensorceler sous ses yeux, sans un effort. Le regard d’Asolraahn fut envahi de douleur. Elinna se sépara alors de sa patte et s’approcha de son oreille pour lui susurrer avec une voix enjouée, presque guillerette, et en même temps enrouée:
-Mes enfants vont mourir par ta faute … Ma fille va mourir asphyxiée dans cette ferme … Va-t’en d’ici, tu seras incapable de nous sauver !
La peine lui mordit le cœur. Sa fille… Sa famille. Comme il était cruel ce rôdeur d’invoquer des souvenirs qui auraient dû rester enfouis sous la poussière de sa mémoire. Savait-il pour elle ? Savait-il pour les flammes de Vat’Em’Medonis ? Peut-être avait-il organisé tout ceci rien que pour lui ?
Cela n’avait pas d’importance. S’il croyait le briser, il avait commis une erreur. Une erreur impardonnable.
Il lui fallait agir avec hâte pour ramener Elinna à la raison. Il ne pouvait pas abandonner la jeune femme à cette créature. Il se refusait un tel acte. Dans le clair-obscur de la ferme, il leva la patte tenant son bâton et écrasa ce dernier sur le plancher dans un bruit retentissant ; tel un autel posé à son côté, le bâton demeurait immobile et raide comme un piquet. Au marché couvert, le boucher s’était réveillé grâce au feulement de Nyana et par la violence de la riposte que les deux Graärhs lui avaient infligée ensuite. Asolraahn avait bien l’intention d’employer la même méthode mais avec des proportions supérieures. Il prit les épaules d’Elinna dans ses pattes et la souleva à un mètre du sol pour que le regard envoûté de l’humaine croise le sien :
-Non, gronda-t-il sombrement. Aucun enfant ne mourra ce soir. Aucune fille ne mourra asphyxiée. Ecoutez-moi ! Je sais que des voix vous parlent, je sais qu’elles vous rassurent et vous font sentir bien. Gardez-vous de les écoutez ! Ce n’est que du bruit sans aucune valeur. (Il la rapprocha de ses yeux et gronda avec détermination) Vous souvenez-vous de ce que vous m’aviez dit quand je suis venu ? Vous m’avez dit que vous aviez peur pour vos enfants et votre mari, pour votre famille. Vous aviez peur à cause de la bête. Eh bien ce soir, la bête est là et il est temps de lui feuler au visage !
Il la déposa sur le plancher. Elinna demeurait atone, mais ne souriait plus :
-Restez-ici ! Pour vos enfants.
Il s’empara de son bâton en se retournant :
-Je me charge du Rôdeur.
Il fit face à la créature devant lui. Il dut se faire violence pour ne pas se laisser entraîner par le désir entêtant de prendre part à un combat. Bien que tentant, il ne pouvait connaître quelle puissance animait cette créature et l’affronter seul était pure folie. Il se rappela que ses alliés devaient toujours se trouver aux jardins. Ils s’occupaient en ce moment même de l’autre menace pesant sur Meerhagen. Il activa rapidement le glyphe de son heaume, visant le Rôdeur. Soudain, ce dernier déjà bien intéressé par sa fourrure n’eut plus d’autre attention que lui. Asolraahn rugit :
-Toi, tu m’as l’air d’apprécier de jouer avec tes proies. En lieu et place de celles-ci, tu as maintenant un Graärh. Mais si tu veux me tuer, il va d’abord falloir m’attraper !
Le géant opalin recula en fracassant la porte de la ferme Roncecoeur et sortit de la bâtisse. Il ne pouvait risquer de combattre la bête dans une pièce aussi étroite, avec l’humaine à l’intérieur. En revanche, il pouvait emmener le Rôdeur loin d’elle, qu’il focalise toute son attention sur lui pour l’attirer dans un piège.
Une ombre passa dans l’embrasure de la porte. Elle s’accrocha à la terrasse couverte avant d’atterrir droit sur lui. Asolraahn bondit en arrière et se replia. Là où il se trouvait auparavant, une flaque de métal liquide d’où s’élevait de la fumée était en train de dissoudre la terre elle-même. Dans le même temps, de la vapeur noire commença à se former au dehors.
Il semblait que le Rôdeur avait mordu à l’hameçon et avait désormais une fâcheuse envie de lui faire mordre la poussière. Asolraahn se servit de son spirite du léopard des neiges et façonna négligemment une targe ronde en glace. Il ne savait si cela lui serait utile contre ces gouttes corrosives, mais ça valait la peine d’essayer. Après tout, il devait réussir à retourner aux jardins.
