4 Octoble 1761
Un campement provisoire aux abords d’une ville en construction, c’est tout ce qu’avait le Loup Solitaire et les hommes qui l’accompagnaient. Quinze hommes et femme en tout, dont cinq n’avait pas encore connu de femme pour les plus jeunes des hommes et quatre femmes. Mais tous avaient vécu la guerre contre les Chimères avec Erdrak et aucun ne voulait le quitter. Ils avaient tout perdu, enfants, parents, famille, biens. Assis autour du feu en silence, Erdrak les regarda doucement, de son regard inexpressif et froid, calculateur. Il y a deux jours, il leur avait proposé de former une compagnie, un groupe soudé comme une grande famille. Ils tireraient leur force de leur travail d’équipe. Ce qu’ils avaient perdu, ils le retrouveraient ensemble. Certains furent retissant à l’idée de devenir des soldats, la guerre les avaient dégoutées. Le Loup Solitaire leur offrit autre chose, non plus une compagnie de mercenaire, se vendant au plus offrant pour répandre la mort contre de l’or, mais plutôt une compagnie qui explorerait ces nouvelles terres, protègeraient les humains contre ses dangers. Il leur présenta la nouvelle Meute, un groupe uni qui travaillerait à protéger, servir, découvrir apprendre, mais ne plus prendre part à un conflit humain. Cette idée plut à ces gens qui n’avaient plus rien. Rebâtir ensemble ce qui a été détruit. Leur enthousiasme fut le plus fort chez les plus jeunes, un en particulier, un ancien couturier. Le Loup Solitaire en aurait pleuré en pensant qu'un de ces hommes avait pu être couturier dans le passé avec de devenir soldat. Un bon soldat certes mais depuis trop peu. Ce soldat était allé quérir des étoffes et pendant son temps libre avant créer l'étendard de leur nouvelle compagnie. La Meute serait donc présentée par un loup de sable couronné d'or sur fond de gueule. Le travail était très bien exécuté et c'est perdu dans ses pensées que le nouveau capitaine tenait l'étendard sous ses doigts.
Pour l’heure, ils étaient loin de l'objectif qu'il visait. Les nouveaux Loups n’étaient pas assez nombreux, n’avaient pas non plus assez d’argent. Ils étaient mal équipés, et sans client. Leur première étape serait de recruter de nouveaux guerriers, et trouver des missions d’escortes. Le second point ne sera pas compliqué à faire, la région était pleine de dangers inconnus et les gens cherchaient de la protection. La Meute devrait s’en sortir. A condition qu’elle se renforce, et surtout avec des soldats expérimentés. Car bien qu’ayant combattu, seuls deux des Loups étaient de vrais vétérans. Vétéran. Erdrak aurait beaucoup aimé l’avoir à ses côtés en y réfléchissant, ou Alford. Le peu de temps qu’il avait passé avec eux avait permis au Loup d’avoir de l’estime pour ces deux hommes calmes et talentueux. Pendant la fuite, ils ont dû être d’une grand aide.
Le Loup décida de faire une ballade, une marche, une recherche. Il se leva et quitta le camps saluant les sentinelles qui le saluèrent, le poing sur le coeur. La discipline était quelque chose à laquelle le Loup Solitaire tenait énormément. Ses pas le menèrent à un marché où on vendait déjà des baies et de la viande dont l'origine et la comestibilité était plus que douteuse. Dans un monde nouveau et sans récolte, il fallait bien vivre
Un campement provisoire aux abords d’une ville en construction, c’est tout ce qu’avait le Loup Solitaire et les hommes qui l’accompagnaient. Quinze hommes et femme en tout, dont cinq n’avait pas encore connu de femme pour les plus jeunes des hommes et quatre femmes. Mais tous avaient vécu la guerre contre les Chimères avec Erdrak et aucun ne voulait le quitter. Ils avaient tout perdu, enfants, parents, famille, biens. Assis autour du feu en silence, Erdrak les regarda doucement, de son regard inexpressif et froid, calculateur. Il y a deux jours, il leur avait proposé de former une compagnie, un groupe soudé comme une grande famille. Ils tireraient leur force de leur travail d’équipe. Ce qu’ils avaient perdu, ils le retrouveraient ensemble. Certains furent retissant à l’idée de devenir des soldats, la guerre les avaient dégoutées. Le Loup Solitaire leur offrit autre chose, non plus une compagnie de mercenaire, se vendant au plus offrant pour répandre la mort contre de l’or, mais plutôt une compagnie qui explorerait ces nouvelles terres, protègeraient les humains contre ses dangers. Il leur présenta la nouvelle Meute, un groupe uni qui travaillerait à protéger, servir, découvrir apprendre, mais ne plus prendre part à un conflit humain. Cette idée plut à ces gens qui n’avaient plus rien. Rebâtir ensemble ce qui a été détruit. Leur enthousiasme fut le plus fort chez les plus jeunes, un en particulier, un ancien couturier. Le Loup Solitaire en aurait pleuré en pensant qu'un de ces hommes avait pu être couturier dans le passé avec de devenir soldat. Un bon soldat certes mais depuis trop peu. Ce soldat était allé quérir des étoffes et pendant son temps libre avant créer l'étendard de leur nouvelle compagnie. La Meute serait donc présentée par un loup de sable couronné d'or sur fond de gueule. Le travail était très bien exécuté et c'est perdu dans ses pensées que le nouveau capitaine tenait l'étendard sous ses doigts.
Pour l’heure, ils étaient loin de l'objectif qu'il visait. Les nouveaux Loups n’étaient pas assez nombreux, n’avaient pas non plus assez d’argent. Ils étaient mal équipés, et sans client. Leur première étape serait de recruter de nouveaux guerriers, et trouver des missions d’escortes. Le second point ne sera pas compliqué à faire, la région était pleine de dangers inconnus et les gens cherchaient de la protection. La Meute devrait s’en sortir. A condition qu’elle se renforce, et surtout avec des soldats expérimentés. Car bien qu’ayant combattu, seuls deux des Loups étaient de vrais vétérans. Vétéran. Erdrak aurait beaucoup aimé l’avoir à ses côtés en y réfléchissant, ou Alford. Le peu de temps qu’il avait passé avec eux avait permis au Loup d’avoir de l’estime pour ces deux hommes calmes et talentueux. Pendant la fuite, ils ont dû être d’une grand aide.
Le Loup décida de faire une ballade, une marche, une recherche. Il se leva et quitta le camps saluant les sentinelles qui le saluèrent, le poing sur le coeur. La discipline était quelque chose à laquelle le Loup Solitaire tenait énormément. Ses pas le menèrent à un marché où on vendait déjà des baies et de la viande dont l'origine et la comestibilité était plus que douteuse. Dans un monde nouveau et sans récolte, il fallait bien vivre