20 Juillet de l'an 10 du Quatrième Âge
Les peuples avaient dû fuir un ennemi qu'ils n'étaient parvenus à repousser et qu'ils ne comprenaient comment combattre. Un ennemi qui tournait les alliés d'hier en êtres sans pensés ni raison. Seul un sommeil profond de l'âme et la perte du contrôle du corps.
Firindal était bien placé pour le savoir car le jeune dragon en avait été victime à deux reprises. Ce qui, il devait bien le reconnaître, avait le don de l'agacer au plus haut point. Et après tout ce temps passé à redouter d'être à nouveau l'esclave d'une entité qui le dépassait, le jeune Jade avait décidé de dresser ses murailles mentales et de les consolider. Et chaque jour, il se plongeait durant de longues heures dans une longue méditation, cherchant comment faire pour se renforcer, car il estimait que cet ennemi parviendrait un jour à les retrouver. Et ce jour là, il voulait être prêt à leur faire front aux côtés de sa belle Princesse des Ombres. Sa guerrière rousse avec qui il avait pu, durant la longue exode, il avait pu savourer ses premiers longs vols, puis, alors qu'ils grandissait, il avait également pu l'emporter avec lui, parcourant durant de longues heures les cieux qui semblaient infini.
Mais pour lui, ces moments avaient été des moment d'éternité qu'il avait attendu pendant si longtemps et dont il ne le lassait pas un seul instant. Parcourir l'Azur pour sentir la joie de sa draconnière se mêler à la sienne de pouvoir être totalement libre de toute entrave... Cela n'avait absolument aucun prix. Et il n'aurait troqué aucun trésor du monde contre ces moments de jouissance et de partage. Si bien qu'il se languissait, après chaque vol, du suivant.
Puis la grande Armada avait prit fin lorsque les peuples avaient trouvé ces bout de terre qu'ils avaient baptisé Tiamat. Cinq îles formant un archipel aussi disparate qu'étrange. Comme ci les Dieux avait voulu que chacune d'entre elles soit le reflet d'un aspect de la création. Le Feu, la Glace, la Terre, le Bois... Quelque chose que le jeune dragon ne parvenait au final, pas vraiment à comprendre. Alors il parcourait les cieux de l'archipel sans réellement se préoccuper de tout cela, regardant les peuples se reconstruire.
Cependant, Firindal était content. En effet, sa douce Princesse avait retrouvé sa place parmi les siens et parvenait à vivre sa relation avec avec Luna au grand jour. Bon, il est vrai qu'il a encore du mal d'accepter que quelqu'un puisse s'approcher d'Orfraie, mais il était sincèrement heureux qu'elles n'ai plus à ce cacher et que la jeune vampire puisse être heureuse.
Mais aujourd'hui, tout cela importait peu, car aujourd'hui, il demeurait allongé de son long à l'écart de la nouvelle cité elfique, qu'il observait d'un œil amusé. Il se souvenait encore des travaux titanesque que cette immense construction avait provoqué. Des jours, des semaines et des mois de travaux qui semblaient ne jamais finir. Mais aujourd'hui, la cité avait émergé des sable et resplendissait de mille feux sous le soleil.
Le grand dragon de jade se reposait paisiblement le long des canaux conduisant au fleuve, profitant allègrement de quelques malheureux poissons passant par là pour grignoter un coup. Il n'était pas gras comme dragon. Loin de là. Et vu les longs vols qu'il faisait et les variations de climat entre les îles, il pouvait bien prendre de temps à autres quelques petites friandises. Il avait promit à Orfraie de ne pas abuser et de ne pas prendre de bêtes de bétail. Mais personne n'avait rien dit sur quelques poissons par ci par là.
Il regardait l'immense pyramide noire qui trônait au centre de la cité lorsqu'il sentie une caresse mentale effleurer son esprit. Il en reconnu immédiatement l'origine, car nul ne pouvait atteindre son esprit avec autant de tendresse et d'amour que sa Liée de Feu, Orfraie.
Il lui envoya mentalement une image du canal et la sensation de sustentation d'un bon repas, se passant la langue sur les babines avec un plaisir non feint. Puis il referma les yeux, attendant que sa "petite" guerrière, comme il s'amusait à l'appeler désormais, le rejoigne, levant la tête lorsqu'elle s'approcha, l'inclinant légèrement d'un air faussement innocent, un sourire pleins de dent apparaissant par la même.
"Te serais tu perdu dans ta patrouille, Douce Liée?" Lui demanda-t-il mentalement, pour la taquiner.
Bien sûr, il avait apprit rapidement à parler comme les bipèdes, utilisant leur mots, mais Firindal n'aimait pas franchement cette méthode d'expression, pleine de non dit et manquant cruellement de précision. Alors que l'échange des esprits permettait de montrer l'intégralité de ce que l'on souhaitait partager. Et c'est pour cela qu'au jour d'aujourd'hui, le jeune dragon devait encore tenir sa première conversation oral avec quelqu'un. Mais il n'était absolument pas pressé de le faire. Pour lui, les sons sont pour le chant et la musique et ne sont au final qu'un extension de l'expression mentale.
