¤ Abris ¤
La confiance de sa douce lui faisait chaud au cœur. Un bonheur qui n’était pas tiré d’une victoire après un laborieux combat l’envahissait. Ce bonheur était plaisant, très plaisant. Il avait une saveur plus douce et quelque peu apaisante. Contrairement à celui tiré d’une victoire qui était plus épicée dans lequel l’apaisement ne durait pratiquement pas, car le combat est éternel. Le repos, voilà une chose que le dragon rouge n’avait pas connue depuis son arrivée ici, sur ce territoire maudit. Mais bientôt, oui bientôt il le connaitrait.
« Ma stratégie s’affine chaque jour. Mes pièces avancent les unes après l’autre, se plaçant en prévision de la guerre. Je frapperais l’ennemi de toute ma puissance pour l’abattre d’un coup d’un seul. Si possible, je préfèrerais ne pas vous impliquer là-dedans. Mais il s’agit d’un combat qui vous concerne également et vous y avez votre place. Si vous décidez d’y participer, je ne vous en empêcherais pas, mais je tâcherais de vous protéger du moindre danger. »
Affrontez sa propre espèce, voilà une chose bien triste, plus particulièrement pour les dragons. Le lien et les bipèdes furent les seuls et uniques sources de discorde dans la vie de la race draconique. Cette race puissante et unie qui se voyait aujourd’hui encore fragilisée par cette dispute fratricide. Cela les faisait ressembler aux bipèdes qui n’ont de cesse de s’entretuer. Le rouge en était malade. Tout cela était la faute des deux pattes. Les miasmes de leur maladie avaient atteint les siens et il fallait maintenant éviter que la maladie ne se propage encore plus. Il fallait pour le rouge détruire le vecteur de propagation : le lien. Sans le lien, cette maladie de la discorde prendrait fin. Du moins il l’espérait. Verith opina du chef tout en fermant les yeux.
Quelques minutes plus tard, les deux dragons étaient toujours au milieu du désert. À l’exception près qu’une dune avait été totalement renversée pour laisser apparaitre un artéfact des temps anciens. Une vieille armure que Keetech revêtue avant d’en partager l’histoire. Le colérique grinçant des dents à son écoute.
« Encore une preuve supplémentaire de la malveillance des bipèdes. Le salut de notre espèce ne passera que par la fin de la leur. Si tel doit être le cas, alors je plongerais mes griffes dans le sang et elles perdront leur teinte d’ébène. Peu importe que l’on m’affuble de tous les maux pour l’extinction d’une race. Protéger la mienne est un devoir inhérent à ma personne. Et puisque la paix a échoué. Alors ce sera la guerre. »
Verith se tourna vers Keetech et vient frotter son museau contre le sien.
« Mais avant cela, occupons-nous de la plus grande menace. Nous ne devrions pas rester ici. Allons sur les côtes à l’extrême Est du continent. Cela nous rapprochera peut-être des bipèdes, mais ça nous éloignera des Chimères. Je ne tiens pas à ce que nous servions de remparts aux deux pattes si elles attaquaient à nouveau. Ils ne méritent plus notre protection depuis des siècles déjà. »
« Ma stratégie s’affine chaque jour. Mes pièces avancent les unes après l’autre, se plaçant en prévision de la guerre. Je frapperais l’ennemi de toute ma puissance pour l’abattre d’un coup d’un seul. Si possible, je préfèrerais ne pas vous impliquer là-dedans. Mais il s’agit d’un combat qui vous concerne également et vous y avez votre place. Si vous décidez d’y participer, je ne vous en empêcherais pas, mais je tâcherais de vous protéger du moindre danger. »
Affrontez sa propre espèce, voilà une chose bien triste, plus particulièrement pour les dragons. Le lien et les bipèdes furent les seuls et uniques sources de discorde dans la vie de la race draconique. Cette race puissante et unie qui se voyait aujourd’hui encore fragilisée par cette dispute fratricide. Cela les faisait ressembler aux bipèdes qui n’ont de cesse de s’entretuer. Le rouge en était malade. Tout cela était la faute des deux pattes. Les miasmes de leur maladie avaient atteint les siens et il fallait maintenant éviter que la maladie ne se propage encore plus. Il fallait pour le rouge détruire le vecteur de propagation : le lien. Sans le lien, cette maladie de la discorde prendrait fin. Du moins il l’espérait. Verith opina du chef tout en fermant les yeux.
Quelques minutes plus tard, les deux dragons étaient toujours au milieu du désert. À l’exception près qu’une dune avait été totalement renversée pour laisser apparaitre un artéfact des temps anciens. Une vieille armure que Keetech revêtue avant d’en partager l’histoire. Le colérique grinçant des dents à son écoute.
« Encore une preuve supplémentaire de la malveillance des bipèdes. Le salut de notre espèce ne passera que par la fin de la leur. Si tel doit être le cas, alors je plongerais mes griffes dans le sang et elles perdront leur teinte d’ébène. Peu importe que l’on m’affuble de tous les maux pour l’extinction d’une race. Protéger la mienne est un devoir inhérent à ma personne. Et puisque la paix a échoué. Alors ce sera la guerre. »
Verith se tourna vers Keetech et vient frotter son museau contre le sien.
« Mais avant cela, occupons-nous de la plus grande menace. Nous ne devrions pas rester ici. Allons sur les côtes à l’extrême Est du continent. Cela nous rapprochera peut-être des bipèdes, mais ça nous éloignera des Chimères. Je ne tiens pas à ce que nous servions de remparts aux deux pattes si elles attaquaient à nouveau. Ils ne méritent plus notre protection depuis des siècles déjà. »