Et le Rôdeur était déjà à ses trousses.
Directives :
Asolraahn,
Alors que tu te rends aux jardins tu ne croises pas l’ombre d’un villageois : il semble qu’à part quelques uns qui ont décidé de s’enfuir, tous ont bien respecté ta consigne de se rendre aux écuries, ou de rester confiner chez eux le temps que tout ceci se tasse. Comme s’il n’avait pas suffisamment l’air avant, ce petit village te paraît bien morne d’un seul coup. Tu vas finir par croiser Sorel, qui se trouve également au jardin. S’ensuit un petit échange, et un don d’un super biscuit pour être aussi fort que l’Empereur de la part de l’elfe. Je te laisse répondre comme tu veux à tout cela.
Quoi qu’il en soit votre petite discussion sera interrompue par un autre souffle … Et un cri guttural. Il semble que ton instinct fut le bon : les rôdeurs bougent sans cesse, et attaquent différents lieux à la fois. Et surprise surprise : tu te rends compte que la prochaine cible de l’un des deux était ici même au jardin.
Un court face à face s’ensuit avec la bête, mais alors que Sorel t’interroge sur un potentiel plan d’action, tu n’as pas le temps de finir ta phrase qu’un appel résonne en toi :
“Je fais appel au Géant Opalin ! Qu’il protège ma famille et ma ferme !”
L’Axototl te pousse alors à ton devoir, et te fais te dématérialiser du Jardin, pour te faire apparaître dans une grande lueur au sein de la Ferme Roncecoeur … Là, tu constates d’abord qu’il fait chaud (bien que grâce à ta cape, tu n’en ressens pas les effets), de la vapeur a investi la pièce, et des gouttes de métaux claires semblent attaquer le mobilier de la ferme. Elinna Roncecoeur se trouve derrière toi, balbutiant un appel à l’aide, et des prières pour ses enfants et son mari (où sont-ils exactement, tu ne le sais pas, mais cela semble important pour elle).
Cependant, bientôt tu vas constater un problème plus gros : une fumée noire se dénote du reste de la pièce, et au centre de celle-ci, l’autre Rôdeur s’y trouve (tu peux te référer au post du Conteur pour une description plus détaillée). Il semble marcher presque tranquillement vers la jeune femme (et donc vers toi) et t’interpelle :
“Alors comme ça l’Esclave veut protéger sa Maîtresse … Nous allons vous faire ressentir ce que Nous avons subi …”
Avant que tu aies le temps de faire quoi que ce soit, le Rôdeur lève sa main et la vapeur semble bouger autour de la jeune femme que tu protèges … Au bout de quelques secondes à peine, celle-ci prend un étrange sourire (qui te rappelle beaucoup trop celui du boucher pour que ce soit vraiment quelque chose de naturel), et se met à te sussurer :
“Mes enfants vont mourir par ta faute … Ma fille va mourir asphyxiée dans cette ferme … Va t'en d’ici, tu seras incapable de nous sauver !”
Des mots qui résonnent sans doute comme particuliers à tes oreilles, dû à ton passif avec ta propre fille. Ton mental est clairement mis à l’épreuve ici. En tous les cas, il va te falloir faire preuve d’ingéniosité si tu souhaites neutraliser le rôdeur, tout en sauvant la pauvre Elinna qui semble avoir perdue la tête.
Alors, que fais-tu Asolraahn ? Si tu le désires, tu peux bouger à tout moment à d’autres endroits, prends juste bien en compte que le Rôdeur ne te suivra pas obligatoirement sauf si tu l’y attires d’une façon où d’une autre.
Si tu ne me le précises pas dans tes directives, je considérerais que tu restes là où tu es Comme d’habitude si tu as des questions, ou si tu veux enrichir en faisant des actions particulières, n’hésite pas à me poker !
Questions posées :
Est-ce que du point de vue d'Asol il comprend qu'elle est... "possédée" par le rôdeur ? Et surtout, Est-ce qu’elle est en danger direct en étant possédée de cette façon ou Asol doit-il surtout attirer l’attention du Rôdeur pour réussir à la libérer ?-Y a-t-il quelque chose qu’Asol perçoit en particulier dans la maison ? Un élément qui n’était pas là avant (à par la grosse bébête évidemment)?