Firindal était bien placé pour le savoir car le jeune dragon en avait été victime à deux reprises. Ce qui, il devait bien le reconnaître, avait le don de l'agacer au plus haut point. Et après tout ce temps passé à redouter d'être à nouveau l'esclave d'une entité qui le dépassait, le jeune Jade avait décidé de dresser ses murailles mentales et de les consolider. Et chaque jour, il se plongeait durant de longues heures dans une longue méditation, cherchant comment faire pour se renforcer, car il estimait que cet ennemi parviendrait un jour à les retrouver. Et ce jour là, il voulait être prêt à leur faire front aux côtés de sa belle Princesse des Ombres. Sa guerrière rousse avec qui il avait pu, durant la longue exode, il avait pu savourer ses premiers longs vols, puis, alors qu'ils grandissait, il avait également pu l'emporter avec lui, parcourant durant de longues heures les cieux qui semblaient infini.
Mais pour lui, ces moments avaient été des moment d'éternité qu'il avait attendu pendant si longtemps et dont il ne le lassait pas un seul instant. Parcourir l'Azur pour sentir la joie de sa draconnière se mêler à la sienne de pouvoir être totalement libre de toute entrave... Cela n'avait absolument aucun prix. Et il n'aurait troqué aucun trésor du monde contre ces moments de jouissance et de partage. Si bien qu'il se languissait, après chaque vol, du suivant.
Puis la grande Armada avait prit fin lorsque les peuples avaient trouvé ces bout de terre qu'ils avaient baptisé Tiamat. Cinq îles formant un archipel aussi disparate qu'étrange. Comme ci les Dieux avait voulu que chacune d'entre elles soit le reflet d'un aspect de la création. Le Feu, la Glace, la Terre, le Bois... Quelque chose que le jeune dragon ne parvenait au final, pas vraiment à comprendre. Alors il parcourait les cieux de l'archipel sans réellement se préoccuper de tout cela, regardant les peuples se reconstruire.
Cependant, Firindal était content. En effet, sa douce Princesse avait retrouvé sa place parmi les siens et parvenait à vivre sa relation avec avec Luna au grand jour. Bon, il est vrai qu'il a encore du mal d'accepter que quelqu'un puisse s'approcher d'Orfraie, mais il était sincèrement heureux qu'elles n'ai plus à ce cacher et que la jeune vampire puisse être heureuse.
Mais aujourd'hui, tout cela importait peu, car aujourd'hui, il demeurait allongé de son long à l'écart de la nouvelle cité elfique, qu'il observait d'un œil amusé. Il se souvenait encore des travaux titanesque que cette immense construction avait provoqué. Des jours, des semaines et des mois de travaux qui semblaient ne jamais finir. Mais aujourd'hui, la cité avait émergé des sable et resplendissait de mille feux sous le soleil.
Le grand dragon de jade se reposait paisiblement le long des canaux conduisant au fleuve, profitant allègrement de quelques malheureux poissons passant par là pour grignoter un coup. Il n'était pas gras comme dragon. Loin de là. Et vu les longs vols qu'il faisait et les variations de climat entre les îles, il pouvait bien prendre de temps à autres quelques petites friandises. Il avait promit à Orfraie de ne pas abuser et de ne pas prendre de bêtes de bétail. Mais personne n'avait rien dit sur quelques poissons par ci par là.
Il regardait l'immense pyramide noire qui trônait au centre de la cité lorsqu'il sentie une caresse mentale effleurer son esprit. Il en reconnu immédiatement l'origine, car nul ne pouvait atteindre son esprit avec autant de tendresse et d'amour que sa Liée de Feu, Orfraie.
Il lui envoya mentalement une image du canal et la sensation de sustentation d'un bon repas, se passant la langue sur les babines avec un plaisir non feint. Puis il referma les yeux, attendant que sa "petite" guerrière, comme il s'amusait à l'appeler désormais, le rejoigne, levant la tête lorsqu'elle s'approcha, l'inclinant légèrement d'un air faussement innocent, un sourire pleins de dent apparaissant par la même.
"Te serais tu perdu dans ta patrouille, Douce Liée?" Lui demanda-t-il mentalement, pour la taquiner.
Bien sûr, il avait apprit rapidement à parler comme les bipèdes, utilisant leur mots, mais Firindal n'aimait pas franchement cette méthode d'expression, pleine de non dit et manquant cruellement de précision. Alors que l'échange des esprits permettait de montrer l'intégralité de ce que l'on souhaitait partager. Et c'est pour cela qu'au jour d'aujourd'hui, le jeune dragon devait encore tenir sa première conversation oral avec quelqu'un. Mais il n'était absolument pas pressé de le faire. Pour lui, les sons sont pour le chant et la musique et ne sont au final qu'un extension de l'expression mentale.