Tu as clairement vu la brume/vapeur se rapprocher d'elle quand il a levé la main donc y'a un petit lien de cause à effet effectivement Tu sais pas trop si elle est en danger, juste pas dans son état normal pour l'heure (mais vu ce qui est arrivé au poissonnier tu peux aisément deviner que si ça dérape bon, y'a des chances que ça se passe pas de façon très cool)
Du coup est-ce qu'il y a une chance qu'Asol réussisse à la raisonner ? Est-ce qu’il peut tenter de convaincre Elianna par la parole ou le charme est trop fort ? Est-ce que ça vaut le coup de tenter ?
Est-ce qu’Asol peut tenter de convaincre Elianna par la parole ou le charme est trop fort ? Est-ce que ça vaut le coup de tenter ?
Tu peux tenter par la parole =p Mais Le Rôdeur est aussi une menace directe à considérer
Aussi y a-t-il quelque chose qu’Asol perçoit en particulier dans la maison ? Un élément qui n’était pas là avant par exemple (à par la grosse bébête évidemment)?
Pas en particulier, si ce n'est le rôdeur et tout ce qui va avec : la vapeur, la fumée noire, les gouttelettes de métal qui font fondre du mobilier ...
-c’est un vampire ?
Ui !
-Est-ce que le glyphe sur le heaume de terreur peut faire que le rôdeur sera plutôt attiré par Asol que par l’envie de jouer avec Elianna ? Un moyen d’attirer son attention
Ui tout à fait ! Tu prendras l'aggro quoi
Alors que tu te rends aux jardins tu ne croises pas l’ombre d’un villageois : il semble qu’à part quelques uns qui ont décidé de s’enfuir, tous ont bien respecté ta consigne de se rendre aux écuries, ou de rester confiner chez eux le temps que tout ceci se tasse. Comme s’il n’avait pas suffisamment l’air avant, ce petit village te paraît bien morne d’un seul coup. Tu vas finir par croiser Sorel, qui se trouve également au jardin. S’ensuit un petit échange, et un don d’un super biscuit pour être aussi fort que l’Empereur de la part de l’elfe. Je te laisse répondre comme tu veux à tout cela.
Quoi qu’il en soit votre petite discussion sera interrompue par un autre souffle … Et un cri guttural. Il semble que ton instinct fut le bon : les rôdeurs bougent sans cesse, et attaquent différents lieux à la fois. Et surprise surprise : tu te rends compte que la prochaine cible de l’un des deux était ici même au jardin.
Un court face à face s’ensuit avec la bête, mais alors que Sorel t’interroge sur un potentiel plan d’action, tu n’as pas le temps de finir ta phrase qu’un appel résonne en toi :
“Je fais appel au Géant Opalin ! Qu’il protège ma famille et ma ferme !”
L’Axototl te pousse alors à ton devoir, et te fais te dématérialiser du Jardin, pour te faire apparaître dans une grande lueur au sein de la Ferme Roncecoeur … Là, tu constates d’abord qu’il fait chaud (bien que grâce à ta cape, tu n’en ressens pas les effets), de la vapeur a investi la pièce, et des gouttes de métaux claires semblent attaquer le mobilier de la ferme. Elinna Roncecoeur se trouve derrière toi, balbutiant un appel à l’aide, et des prières pour ses enfants et son mari (où sont-ils exactement, tu ne le sais pas, mais cela semble important pour elle).
Cependant, bientôt tu vas constater un problème plus gros : une fumée noire se dénote du reste de la pièce, et au centre de celle-ci, l’autre Rôdeur s’y trouve (tu peux te référer au post du Conteur pour une description plus détaillée). Il semble marcher presque tranquillement vers la jeune femme (et donc vers toi) et t’interpelle :
“Alors comme ça l’Esclave veut protéger sa Maîtresse … Nous allons vous faire ressentir ce que Nous avons subi …”
Avant que tu aies le temps de faire quoi que ce soit, le Rôdeur lève sa main et la vapeur semble bouger autour de la jeune femme que tu protèges … Au bout de quelques secondes à peine, celle-ci prend un étrange sourire (qui te rappelle beaucoup trop celui du boucher pour que ce soit vraiment quelque chose de naturel), et se met à te sussurer :
“Mes enfants vont mourir par ta faute … Ma fille va mourir asphyxiée dans cette ferme … Va t'en d’ici, tu seras incapable de nous sauver !”
Des mots qui résonnent sans doute comme particuliers à tes oreilles, dû à ton passif avec ta propre fille. Ton mental est clairement mis à l’épreuve ici. En tous les cas, il va te falloir faire preuve d’ingéniosité si tu souhaites neutraliser le rôdeur, tout en sauvant la pauvre Elinna qui semble avoir perdue la tête.
Alors, que fais-tu Asolraahn ? Si tu le désires, tu peux bouger à tout moment à d’autres endroits, prends juste bien en compte que le Rôdeur ne te suivra pas obligatoirement sauf si tu l’y attires d’une façon où d’une autre.
Si tu ne me le précises pas dans tes directives, je considérerais que tu restes là où tu es Comme d’habitude si tu as des questions, ou si tu veux enrichir en faisant des actions particulières, n’hésite pas à me poker !
Questions posées :
Est-ce que du point de vue d'Asol il comprend qu'elle est... "possédée" par le rôdeur ? Et surtout, Est-ce qu’elle est en danger direct en étant possédée de cette façon ou Asol doit-il surtout attirer l’attention du Rôdeur pour réussir à la libérer ?-Y a-t-il quelque chose qu’Asol perçoit en particulier dans la maison ? Un élément qui n’était pas là avant (à par la grosse bébête évidemment)?
Tu as clairement vu la brume/vapeur se rapprocher d'elle quand il a levé la main donc y'a un petit lien de cause à effet effectivement Tu sais pas trop si elle est en danger, juste pas dans son état normal pour l'heure (mais vu ce qui est arrivé au poissonnier tu peux aisément deviner que si ça dérape bon, y'a des chances que ça se passe pas de façon très cool)
Du coup est-ce qu'il y a une chance qu'Asol réussisse à la raisonner ? Est-ce qu’il peut tenter de convaincre Elianna par la parole ou le charme est trop fort ? Est-ce que ça vaut le coup de tenter ?
Est-ce qu’Asol peut tenter de convaincre Elianna par la parole ou le charme est trop fort ? Est-ce que ça vaut le coup de tenter ?
Tu peux tenter par la parole =p Mais Le Rôdeur est aussi une menace directe à considérer
Aussi y a-t-il quelque chose qu’Asol perçoit en particulier dans la maison ? Un élément qui n’était pas là avant par exemple (à par la grosse bébête évidemment)?
Pas en particulier, si ce n'est le rôdeur et tout ce qui va avec : la vapeur, la fumée noire, les gouttelettes de métal qui font fondre du mobilier ...
-c’est un vampire ?
Ui !
-Est-ce que le glyphe sur le heaume de terreur peut faire que le rôdeur sera plutôt attiré par Asol que par l’envie de jouer avec Elianna ? Un moyen d’attirer son attention
Ui tout à fait ! Tu prendras l'aggro quoi
Objets utilisés :
Heaume de terreur : → Glyphe 2 : Animosité – Funeste : Attire l'hostilité des ennemis. Inconsciemment, les adversaires seront plus promptes à attaquer le porteur du glyphe qu’une autre personne. Le support doit être exposé.
Les super friandises pour être un champion comme l'ampereur ! : → Un goût à nul autre pareil - Draconique : Les friandises de cette bourse sont si bonnes que même si les manger devant une personne détestant l’Empire serait une insulte … Elles sont si revigorantes, et donnent tellement la force de soulever une montagne ! (+5 en Force pour toute la journée si la personne se trouve dans l’Empire Sélénien quand on mange une friandise)
Les super friandises pour être un champion comme l'ampereur ! : → Un goût à nul autre pareil - Draconique : Les friandises de cette bourse sont si bonnes que même si les manger devant une personne détestant l’Empire serait une insulte … Elles sont si revigorantes, et donnent tellement la force de soulever une montagne ! (+5 en Force pour toute la journée si la personne se trouve dans l’Empire Sélénien quand on mange une friandise)
Esprit du léopard des neiges :
Niveau 3 : +1 rang de Résistance physique
Le spirite devient capable de refroidir un être vivant jusqu’à la mort sans contact physique.
Il peut refroidir la température alentour de 15 degrés dans un rayon de 20m.
Le spirite se perfectionne dans la création d’objets en glace (armes, objets complexes).
Le spirite devient capable de refroidir un être vivant jusqu’à la mort sans contact physique.
Il peut refroidir la température alentour de 15 degrés dans un rayon de 20m.
Le spirite se perfectionne dans la création d’objets en glace (armes, objets complexes).
Asolraahn : se dirige si possible vers les Fontaines/Jardins publics